LACORDAIRE Antoine-Louis (Ingénieur, Architecte de la ville de Dijon)
Reference : 18306
Chez l'auteur, 1839. Neuf feuillets in-4 sous brochure bleue cousue et imprimée, et deux grandes planches dépliantes I.-Plan général des Constructions projetées sur la Place Saint-Bernard [rue Sambin, rue Montigny, rue saint-Bernard] ("Batimens d'habitation, Batimens de desserte contenant remises écuries, buchers, lieux communs pour les domestiques, cours communes, cours des écuries, jardins, fontaines, habitations et chantiers déjà construits, Porte des Godrans")- II.-Elévation développée des batimens à construire sur le contour de la Place saint-Bernard. Ce projet est présenté "A Monsieur le maire et à messieurs les membres du Conseil municipal, l'auteur propose d'agrandir la ville depuis "qu'une nouvelle port est ouverte, rue des Godrans sur la route royale qui traverse Dijon du Nord au Midi". Bon état, extrêmement intéressant sur l'architecture de la ville au XIXe siècle puisque l'auteur sera en effet le maitre d'oeuvre des nouveaux quartiers autour de la Place saint-Bernard. /// Carrière de Antoine-Louis Lacordaire : Sort major de sa promotion de lÉcole des mineurs de Saint-Étienne.1837 : Ingénieur civil à Dijon, prend la direction dune société qui construit le nouveau quartier Saint-Bernard entre 1841 et 1845. 1849 1892 :architecte diocésain de Besançon et de Saint-Claude (son nom figure sur les Almanachs du bâtiments jusquen 1870)29 septembre 1850 : directeur de la manufacture des Gobelins à la place de Pierre-Adolphe Badin ; révoqué le 16 mai 1860.
Paris, À la Manufacture des Gobelins, 1855 in-8, [4]-IV-200-[3] pp., frontispice, ill. et plan in-t., broché. Rousseurs.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A la Manufacture des Gobelins, 1853, IV-200 p., in-8 rel. 1/2 toile bleu, illustré de gravures, plans, dessins, reliure récente, couvertures conservées, dos muet, très bon état
Etude solidement documentée par le directeur de la Manufacture des Gobelins, la première sur le sujet. Cette histoire de l'art de la tapisserie et du tapis est divisée en trois périodes, selon le rapport entretenu de la tapisserie avec la peinture, prenant en compte « la qualité des modèles » et « le mode d'imitation ». La première phase couvre les origines de la tapisserie en France jusqu'à la fondation de la manufacture des Gobelins en 1662. La deuxième période, qui va de la fondation de la manufacture des Meubles de la couronne à la Révolution, se caractérise par une production qui tend à une imitation restreinte de la peinture. Les modèles ne sont plus de simples dessins, mais des peintures de plus en plus achevées. La troisième phase, qui correspond à l'extrême fin du XVIIIe siècle et à la première moitié du XIXe, voit la tapisserie se transformer en un art de pure imitation. Voir sommaire sur photos jointes