Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.L’universitaire suisse Albert Béguin qui dirigea la revue Esprit à la mort d’Emmanuel Mounier donne le ton dès le début de son commentaire en l’introduisant d’un jeux de mots équivoque :De l’aveu de Lapoujade, je suis le seul de ses modèles qui ait devant lui perdu la face...Pour Albert Béguin, cette séance de pose devant Lapoujade prend des allures de joute amicale où chacun tente de percer le mystère de l’autre : J’ai découvert, moi, le visage du peintre, et ce n’est pas une médiocre découverte... Le modèle pose devant un regard scrutateur, indiscret... Mais le peintre à son tour, et qui ne s’en doute guère, pose devant moi, désarmé, sans feinte...Dressant même un portrait de son adversaire tel un prédateur : qui lève sur moi un œil d’oiseau de proie avide de m’arracher quelque trait, quelque secret... Il y a du vampire en lui...Finalement, ils jettent tous les deux l’éponge en optant pour un portrait de profil : Après plusieurs essais, il a dû se résoudre à me saisir de profil... Le profil est plus rassurant. Je ne vois pas cet ennemi amical à mon côté, je ne me défends plus.Lapoujade accouchera donc d’un portrait de profil, où l’auteur a le regard caché par le montant de ses lunettes, et une expression placide d’un homme concentré sur sa tâche. Finalement, est-ce Béguin qui a perdu la face devant Lapoujade ou Lapoujade qui a dû renoncer à cerner enfin sa proie ?Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Editions du Seuil, 1949. In-8 br. Coll. " Pierres vives ". Texte de L. Pauwels, couverture et dessins hors-texte de R. Lapoujade. E.O. ex. num. sur vélin blanc Aravis. On joint un rare fascicule/invitation de 8 p. Texte de F. Mauriac, illustrations. Présentation de 50 dessins de Lapoujade à la galerie Chardin du 28 avril au 12 mai 1949, à l'occasion de la publication du livre. Envoi autographe de Louis Pauwels et Robert Lapoujade.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Ce journaliste spécialiste de la criminologie et des faits divers, s’attarde sur ce visage, savant mélange d’expressions parfois futiles ou éphémères, et de profonde essence de l’être.Que vous avez changé depuis l’autre jour ! Ainsi me parle Lapoujade, presque chaque fois qu’il me fait poser. Je sais. Je sais qu’il y a des instants où c’est à peine si je me reconnais moi-même.Je sais aussi que sous ces variations qui déconcertent, il se poursuit des constantes mystérieuses... Un songe unique, à mon insu souvent, m’auraparcouru souterrainement, d’un bout à l’autre de mon bail ici-bas.Mais le peintre est là pour tenter d’être attentif à ce qui habite réellement son modèle : Ainsi, Lapoujade, guetteur de l’immuable au cours de mes décevantes mobilités, m’avez-vous fait l’honneur d’épier dans la vie de mes traits ce qu’il pouvait y avoir d’immortel en moi. Cela est fugace, hélas, sous le jour quotidien, et montre que je suis fort embourbé dans le temporel. Je m’en doutais.Est-ce parce qu’il se résigneà cette triste évidence que Lapoujade le représente le sourcil froncé et le regard inquiet ?Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Philosophe adepte du personnalisme, Mounier face à son portrait, se questionne : Vous m’obligerez, cher Lapoujade, à interroger ce visage capté et refait par vous. J’attends. Il est comme un accusé qui se méfie de la question.Il nous confesse ne jamais s’être beaucoup attardé à contempler son image jusqu’à présent : J’imagine une femme belle, sa douce préoccupation de cette étoffe précieuse et fragile, satinée de regards, qui se tend entre le monde et elle...D’autres sont obsédés par la laideur qu’ils se supposent... Ceux qui ne sont tout à fait ni d’un côté ni de l’autre, comme moi, s’occupent peu de cette façade trouée.Puis il s’adresse à Lapoujade : Vous n’avez pas triché, vous. Vous n’avez pas accentué l’énigme, pour étonner. Vous ne l’avez pas annulée, pour plaire. Vous me le rendez exactement comme je le vois.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Ecrivain, administrateur de théâtre chaleureux mais timide, Touchard aiguise notre curiosité quand il annonce : Vous vous croyez en sécurité : poser pour un portrait, ça n’a rien d’inquiétant, pour peu que vous sachiez demeurer immobile, vous y trouverez même une certaine joie...mais vous ne connaissez pas Lapoujade.Puis il décrit l’attitude du peintre, n’hésitant pas à le comparer à un boxeur qui cerne et sonde son adversaire, cherchant les points faibles, à un carnassier satisfait... qui triomphe avec un regardexquis de bourreau raffiné...Pour ensuite s’attarder sur le dessin lui-même : Les yeux, le nez, la bouche, voilà à quoi il commence à s’attaquer, et quand il vous présente cette première ébauche impitoyable de tout ce que vous détestez en vous, seul un sursaut de dignité - et qui sait ? peut-être d’honnêteté - vous retient de protester.Mais Lapoujade est bon prince. Vous ayant mis à nu, il vous réhabille. Un front, des cheveux, un menton, des joues, une ligne de cou refont de vous un être civilisé.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.D’abord diplomate aux Etats-Unis et à Shangaï, Paul Claudel hésitera longtemps à embrasser une carrière religieuse. Frère du sculpteur Camille Claudel, égérie de Rodin, il se tourne tardivement vers une carrière d’écrivain engagé.Lapoujade fait ici son portrait en deux parties distincts : le visage d’une part, les mains d’autre part.Claudel décide de l’accompagner d’un extrait d’une pièce de théâtre qu’il a écrite en 1893 : La ville.Il choisit le passage d’un homme à l’automne de sa vie : ... l’homme plus vieux seul a reçu admission aux secrets derniers de la vie.Voici pour moi l’heure de la pose suprême...Peut-être est-ce l’image que lui renvoie son portrait d’homme déjà âgé dessiné par Lapoujade?Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
[1949] Rare portrait inédit de Georges Bataille, posant de face, les mains croisées, où sont à peine esquissés les contours du visage, pour mieux faire ressortir l'expression intense et pénétrante du regard, à la limite de la folie. Cette étonnante oeuvre sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions de Robert Lapoujade, "Portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). Bataille a composé en regard de son portrait un long commentaire - lui aussi inédit - qui est une méditation sur les concepts de mort et d'absence : "Etre d'air ? de lumière ? être encore ? être c'était mourir à l'être qui n'est pas, quand la parfaite inanité de l'être qui est renonce à l'absence qui me rompt le coeur. Mais la vérité, l'absence, si tout se dissipe se révèle." Document unique et inconnu des biographies.
[1949] Marcel Arland pose de face, les mains croisées. Cette oeuvre unique sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions de Robert Lapoujade "50 portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). On joint un commentaire autographe signé de 2 pages in-folio (42 lignes) où Marcel Arland évoque l'expression et la mémoire des visages.
[1949] Cette oeuvre unique sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions du peintre Robert Lapoujade, "50 portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). La matière légèrement oxydée et racornie du parchemin contribue à vieillir le visage du modèle qui pointe vers l'artiste un regard incisif. En face de son portrait Supervielle a rédigé un beau texte autographe signé (22 lignes) précisément consacré au regard :"Le visage humain est une réponse à une question que, malgré les battements du coeur et de la pensée, nous ne parvenons pas à connaître. Cette réponse, de jour en jour, et d'année en année, subit de très délicates retouches. Seul, le regard reste le même. Regard, point lumineux qui nous accompagne la vie durant ; regard, le siège même de l'âme peut-être, laquelle ne doit pas avoir besoin de beaucoup de place. Dès les premiers mois de l'enfant, il est là, ce regard qui ne ressemble à aucun autre. Et l'humanité n'est faite que de ces milliards de petits points entre les paupières. Angoisse, désir, colère, le bonheur et la volupté, les guerres et l'amour, tout vient sans bruit de cette vivante et imperceptible pointe du regard humain et tout y va, même si nous baissons les paupières."Ce texte semble inédit, tout comme le portrait.
Seuil, Paris 1955, 14x19cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire illustré de reproductions d'oeuvres de Robert Lapoujade. Bel envoi autographe daté et signé de Robert Lapoujade à Jean Bardet, co-fondateur des éditions du Seuil, enrichi d'un dessin original. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Journaliste et écrivain, fondateur du Figaro magazine, Pauwels se sert du récit d’une légende pour décrire sa vision du visage humain :Un roi d’Afghanistan envoie savants et peintres rencontrer Moïse, afin de lui rapporter le portrait fidèle d ’un homme qui fréquente Dieu.A leur retour, il est déçu de ce portrait et les punit : le visage de l’homme qui, parait-il, fréquente Dieu, c’est celui de notre frère en ordure.Moïse lui explique : les péchés qui se lisent sur (son) portrait, les manquements de l’âme, les maladies du vouloir, les tiques d’indignité sont bel et bien réels.Mais son visage est comme le miroir d’une lutte acharnée contre ces mille mains du mal pour retrouver le calme, la forte face et le ruissellement de la gloire dessus.J’ai durci les muscles de l’intérieur qui font que mon visage, présentement, t’invite à la prosternation.Tout ce récit pour dire que Lapoujade dessine les muscles de l’intérieur ; qu’il les voit chez moi, bien plus gros et fort qu’ils ne sont ; qu’il fait ainsi une confiance presque folle à autrui, parce qu’il possède beaucoup d’amour.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Poète romancier, également éditeur et découvreur de jeunes talents, Cayrol accompagne le portrait de Lapoujade d’un poème sur le visage et sur la main :...visage dévorant l’argent des mines le papier,pour connaitre ce qu’on devine Exploit de l’éternité.Recueil écarlate du tempsQui fait sur moi son feu et son enclume...La poésie est un moyen d’expression primordial pour Cayrol depuis son retour des camps de concentration où il a été déporté en tant que résistant.Regarde-moi, regardons-nous,Mes riches heuresHumble épopée de ma prunelleLe rendez-vous avec la peurLes joues, le front en sentinellePorteur d’épine, de vin doux.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Journaliste à La Croix, Estang se lance ensuite dans une carrière de poète puis de romancier où transparait son besoin de transcendance, son angoisse du vide intérieur.Ce face à face qu’il décrit ici, de cet homme avec son image, est pour lui un moyen d’aller à la découverte de soi- même : Quand il ne savait pas vivre, il l’interrogeait avec une attention entière. Il s’y apprenait.Il voulait d’abord se connaitre et chercher là, comme d’autres dans les lignes de la main, l’écriture ou les tarots, des pouvoirs et des secrets d’avenir...Mais reconnaitre un visage est peut-être le mal connaitre, parce que l’accoutumance en dénigre les traits à l’instar d’une longue contemplation devant la glace. Le voir comme si c’était la première fois... afin de découvrir... pour quelles parts ce visage se sculpte de l’intérieur et de l’extérieur...Le regard du peintre, qui se base sur la voix restituée par ce visage, permet alors un détachement objectif, et de se voir avec les yeux d’autrui.Est-ce pour cela que, sur son portrait, Estang semble fixer Lapoujade d’un œil interrogateur ?Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Paris Galerie Pierre Domec 1961 1 vol. broché in-8, broché, non paginé, portrait de l'artiste et 11 reproductions dont 1 en couleurs. Edition originale de la préface "Le peintre sans privilèges" de Jean-Paul Sartre. Très bon état.
Aubervilliers, Éditions de la Maladrerie, 1988, in-4 oblong, en ff., sous couv. demi-toile noire, plats cart. gris foncé avec ill. sur le plat sup., non paginé. (M.6)
Édition originale. Texte de Robert Lapoujade et trente-quatre gravures de Florence MIAILHE. Tirage : 350 ex. numérotés et signés.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Enseignant, résistant et poète, journaliste chrétien, Pierre Emmanuel nous fait part du questionnement que son visage lui renvoie :Il ne m’est pas familier, bien qu’il ne me quitte pas. Parfois il me surprend, me déconcerte même.Il suffit d’un jeu de glaces, d’un instantané, pour me présenter un profil étrange... Ce n’est pas au miroir que je chercherai mon visage.Il se demande comment y répondre : Quand je serais mort, cette question s’apaisera-t-elle ?...connaitrai-je ce sourire clos, cet achèvement de moi-même ?Peut-être dans le regard de l’autre ?Oui, mon visage vrai, celui dont l’apparent n’est qu’un reflet, c’est toi qui me le restitue. Non par ce que tu crois penser de moi, et qui est souvent faux : mais par ce que tu deviens quand nous sommes présents l’un à l’autre.Je me détends sous ce regard qui m’environne, et mon visage enfin parait en toi.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Philosophe, maitre de l’existentialisme chrétien, dramaturge et musicien, Gabriel Marcel conçoit le visage comme une porte d’entrée au mystère de l’autre, pour peu qu’on prenne la peine de le contempler : Le visage de l’homme est l’image de Dieu. L’image de Dieu surgit comme un appel devant qui la considère.Le visage est ce qui est le plus propre à être contemplé. La fascination exercée sur moi depuis toujours par l’art des grands portraitistes trouve peut-être ici son principe métaphysique : nulle part on ne voit plus clairement que créer ce n’est pas produire mais recevoir activement dans l’inspiration par laquelle on s’ouvre à une réalité mystérieuse.Traces d’oxydation verte sur le contour du portrait. Quelques petits trous d'épingles dans l'encadrement.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Peintre mais également prêtre, l’abbé Morel permit à l’église de s’ouvrir à l’art non figuratif, langage qu’il estime privilégié pour exprimer le mystère chrétien.Il met en garde ici contre l’aspect illusoire, parfois trompeur d’un visage : Qui donc peut se vanter de connaitre un visage ?... Certaines figures d’archanges cachent autant de vices que les têtes adorables de sottises. Du visage d’autrui l’amour sans-doute permet l’approche – une approche de myope ou d’halluciné ?Pour lui, les visages qui ne trichent pas sont rares :Seul peut être le saint possède le visage qu’il mérite. Encore ne lui faut-il pour cela rien de moins qu’une vie et n’obtient-il toute sa splendeur qu’à l’heure où il s’éteint. De toutes les effigies que nous lèguerons à nos arrière- petits neveux les plus indiscutables, les plus poignantes seront assurément celles qui furent façonnées aux camps de concentration.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Philosophe et poète français d’origine italienne, Del Vasto envisage d’abord une carrière de peintre.De retour d’Inde où il rencontre Gandhi, il crée une communauté dans laquelle il vit avec sa femme, et qui prône le dialogue inter-religieux, le réveil spirituel, l’écologie et la non-violence.Il semble vivre ici une expérience méditative dans la contemplation de son portrait :Ni moi, ni autre, ô être qui n’est pas, ô objet qui n’est pas un objet, mon image.Est-t-il donc celui qui dit moi et qui pense ?Mais rapidement, cette image renvoyée par un miroir le restreint, lui rappelle ses limites.Si je ne connaissais mon visage par l’artifice du miroir... je promènerais une face ouverte et couronnée, car l’arbre, la plaine, le mont, la mer, le ciel seraient mon visage.Le jour où j’ai cru en mon image et me la suis appliquée sur la peau, j’ai fermé la porte au monde.Il rédige son commentaire d’une écriture à l’esthétique singulière, le signe d’un symbole mystique, ce qui accentue cette expression mystérieuse qui émane de son portrait.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Journaliste, écrivain, éditeur et poète, Fumet est une figure marquante du catholicisme social.Fils de compositeur, il est sensible à l’art dès son plus jeune âge et fréquente les artistes d’avant-garde.Son oeil acéré de portraitiste autant que de critique d’art, passe ici en revue, méticuleusement, les différentes parties du visage avec beaucoup de poésie :Ce nez qui flaire, qui fonce, la proue du voyageur.Je vous signale les commissures des lèvres dans les portraits du maitre de la peinture française : il n’y a rien de semblable ailleurs, ni chez les Italiens, ni chez les Espagnols ni même chez les Flamands ... nos bouches françaises sont sensuelles mais raisonnables.La face ne laisse filtrer le sentiment que par des soupiraux. Toutes les fenêtres humaines ont des volets, des stores et des rideaux de lourds tissus.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Professeur, résistant puis poète.Mais la ressemblance s’obtient quand la présence (ou l’absence)se réfléchit dans un trait qui limite provisoirement l’être changeant. C’est du mouvement que se détache une révélation par la seule détente - sinon la fonte - du discernement, à travers toutes les ombres de l’analogie.A quoi je ressemble? Je me suis dit autrefois que mes lèvres donnaient une bouche insistante et feuillue ou bien que mes yeux gardaient le vent de mousse qui brûle régulièrement.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Portrait, à la mine d’argent sur peau de vélin, contrecollé sur un double feuillet in-4 de papier fort, avec un commentaire manuscrit de l’écrivain. Le portrait est monté sur la 3ème page du bi-feuillet, et le manuscrit autographe signé de l’écrivain couvre généralement les 2 premières pages.
Dans le texte en regard, chaque écrivain se livre avec pudeur et sincérité sur sa rencontre avec l’artiste, sur les sentiments que lui inspire leur portrait, sur le portrait en général ou sur l’image qu’il a de lui-même.Ce poète profondément torturé laisse transparaitre ici tout le malaise provoqué par la vision de son portrait :Je remercie l’artiste qui, par notre travail et habile courtoisie, nous a aidés à supporter l’épreuve de notre face.Il traduit également son incapacité à contrôler les expressions qui s’en dégagent : on lui a parfois reproché son caractère hautain : Il ne me plait pas de parler de ce visage qui est le mien, et dans lequel je reconnais de mes traits, car nous sommes étrangers à notre propre visage. Mais ses propos sont surtout dominés par l’influence psychanalytique qui a guidé son œuvre et par l’importance qu’il donne à l’inconscient chez l’artiste depuis sa rencontre avec sa seconde épouse, la psychanalyste Blanche Reverchon.Nous sommes étrangers à notre propre visage, comme nous sommes étrangers au secret de notre être et qui est le plus nous-même. Un visage est probablement furtif, il montre sous la lumière de l’éclair les fragments de ce que nous ignorons.Le discours incisif est à l’image de cet homme sans compromis dont la vie a été une succession de fractures autant dans les courants qui ont fait son œuvre que dans sa vie privée.Petites traces d'oxydation rouge.Robert Lapoujade (1921-1993) est né à Montauban. Artiste engagé, il réalise pour cette exposition en 1949 ses derniers travaux réalistes, car dès 1950, il se tournera vers la non-figuration. Il participera à de nombreuses expositions, et ses amis, Sartre, Nadeau, Duras... préfaceront plusieurs de ses catalogues; Il sera également professeur de dessin à l’école alsacienne et aux Arts déco.
Sans lieu Sans nom 1986 1 vol. broché petit in-4, en feuilles sous chemise illustrée, non paginé, nombreuses reproductions en noir. Très bon état.
1951 Edition Le Messager Boiteux de Paris, Collection "Ecrits de Peintres" - 1951 - In-12, broché - 70 p. - Onze photographie d'Alain Resnais en N&B en fin d'ouvrage
Bon état
Revue des expressions contemporaines. 1961. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Mors fendus, Intérieur frais. 186 pages. Quelques planches de photos en noir et blanc. Plats contrepliés. Annotation au crayon sur le premier plat. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'esthétique du jeune Luckacs par Lucien Goldmann - La nostalgie et la forme par Georges Lukacs - L'actualité de poussin par PIerre Francastel - Structure du message poétique et niveau de la sensibilité par Abraham Moles - etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues