Par La Compagnie des libraires, à Paris 1719, In-12 (9x16cm), (2) 312pp. cviij (2) et (2) 324pp., relié.
Nouvelle édition après la première, très rare, parue en 1670. Le Traité sur l'origine des romans de Huet, sous forme de lettre à Segrais, se trouve à la fin de la première partie de Zaïde. Exemplaire aux armes deCharlotte Emilie Le Fèvre de Caumartin de La cour de Balleroy, fille deLouis-François Le Fèvre de Caumartin, seigneur de Boissy, et épouse du Marquis de la Cour de Balleroy. Les armes féminines sont rares et recherchées, peu de femmes ayant constitué des bibliothèques à leurs armoiries. La Marquise de Balleroy, dédécée en 1749, s'installa en Normandie, et s'occupa d'une intense correspondance avec la plus haute noblesse dont elle était issue. Reliures en plein veau brun moucheté. Dos à nerfs ornés. Pièces de titre en maroquin havane, pièces de tomaisons de veau brun moucheté. Coiffe de tête du tome II arrachées. Une tache brune en coin sur les 10 premiers feuillets du tome I, allant s'estompant, cette tache reprenant ensuite, s'élargissant puis disparaissant. Une zone plus brune en bordure du coin droit du tome I, sur le plat supérieur. Malgré quelques défauts, bel exemplaire. On considère aujourd'hui que Zaïde fut une oeuvre commune de Segrais et Madame de La Fayette, dont la princesse de Clèves paraîtra en 1678. Segrais était son secrétaire, et on pense qu'il fournit les matériaux et les recherches historiques alors que Madame de La Fayette en assura l'entière rédaction. L'action se situe en Espagne au IXe siècle,Consalve, fils de l'un des plus grands comtes de Castille, recueilleZaïde, fille d'un prince musulman, à la suite d'un naufrage. Très vite, il s'éprend d'elle, mais les deux jeunes gens ne parlent pas la même langue... - Photos sur www.Edition-originale.com -
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