Albin Michel, 1968, in-8°, 345-(4) pp, un portrait en frontispice, 8 gravures sur 4 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Au cours de l'hiver 1835, une affaire criminelle apparemment bien banale réussit à détourner l'attention du public fixée sur l'attentat de Fieschi. Sordide meurtrier d'un repris de justice indicateur de police et de sa vieille mère quasi impotente, Pierre-François Lacenaire s'attire pourtant la sympathie et même l'admiration de journalistes, d'écrivains, d'hommes de loi et de science ; la police l'estime ; les femmes de la bonne société suivront passionnément son procès. C'est qu'il est romantique et qu'on le soupçonne d'être républicain..." — "Ecrit durant ses derniers jours en prison avant son exécution, les mémoires de ce célèbre criminel eurent un grand succès. Censurés par l'administration pénitentiaire, ils racontent sa brève existence : études à Lyon, ses deux engagements dans l'armée suivis de désertions, ses crimes." (Bertier de Sauvigny, 572).