Dentu 1865 in12. 1865. Reliure demi-basane à coins. 280 pages. Bon Etat de la reliure qq rousseurs
Paris, Didier, Paris, Didier1869 ; in-8, plein chagrin violet, filets dorés, fleuron central et fleurs de lys aux angles dor., dos orné, dent. int. dor., tranches dorées. (Relié vers 1880) 2 ff., VIII pp., 304 pp.ÉDITION ORIGINALE. Idylle héroïque qui peut se comparer au Herman et Dorothée du grand poète allemand. Laprade est allé chercher se héros dans les champs du Forez, sa terre natale. Une vieille chanson, écho vague d’une antique légende recueille sur les lèvres d’un laboureur lui en a fourni le thème.La Pernette se lèveDeux heures avant le jourChaque jour qu’elle filePousse un soupir d’amourNe pleure pas PernetteNous te maridarons...Je veux mon ami PierreQu’est dedans la prison.Tu n’auras pas ton PierreNous le pendoularons.Si vous pendoulas PierrePendoulas-nous tous deuxCouvrissez mois de rosesEt Pierre de mille fleursPour lui donner vie, Laprade la transporte au début du siècle. Pierre qui fut pris et pendu à Montbrison pour rebellion contre le fisc sous Philippe le Bel devient un conscrit réfractaire du Premier Empire. Cet insoumis, après avoir refusé de se battre au loin pour le conquérant est tué en repoussant de sa terre natale l’invasion étrangère. Quand à Pernette, Laprade ne l’a pas caché, c’est sa grand-mère, veuve du martyr de la Terreur. Le médecin mis en scène est le propre père du poète, le docteur Laprade. C’est donc de son pays, de sa famille, que Laprade a tiré le plus considérable, le plus achevé de ses ouvrages, celui qu’il estimait au-dessus de tous les autres. Le succès fut rapide, éclatant et consacré par de nombreuses éditions. Laprade n’avait encore rien écrit d’aussi humain. Les paysages qu’il décrit sont ceux où s’est écoulée son enfance, les champs, les fermes et les horizons de son cher pays de Forez.À cette époque Laprade ne savait pas qu’un jour il pourrait retourner se fixer dans son Forez. Ce n’est qu’en 1876, après un héritage recueilli par sa femme dans la succession de son père, M. de Parieu, qu’il fera l’acquisition du château de Perrey situé non loin de Montbrison, d’où il pourra contempler sur ses vieux jours, les montagnes de son enfance. Le Perrey lui deviendra aussi cher que St.-Point à Lamartine.Très bel exemplaire relié pour Adda, la fille du poète.
P., Perrotin, 1844, 285 pages, et P., Labitte, 1843, XX-311 pages. 2 ouvrages reliés en 1 volume in 12, demi percaline noire, dos lisse ; petits défauts ; coiffe supérieure usée.
Envoi autographe signé de Victor de Laprade sur le faux titre à Mr Villemain.PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Saint-Etienne, Les Amitiés, 1933, in 8° broché, paginé 539 à 607 ; frontispice.
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Paris Michel Lévy 1855 In-12, maroquin bleu nuit, plats et dos à nerfs entièrement recouverts d'un semis de fleurs de lys poussées or dans des encadrements de filets à froid, filets dorés sur les coupes; encadrements intérieurs ornés de roulettes et filets dorés, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées (Bruyère).Edition originale de ces poèmes de Victor de Laprade qui fut sensible à l'inspiration lamartinienne et chrétienne. Bel exemplaire très bien relié, portant sur le premier feuillet blanc, un envoi autographe signé de l'auteur: "Au Roi, hommage de son très humble, très obéissant et très fidèle serviteur et sujet. Victor de Laprade".
Paris, 1857. 1 vol., in-12,reliure epoque demi toile,dos lisse orne, 320 pp,rousseurs.
bon etat
Paris, Michel Lévy, 1855; in-12, plein chagrin violet, filets dorés, fleuron central et fleurs de lys aux angles dor., dos orné, dent. int. dor., tranches dorées. (Relié vers 1880). 2 ff., 344 pp "EDITION ORIGINALE. Laissons la parole à Emmanuel des Essarts """"Les beautés de ce livre, descriptives et philosophiques, n'ont été dépassées par aucun de nos contemporains. Cette muse des lacs, des glaciers, des montagnes, occupe par droit de conquête les cimes de l'imagination contemplative, les sommets de la pensée"""". Impossible de ne pas évoquer ici un autre poète immense, peut-être épigone de Laprade, le grand Milosz qui lui aussi nous a laissé d'admirables Symphonies des saisons. Le poète lituanien et Laprade ne se contentèrent pas de chanter les charmes de la nature. Tous deux s'attachèrent avec une sorte de passion à nous montrer l'âme humaine aux prises avec la douleur et tendant, par le sacrifice, à la béatitude céleste et à l'amour infini. La note triste qui persiste dans les vers de Laprade justifie la comparaison qu'on à faite entre lui et Mendelssohn. """" A prendre les Symphonies de Laprade, dit Condamin, c'est en effet à Mendelssohn plus qu'à Beethoven qu'on pense de part et d'autre, même ampleur, même sérénité, mais aussi mêmes tristesses; il y a du mineur dans les Symphonies comme il s'en rencontre à toutes les pages de l'auteur du Songe d'une Nuit d'été. Les Symphonies furent accueillies avec enthousiasme dans toute l'Europe. Un journal de Breslau et une revue anglaise lui consacrèrent d'élogieux articles. Très bel exemplaire relié pour Adda, la fille du poète avec ses initiales. LYON POESIE XIX e S."
Lyon, Girard, 1871, 1 br. in-8 de 7 pp. ;
Victor De Laprade, né à Montbrison (Loire). Membre de l'académie Française.Plaquette vendue au profit des combattants de la guerre de 70.
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Paris, Labitte ; 1843; in-12; plein chagrin violet, filets dorés, fleuron central et fleurs de lys aux angles dor., dos orné, dent. int. dor., tranches dorées. (Relié vers 1880) XX, 311 pp.EDITION ORIGINALE. Dans ce nouveau recueil, le poète de Psyché chante successivement la Grèce, la Nature et l'Amitié. """" Avant lui, dit Biré, de grands poètes, Byron , Lamartine et Hugo, avaient chanté la nature ; mais ils l'avaient aimée du dehors, ils en avaient rendu les aspects extérieurs. Victor de Laprade pénètre dans son intimité…Nulle part cette pénétration de l'âme de l'Univers et de l'âme du poète n'a été rendue avec plus d'originalité et de puissance que dans Hermia, un des poèmes du recueil…La poésie française compte peu de pages comparables à la peinture des amours d' Hermia"""". Le volume est dédié à l'un des plus chers compagnons de sa jeunesse, Barthélemy Tisseur, mort peu de mois auparavant noyé dans un lac. Trois poèmes lui sont dédiés. A lire ces vers solennels et tendres, austères et doux, on sent bien que, pour le poète, l'amitié est une véritable religion. Superbe exemplaire relié pour Adda, la fille de Laprade. Qq. ff. intervertis.
Paros J. Hetzel et Cie, "Bibliothèque d'éducation et de récréation", s.d. [1876] 1 vol. relié in-12, demi-basane fauve, dos à nerfs soulignés de filets à froid, petits fleurons dorés sur les caissons, tranches mouchetées, 255 pp., 4 illustrations à pleine page en noir. Mention de quatrième édition sur la page de titre. Préface de P.-J. Stahl. Notre exemplaire contient 10 pages manuscrites à l'encre sur les premiers et derniers feuillets. Il s'agit de trois fragments de poèmes autographes signés "V. de Laprade" : "A la jeunesse", "La Statue de Jeanne d'Arc" (daté mars 1874) et "Aux soldats et aux poètes Bretons" (daté d'octobre 1870). Agréable exemplaire en reliure de l'époque.
Paris : Didier et Cie (impr. J. Claye), 1869. In-8, 226 x 142 : (2 ff.), VIII, 304 pp., couverture imprimée. — Demi-maroquin rouge à la bradel, signé de Champs, dos lisse, non rogné, couverture et dos conservés.
Édition originale de cet ouvrage en vers divisé en sept chants et un épilogue : Les Fiançailles, Le Soldat de l’an II, Les Réfractaires, Pierre et Pernette, L’Invasion, Les Francs-chasseurs, Les Noces, La Veuve.Exemplaire enrichi de cet envoi de l’auteur :"A Madame Mary Mohlrespectueux et bien affectueux hommageVictor de Laprade"Mary Mohl (1793-1883) était l’épouse de Jules von Mohl (1800-1876), célèbre orientaliste allemand. Fille de Charles Clarke, elle avait passé une grande partie de sa vie à Paris où elle était très liée avec Madame Récamier, avant d’épouser Jules von Mohl en 1847. Pendant presque 40 ans, sa maison fut un des centres intellectuels les plus populaires de Paris. En 1862 elle publia à Londres un ouvrage intitulé Madame Récamier, with a sketch of the history of Sociéty in France.Très bel exemplaire, relié par Champs, complet des plats et du dos de la couverture. On distingue une note à l’encre dans la marge inférieure au verso du faux titre. — Traces d’humidité aux deux premiers feuillets, couverture doublée.Provenance : Mary Mohl, avec envoi de l’auteur.Bibliographie : Carteret, II, p. 34. — Vicaire, V, col. 26-27.
1838 (1) : Extrait de la Revue du Lyonnais, plaquette grand in 8° brochée, 38 pages ; couverture imprimée. (2) : Paris, Girard, 1899, plaquette in 8° brochée, 25 pages ; couverture imprimée (réparée). (3) : Lyon, Association Typographique, 1883, plaquette in 8° brochée, 6 pages ; couverture imprimée ; fortes rousseurs. Ensemble de 3 plaquettes
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Victor de Laprade fut un célèbre poète, un peu oublié aujourd'hui, qui succéda à Alfred de Musset à l'Académie française. Né à Montbrison dans la Loire (1812-1883), il publia plusieurs essais et une douzaine de recueils de poésies, dont "Les symphonie" dont il est question dans cette lettre à son éditeur. Il s'étonne de la lenteur de l'impression, de ne plus recevoir d'épreuves depuis quinze jours, voudrait que son éditeur intervienne auprès de M. Gratiot, l'imprimeur, pour que le volume paraisse en octobre, époque à laquelle il doit faire un assez long séjour à Paris. "Plus tard, je ne pourrais m'occuper moi même de toutes les démarches qui peuvent aider au succès d'une oeuvre littéraire". Lorsqu'il écrit cette lettre V. de Laprade résidait à Aurillac, chez M. de Parieu, qui fut ministre de l'Instruction publique.
Lyon, Paris, Girard, Lyon, Paris, Girard1871 ; plaquette in-12, demi-chagrin violet très fin, coins, dos fleurdelysé, tranches dorées. (Reliure de l’époque) 51 pp.ÉDITION ORIGINALE. Ce petit livre devenu très rare, était vendu au profit des blessés militaires.Cinq pièces dans ce volume : Aux bretons, un hymne qui fit le tour de la France : on le lisait autour du feu des bivouacs - Au roi Guillaume de Prusse - Aux Héllènes venus combattre pour la France - et une sorte de chanson, pleine de fureur et de rage intitulée Bons Allemands. Après avoir lu ces textes, le poète de Mireille écrivit à un ami : “Cette dernière inspiration du grand poète est une des plus belles choses de la poésie humaine... Les races qui trouvent de tels bardes pour glorifier leurs défaites ne sont pas près de mourir.” - Mistral, lettre à E. Grimaud, déc. 1870 - Lorsque parut ce recueil, un habitant de Lyon qui a voulu rester anonyme et dont Laprade lui-même n’a pu découvrir l’identité, lui demanda l’autorisation de réimprimer à 60000 exemplaires l’ode À la France, afin de le répandre parmi les gardes mobiles. Un imprimeur d’Aurillac, où Laprade passait le lugubre hiver 1870-71 en fit un tirage à 3000 exemplaires. La cuisinière de Madame Laprade arrivau au marché le lendemain du jour où le poème avait été mis en vente. Toutes les mères l’avaient lu. On aborde la brave fille, on l’entoure. “Ah Madame, dit la pauvre cuisinière en rentrant, il ne faut plus que Monsieur fasse des vers comme ça : tout le monde pleure !”Bel exemplaire, de la bibliothèque d’Adda, la fille du poète.
P., Didier, [1881], in-18, demi-veau glacé havane clair, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre mauve, tête mouchetée, non rogné (rel. de l'ép.), IX-(3)-362 pp. (GK17B)
Édition originale. "Vers 1866, dans Le Correspondant, Laprade avait publié, sous le titre Philosophie de la musique, des pages où il n'avait pas craint de signaler les abus de la musique contemporaine. Il se refusait à placer cet art au-dessus de l'architecture, la statuaire, la peinture et la poésie... Falloux entra en lice contre lui et combattit avec beaucoup d'esprit quelques-unes de ses affirmations. Laprade développa ses arguments et fit paraître Contre la musique où il reproduit les pages de Falloux et les fait suivre de sa réponse. C'est un dialogue où les deux hommes, l'homme d'État et le poète, alternent avec un égal talent et une verve digne du sujet. Biré, en relisant ces pages, songe aux bouviers de Théocrite ou aux bergers de Virgile qui se disputent le prix du chant et aiment à terminer leur lutte courtoise par un échange de présents" (Oberlé, cat. hiver 1990). Vicaire, V, 32. Lég. épidermures. Peu commun.
Paris, Didier, Paris, Didier1870 ; in-12, plein chagrin violet, filets dorés, fleuron central et fleurs de lys aux angles dor., dos orné, dent. int. dor., tranches dorées. (Relié vers 1880) 2 ff., 169 pp.ÉDITION ORIGINALE. Superbe tragédie en vers dédiée à la ville d’Athènes :“Reçois d’un front clément, ô lumineuse AthènesL’obscur tribut d’un Celte épris de ta beauté...”C’est, racontée en alexandrins magnifiques, l’histoire bien connue d’Hamodius vengeant sa soeur Ismène des outrages que lui avait fait subir Hipparque le tyran. Sous le couvert de moeurs grecques, les allusions à la politique de Badinguet et aux personnalités contemporaines se rencontrent à chaque pas. Il y avait un certain courage à publier ce texte où il flétrit d’une haine égale les caprices des princes et ceux de la multitude et à protester de son indépendance au moment même où, sous le régime d’un ministère libéral comme celui d’Ollivier, les amis de Laprade s’employaient à lui faire ouvrir la porte de l’enseignement supérieur. Ils songeaient à le faire nommer recteur, mais le poète ne tenait pas à “syndiquer sa liberté.”Très bel exemplaire, UN DES TRÈS RARES TIRÉS SUR HOLLANDE, relié pour Adda, la fille de Laprade.
Paris, Hertzel, Paris, Hertzels. d. (vers 1878) ; in-12, demi-basane bleu orné de l’époque. 4 planches hors-texte. En tête du volume on a relié 6 pages manuscrites (sans doute par la fille de l’auteur) donnant des poèmes de Laprade : Aux croisés canadiens, aux soldats et aux poètes bretons, à la France, Henri d’Adhémar à sa mère.Joint une carte postale montrant la statue de Laprade à Montbrison.
Genéve, F. Margueron, 1863. 8 pages. (21,5x12,5 Cm). Broché. Couverture imprimée. Manques et une petite déchirure. Couverture détachée du restant du livre. Victor de Laprade fut un célèbre poète, un peu oublié aujourd'hui, qui succéda à Alfred de Musset à l'Académie française. Né à Montbrison dans la Loire (1812-1883), il publia plusieurs essais et une douzaine de recueils de poésies. Ce poéme a été écrit pour protester contre la destruction de la Presqu'île sous le second empire. Ceci n'a pas plu aux autorités et le livre a été interdit en France.
1934 Paris, Picard, 1934, grand in 8° broché, XII-552 pages, portrait hors-texte ; cachets.
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Paris, Dentu (Imprimerie de Louis Perrin, à Lyon), 1854
In-8 (21,2 x 14,2 cm), demi-chagrin brun, dos à quatre nerfs orné, tranches mouchetées (reliure d’époque). Edition originale. Envoi autographe signé de l’auteur à la Comtesse de Villeneuve, sur la page de titre. (quelques menus défauts, rousseurs dans le texte et sur les tranches).
1889 Montbrison, Huguet, 1889, in 8° broché, 85 pages ; frontispice.
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1889 in 8° broché, paginé 369 à 451 ; planche hors-texte.
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1900 Paris, Perrin, sans date (vers 1900), in 12 broché, 402 pages ; non coupé ; des rousseurs ; traces de mouillures ; couverture salie.
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Alphonse Lemerre Paris, Alphonse Lemerre, vers 1900. In-12 relié demi-chagrin marron à coins, dos à nerfs trés décoré, filets dorés sur les plats, tête dorée. 333 pages. Bon exemplaire, bien relié.
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