Berlin, C. Grobe, 1847 in-8, [2]-46 pp., demi-veau tabac, dos lisse cloisonné en long, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Manque de cuir en coiffe supérieure, charnières frottées.
Rare. Il s'agit de l'un des tout premiers travaux réellement scientifiques de l'orientaliste berlinois Paul Bötticher (1827-1891 ; il ne prit le nom de Lagarde qu'à la suite du décès de sa grand-tante maternelle Ernestine de Lagarde, qui l'avait élevé). Comme l'on sait, ce dernier brilla moins par son enseignement des langues orientales à l'Université de Göttingen que par l'élaboration progressive de thèses antisémites qui vinrent nourrir le mouvement völkisch de la fin de siècle, et furent considérées comme sources par les théoriciens nationaux-socialistes (cf. les Deutsche Schriften, 1878-1881). Les principaux points en sont les suivants : la germanité est fondée sur une "âme" spéciale et sur un "christianisme allemand" plutôt que la pureté d'une race germanique ; toutefois, les Juifs doivent impérativement choisir entre garder leur religion ou devenir tout de suite des Allemands à part entière. Un seul exemplaire au CCF (BnF).Relié à la suite : CASAZZA (Agostino) : De' Tre linguaggi arabo, persiano, e turco. Naples, Francesco Azzolino, 1850, 30 pp. Un seul exemplaire au CCF (BULAC). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT