1928 Bruxelles, Goossens, La Gravure Originale Belge, 1928, broché, couverture rempliée titrée, in-4 oblong, 19 pages + 2 planches gravées.
Édition originale peu courante, tirée à seulement 115 exemplaires, tous sur papier vergé, celui-ci justifié 33, avec les caractères de Goossens. Laboureur tente de définir avec les exemples de Rembrandt, de Rowlandson ou de Saint-Aubin les notions de gravure originale et de gravure d'interprétation. Frontispice à l'eau-forte de Jean-Emile Laboureur dessinant et deux burins floraux, dont un hors-texte, d'Émile H. Tielemans. À propos du frontispice, Sylvain Laboureur écrit: "le 2ème état de cette planche (Le Dessinateur, 1926) a servi d'ex-libris à une plaquette de J.-E. Laboureur Considérations sur la gravure originale. Nous faisons figurer cette oeuvre dans ce tome, et non dans le suivant, parce qu'elle ne présente aucun lien avec le texte." (Catalogue complet de l'oeuvre de Laboureur, tome I, n°332). Ouvrage de grande rareté (Monod, 6621). Infimes taches et usures.
Gravure à l'eau-forte sur Arches, 8 x 12 cm, offerte par Laboureur avec ses vux pour 1938 et signée à la mine de plomb par le graveur. Cette gravure est ici exceptionnellement accompagnée du dessin original de Laboureur, à la mine de plomb, de même format que la gravure, qui est à l'origine de cette eau-forte. Le dessin original est ainsi légendé de la main de Jean-Emile Laboureur : " Pour le Dr Lucien-Graux / Cet aspect de l'Exposition / Décembre 1938 ". Cette gravure est parfois nommée " L'Exposition fermée " : on y voit en effet le site de l'Exposition universelle 1937, au pied de la Tour Eiffel, rendu à la solitude après sa fermeture. Dans le coin inférieur droit, Laboureur s'est représenté lui-même, en train de prendre un croquis sur le vif. La gravure et le dessin original sont montés sur onglet et conservés dans une reliure demi-maroquin anthracite à coins, dos lisse, titre doré. Ensemble en parfait état.
Le tirage de cette gravure est estimé à 109 épreuves signées. Cf. Sylvain Laboureur, Catalogue de l'uvre de Jean-Emile Laboureur, tome II, 533.
Exemplaire sur Japon impérial avec 3 états des gravures de Laboureur[LABOUREUR (Jean-Emile)] - STENDHAL.
Reference : 13596
(1929)
1929 P., Editions Orion, 1929, 1 vol. in-4° (248 x 193 mm) broché sous couverture blanc cassé rempliée, titrée au dos et au plat supérieur, étui cartonné recouvert de papier vert, de (2) ff. (faux-titre avec justificatif au verso et titre) - VI pp. (préfaces) - 249 pp. - (2) ff. (notes et achevé d'imprimer).Cahiers désolidarisés du dos (non recollés pour faciliter une éventuelle reliure), étui légèrement frotté avec un coin choqué, parfait exemplaire par ailleurs
7 eaux-fortes de Jean-Emile Laboureur dont 6 en hors texte et un cul-de-lampe, tirées en taille-douce par Edmond Rigal, pressier à Paris.Tiré à 351 exemplaires, 1 des 25 sur Japon Impérial contenant deux suites des gravures dont une de premier état et une de létat définitif, toutes deux sur Japon Impérial, second papier après 25 exemplaires sur Vieux Japon à la forme et avant 300 vélin blanc et 15 exemplaires de présent sur différents papiers. Réf. biblio. : Carteret, IV-368 : « Edition recherchée et cotée, surtout en grand papier » ; Sylvain Laboureur, Jean-Emile Laboureur, Livres illustrés, 396.
Paris Camille Bloch. 1919 1 in-12 Orné de gravures au burin de Jean-Emile Laboureur, Paris, Camille Bloch, 1919, in-12, maroquin bois de rose orné sur les plats de filets encadrant un décor floral, dos lisse orné titré, tête dorée, couverture couleur lilas motif imprimée et réalisée par Jean-Emile Laboureur, 74 pages, (P. Gazaly Relieur).
Edition originale de ces tendres poèmes, chacun dédié à une jeune femme, illustrés d'un frontispice et de 5 compositions cubisantes aux lignes très pures et gravées au burin par Jean-Emile LABOUREUR. Elève de Lepère, LABOUREUR débuta en 1896, avec des bois gravés, dont le primitivisme concerté se référait à Gauguin. "La haute vertu de LABOUREUR est dans la finesse de son trait." (Benezit, VI, 354). Un des 500 exemplaires sur papier rose vergé à la forme. Petites taches à la couverture, déchirures marginales, infimes piqures, légères usures.
BERNOUARD 1918 1 Bois taillés de Jean-Emile Laboureur. Paris, La Belle Édition, Bernouard, 1918, in-12 carré, broché, couverture illustrée en noir, titre en rouge, exemplaire non coupé.
Suite de 10 images, sur fond de couleurs, taillées sur bois par Laboureur (Nantes 1877 - 1983 Kerfalher) , représentant le "Général", "L'officier d'infanterie", "le soldat", le "marin", le "Pilote d'hydravion"... Sous l'apparente simplicité de la matière "Laboureur rédige lui-même les textes de ce délicieux petit livre (...) et signé A.S.C., initiales d'un pseudonyme anglais : Algernon Saint John Crabbe. Clin d'oeil humoristique à ce petit décapode que Jean-Emile Laboureur pris pour fidèle compagnon". Salissures à la couverture, infimes plis, intérieur très frais. Un des mille exemplaires num. sur vélin d'Arches (N°3162) édités pour l'arrivée à Paris de Monsieur Woodrow Wilson, Président des Etats-Unis. ("Jean-Emile Laboureur" Musée du dessin et de l'Estampe Originale en L'Arsenal de Gravelines, Catalogue des impressions de feu M. François Bernouard page 31, Monod 6623).
(LABOUREUR Jean-Emile) & GIRAUDOUX Jean & VALOTAIRE Marcel DUNOYER DE SEGONZAC André
Reference : 85088
(1929)
Henri Babou, Paris 1929, 21x26cm, en feuilles sous chemise.
Edition originale, un des 650 exemplaires numérotés sur vélin blanc de johannot, le nôtre non justifié, le nôtre un des quelques hors commerce, seul tirage après 50 japon. Bel exemplaire. Lettre-préface de Jean- Giraudoux. En frontispice, un portrait de Jean-Emile Laboureur par André Dunoyer de Segonzac. Ouvrageillustré de vignettes, lettrines, culs de lampes, dessins, in et hors-texte de Jean-Emile Laboureur. Notre exemplaire hors commerce et probablement exemplaire d'artiste est exceptionnellement enrichi de 24 gravures ajoutées de Jean-Emile Laboureur ainsi que de 2 gravures non reproduites dans ce volume de la collection Les artistes du livre. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1916 P., Dordon ainé, 1916, 1 vol. in-4° (333 x 255 mm) broché sous couverture blanche imprimée et illustrée en noir, non paginé. Bords dépassants de la couverture froissés avec micro déchirures sans manque, un coin marqué d'un pli au plat supérieur, très bel exemplaire par ailleurs.
24 dessins en noir de Jean-Emile Laboureur (vignette en couverture répétée en page de titre, 3 culs-de-lampe et 20 dessins à mi-page).Tiré à 350 exemplaires numérotés, 1 des 300 sur vélin (N°184) après 50 Hollande.Réf. biblio. : Sylvain Laboureur, Jean-Emile Laboureur, Livres illustrés, 809.
1928 Maestricht: A. A. M. Stols, 1928. Livre. Illus. by Jean-Emile Laboureur, bon état. Couverture souple. Ed. originale. in-8°. Maestricht, A. A. M. Stols, 1928. 20,5 x 14,5 cm, in-8, 47 pp. - 2 ff. - gravure de Laboureur en frontispice (volant), broché, couverture crème à rabats, imprimée et illustrée. Edition originale. L'un des 400 exemplaires sur vélin anglais, seul papier avec 30 Japon et 50 Hollande (n° 258). Peu commun.
Jean-Emile LABOUREUR prête à l'héroïne de ce roman de Morand les traits de Joséphine BAKER, librement représentée nue en conversation au téléphone et qu'il réalise à l'eau-forte.
Paris : Exposition galerie Marcel Lecomte, 19 avril - 11 mai 1974 In-12, 210 x 150 : (24 ff.), couverture illustrée. - Broché.
Édition originale de cet intéressant catalogue établi par la Galerie Marcel Lecomte pour l'exposition qui se déroula du 19 avril au 11 mai 1974.L'exposition, consacrée au peintre Jean-Émile Laboureur (1877-1943) présentait 159 pièces parmi lesquelles des peintures, des dessins, des estampes, des livres illustrés, des cuivres et des bois ainsi que quelques documents et autographes.L'ouvrage comporte de nombreuses illustrations en noir et blanc.Bon exemplaire bien conservé.
Dijon, aux Editions du Raisin / Maurice Darantière, 1926. Un vol. au format pt in-4 (227 x 168 mm) de 76 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Tirage unique à 305 exemplaires seulement de cette ''édition recherchée et cotée''. (in Carteret). Celui-ci comptant parmi les 280 exemplaires du tirage numéroté sur papier van Gelder vélin crème ; seul papier après les 25 sur van Gelder blanc. L'ouvrage recèle 4 (sur 4) délicates eaux-fortes de Jean-Emile Laboureur ; chacune proposée en double état (noir et sanguine). ''Après des études chez Auguste Lepère et Toulouse-Lautrec, Laboureur débuta en 1896 à L'Image. [...]''. ''Il faut remonter à Callot pour trouver une écriture aussi franche et aussi nette, mais Laboureur a su ajouter au jansénisme graphique de son illustre prédécesseur une finesse nuancée et une pointe de spirituelle ironie''. (Dunoyer de Ségonzac, cité in Osterwalder). ''C'est en 1912 que peut se dater la réputation de cet artiste dont la place demeure considérable dans le grand mouvement de l'art moderne. Graveur en possession des plus hautes traditions, maître d'un métier difficile, il a réussi à se créer un style personnel en tirant des systèmes de construction établis depuis Cézanne les éléments d'une composition synthétique. Il possédait le don de la grâce. Il y a aussi dans son art un souci d'élégance très particulier, reflet de sa personne même qui fut celle d'un dandy. La haute vertu de Laboureur réside dans la finesse de son trait. Il a été très recherché par les écrivains et leurs éditeurs.'' (in Bénézit). ''Ces petits poèmes exquis ont la saveur originale qui conserve avant tout les oeuvres de l'esprit, et, pour ainsi parler, les embaume''. Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 87 - Absent de Mahé, Répertoire des éditions de luxe - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 644 - Bénézit VI, Dictionnaire des peintres, p. 354 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 41 - Monod I, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 2170 - Laboureur, Jean-Emile Laboureur / Livres illustrés, n°326-E.F. Marge des plats très légèrement insolés. Lesquels présentent en outre quelques piqûres (davantage marquées au second). Quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage ; davantage prononcées aux deux premier et derniers feuillets. Du reste, belle condition.
BOULESTIN (Xavier-Marcel) - LABOUREUR (Jean-Emile, ill. de).
Reference : 29725
(1916)
Paris, Dorbon-Aîné, s.d. [1916]. Un vol. au format pt in-folio (334 x 257 mm) de [36] ff. imprimés au recto seul, broché.
Edition originale. Tirage unique à 350 exemplaires seulement. Celui-ci comptant parmi les 300 du tirage numéroté sur vélin (second papier). Premier tirage des 24 compositions de Jean-Emile Laboureur. ''Après des études chez Auguste Lepère et Toulouse-Lautrec, Laboureur débuta en 1896 à L'Image. [...]''. ''Il faut remonter à Callot pour trouver une écriture aussi franche et aussi nette, mais Laboureur a su ajouter au jansénisme graphique de son illustre prédécesseur une finesse nuancée et une pointe de spirituelle ironie''. (Dunoyer de Ségonzac, cité in Osterwalder). ''C'est en 1912 que peut se dater la réputation de cet artiste dont la place demeure considérable dans le grand mouvement de l'art moderne. Graveur en possession des plus hautes traditions, maître d'un métier difficile, il a réussi à se créer un style personnel en tirant des systèmes de construction établis depuis Cézanne les éléments d'une composition synthétique. Il possédait le don de la grâce. Il y a aussi dans son art un souci d'élégance très particulier, reflet de sa personne même qui fut celle d'un dandy. La haute vertu de Laboureur réside dans la finesse de son trait. Il a été très recherché par les écrivains et leurs éditeurs.'' (in Bénézit). Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 78 - Mahé, Répertoire des éditions de luxe, p. 133 - Osterwalder II, Dictionnaire des illustrateurs, p. 644 - Bénézit VI, Dictionnaire des peintres, p. 354 - Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 41 - Monod I, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 1758 - Laboureur, Jean-Emile Laboureur / Livres illustrés, n°809. Marge du premier plat légèrement insolé présentant en outre des marques brunes. Couvertures légèrement effrangées. Très belle condition intérieure.
[Jean-Emile Laboureur] - Giraudoux, Jean - Laboureur, Jean-Emile (ill.)
Reference : 4939
(1931)
Paris Emile-Paul frères 1931 petit in-4 broché Paris, Emile-Paul frères, 1931. 24,5 x 19,5 cm, petit in-4, (6) 175 (2) pp., 6 eaux-fortes, dont une hors texte, 3 dans le texte, une en couverture et une au titre, broché sous couverture crème rempliée, imprimée et illustrée.
Edition originale. Tirage à 250 exemplaires, celui-ci l'un des 200 sur vélin d'Arches (n° 154). Bel exemplaire (infime choc au dos). (MONOD, 5453 ; CARTRET, IV, 185) Très bon
1 feuillet de parchemin ancien 254 x 165 mm sur lequel a été tirée une eau-forte (dimensions de la cuvette : 63 x 60 mm). Etat : Léger gondolement et veinage naturel du support, parfait état par ailleurs.
Eau-forte monogrammée L dans la planche en bas à droite, représentant un cocher sur une calèche tirée par un cheval, prenant en charge un homme dans la rue. Elle est issue du livre "Les Caves du Vatican" paru en 1929-1930, à la N.R.F. en 5 volumes comportant 38 planches de Jean-Emile Laboureur. Il s'agit de la vignette du chapitre VII, volume II, p. 75 : "Lafcadio quitte son hôtel". Sylvain Laboureur, "Jean-Emile Laboureur, Livres illustrés", Ides & Calendes, 1990, fiche 392, nous décrit un seul et unique état sur Parchemin, celui de l'exemplaire N°1 sur vieux Japon teinté.
1 feuillet de parchemin ancien 254 x 167 mm sur lequel a été tirée une eau-forte (dimensions de la cuvette : 63 x 62 mm). Etat : Léger gondolement et veinage naturel du support, petites taches de rouille en partie gauche, parfait état par ailleurs.
Eau-forte monogrammée L dans la planche en bas à gauche, représentant une femme descendant des escaliers à la rencontre d'un homme. Elle est issue du livre "Les Caves du Vatican" paru en 1929-1930, à la N.R.F. en 5 volumes comportant 38 planches de Jean-Emile Laboureur. Il s'agit de la vignette du chapitre VI, volume II, p. 61 : "Lafcadio rencontre la fille aînée de Julius". Sylvain Laboureur, "Jean-Emile Laboureur, Livres illustrés", Ides & Calendes, 1990, fiche 392, nous décrit un seul et unique état sur Parchemin, celui de l'exemplaire N°1 sur vieux Japon teinté.
1 feuillet de parchemin ancien 250 x 166 mm sur lequel a été tirée une eau-forte (dimensions de la cuvette : 148 x 94 mm). Etat : Léger gondolement et veinage naturel du support, pli marginal à gauche, parfait état par ailleurs.
Eau-forte avec rehauts de sanguine monogrammée L dans la planche en bas à gauche, représentant la rencontre de 2 hommes dans une chambre. Elle est issue du livre "Les Caves du Vatican" paru en 1929-1930, à la N.R.F. en 5 volumes comportant 38 planches de Jean-Emile Laboureur. Il s'agit du frontispice du volume II : "Julius de Baraglioul". Sylvain Laboureur, "Jean-Emile Laboureur, Livres illustrés", Ides & Calendes, 1990, fiche 392, nous décrit un seul et unique état sur Parchemin, celui de l'exemplaire N°1 sur vieux Japon teinté.
[Jean-Emile Laboureur] - Mauriac, François - Laboureur, Jean-Emile (ill.)
Reference : 4937
(1926)
Paris M.-P. Trémois 1926 in-8 broché Paris, M.-P. Trémois, 1926. 21,5 x 16 cm, in-8, 65 (4) pp., gravure de Laboureur en frontispice, broché, couverture crème rempliée et imprimée.
Edition originale. L'un des 33 exemplaires sur Hollande van Gelder (n° 35), deuxième papier après 33 Japon. Couverture légèrement et partiellement brunie. Très bon
[Jean-Emile Laboureur] - Morand, Paul - Laboureur, Jean-Emile (ill.)
Reference : 1997
(1928)
1928 Maestricht, A. A. M. Stols, 1928. 20,5 x 14,5 cm, in-8, 47 pp. - 2 ff. - gravure de Laboureur en frontispice (volant), broché, couverture crème à rabats, imprimée et illustrée.
Edition originale. L'un des 400 exemplaires sur vélin anglais, seul papier avec 30 Japon et 50 Hollande (n° 342). Peu commun. Frontispice un peu bruni.
[Jean-Emile Laboureur] - Pomès, Mathilde - Valéry, Paul (préf.) - Laboureur, Jean-Emile (ill.)
Reference : 1999
(1928)
1928 Paris, A la Jeune Parque, 1928. 22 x 13,5 cm, in-8, 133 pp. - gravure de Laboureur en frontispice, joli cul-de-lampe gravé du même, broché, couverture grise rempliée et imprimée.
Edition originale. L'un des 400 exemplaires sur vélin pur fil, seul papier après 20 Japon et 80 Hollande (n° 192). Petit accident au mors supérieur du premier plat, sans gravité.
EMILE-PAUL FRERES 1931 1 Tragédie en trois actes illustrée par LABOUREUR. Paris, Emile-Paul Frères, 1931, in-8, broché, couverture rempliée illustrée d'un burin nature morte cubiste, 176 pages.
Cette tragédie en trois actes a été présentée pour la première fois le 4 novembre 1931 au Théâtre Pigalle, sous la direction de Louis Jouvet, et est illustrée par LABOUREUR. Jean-Emile LABOUREUR (Nantes1877-Penestin 1943) est un peintre, graveur influencé par Gauguin, puis par le cubisme. Il tient une place prépondérante dans le grand mouvement de l'art moderne. Artiste talentueux et précoce, il apprend la gravure avec Auguste LEPERE et la lithographie avec TOULOUSE-LAUTREC. Son vif intérêt pour le cubisme lui permet d'adapter la simplification des formes tout en restant dans le figuratif. Il fréquente Guillaume APOLLINAIRE et Marie LAURENCIN. En 1923, il fonde l'Association des peintres et graveurs. Edition originale et premier tirage recherché en grand papier (Carteret IV, 185 Monod I, 5453). Tirage limité à 250 exemplaires numérotés. Un des 200 exemplaires sur vélin d'Arches (N°79). Légères salissures, usures et petites piqures.
CREUZEVAULT 1946 1 Gravures de LABOUREUR. Paris, Creuzevault, 1946, in-8, en feuilles, sous chemise et étui, 108 pages.
Edition posthume pour l'auteur et l'artiste contenant 20 dessins in-texte en couleurs de Jean-Emile LABOUREUR, gravés sur bois par Georges BELTRAND. Ces réflexions commencent par "La mort n'est pas si cruelle à nous ravir ce qu'on aime; non pas si cruelle que l'oubli" et s'enchainent "Un peu d'éclat, un peu de poussière: c'est un héros.. ou un papillon". Le trait cubisant et incisif de Jean-Emile LABOUREUR épouse avec bonheur ces pensées distillées de son ami Paul-Jean Toulet. Tirage limité à 250 exemplaires sur Rives (N°160). Petites usures, salissures et rousseurs à la chemise et à l'étui, insolation, rousseurs interne.
Paris Camille Bloch. 1919 1 in-12 Orné de gravures au burin de Jean-Emile LABOUREUR, Paris, Camille Bloch, 1919, in-12, maroquin noir orné sur les plats de filets entrecoisés cubisant, dos lisse titré, plats de maroquin rouge, tranches dorées, sous étui bordé de maroquin noir, couverture couleur lilas montée sur onglet, 69 pages, (Loutrel Relieur).
Edition originale de ces tendres poèmes, chacun dédié à une jeune femme, illustrés d'un frontispice et de 5 compositions cubisantes aux lignes très pures et gravées au burin par Jean-Emile LABOUREUR. Elève de Lepère, LABOUREUR débuta en 1896, avec des bois gravés, dont le primitivisme concerté se référait à Gauguin. "La haute vertu de LABOUREUR est dans la finesse de son trait." (Benezit, VI, 354). Un des 500 exemplaires sur papier rose vergé à la forme. Petite tache à la couverture, légères piqures, légères usures à l'étui et marques.
[ Jean-Emile LABOUREUR ] - LABOUREUR (Jean - Emile)] TOESCA (Maurice)
Reference : 61391
(1959)
Sous étui et chemise cartonnés. Couverture imprimée. Brochée à la chinoise (pliage des pages en accordéon, pages retenues par un lacet de soie bleu). Illustré de 19 eaux-fortes de LABOUREUR tirées par Georges Leblanc, taille doucier.
Nancy Beaux Livres Grands Amis 1959 63 pp. In-4. Broché. Parfait état. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ à 216 exemplaires. Un des 130 exemplaires sur vélin de Rives, nominatifs, comportant une suite de 4 gravures sur Guarro. Celui-ci fut spécialement imprimée pour Monsieur Daudé.Exemplaire parfaitement conservé, complet des Allocations prononcées à l'Assemblée Générale de Beaux Livres - Grands Amis du 10 octobre 1959 à Nancy. Cette plaquette de 16 pages a été tirée à 250 exemplaires sur vélin Djébel.
Bois original (365 x 295 mm, marges 460 x 380 mm). Epreuve très légèrement insolée au niveau du passe-partout, sinon parfaite.
Exemplaire du tirage de 1914 numéroté et signé par Laboureur, ici le N°27/35, épreuve sur Arches (seul le N°1, tiré en 1913, est sur Japon), un seul état connu, lexemplaire sur Japon ne présentant aucune différence. La planche sur bois de fil est conservée au Musée de Gravelines.Cette planche a aussi été tirée en nombre (certainement 610 exemplaires) en 1924 en prime de la revue Byblis, le tirage est dans ce cas non numéroté ni signé. Très rare en tirage numéroté et signé.Cette planche a été réalisée en vue dun projet dalbum ; elle devait accompagner un texte tiré de la Petite Femme, dAbel Hermant, lune des nouvelles des Scènes de la vie cosmopolite. Le projet na pas abouti.Réf. biblio. : Sylvain Laboureur, Jean-Emile Laboureur, Gravures et lithographies individuelles, 696.
1925 Au Sans Pareil, Paris, 1925, édition originale. in8 broché, Couverture originale conservée, Nouvelle illustrée d'images dessinées et gravées au burin par Laboureur. Cette nouvelle a été tirée sur les presses du maitre imprimeur R. Coulouma, d"Argenteuil et sous la direction de H. Barthélemy, pour la typographie; et par Lacourière, taille-doucier à Paris, pour les gravures. L"ouvrage a été achevé le vingt octobre mil neuf cent vingt-cinq. Exx total 1220, dont 1000 exemplaires sur vélin d"Annonay, des frères Montgolfier, c"est no 188 .pp 61. bors couverture jaunis,traces de rousseurs en marge à quelques feuillets
[Dirigée par ] VOGEL Lucien BARBIER George & DUFY Raoul & MARTY André-Edouard & LABOUREUR Jean-Emile...
Reference : 84740
(1912)
Émile Lévy, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Paris 1912-1915[puis] 1920-1925, 20,5x25cm pour les volumes reliés & 20,5x26cm pour les volumes en feuilles, 15 fascicules reliés en 3 volumes puis 55 fascicules en feuilles.
Exceptionnelle édition originale complète des 70fascicules parus en 69 livraisons de cette revue mythique. Notre exemplaire, plus que complet, est enrichi de six estampes non répertoriées dans Colas, soit 727 planches hors-texte. Pour les premiers numéros, reliures en demi chagrin maroquiné rouge à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets noirs et de fleurons typographiques dorés, quelques traces de frottements sur certains nerfs, encadrement de filets dorés sur les plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, coins émoussés, têtes dorées ; les numéros suivants sont présentés en feuilles tel que paru à partir du numéro 7 de l'année 1914, l'ensemble préservés dans des étuis en plein cartonnage bordeaux. Exceptionnelle collection complète de ce « recueil très rare, le plus important et le plus intéressant pour les modes contemporaines »(Carteret). Commencée en novembre 1912 sous la direction de Lucien Vogel, laGazette du Bon Tonparut jusqu'en décembre 1925, avec une interruption due à la Grande Guerre. Elle reste le témoin principal de l'Art de vivre et du goût français pendant les années folles. Notre ensemble est complet des 721 planches décrites dans Colas, plus 6 planches inédites et non numérotées, soit 544 planches simples, 148 croquis, 17 planches doubles, 1 planche triple, 17 planches non numérotées (Colas n'en mentionne que 11) et de nombreux bois en couleurs dans le texte. Les plus fameux illustrateurs ont collaboré à la revue :George Barbier, Raoul Dufy, Pierre Brissaud, André Édouard Marty, Umberto Brunelleschi, Jean-Émile Laboureur, etc. Carteret IV, 180. --Colas, n° 1202. Collation : - 70 fascicules en 69 livraisons, en 12 tomes, sur 7 années - 3 livres reliés (tome 1 de l'année 1 / tome 2 de l'année 1 / tome 1 de l'année 2) - Total de 727 planches H.T. (721 décomptées dans le Colas), dont 148 croquis, 17 planches sur double ff, 1 planche sur triple ff, 17 planches non numérotées - Première année (nov. 1912 - oct. 1913) : 2 tomes en 12 fascicules, 120 planches H.T. - Seconde année (jan. 1914 - été 1915) : 2 tomes en 9 fascicules, 79 planches H.T. - Troisième année (jan. 1920 - déc. 1920) : 2 tomes en 10 fascicules, 132 planches H.T. - Quatrième année (jan. 1921 - déc. 1921) : 2 tomes en 10 fascicules, 100 planches H.T - Cinquième année (fév. 1922 - déc. 1922) : 2 tomes en 10 fascicules, 157 planches H.T. - Sixième année (juin 1923 - juin 1924) : 1 tome en 10 fascicules, 59 planches - Septième année (juillet 1924 - déc. 1925) : 1 tome en 9 fascicules, 80 planches H.T. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -