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Services pour le roy, faits par la caisse d'escompte pendant l'année 1768 (-1769)
S. l. (Paris) 1768-1769 In-f° (372 x 250 mm), 61 pp. dont 7 pp. bl. manuscrites à l'encre noire, veau, dos lisse orné de fleurs de lys, encadrement d'un triple filet sur les plats avec fleurs de lys en écoinçons, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l'époque)
La caisse d'escompte de Louis XV : le dessous des cartes ! Cet important manuscrit, resté inédit, nous renseigne sur le fonctionnement de la première caisse d'escompte, créée en avril 1767 pour répondre à des difficultés de trésorerie du roi. Il constitue également un précieux indice dans la reconstruction d'une histoire de la banque sous l'Ancien régime qu'Alain Plessis décrit comme constituée de « vues largement impressionnistes ». Créée sous l'impulsion de Jean-Joseph de Laborde, banquier du roi Louis XV, la caisse d'escompte avait pour fonction l'organisation des avances qui finançaient les paiements du trésor royal. C'était donc la « Banque des financiers du roi » selon le projet propagé dès le début du siècle par Samuel Bernard. L'arrêt d'établissement la décrivait comme suit : « Cette Caisse fera à partir du mois d'avril 1767 l'avance de toutes les sommes que S. M. ordonnera, en paiement desquels (!) il sera remis à ladite Caisse la totalité, sans aucune exception, tant des rescriptions qui seront tirées sur le revenant net au Trésor Royal, des Recettes générales des finances et Pays d'État, que des assignations qui seront données sur le prix du Bail des Fermes générales. » Les comptes, divisés par quartiers (trimestres), débutent en janvier 1768 pour se terminer en mars 1769, date à laquelle la caisse fut liquidée. L'ouvrage recense sous forme d'un livre recettes dépenses l'ensemble des opérations passées au crédit : Extraordinaire des guerres, artillerie, affaires étrangères, Marine, colonies, troupes de la maison du Roy, Trésor royal, Caisses des arrérages, Lignes suisses, gouvernements municipaux, ponts et chaussées, Guerre, fabrication de matières, etc. Et l'ensemble de celles passées au débit pour le compte du roi par ses financiers que sont : de Pange, Geoffroy, Lemaistre, Magon de La Baluë, Radix de Sainte Foix, de St Laurent, Leprêtre et Dupille, de Magnanville, Blondel de Gagny, de St Jullien, de Borde, de Boullongne, Le Ray de Chaumont. Manques aux dos, coiffes, mors, coupes et coins, feuillets blancs découpés in fine, Plessis Alain (1989).
Phone number : +336 72 05 01 03
L'Église gallicane et ses maximes vengées contre les attaques de M. de Montalembert dans son écrit : "des Intérêts du catholicisme au XIXe siècle..." [Par l'abbé J.-J. Laborde.]
Paris : E. Dentu, 1853,In-8° ,broché, VII-122 p.non rogné à grandes marges ,non coupé,mouillure angulaire sur l’ensemble de l’ouvrage,texte bon
rare,dans l’état
Essai sur la musique ancienne et moderne.
4 volumes in-4 (250 x 192 mm), veau blond marbré de l'époque, dos à 5 nerfs richement ornés de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre et de tomaison de veau bordeaux et vert bronze, doubles filets d'encadrement à froid sur les plats, roulette sur les coupes, tranches rouges.T. 1: (4), 5, XX, 200 p., XX (Recueil de pièces sur la musique grecque), p. 201-445 p., 59 p., 2 bandeaux, 63 planches gravées dont 2 dépliantes (instruments de musique, musique gravée).T.2: (4), 444 p., 178 p. de musique gravée, 2 bandeaux, 4 planches gravées et 2 tableaux dépliants. T.3: (4), 702 p., 59 p., un bandeau, 3 planches gravées et 2 tableaux dépliants.T.4: (4), 476 p., 27 p. ("Notice d'un manuscrit de la Bibliothèque de M. le Duc de la Vallière"), (1) p. bl., 8 p. ("Lettre de M. labbé de Rive à M. de Laborde"), lvj ("Table générale des matières"), 59 p. de musique gravée, un bandeau. Paris, De l'Imprimerie de Ph.-D. Pierres et se vend chez Eugène Onfroy, 1780.
![Essai sur la musique ancienne et moderne.. [LA BORDE ou LABORDE (Jean Benjamin de), ROUSSIER (Pierre Joseph)]](https://static.livre-rare-book.com/pictures/HAT/38933_1_thumb.jpg)
![Essai sur la musique ancienne et moderne.. [LA BORDE ou LABORDE (Jean Benjamin de), ROUSSIER (Pierre Joseph)]](https://static.livre-rare-book.com/pictures/HAT/38933_2_thumb.jpg)
![Essai sur la musique ancienne et moderne.. [LA BORDE ou LABORDE (Jean Benjamin de), ROUSSIER (Pierre Joseph)]](https://static.livre-rare-book.com/pictures/HAT/38933_3_thumb.jpg)
Edition originale, lun des plus beaux livres consacrés à la musique au XVIIIe siècle, fruit dune conception encyclopédique héritée des Lumières.Il est accompagné d'un très riche appareil iconographique composés de planches, tableaux et musique gravée in et hors-texte (instruments de musique, interprètes sur leur instrument, portraits de compositeurs, etc., etc.)."Dans cet ouvrage de presque mille pages qui a coûté trente ans de travail à son auteur, 'on trouve réuni tout ce qui nous a paru de bon sur la musique', une histoire de la musique ordonnée à la fois selon la chronologie et comme un dictionnaire, ainsi qu'une compilation exhaustive de toutes les réflexions sur la musique colportée par ce siècle (). Il est évidemment impossible de résumer un tel ouvrage qui constitue un outil de recherche précieux pour tous les travaux sur la musique du XVIIIe siècle" (B. Cannone, 'Philosophie de la musique 1752-1780', p. 262).Historien, fermier général et compositeur de musique, Jean-Benjamin de La Borde (1734-1794) eut Antoine Dauvergne comme professeur de violon, et Jean-Philippe Rameau pour la composition. La contribution de Roussier porte sur les annotations et la table raisonnée des matières. (Brunet, III, 712. Cat. Fétis, 3195. Cohen, 538. Conlon, 'Siècle des Lumières', 78:1107. Cortot, p. 102. Gregory, p. 142. RISM B, VII, p. 466).Provenance: De la bibliothèque de Charles Van Hulthem (1764-1832) avec son bel ex-libris dessiné par Jean-Bernard Duvivier et gravé par Emmanuel de Gendt. Bibliophile belge devenu homme politique français et parlementaire sous le Consulat et le Premier Empire, sa bibliothèque, composée de plusieurs dizaines de milliers d'ouvrages, fut en partie acquise, après sa mort, par le gouvernement belge pour entrer dans les collections de la Bibliothèque royale de Belgique.Et ex-libris lithographié du bibliophile bourguignon Henri Joliet, à la devise "plus penser que dire" et au chiffre entrelacé: "CBMHI".Quelques rousseurs éparses.Très bel exemplaire, très bien relié à lépoque, parfaitement conservé.(CHAPEAU: Lun des plus beaux livres de musique au XVIIIe siècle)
Phone number : 33 01 47 07 40 60
