Paris, A. Colin, 1971, in-8°, ca. 3000 p., reliures en cuir originales. Bel exemplaire.
Tome I: 1805-1819 / T. II: 1820-1824 / T. III: 1825 - 1828 / T. IV: 1828-1831. L'essai sur l'indifférence et défence de l'essai. Avec Table alphabètique et analogique des matières, ca. 60 p.
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Félicité Robert de LAMENNAIS - [Saint Malo - 1782 - Paris 1854] - Prêtre, homme politique et philosophe français
Reference : 34897
1 page in12 - bon état - cachet de la collection Barbet - collée sur la marge droite -
A moins d'un hasard "inespérable", Mr de [?) ne trouvera point à se placer à Paris dans les "circonstances présentes" - Selon lui, "le parti le plus sage" serait qu'il retourne en Bretagne ou il est connu et a de la famille - "Sa position ici ne fera que s'agraver - J'en ai tous les jours de tristes exemples sous les yeux" -
Félicité Robert de LAMENNAIS - [Saint Malo - 1782 - Paris 1854] - Prêtre, homme politique et philosophe français
Reference : 34898
3 pages 1/2 in12 - bon état - cachet de la collection Barbet - collée par un onglet sur la marge droite cachant quelques lettres de chaque ligne sans empêcher la lecture - petite fente à un pli -
Il le remercie pour sa complaisance à exècuter diverses commissions et réclame encore son obligeance "pour faire remettre à l'ambassade de Sardaigne le papier ci joint à l'adresse de M. le Comte de Maistre" à qui il demande de remettre aussi deux exemplaires des Aphorismata - Parmi les livres laissés par l'abbé Gerber, il manque 2 volumes: "le 3eme tome du Mémorial"..et celui d'une "petite Bible in32" - Mr Gaudin a oublié "le briquet phosphorique dans la diligence" - Il va aussi bien que puisse aller un convalescent "qui a éprouvé une rechute" -
LAMENNAIS (Félicité-Robert de) philosophe et théologien français (1782-1854)
Reference : 77C28
Superbe lettre avec nombreux repentirs et corrections autographes, lettre rédigée après la parution de son livre « Défense de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion », ouvrage qui aborde la question de l’indifférence religieuse, publié chez Maquignon fils ainé, en 1821. Cet essai a suscité de nombreux débats et réflexions sur la place de la religion dans la société, mais cela lui valut la célébrité qui, contre l’esthétisme du genre du Christianisme insiste sur la nécessité des pratiques religieuses. Il défend cette idée que l’indifférence religieuse est préjudiciable à la moralité et à la cohésion sociale. Il souligne l’importance de la foi et de la spiritualité dans la vie des individus et de la communauté. Il le remercie de la « Lettre pastorale pleine de doctrine, d’onction et de piété que vous avez adressé à votre troupeau, et de l’Instruction non moins belle et non moins touchante qui était jointe ». Il l’a communiqué à Mr Picot [très probablement au journaliste et homme de lettres français, Michel-Joseph-Pierre Picot, spécialiste de l'histoire de la religion qui fonda en 1814, le journal « L'Ami de la religion et du roi », un journal ecclésiastique, politique et littéraire, et qu'il dirigea jusqu'en 1840 (1770-1841)], « qui sera très heureux de les faire connaître aux lecteurs de son journal et qui m’a chargé de vous offrir l’hommage de sa reconnaissance et de son respect ». Il poursuit en parlant de sa soumission au jugement du Saint-Siège. « Jusqu’ici j’ai tâché de faire mon devoir, je tâcherai de le faire jusqu’à le fin ». Il lui précise les raisons « très particulières » qui l’on poussé à écrire. « ….malgré une constante répugnance plus vive aujourd’hui que jamais, et que je ne surmonte pas sans peine. Néanmoins j’irai jusqu’au bout, non certes à cause des hommes dont le suffrage ou le blâme, me touche peu, mais à cause de la vérité que je considère seule en toute chose. Je la dirai cette vérité sainte, je la défendrai tant qu’il me sera assez d’autorité pour que je puisse une espérance raisonnable. ». Il demande à l’Archevêque de pardonner « cette effusion d’âme, j’ai presque dit cette confession, à un homme simple et vrai qui ne sait pas plus dissimuler ce qu’il sent, que feindre ce qu’il ne sent pas. Je n’attends rien, je ne veux rien du monde. Je méprise tout ce qu’il peut donner ; j’ai placé, il y a longtemps, mes désirs et mes espérances plus haut de tout ce qu’on appelle ici-bas des biens… ». Enfin pour terminer, il lui avoue qu’il aspire à un repos, à « la douce paix de la solitude, la tranquillité et une vie qui s’écoule loin des tumultes de la société, loin des passions des hommes… ». Il le supplie de lui dire s’il pense qu’il y aurait encore d’autres corrections, corrections « que vous jugeriez utiles de faire dans mon 2ème volume. Je désirerais que la prochaine édition qui s’en fera fût telle qu’elle put servir de modèle aux suivantes, afin de ne pas être obligé sans cesse obligé à de nouveaux changements… ».
[Carlos Schwabe] - LAMENNAIS (Félicité-Robert de) 1782-1854
Reference : 3422
(1908)
Editeur Charles Meunier, 1908. In-4 (26 x 23 cm), 192 pp., maroquin aubergine, dos orné à 4 nerfs, dentelle or et argent et 4 filets or d'encadrement sur les plats, dentelle sur les coupes, quadruple filet à l'intérieur des plats, couverture et dos conservés, tranches dorées (reliure signée Charles Meunier 1909). Tirage limité à 166 exemplaires numérotés (n°26). Celui-ci un des 50 exemplaires sur vélin, contenant une suite à part de toutes les eaux-fortes tirées avant la lettre, une suite sur vélin des 42 encadrements floraux non utilisés et un état de tous les culs-de-lampe contenus dans l'ouvrage. Une suite unique des 45 eaux-fortes de Carlos Schwabe sur papier de Chine a été ajoutée. Exemplaire imprimé pour Monsieur Frédéric RAISIN, grand ex-libris gravé, à l'intérieur du premier plat, portant la traduction de son nom en latin : FR. UVAES, avec la devise : POST TENEBRAS LUX.SUB SOLE et : CAUS PAT. IN CURIA GENEVA.Bel exemplaire.
LAMENNAIS (Félicité Robert de) écrivain et philosophe français (1782-1854)
Reference : 77C21
Lamennais réclame un mot à ses éditeurs, afin de pouvoir récupérer la livraison du mois de septembre qu’il n’a pas encore reçue. « Veuillez donc donner ce mot à la personne qui vous porte ce billet. Cela vous évitera la peine d’envoyer vous-même à l’administration, et à moi de plus longs retards… ».