S.n., Paris 2 février 1904, 14x9cm, une carte postale.
Carte postale autographe signée d'Ernest La Jeunesse adressée à Emile Straus : "Je crois, mon vieux, que vous aimerez cette carte-là. A vous, Ernest La Jeunesse" Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., Paris février 1904, 14x9cm, une carte postale.
Carte postale autographe signée d'Ernest La Jeunesse adressée à Emile Straus : "Voici, cher ami, avec mes meilleurs sentiments. Annoncez des séries napoléoniennes, républicaines et autres fantaisies socialistes, votreErnest La Jeunesse" Grand passionné d'art épistolaire, Emile Straus fonda en 1899 La Carte postale illustrée, bulletin de liaison de l'association qu'il venait de lancer, l'International Poste-Carte Club. - Photos sur www.Edition-originale.com -
LA JEUNESSE Ernest.[ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]- Ernest La Jeunesse,
Reference : 27210
TAPUSCRIT sd - IN4 broché, 9ff,en feuilles,avec agraffe,complet
Provenance des archives de Charles de Richter, qui fut un temps le secrétaire d’Ernest La Jeunesse,en préparation inventaire des manuscrits de piéces de theatre,poésies,romans de Charles de Richter (1887- 1975) ; de sa période toulonnaise 1950/1975.- Charles de Richter est un auteur français né le 14 février 1887 à Phlippeville (Algérie). Il vit quelque temps avec son père le Baron Jules de Richter, célèbre boulevardier et entre ainsi en relation avec Robert de Montesquiou, Boni de Castellane, etc. Il rencontre alors un homme qui aura une grande influence sur lui; Ernest Lajeunesse, critique dramatique au Journal, dont il devient le secrétaire. Il côtoie alors Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Feydeau, Gaston Leroux, Blasco Ibanez. Et commence à écrire pour Fantasio et diverses revues théâtrales. Il débute au théâtre comme co-auteur du Journal Joué qui tiendra près de deux ans au théâtre de L'Athénée. Il écrit aussi quelques revues. Mobilisé en 14, il est renvoyé dans ses foyers en raison d'une grave maladie de coeur. Sur l'insistance de Maeterlinck, de Gaston Leroux et de Ibanez, il assume la rédaction en chef de la revue parisienne Sur la Riviera, publiée l'hiver à Nice et l'été à Deauville. C'est alors qu'il séjournait à Nice qu'il tâte du roman: Gaston Leroux, très malade, lui demande de terminer une oeuvre en cours de publication. Charles de RICHTER s'étant exécuté, envisage alors de faire une carrière de romancier: Il avait déjà fait paraître un recueil de vers et un livre pour enfants. .......
LA JEUNESSE Ernest.[ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]
Reference : 18292
Perrin 1913,In-12 broché, 356 pages, portrait frontispice, 60 illustrations dans le texte.
bon etat;l'auteur fut une figure curieuse de la littérature du tournant du siècle, à la fois par son esprit et son irrévérence.
Ernest La Jeunesse,[ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]
Reference : 20809
une feuille recto
bon etat .Provenance des archives de Charles de Richter qui fut un temps le secrétaire d’Ernest La Jeunesse,en préparation inventaire des manuscrits de piéces de theatre,poésies,romans de Charles de Richter (1887- 1975) ; de sa période toulonnaise 1950/1975.- Charles de Richter est un auteur français né le 14 février 1887 à Phlippeville (Algérie). Il vit quelque temps avec son père le Baron Jules de Richter, célèbre boulevardier et entre ainsi en relation avec Robert de Montesquiou, Boni de Castellane, etc. Il rencontre alors un homme qui aura une grande influence sur lui; Ernest Lajeunesse, critique dramatique au Journal, dont il devient le secrétaire. Il côtoie alors Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Feydeau, Gaston Leroux, Blasco Ibanez. Et commence à écrire pour Fantasio et diverses revues théâtrales. Il débute au théâtre comme co-auteur du Journal Joué qui tiendra près de deux ans au théâtre de L'Athénée. Il écrit aussi quelques revues. Mobilisé en 14, il est renvoyé dans ses foyers en raison d'une grave maladie de coeur. Sur l'insistance de Maeterlinck, de Gaston Leroux et de Ibanez, il assume la rédaction en chef de la revue parisienne Sur la Riviera, publiée l'hiver à Nice et l'été à Deauville. C'est alors qu'il séjournait à Nice qu'il tâte du roman: Gaston Leroux, très malade, lui demande de terminer une oeuvre en cours de publication. Charles de RICHTER s'étant exécuté, envisage alors de faire une carrière de romancier: Il avait déjà fait paraître un recueil de vers et un livre pour enfants. .......
Ernest La Jeunesse, [ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ] dessins originaux.
Reference : 20806
en feuilles ,dimensions 21x13,5cm,ou plus petits,certains legendés par l’auteur ou par la suite par Charles de Richter ,vers 1910 ?
Provenance des archives de Charles de Richter qui fut un temps le secrétaire d’Ernest La Jeunesse,en préparation inventaire des manuscrits de piéces de theatre,poésies,romans de Charles de Richter (1887- 1975) ; de sa période toulonnaise 1950/1975.- Charles de Richter est un auteur français né le 14 février 1887 à Phlippeville (Algérie). Il vit quelque temps avec son père le Baron Jules de Richter, célèbre boulevardier et entre ainsi en relation avec Robert de Montesquiou, Boni de Castellane, etc. Il rencontre alors un homme qui aura une grande influence sur lui; Ernest Lajeunesse, critique dramatique au Journal, dont il devient le secrétaire. Il côtoie alors Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Feydeau, Gaston Leroux, Blasco Ibanez. Et commence à écrire pour Fantasio et diverses revues théâtrales. Il débute au théâtre comme co-auteur du Journal Joué qui tiendra près de deux ans au théâtre de L'Athénée. Il écrit aussi quelques revues. Mobilisé en 14, il est renvoyé dans ses foyers en raison d'une grave maladie de coeur. Sur l'insistance de Maeterlinck, de Gaston Leroux et de Ibanez, il assume la rédaction en chef de la revue parisienne Sur la Riviera, publiée l'hiver à Nice et l'été à Deauville. C'est alors qu'il séjournait à Nice qu'il tâte du roman: Gaston Leroux, très malade, lui demande de terminer une oeuvre en cours de publication. Charles de RICHTER s'étant exécuté, envisage alors de faire une carrière de romancier: Il avait déjà fait paraître un recueil de vers et un livre pour enfants. .......
Phone number : 33 04 94 63 34 56
[Valloton] - Félix VALLOTTON (illustrateur) - François COURBOIN (illustrateur) - Octave UZANNE (éditeur artistique) - Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard, Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek (auteurs).
Reference : AMO-4444
(1896)
Physiologies de la rue conservées et notées par Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard, Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Prologue par Octave Uzanne. Gravures hors texte de Félix Vallotton. Vignettes dans le texte par François Courboin. A Paris, imprimé pour les Bibliophiles indépendants, Chez Henri Floury, libraire de la Société, 1896 1 volume petit in-4 (24 x 18 cm) de 232 pages + prospectus pour l'édition (4 pages). 30 compositions hors-texte par Félix Vallotton reproduites par gillotage sur ses dessins originaux à l'encre de Chine et tirées sur papier du Japon. Environ 120 dessins au trait dans le texte par François Courboin. Reliure strictement de l'époque plein maroquin havane mosaïqué, dos à deux nerfs saillants, titre doré au dos en diagonale, les deux plats sont ornés de fleurs et feuillages mosaïqués de maroquin vert, caramel et ivoire. Sur le premier plat sont poussées à froid (en noir) deux grandes hirondelles voletantes. Sur le second plat trois petites hirondelles volètent autour d'une composition florale centrale. Au dos du volume quatre petites hirondelles volètent également (poussées à froid). En encadrement intérieur des plats se retrouvent une nuée d'hirondelles dorées. Les doublures et les gardes sont de papier marbré. Les tranches sont dorées. La grande couverture illustrée par Félix Vallotton est reliée en tête et conservée d'un seul tenant repliée. Les plats de la chemise sur papier doré avec fleurettes en semis ont été reliés au début et à la fin du volume (parfait état). Nous avons répertorié un autre exemplaire de cet ouvrage relié par Charles Meunier de manière similaire avec les hirondelles dans un maroquin de même coloris (exemplaire de la librairie Lardanchet, catalogue Paris 2005, n°38). Nous n'en n'avons pas trouvé d'autres reliés par ce maître relieur. Excellent état de l'ensemble. A noter deux minimes accrocs sur la coupe supérieure sur premier plat, quelques petites taches au maroquin (bord externe du premier plat), les deux coins inférieurs légèrement plissés (léger choc), légers frottements épars. Intérieur parfait. Tirage à 220 exemplaires sur papier vélin de cuve. Celui-ci, un des 200 exemplaires imprimés pour les souscripteurs. Exemplaire nominatif imprimé pour le bibliophile Albert Bélinac. Le tirage du texte a été fait sur papier vélin de cuve (le prospectus annonce un tirage du texte sur Japon, ce qui n'a pas été réalisé) tandis que les hors-texte de Félix Vallotton bénéficient d'un tirage sur papier du Japon. Le prospectus indique que le texte est composé en caractères Didot. Octave Uzanne indique, dans ce même prospectus (relié à la fin du présent exemplaire), qu'il a été tiré un exemplaire spécial contenant 110 à 120 dessins originaux de François Courboin mis en vente au prix de 600 francs (nous n'en n'avons pas retrouvé la trace). Le prix de souscription des 200 exemplaires était de 60 francs (jusqu'au 31 mars 1896). Dès le 8 avril 1896 le prix des exemplaires est porté à 80 francs. Le texte est un ensemble de 30 physiologies de la rue par divers auteurs la plupart du temps liés à la Revue Blanche : Paul Adam, Tristan Bernard, Léon Blum, Romain Coolus, Félix Fénéon, Gustave Kahn, Jules Renard. Les autres auteurs sont : Alfred Athys, Victor Barrucand, Ernest La Jeunesse, Lucien Muhlfeld, Thadée Natanson, Edmond Pilon, Pierre Veber et Eugène Veek. Le Prologue est écrit par Octave Uzanne. Voici le détail des textes et de leurs auteurs : 1 - Le Bureau d'omnibus par Gustave Kahn 2 - Le pêcheur à la ligne par Tristan Bernard 3 - L'enterrement par Romain Coolus 4 - L'Epervier par Pierre Veber 5 - Travaux de voirie par Thadée Natanson 6 - L'Accident de voiture par Ernest La Jeunesse 7 - Le Noyé par Victor Barrucand 8 - Le Ballon par Eugène Veek 9 - L'Ivrogne par Paul Adam 10 - L'Affichage moderne par Lucien Muhlfeld 11 - L'Oiseau envolé par Jules Renard 12 - La Sortie du Palais Bourbon par Léon Blum 13 - La Musique militaire par Alfred Athys 14 - La Bombe par Edmond Pilon 15 - Le Camelot par Tristan Bernard 16 - Les Affiches lumineuses par Romain Coolus 17 - Chanteurs des cours par Victor Barrucand 18 - Le Mariage par Gustave Kahn 19 - Sortie de Théâtre par Paul Adam 20 - Autour du Café-concert d'été par Thadée Natanson 21 - Le Panier à salade par Tristan Bernard 22 - L'Incendie par Félix Fénéon 23 - L'Hercule de carrefour par Edmond Pilon 24 - Le Cheval emporté par Pierre Veber 25 - Le Président par Ernest La Jeunesse 26 - A la porte des casernes par Thadée Natanson 27 - Le Charmeur d'oiseaux par Félix Fénéon 28 - L'Attente par Eugène Veek 29 - Outrage aux agents par Lucien Muhlfeld 30 - Les Manifestants par Ernest La Jeunesse.
A propos des illustrations de Félix Vallotton pour ce livre, Octave Uzanne explique que contrairement à ce qui se passe habituellement, c'est Félix Vallotton lui-même qui a d'abord dessiné ces "Rassemblements", ces foules de la rue ; les textes n'ont été écrits qu'ensuite, de manière à coller le mieux possible aux illustrations fournies par l'artiste. C'est Octave Uzanne lui-même qui demanda à Félix Vallotton une série d'estampes brutalistes sur la badauderie parisienne. Octave Uzanne lui donna les sujets sur lesquels il devait fixer son observation. Octave Uzanne explique dans son Prologue qu'il avait l'intention d'écrire ce livre lui-même, mais finalement il laissa tracer ces physiologies de la rue à d'autres. Concernant la technique de la gravure sur bois propre à Félix Vallotton, il faut dire qu'il s'agit ici en réalité de reproductions par gillotage, non pas de bois gravés mais bien de dessins à l'encre de Chine réalisés par l'artiste. La preuve en est la suite complète des dessins originaux ayant servi à l'illustration de ce volume qui a été proposée à la vente aux enchères publiques en décembre 2012 (estimation 250.000 / 350.000 euros - Drouot, Piasa, Paris - mercredi 19 décembre 2012). Lire à ce sujet l'article que nous avions donné pour l'occasion (http://www.octaveuzanne.com/2012/12/suite-complete-des-30-dessins-originaux.html). Le dessin original de la couverture manquait à cet ensemble extraordinaire. Ce ne sont donc pas des gravures sur bois qui sont à l'origine de ce livre contrairement à ce qu'on aura essayé de faire croire. Cet état de fait n'enlève rien à la beauté des tirages sur papier du Japon. Le présent exemplaire a bénéficié à l'époque d'une très belle reliure mosaïquée par Charles Meunier. La reliure n'est pas signée mais il ne fait aucun doute qu'elle a été exécutée par le maître relieur. Relié pour le bibliophile Albert Bélinac, on le retrouve répertorié dans le catalogue de vente des beaux livres de sa bibliothèque sous le numéro 398 (vendu 155 francs en février 1909). Dans le catalogue Bélinac il est bien indiqué que la reliure est de Charles Meunier. ON JOINT : - Tirage original du bois gravé pour la librairie d'estampes Ed. Sagot (gravure originale sur bois par F. Vallotton). 19,7 x 16,7 cm. Très bel état. Volant. Papier teinté. Précieux exemplaire d'un des plus beaux livres de l'époque, véritable chef d'œuvre de Félix Vallotton. Extrêmement rare en reliure mosaïquée de l'époque du maître relieur Charles Meunier.
Phone number : 06 79 90 96 36
Ernest La Jeunesse, [ Pseudonyme de Ernest Léon LAJEUNESSE-CAËN , Ecrivain , Caricaturiste 1874-1917 ]
Reference : 27392
(1916)
1916 une feuille recto + enveloppe à l'adresse Villa HELVETIA - Ollioules, sd, vers 1916, à son retour de l'armée.
Sera joint à tout achat, le scan de l'autobiographie de Charles de Richter, 3 feuillets tapuscrit.
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
NOZIERE Fernand, MENDES Catulle, LA JEUNESSE Ernest, [ ROUVEYRE André]
Reference : 22083
Albin Michel, Bibliothèque La Française, Paris, 1904
Un volume in-12 (13x18,8cm), reliure éditeur souple de couleur rose, simple, avec le 1er plat portant simplement le titre et les mots Bibliothèque La Française, Paris. Le dos porte la seule inscription: “Caricatures théâtrales”. L’ouvrage compte 267 pages dont: une Préface de Catulle MENDES: ACTE DE FOI POUR SERVIR DE PREFACE A UN LIVRE IRONIQUE (5-10), un ensemble de Chroniques de Fernand NOZIERE (11-78) et une brève présentation de André ROUVEYRE par Ernest LA JEUNESSE (79-82). Suivent ensuite (pp. 85-263), les 150 caricatures de ROUVEYRE, en noir et blanc, sur une pleine page, sans verso, avec souvent plusieurs caricatures par page. Pour finir, on trouve une table des matières qui récapitule et identifie chacun des comédiens et comédiennes caricaturés. Rappelons que ANDRE ROUVEYRE (1879-1962) ne fut pas seulement caricaturiste mais aussi écrivain, journaliste et portraitiste. Le long texte de Fernand NOZIERE, situe les dessins de ROUVEYRE dans le contexte de l’actualité théâtrale de l’époque et le texte d’Ernest LA JEUNESSE, très élogieux, évoque plus précisément le talent de l’artiste.Exemplaire complet et en état satisfaisant.
Paris Perrin 1913 1 vol. Broché in-12, broché, 356 pp., portrait-frontispice. Nouvelle édition accrue d'un avant-propos et de 60 croquis de l'auteur. Coins de la couverture renforcés de papier kraft collé, sinon bon exemplaire.
[Rouveyre (André)] - Rouveyre (André), Nozière (chroniques par), Catulle Mendès et Ernest la Jeunesse (préfaces de)
Reference : 2420
(1904)
1904 1904 Albin Michel, Paris, 19041 volume in-8 pleine toile267 pagesgardes faibles, intérieur frais
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Schwarz. 5 octobre 1901. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 10 pages de gravures en noir et en couleurs par Ernset La Jeunesse.. . . . Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens
"Thème: Les ""Tumaslu!"", tu ne m'as pas regardé? Classification Dewey : 70.441-Journaux satiriques anciens"
CHAMPAGNES - MOET ET CHANDON. LA JEUNESSE (Ernest). VINCENT (René).
Reference : 22907
(1910)
1910 Montrouge, Draeger, 1910, in-8, reliure basane façon veau marbré, plat orné estampé à froid d'un écusson titré encadré d'un triple filet d'or, tête dorée, 12 pages et 4 feuillets muets.
Merveilleux recueil à la gloire du Champagne "Tout d'abord, une mousquetade, une salve légère en l'honneur de Son Excellence le Plaisir, de Son Altesse le Délice qui fusent et jaillissent ...", telle est cette écume de vie retenue par un bouchon destiné à sauter. La renommée de la Maison fondée en 1743 y est chantée sous le trait pétillant de René Vincent (Bordeaux 1879-1936 Auteuil). Infimes usures. Exemplaire de présent sur Japon. Collection Draeger - ex-libris.
P., Perrin, 1896, 3° éd., pet. in-8, br., 402 pp. (couv. salie et usagée). (GE23C)
Paris Perrin & cie, libraires-éditeurs. 1896 402p 1 volume IN12. Reliure d'époque en demi chagrin havane. Dos à nerf avec pièce de titre.
Librairie Académique Didier - Emile Perrin, Paris. 1896. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Non coupé. 402 pages. Dos fendu, séparant l'ouvrage en 2 parties.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
2e édition. La Prière d'Anatole France. Le Soliloque de Piere Loti. Les Daudet. L'Apologie d'Emile Zola. La Confession de Marcel Prévost. L'Oraison de M. Benoît de Spinosa. Parabase apologétique... Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
PERRIN et Cie. 1896. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 402 pages. Reliure de bibliothèque : étiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons sur la page de faux-titre. Coins et coupes des plats de couverture, frottés.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
FASQUELLE - CHARPENTIER. 2e mille. 2 déc. 1896. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 272 pages. Reliure de bibliothèque : étiquette de code sur la coiffe en-tête et tampons sur la page de titre. Coupes des plats, frottées.. . . . Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
Classification Dewey : 944.051-Histoire de Napoléon 1er
EUGENE FASQUELLE. 1899. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 401 pages - petit manque sur les plats - adhésif transparent sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Roman contemporain. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Librairie académie Perrin et Cie. 1896. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Papier jauni. 402 pages. Dos cassé en plusieurs parties. Rousseurs.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Charpentier. 1898. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Mouillures. 362 pages. Manque le deuxième plat.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Charpentier. 1899. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en pied abîmée, Papier jauni. 401 pages.Marque à l'encre sur le premier plat.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
petit format . Dos cuir, plats cartonnÈs. 259 pages. Illustrations n/b. 1900 Offenstadt
Paris, Librairie Académique Perrin, 1913. In-12 broché de [6]-356-[2] pages, couverture imprimée.
Illustré de portraits in-texte en noir de l'auteur. Sont ainsi croqués, entre beaucoup d'autres, Zola, Verlaine, Copée, Materlinck, Richepin, Anatole France, Pierre Loti, les Daudet, Huysmans, Montesquiou,…. Deuxième édition. Couverture tachée, plis au dos avec petits manques.