Paris, Société française d'éditions d'art L.-Henri May, 1900. In-8 de 643 pp., maroquin vert avec formules latines mosaïquées (Veritas e terra orta est), doublure de maroquin lie-de-vin, gardes de velours satiné doublées de papier marbré, entièrement non rogné, couverture, témoins et dos conservés, étui (reliure de l'époque).
Un des 15 exemplaires sur Hollande non mis dans le commerce spécialement tiré pour Madame Waldeck-Rousseau. Seule édition publiée. Jules Cornély avait appartenu à la rédaction du Gaulois jusqu'au jour où, convaincu de l'innocence de Dreyfus, il fut congédié par Arthur Meyer et entra au Figaro en décembre 1897. Ces Notes sont les articles qu'il publia au lendemain de la condamnation de Dreyfus qu'il croyait alors coupable, et ceux qu'il donna au Figaro, après la dénonciation d'Esterhazy par Mathieu Dreyfus. Marie Durvis (1854-1936), belle-fille du docteur Jean-Martin Charcot et demi-soeur de l'explorateur Jean-Baptiste Charcot, veuve d'Henry Liouville, épousa en 1888 Pierre Waldeck-Rousseau, ministre de Gambetta et Jules Ferry - l'initiateur de la grâce d'Alfred Dreyfus en 1899 et de la loi qui, en 1900, amnistia « tous les faits criminels ou délictueux connexes à l'affaire Dreyfus ou ayant été compris dans une poursuite relative à l'un de ces faits ». Dos passé. Lispschutz, 214.