Par Louis-André de La Mamie de Clairac (1690-1752), ingénieur militaire, historien.Unique édition. Édition originale. A Paris, chez Charles-Antoine Jombert, 1750. Ex-libris aux Armes de M. Lucas de Lestanville.Reliure pleine basane racinée de l'époque. Dos lisse orné et doré. Tranches jaunes. Filet sur les coupes. Petit accident au dos du T3. Plats et coins frottés. Pas de rousseur. Bon état. Format in-12° (17x10).
À Paris, chez Charles-Antoine Jombert, 1757 in-4, XXIV-248 pp., planches dépliantes, veau fauve marbré, dos à nerfs orné, tranches rouges (reliure de l'époque). Manques aux coiffes, mors fendus, coupes inférieures usées, coins inférieurs rognés.
Seconde édition de ce traité d'architecture militaire de référence orné de 36 planches dépliantes gravées par Ch. Riolet dont les plans de Naterberg, du château d'O et de Pilsting, en Bavière, de Spire, du camp de Nordheim, de la bataille de Fontenoy, etc.Si l'art de fortifier les places de guerre est ce qu'il y a de plus essentiel et de plus brillant pour un ingénieur, dit Clairac, une armée retranchée avec intelligence peut aussi couvrir un pays, suppléer au nombre, arrêter un ennemi supérieur ou l'obliger à combattre avec désavantage.Aux maximes générales de la fortification, il en ajoute quelques-unes propres aux ouvrages de campagne. Les redoutes et les fortins doivent renfermer ou embrasser à développement égal, le plus de terrain qu'il est possible, eu égard aux circonstances, pour que leurs occupants manœuvrent plus commodément. Les redoutes ont montré leur utilité à Fontenoy. Rejoignant Folard et Maurice de Saxe, Clairac reconnaît que "quand l'ennemi est proche, sur-tout en colonnes, le feu direct l'arrête rarement". Il détaille ensuite différents types de fortifications de campagne : les forts, les têtes de pont, la manière de fortifier un cimetière, une église, un vieux château, un bourg. Il évoque les camps retranchés, les ouvrages à faire un jour de bataille, l'utilisation de l'inondation, etc.Louis-André de La Mamie, chevalier de Clairac (1690-1752), a servi six ans dans l'infanterie avant d'être reçu comme ingénieur en 1712. Il participe à de nombreux sièges pendant les guerres de succession d'Espagne, de Pologne et d'Autriche. Il termine comme brigadier du corps et commandant du fort François à Bergues.Colson, 68. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, chez Charles-Antoine Jombert, 1757, in-4, XXIV-248 pp. (sans le feuillet liminaire A2, paginé III-IV), 36 pl. depl, basane marbrée de l'époque, dos à nerfs et fleuronnés, pièces de titre havane et tomaisons rouge, Il manque le feuillet de dédicace au comte d'Argenson. 36 planches dépliantes de plans de fortifications, campements, batailles, etc. Seconde édition de cet ouvrage estimé ; la première avait été publiée en 1749. Il a fait l'objet d'une traduction allemande en 1755. Clairac (1690-1752) servit pendant six ans dans l'infanterie ; en 1712, il fut reçu ingénieur. Il participa à de nombreux sièges pendant les guerres de Succession d'Espagne. Étiquette ex-libris au contreplat : Sallonnyer de Chaligny. Sans doute François Sallonnyer de Chaligny, sous-préfet de Château-Chinon jusqu'à son décès en 1830. Petits trous de vers en pied du dos. Frottements. Bel état intérieur. Graesse II, 190 (pour l'édition originale). Couverture rigide
Bon XXIV-248 pp. (sans le