Paris Edouard Blot 1867 in-8 dérelié
31 pp.Un seul exemplaire au CCF (Valence). Très rare pièce documentant les origines du cimentier français Lafarge. C'est Léon Pavin de Lafarge (1806-1877) qui, avec son frère Edouard (1816-1890), est à l'origine de l'entreprise : en 1833, les deux frères obtinrent de leur père de reprendre en main l’exploitation des carrières de Lafarge et des modestes fours à chaux, jusqu’ici laissés à bail, mais que la qualité de la pierre et leur emplacement stratégique sur le Rhône et la voie ferrée du Paris-Lyon-Marseille ne tardèrent pas à faire prospérer. En 1848, les deux frères officialisèrent leur association en créant la société Lafarge Frères et poursuivirent le développement de l’usine de Lafarge en construisant de nouveaux fours. Ce ne sera qu'après la mort du fondateur et afin d’assurer la continuité de la direction en poursuivant le développement commercial de l’affaire, que les gérants décidèrent en 1884 de la transformation de la société en une commandite par actions
Toulouse, Editions Imprimerie Régionale, 1937, gr. in-8°, 186 pp, 8 planches hors texte, broché, qqs feuillets tachés in fine, C. de bibl., bon état
Marie Capelle épouse Charles Lafarge en 1839. Ce mariage se révèle vite calamiteux pour plusieurs raisons : la fortune de Charles Lafarge n'existe pas : celui-ci avait promis à Marie Capelle une vie de notable ; la mère de Charles Lafarge ne s'entend pas avec sa belle fille ; le comportement de Charles Lafarge, jugé peu adepte des manières, s'accorde mal avec celui de sa femme, issue d'une famille de la haute bourgeoisie parisienne, voire noblesse car elle serait une bâtarde royale et de ce fait la nièce du roi, Louis-Philippe. Alors qu'il est Paris, en novembre 1839, Charles Lafarge tombe malade. Il rentre au Glandier (près de Tulle) et meurt le 14 janvier 1840. Très vite, l'ambiance entre les habitants de la maison est lourde de suspicion. La mère de Charles Lafarge accuse Marie Capelle d'empoisonnement sur la personne de son mari car elle a envoyé un gâteau à son mari en novembre. La justice est saisie et une première autopsie annonce la présence d'arsenic dans le corps de Charles Lafarge. Marie Capelle est déférée aux Assises où elle est jugée coupable en septembre 1840 et condamné à la prison à perpétuité. Napoléon III accorde la grâce à la condamnée en 1852 mais cette dernière meurt peu de temps après.
P., Librairie Nouvelle, 1854, in-12, (vi)-314 pp, reliure demi-toile havane, dos lisse avec fleuron et double filet doré en queue, pièce de titre basane fauve, tranche sup. rouge (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Edition parue la même année que l'originale posthume (qui se présente en trois volumes). Il s'agit du journal intime tenu dans sa prison par la célèbre Marie Fortunée Capelle, connue sous le nom de Marie Lafarge (1816-1852), condamnée le 19 septembre 1840 aux travaux forcés à perpétuité pour l'empoisonnement de son mari Charles Lafarge, 28 ans. L'affaire Lafarge, assez romanesque, avait passionné l'opinion dans les années 1840, et elle a parfois été présentée, sans grande crédibilité, comme une des « sources » de Madame Bovary : Marie Lafarge avait été condamnée, sur des preuves incertaines, pour avoir empoisonné son mari. Durant toute la durée de son emprisonnement, elle écrivit un journal intime d'une grande qualité littéraire, publié sous le titre « Heures de prison ». Ce n'est qu'après l'affaire Lafarge, en 1846, qu'une ordonnance royale va intimer l'ordre de présenter au pharmacien (et non plus à l'épicier) une prescription émanant du corps médical pour obtenir ces drogues : « La vente des substances vénéneuses ne peut-être faite, pour l'usage de la médecine, que par les pharmaciens et sur la prescription du médecin, chirurgien, officier de santé, ou d'un vétérinaire breveté. Cette prescription doit être signée, datée et énoncer en toutes lettres la dose desdites substances, ainsi que le mode d'administration du médicament. » (Codex).
8 pages in-8 (210 x 136 mm). "En prison", [Montpellier, 1843].
Importante lettre manuscrite autographe de Marie Lafarge (1816-1852). Le retentissement de l'affaire a été considérable. Le milieu social de Marie Capelle-Lafarge et son probable cousinage avec Louis-Philippe, sa personnalité, l'énigme de l'empoisonnement, y contribuèrent.Accusée davoir empoisonné son mari, son procès eut un grand retentissement. Longue lettre commentant les circonstances de sa propre condamnation. Marie Lafarge sindigne du livre 'Les Femmes en prison de Joséphine Mallet' (1843); elle revient sur les analyses supplémentaires demandées au Dr Orfila et sur le réquisitoire qui mit laccent sur le principe dégalité devant la loi. Son admiration pour le style et la compassion de lauteur ne lempêche pas de relever avec fureur "une page cruelle sur les faveurs quobtiennent les grandes dames empoisonneuses et sur légalité devant la loi! Légalité devant la loi! (). À la pauvre femme du peuple menée devant le prétoire, on demande compte de ses actions, cest-à-dire de faits à la portée des hommes qui vont la juger! à la grande dame on demande compte de ses pensées, des battements de son cur, des élans de son âme et cette vie intime qui ne relève que de Dieu, cette vie on la fait juger par des négociants, par des industriels qui réduisent tout en chiffres, qui voyent des mystères dinfamie dans tout ce quils ne comprennent pas et qui à la crainte dêtre dupes préfèrent le remord dêtre bourreaux!" Elle poursuit sa diatribe: "On dresse un procès-verbal dautopsie, il ny a pas darsenic, il ny a pas de lésions, doù les médecins concluent pour la pauvre femme quil ny a pas empoisonnement pour la grande dame, que les symptômes sont naturels, que la mort ne lest pas. On sadresse à la chimie une première fois lexpérience manque le tube se casse le résultat est nul mais les médecins qui veulent avoir de la conscience et ne pas se laisser influencer par la position de linculpée, déclarent unanimement que dun résultat nul il résulte les preuves de lempoisonnement. Dautres chimistes () ne trouvent pas de poison!... Mais un procès célèbre ne peut pas sarrêter ()". Lexhumation a lieu. Labsence darsenic rend une pauvre femme à sa famille, à lhonneur et à la vie, mais "pour une grande dame ce nest pas assez que deux expériences négatives ce nest pas assez de onze chimistes qui nont quun mérite de province et dhonnête homme. Il faut mander le prince de la science !" Et on parle dégalité devant la loi! Cependant elle ne condamne pas ses juges: "On leur a dit par la voix des magistrats et par la voix de la presse que jétais un monstre dautant plus dangereux que je possédais le génie de lhypocrisie. () On leur a montré mes défauts ils en ont fait des vices hideux. On leur a offert la femme de quelques pauvres petites qualités ils ont reculé deffroi comme devant une embâcle ". On joint une autre L. A. S. "M. C." à M. Espagne réclamant une cuillérée de potion de Heim: "Jai des crampes destomacs à me tordre. Jai pris de léther, du laudanum rien ne me fait, je souffre le martyre".Plus une L. A. S. de Marie de Léotaud (la victime du vol de diamants dont Madame Lafarge fut accusée).
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Librairie nouvelle, 1856 in-12, [2] ff. n. ch., VI pp., pp. 7-311, demi-basane cerise, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées de bleu (reliure de l'époque). Légères épidermures au dos.
L'originale avait été publiée en 1854 (soit deux ans après la mort de Marie Lafarge), et se présentait en trois volumes in-8 ; mais simultanément était donnée une version abrégée, qui est le texte reproduit ici. Différent des Mémoires de l'inculpée du Glandier (parus en 1841 en deux volumes in-8), le texte reproduit partie du journal intime tenu dans sa prison par la célèbre Marie-Fortunée Capelle, connue sous le nom de Marie Lafarge (1816-1852), et condamnée le 19 septembre 1840 aux travaux forcés à perpétuité pour l'empoisonnement à l'arsenic de son mari Charles Lafarge, âgé de 28 ans. Ce fut l'une des affaires judiciaires les plus célèbres de la Monarchie de Juillet, en partie instruite sur dénonciation de la belle-mère de Marie Lafarge. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Rare. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy Frères - 1875 - 314 pages.Reliure demi chagrin bleu de l'époque. Dos à faux nerfs filetés à froid et titre doré. Bords frottés. Pas de rousseur. Bon état. Format in-8°(18x12).Marie Fortunée Cappelle, connue sous le nom de Marie Lafarge est condamnée en 1840 aux travaux forcés à perpétuité pour le meurtre de son époux, Charles Pouch-Lafarge, 28 ans. Elle est censée être l'arrière-petite-fille présumée de Philippe Égalité, et de Félicité de Genlis. Coup monté, erreur judiciaire, crime parfait, L'affaire Lafarge restera pour l'opinion publique une des plus grandes énigmes judiciaires.
[ Boris] - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 27165
(1935)
Partitions sur les Moulins Propriété de L'Auteur 1935
Bon état Grand format Piano
[ Boris] - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 84865
Propriété de L'Auteur
Bon état Grand format Piano
[ Boris] - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 28847
(1935)
Propriété de L'Auteur 1935
Bon état Grand format Piano
Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 30804
(1935)
Partitions sur Paris Paname Propriété de L'Auteur 1935
Bon état Grand format Piano
[ Boris] - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 84863
Propriété de L'Auteur
Bon état Grand format Piano
Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Jysor Robert,Lafarge Enée Marcel - Lafarge Enée Marcel,Jysor Robert
Reference : 84878
(1935)
Propriété de L'Auteur 1935
Bon état Grand format Piano
Montélimar, imp. Bourron, 1868, 1 4 pages libres imprimées, annotations manuscrites: "Circulaire adressée à Mr Marze notaire à Aubenas [...]".
Phone number : 06 80 15 77 01
P; RENE 1841.tome 1,337p;& T2.391p.,broches,en feuilles a relier,texte frais,sans couvertures,a relier
dans l’etat,complet des 2 premiers volumes
Hélian Jacques,Ellsen Christine,Valois Jacqueline,Grey Denise - Lafarge Guy - Marc-Cab,Lafarge Guy
Reference : 21001
(1950)
Royalty 1950
Bon état Petit format
Adrius Adrien,Vareinne Dora - Lafarge Guy - Lafarge Guy,Maheux André
Reference : 19027
(1949)
Partitions sur le Métier,Partitions sur les Policiers et gendarmes Masspacher 1949 approx.
Très bon état Petit format
[ Harcourt] - Ricard Jacqueline - Lafarge Guy - Llenas François,Lafarge Guy
Reference : 5618
(1947)
Joubert 1952
Etat moyen Petit format
Girerd Raymond,Linel Francis,Carrara Emile,Valois Jacqueline,Gaven Jean - Lafarge Guy - Marc-Cab,Lafarge Guy
Reference : 21723
(1950)
Partitions sur les Autres régions Royalty 1950
Bon état Petit format
Andrex,Girerd Raymond,Ellsen Christine,Linel Francis,Carrara Emile,Valois Jacqueline - Lafarge Guy - Marc-Cab,Lafarge Guy
Reference : 21787
(1950)
Partitions sur Paris Paname Royalty 1950
Bon état Petit format
Joubert 1952
Bon état Petit format
Royalty 1950
Bon état Petit format
[Erny ] - Severyns Guy - Lafarge Guy,Philippe-Gérard M. - Lafarge Guy,Philippe-Gérard M.
Reference : 5851
(1948)
S.E.M.I 1948
Etat moyen Petit format
[ Harcourt] - Ricard Jacqueline - Lafarge Guy - Llenas François,Lafarge Guy
Reference : 5622
(1947)
Partitions sur les Fêtes religieuses Joubert 1947
Bon état Petit format