Editions de la Différence, coll. Mains et merveilles, 1987, 1 volume in-4 de 295x275 mm environ, 397 pages, cartonnage de l'éditeur sous étui assorti. Exemplaire enrichi d'un dessin et un envoi de l'auteur. Très nombreuses illustrations. Bordures de l'étui frottés, sinon bon état.
Arman ou Armand Fernandez né le 17 novembre 1928 à Nice et mort à New York le 22 octobre 2005, est un artiste franco-américain, peintre, sculpteur et plasticien, connu pour ses « accumulations ». Il fut lun des premiers à employer directement, comme matière picturale, les objets manufacturés, qui représentaient pour lui les prolongements multiples et infinis de la main de l'homme qui subissent un cycle continu de production, consommation, destruction. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Editions La Différence, 1998. In-4 « carré », sans faux-titre, 419[dont le titre]-(1) pp., cartonnage noir pelliculé illustré, titre au dos, étui de même (reliure de l’éditeur ; bel exemplaire). Remarquable catalogue, présenté par Bernard Lamarche, dit Lamarche-Vadel, du nom de sa compagne (Avallon, 1949- La Croixille (Mayenne) où il se suicida dans son château de La Rongère, en 2000). Il fut romancier, photographe et critique d’art. Il nous montre près de trois cents reproductions, généralement à pleine page et en couleurs, non comprises de nombreuses photos en noir et blanc. In fine, biblio- et filmo- graphie. Seconde édition « revue et augmentée », parue en 1998 (copyright : 1998 et achevé d’imprimer : 4e trimestre 1998) et non en 1999, comme on peut le voir souvent sur la toile…
L’artiste, Armand FERNANDEZ (dit ARMAN), natif de Nice décéda à New-York en 2005. Peintre, graveur, mais surtout créateur de sculptures originales à base d’objets hétéroclites appelées « accumulations », fonda, avec Yves Klein et César le groupe appelé « Nouveaux réalistes ». Sa palette n’était pas aussi riche que celle du monochromiste Klein, en revanche sa matière première était très proche de celle de César, le ferrailleur : on trouve quelques « poubelles » dans son œuvre : écolo l’artiste, le « vert » Arman. Mais, à la différence de César, dont l’univers était en « expansions », Arman accumulait, il avait trouvé un bon filon à explorer, la veine Arman. Je n’irai pas jusqu’à la vert veine. Bernard Lamarche-Vadel écrit : son œuvre nait « d’abord en tant que geste, d’une double réversion ; d’abord d’une réversion de l’objet, quelle que soit sa nature. Destitué de son usage, de sa signification ustensilaire, pour exclusivement signifier par lui-même en l’isolant dans le champ de la contestation esthétique. Mais aussi réversion de l’art, acculé à la fonction dérisoire de présentoir de la réversion sémantique des objets » (p.26). Après ceci, vite une ver-veine et, au lit ! Très bel ouvrage, dans une condition presque parfaite. BUR F3/