Paris, Garnery, L'an premier de la République 2 vol. in-8, 468 pp. ; [2] ff. n. ch., 427 pp., avec une figure dans le texte (p. 169), demi-veau fauve marbré à coins, dos lisses ornés alternativement de fleurons et semis géométriques dorés, tranches citron (reliure de la fin du XVIIIe). Des rousseurs.
Rare. L'édition originale de cette œuvre, publiée en 1791, fut achetée par Laporte, intendant de la liste civile, et brûlée dans le four de la manufacture de Sèvres le 26 mai 1792.Notre édition fut donc imprimée d'après un exemplaire échappé à la destruction (cf. la note p. 14 de la préface). Elle est proche par la pagination de celle décrite par Tourneux dans la notice 21153 comme deuxième édition, mais pas identique ; elle ne contient pas de portrait comme celle donnée comme la première française, et forme sans doute un tirage intermédiaire. L'ouvrage aurait été écrit par Serres de Latour, rédacteur du Courrier de l'Europe, sous l'influence du duc d'Orléans (certains avancent le nom de Choderlos de Laclos), dans le but de ruiner la réputation de la reine ; le texte en tout cas est entièrement différent de celui des Mémoires justificatifs de la comtesse de Valois de La Motte, écrits par elle-même (Londres, 1789).Tourneux, IV, 21152 et 21153.Cachet humide Granger. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, s.n., 1789 petit in-12, 288 pp., typographie en petit corps, manque le portrait, demi-basane fauve, dos lisse cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches marbrées (reliure de l'époque). Charnières et dos un peu frottés, salissures à certaines pages.
Rare édition en petit format.Descendante des Valois, Jeanne de Luz épousa en 1780 le Comte de La Motte attaché au comte d'Artois. Elle fut prise en amitié par Marie-Antoinette et devint l'héroïne de l'affaire du Collier. Emprisonnée à la Salpêtrière, elle parvint à s'échapper et à rejoindre son mari en Angleterre. C'est là qu'elle publia son Mémoire justificatif.Édition non signalée par Tourneux. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte, Mémoires justificatifs de la comtesse de Valois de La Motte, écrits par elle-même. Londres, s.n., 1788. In-8, 232-46p. Edition originale de ces fameux mémoires, enrichie de la signature autographe de l'auteur (p.232). La comtesse de La Motte est connue pour son rôle dans l'Affaire du Collier qui vit sa condamnation à perpétuité. Elle parvint néanmoins à s'évader et s'enfuit à Londres où elle fut rejointe par son mari. Elle fit alors paraître ces mémoires, bourrés de mensonges, où elle prétend notamment avoir été une intime de Marie-Antoinette. La seconde partie (les pièces justificatives) prétend publier la correspondance entre la reine Marie-Antoinette et le cardinal de Rohan. Tous les exemplaires de cette édition en sont pas signés. Provenances : Armes d'alliance de la famille hollandaise Paravicini Di Capelli (à gauche) avec leur devise « Candidior nive » et d'une autre famille non identifiée avec la devise « Candore » ; Ex-libiris manuscrit J Johnston, caché sous le suivant ; Ex-libris armorié « Lord Blayney », probablement Cadwallader Blayney (1802-1874), noble irlandais membre de la chambre des Lords. On notera que l'arrière-grand-tante de Blayney, Elizabeth, avait épousé le capitaine Joshua Johnston. Il est possible que l'ouvrage provient d'un de leurs enfants ou petits-enfants avant d'arriver chez Blayney. Plein veau (reliure anglaise ou hollandaise), dos lisse, armes au centre des plats, petits défauts d'usage, coiffe supérieure arasée. Rare exemplaire en reliure aux armes, belle signature de l'auteur.
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Imprimé à Londres, 1789, in-8, broché tel que paru, sous couverture d'attente, 204p. Instigatrice de l'affaire du collier qui jeta le discrédit sur la Cour et Marie-Antoinette, la comtesse de la Motte, jugée coupable, fut enfermée à perpétuité à la Salpétrière mais parvint à s'évader et s'enfuit en 1788, rejoindre son mari à Londres. Elle fit paraître ses mémoires mensongers un an plus tard, y prétendant avoir été une intime de Marie-Antoinette. 172 p. suivies de 32p. de pièces justificatives, prétendument la correspondance entre la reine Marie-Antoinette et le cardinal de Rohan. Bon exemplaire d'étude.