Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.
MADEMOISELLE DE MONTPENSIER, DITE « LA GRANDE MADEMOISELLE » / MME DE LA FAYETTE / MME DE SEVIGNE / LA ROCHEFOUCAULD, ETC…
Reference : LCS-17847
Unique exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle. Paris, Charles de Sercy et Claude Barbin, 1659.2 volumes in-8 de : I/ (16) ff. dont 1 frontispice, 452 pp. mal chiffrées 454 (la pagination saute de 16 à 25, de 40 à 31, de 258 à 257, de 355 à 362) ; pp. 455-916 mal chiffrée 912 (la pagination saute de 758 à 755), 3 pp. pour la Clef des noms des portraits qui sont abregez dans la galerie de peintures. Veau brun granité, filet à froid encadrant les plats, dos à quatre nerfs ornés à la grotesque, filet doré sur les coupes, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 166 x 102 mm.
Edition originale mythique du siècle des Précieuses, la seconde très augmentée, et l’un des livres les plus rares de la littérature française du XVIIe siècle, ayant fait l’objet de nombreuses rééditions et études commentées aux XXe et XXIe siècles. (Réédition B.n.F - Hachette le 1er juin 2012, réédition Hermann le 16 mai 2013, etc…).Rahir, Bibliothèque de l’amateur, p. 607 ; Tchemerzine, IV, p 938 ; Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs, II, pp. 106-112 : 103 portraits dont 82 nouveaux. Edition b, à pagination unique décrite par Denise Mayer in Bulletin du Bibliophile, 1970, pp. 140-142.La même année fut publié à Caen un volume proche de format in-4 sous le titre « Divers Portraits ». Il ne contenait que 59 portraits.Ce recueil présente 103 portraits dont 82 nouveaux avec les deux les plus célèbres : - celui de Madame de Sévigné écrit par Madame de La Fayette ici en édition originale. Ce portrait constitue le premier texte imprimé de Madame de La Fayette.- celui de La Rochefoucauld par lui-même, premier texte imprimé de l’auteur des « Maximes ».Le recueil présente par ailleurs 16 portraits écrits par la Grande Mademoiselle (1627‑1693).Ces deux volumes sont ornés d’un superbe frontispice, véritable galerie de portraits, portant les armoiries de la Duchesse de Montpensier.Il fallut attendre l’étude approfondie de Denise Mayer consacrée à ce livre si important au siècle des Précieuses, le premier de la littérature française décrivant exclusivement des portraits et caractères, précédant de quelques années les La Bruyère, La Rochefoucauld et autres, pour déceler dans cette édition en 912 pages une véritable originale différente des Divers Portraits publiés à Caen la même année.Ce Recueil est d’une très grande rareté.Brunet ne cite qu’un exemplaire, celui de La Vente Libri en 1857 (II, 770).Tchemerzine (IV, 938) en mentionne deux dont l’exemplaire Rahir aux armes de La Grande Mademoiselle porté au prix colossal de 18 000 Fr Or sur le catalogue Fontaine de 1879.Un livre de bibliophilie se négociait alors à compter de 10 F Or , 1 800 fois moins.Le présent exemplaire en reliure de l’époque est le seul passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle en cette condition.Jacques Guérin mettait Les Divers Portraits à l’honneur de sa célèbre vente de 1984 et plaçait le titre de ce volume orné des armoiries de la Grande Mademoiselle « en frontispice de son catalogue ». Ce célèbre texte a fait l’objet de très nombreuses études récentes reproduites très partiellement ci-après : « Le Recueil des Portraits marque une date dans l'histoire littéraire entre la Clélie et les Caractères, entre Montaigne et la Princesse de Clèves : il suffit, pour s'en convaincre, de lire des portraits comme ceux, en prose, de Condé par Mademoiselle de Montpensier ou de l'abbesse de Caen par elle-même.Le Recueil des Portraits publié en 1659 par les soins de Mademoiselle de Montpensier est, selon le mot de Rebelliau, un « trésor des portraits », paru à l'heure où la mode du portrait, vieille de deux ou trois ans, est déjà sur son déclin.» (J. D. Lafond – xviiè Congrès de l’Association, Tours, le 29 juillet 1965).En 1659, Charles de Sercy écrivait : « Cet ouvrage qui est un ‘Recueil des Portraits de Leurs Majestez, de Vostre Altesse royale, & de tout ce qu'il y a de plus illustre dans nostre Cour, paroistra sans doute d'autant plus éclatant & plus merveilleux, qu'il n'a pour Artisans & pour Peintres que de grandes Princesses, ou Duchesses, & toutes les plus galantes Dames du Royaume, qui ont pris plaisir ou à se peindre elles-mesmes, ou à représenter leurs Amies d'une manière tout à fait tendre, délicate, & spirituelle’. »En février 2013, le professeur Leah Chang (Georges Washington Library) louait la nouvelle analyse des « Divers Portraits » réalisée par Sara Harvey.« La force du livre de [Sara] Harvey se trouve dans la relation qu'elle décrit entre le contexte historique durant lesquels les Divers portraits ont été produits, l'esthétisme du portrait littéraire et les caractéristiques physiques du livre lui-même. ( ... ) [Sara] Harvey nous prouve avec succès que la richesse apparente des Divers portraits n'était pas seulement un effet de style du portrait littéraire mais plutôt un instrument nécessaire dans les efforts de Mademoiselle de Montpensier pour clamer et promouvoir son statut de personnage central dans un cercle d'élites à l’influence culturelle et politique. » (Leah Chang, H-France Review volume 14-2014.)Le 16 mai 2013 sortait en librairie l’étude et édition critique des « Divers portraits » de Sara Harvey présentée ainsi par l’éditeur :« Cet ouvrage à une double vocation : il présente en première partie une lecture des Divers portraits de Mademoiselle de Montpensier et fournit, dans un second temps, la première édition critique complète de ce recueil de portraits littéraires publié à un tirage limité en 1659. L'étude proposée repose sur l'ambiguïté fondatrice des Divers portraits : œuvre de circonstance témoin d'une mode du portrait littéraire qui dura moins de trois ans (1656-1659) et livre d'apparat à prétention historique et mémorielle dédié à la gloire d'Anne-Marie-Louise de Montpensier.De la genèse des Divers portraits jusqu'à l'histoire de sa réception (xviiè-xxè siècle), les enjeux du recueil sont évalués sous l'angle de ce double statut de production mondaine et d'archive aristocratique. Afin de retracer les lignes de forces qui accusent de la singularité des Divers portraits, l'enquête fait dialoguer l'histoire littéraire et l'histoire du livre. Aussi accorde‑t‑elle une place centrale à l'histoire de la représentation de Mademoiselle de Montpensier dont la place est déterminante dans la constitution du recueil.L'édition critique des Divers portraits complète la lecture de cette galerie de portraits à plus d'un titre. Les nombreuses notes historiques, littéraires et linguistiques ancrent l'ouvrage dans son contexte social et culturel, alors que les notices annexées à chaque portrait, fournissent non seulement un éclairage biographique sur la communauté représentée dans le volume, mais apportent également des précisions sur l'architecture et la cohérence symbolique de l'œuvre collective. »En l’année 2005, Lucie Desjardins (Université de Montréal) écrit : « Dans les cercles précieux qui se réunissent autour de Mademoiselle de Montpensier et à la faveur de l'influence exercée par les romans de Madeleine de Scudéry, le portrait mondain devient un véritable divertissement de société dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Mais alors que le portrait romanesque s'élabore souvent sous la forme d'éloges hyperboliques adressés aux contemporains sous le couvert de personnages à clés, le portrait mondain, du moins si l'on en juge par le recueil de 1659, décrit généralement des êtres réels sans employer de pseudonyme et recourt à une technique assez fixe. Les auteurs proposent la représentation d'un modèle ou d'eux-mêmes en commençant généralement par une énumération des traits physiques à laquelle ils ajoutent une description de traits moraux. On retrouve, dans ce recueil, une majorité de modèles féminins, mais aussi plusieurs femmes portraitistes qui s'appliquent à décrire tantôt leurs propres qualités, tantôt celles des autres.En même temps, le portrait littéraire entretient des liens étroits avec l'art pictural, auquel il emprunte son vocabulaire (portraire, dessiner, peindre) et sa théorie qui, comme l’a montré Édouard Pommier est hantée, depuis la Renaissance, par le problème de la ressemblance.Par la mise en scène du moi, les portraits qui figurent dans les Divers portraits se trouvent à la fois à remplir les conditions de la mode en respectant ses règles, ses formules banales et convenues qui sont le fondement même de ce divertissement de société, mais aussi, paradoxalement, à introduire une distance critique entre le jeu et la réalité sociale. En effet, le portrait mondain se veut plus qu'un simple divertissement ; il invite à interroger non seulement sa représentation ou celle de l'autre, mais aussi l'importance et la valeur qui sous-tendent la représentation individuelle dans une société qui refuse de reconnaître la singularité de l'être. En ce sens, il témoigne peut-être d'abord et avant tout de la volonté et de la conscience qu'avaient les portraitistes de présenter une image de soi digne d'être offerte à la postérité et d'assurer une permanence de soi sur la scène d'un théâtre du monde où le fugitif l'emporte sur le durable.Enfin, ces différentes stratégies ne sont pas sans rappeler la posture d'un Montaigne décrivant le projet de se peindre dans l'avis au lecteur des Essais :C'est ici un livre de bonne foi, lecteur [...]. Je l'ai voué à la commodité particulière de mes parents et amis […]. Si c'eût été pour rechercher la faveur du monde, je me fusse mieux paré et me présenterais en une marche étudiée. Je veux qu'on m'y voit en ma façon simple, naturelle, ordinaire, sans contention et artifice : car c'est moi que je peins. Mes défauts s'y liront au vif, et ma forme naïve autant que la révérence publique me l'a permis. »(Lucie Desjardins, 2005, Université de Montréal)Rappelons enfin que la critique récente la plus exhaustive parait en Février 2013, œuvre de Leah Chang (George Washington University) :« In this first critical edition of Mademoiselle de Montpensier's Divers portraits (1659), Sara Harvey makes available to scholars a lesser-known work by Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier. Known as "La Grande Mademoiselle", Mademoiselle de Montpensier is most famous for her proximity to the throne during the reign of her cousin, Louis xiv, for her role in the Fronde, and for her Mémoires (first published in the eighteenth century). The Divers portraits are particularly distinctive as a collaborative work, for the 1659 volume contained literary portraits and self-portraits authored by both the duchess and those in her circle during the years 1653‑1657. In an extensive introductory study that precedes the critical edition, Harvey immediately lays out the interpretive question that underpins an analysis of both the material volume and the historical circle that generated it. Why, she asks, was the book published as an ornate, limited edition livre d'apparat (akin to a highly decorative vanity publication) when the vogue for this kind of literary portrait would last only about three years in mid-century? And what is the scholarly interest for such a book today?As Harvey outlines, the critical approaches to the Divers Portraits have generally taken two forms. On the one hand, literary historians have been interested in the Divers portraits principally as representative of the genre and form of the literary portrait it elaborates, its production among a circle of mondain participants, and its reception among a narrowly defined and elite audience. On the other hand, historians of the book have approached the Divers portraits as a "patrimonial object" whose historical value is largely found in its memorializing objectives. Harvey situates her presentation of the Divers portraits between these two critical perspectives. How, she asks, does the collection walk the line as witness both to an aristocratic, memorial endeavor and to the fleeting mondain tasse for the literary portrait?At the heart of the Divers portraits, Harvey argues, is Mademoiselle de Montpensier herself. When she was born in 1627, the birth of the future Louis xiv was still nine years away. As the only child of Louis xiii’s younger brother, Gaston d’Orléans, and Marie de Bourbon, Mademoiselle de Montpensier was, as a young child, the scion of the Bourbon dynasty. Her prominent identity as the “first child of France” earned her international visibility, an exceptional education, and an enviable position as both object and patron of countless writers and artists. It was in this culturally dynamic milieu during her early years, Harvey shows, that Mademoiselle first became the object of numerous visual and literary portraits, which worked to celebrate the young duchess as the flower of French nobility within a genealogical narrative of royal dynasty, inheritance, and female heroic power. After the Fronde (1648-1653), the duchess’s interest in the literary portrait took on a different dimension. During her period of exile, beginning in 1653, the composition of portraits served to entertain the duchess, but also to explore and construct the centrality of her own royal identity. By assembling the Divers portraits and printing the volume in limited edition with careful attention to its aesthetic design, Mademoiselle de Montpensier marked the creation and publication of the literary portrait as an exclusive affair in which she was the central and directive figure. In its material production, then, the volume of the Divers portraits became both the medium and the material incarnation of the duchess’s self-promotion. Harvey divides her book into two distinct sections : an extensive, three-part introduction, followed by a critical edition of the 1659 text. The introduction is particularly notable and exhaustive in its detail. The three parts trace the production of the Divers portraits from its first publication to its reception post-facto through the nineteenth century. Part One covers the origins of the literary portrait, the intersections of the development of the genre as it was intertwined with Mademoiselle’s personal history, the moral and political uses of the portrait, and the ways in which the duchess used the portrait to develop a personal mythology. Part Two analyzes aspects of the material production of the book, including paratextual material, frontispieces, the uses of titles and ornaments, the arrangements of the portraits within the collection, and dedications. The third and final part examines the reception of the Divers portraits from the seventeenth century onward. Harvey closely compares the Divers portraits to the Recüeil de portraits et éloges, another portrait collection also published in 1659, with which the Divers portraits is often confused (the publication in the same year of both collections testifies to the popularity, if ephemeral, of the genre). This comparison highlights the précieux backdrop that informed the composition and publication of literary portraits, and shows how the two collections followed two distinct modes: while Mademoiselle’s Divers portraits was indeed inspired by the literary pastimes of the aristocracy, it also sought politically to glorify and memorialize that elite, while the Recueil belonged more properly to the mode of “gallant literature.” After a discussion of seventeenth-century commentaries on the portrait, Harvey concludes the introduction by tracing the nineteenth-century reception of the Divers portraits, emphasizing in particular the ways in which its material form—as livre d’apparat—ensured its continued attention by historians of the book and paved the way for its historical reception as a memorializing endeavor, as distinct from the category of littérature mondaine in which the literary portrait could otherwise be inscribed... » (Leah Chang – George Washington University).Remarquable exemplaire de ce livre célèbre a grandes marges (hauteur 166 mm), le seul conservé dans sa reliure strictement d’époque passé sur le marché depuis plus d’un demi-siècle.Il est complet de la clef imprimée à l’époque, « que nous n’avons vue nulle part » dit Rochebilière (Cat. I, 1882, n°713).Des bibliothèques Louis de Monmerqué (1780-1860), avec note autographe, et Jacques Dennery, avec ex-libris.
Véritable seconde édition de l’une des principales œuvres littéraires françaises du XVIIe siècle. Paris, Claude Barbin, 1689. 4 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., 211 pp. ; (1) f., 214 pp., (1) f. bl. ; II/ (1) f., 216 pp. ; 211 pp. numérotées 213, (5) pp. de privilège. Veau glacé, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l’époque. 154 x 85 mm.
Véritable seconde édition de l’une des principales œuvres littéraires françaises du XVIIe siècle. Tchemerzine, III, 840-841. Paru le 17 mars 1678 le livre eut un immense succès : Mme de Sévigné clama son enthousiasme ; Fontenelle lut et relut l’ouvrage 4 fois ; Boursault en fit une tragédie en 5 actes ; Valincour passionna l’opinion par ses « Lettres… » auxquelles répliqua l’abbé de Charnes. Si Mme de la Fayette nie toute part dans la rédaction de cette œuvre dans une lettre d’avril 1678, il n’est plus permis de douter à présent que cette dernière ait rédigé l’ouvrage, influencée par l’esprit de concision de son ami intime La Rochefoucault et conseillée par Segrais. Cette véritable seconde édition imprimée en gros caractères reprend l’originale, à l’exception du fleuron de titre du tome III, ici composé du bouquet de fleurs porté également sur le titre du tome IV. Œuvre représentative de toute la nouvelle école littéraire, c’est le premier livre qui corresponde à la conception moderne du roman ; le grand mérite de l’auteur étant d’avoir su concilier dans ce roman d’analyse la subtilité romanesque de l’esprit précieux et la vérité sobre et éternelle du classicisme. L’œuvre fait revivre également des figures historiques : Henri II, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers, Marie Stuart, des intrigues réelles de cette fin de règne d’Henri II et du début du règne de François II. Par une transposition inconsciente l’atmosphère de la cour de Louis XIV est souvent évoquée. Roman précieux, historique et d’analyse La Princesse de Clèves demeure une œuvre vivante par sa peinture de sentiments vrais et des ravages de la passion. Séduisant exemplaire, à très grandes marges (hauteur 154 mm), revêtu d’une élégante reliure de l’époque.
Exemplaire somptueusement reliée en maroquin de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870). Paris, Ménard et Desenne, 1818. 4 parties en 1 volume petit in-8 de (2) ff. et 298 pp., 4 gravures hors texte. Plein maroquin bleu nuit, filet doré et roulette à froid encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié de l’époque de Simier. 134 x 90 mm.
«La Princesse de Clèves» imprimée sur papier vélin fin. «Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes. En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de "La Princesse de Clèves" un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux‑mêmes.» Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin bleu de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand 1er roi des Deux‑Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l'éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunnsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l'importance des manuscrits qu'elle renfermait.
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
Phone number : 06 81 35 73 35
La Grange, 8 frimaire An XII (30 novembre 1803). 1803 1 ff. in-4° (181 x 142 mm.) manuscrit à l'encre brune daté et signé. Maintenu par des onglets dans une chemise de papier d'époque.
Lettre manuscrite du marquis de La Fayette (1757-1834) rédigée à son domicile du château de La Grange le 30 novembre 1803 nous informent sur ses préoccupations financières et son état de santé après sa chute accidentelle du début de lannée. Alors à lécart de la vie publique, le célèbre héro de la guerre dindépendance américaine est installé avec sa famille au château de La Grange-Bléneau, ancienne maison forte, située sur la commune de Courpalay, dans le département de Seine-et-Marne. Il y demeurera de 1802 à sa mort en 1834. En 1803. La Fayette se concentre sur lagriculture et lamélioration de son domaine. Il soppose cependant en 1802 à lattribution du titre de « consul à vie » à Napoléon Bonaparte et il votera contre le titre dEmpereur en 1804. Mettant en cause lEmpire et son atteinte aux libertés publiques dans ses lettres à Thomas Jefferson. La Fayette comble peu à peu ses dettes grâce à son exploitation agricole et à la revente de terres quil possédait en Bretagne et à Cayenne. Il adresse sa lettre à son "cher ancien collègue" qui est "nommé à la présidence du tribunal". Il lui demande de venir le voir à La Grange pour se reposer et l'informe du marché que M. Villars propose en lui vendant la nue-propriété de sa maison : "et il ajoute : « si j'avais de l'argent, j'aimerai mieux le placer en agriculture qu'en maisons de Paris ». Mais ses enfants pourraient être intéressés et il lui demande de négocier le prix de la maison. La fin de sa lettre nous livre une précieuse information sur son état de santé dix mois après son accident : « Ma guérison avance graduellement et sera complète ». le 23 février 1803, La Fayette glisse sur du verglas en sortant du ministère de la Marine à Paris et se casse le col du fémur. Ainsi relate-t-il cet accident dans sa lettre du 31 mars 1803 à Thomas Jefferson : « () My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside. () » Puis dans une nouvelle lettre à Jefferson écrite le 17 mai, il relate : « the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dearthe application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergoneMy Situation does not yet allow much writingBut I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received ». Ainsi, Pour éviter un raccourcissement de la jambe et à une infirmité permanente, La Fayette avait opté pour une alternative proposée par ses médecins : l'enfermement de sa jambe dans une nouvelle « machine » et ainsi enduré 6 semaines de souffrances. Dans sa présente lettre à un ami rédigée fin 1803, La Fayette est donc optimiste sur sa guérison. Cependant, il boitera et marchera avec une canne le reste de sa vie. 1 ff. 4-to (181 x 142 mm.) handwritten in brown ink, dated and signed. Held by tabs in a period paper folder. Handwritten letter of the marquis de La Fayette (1757-1834) written at his home in the castle of La Grange on November 30, 1803 informs us about his financial concerns and his state of health after his accidental fall at the beginning of the year. The famous hero of the American War of Independence was away from public life at the time and lived with his family in the Château de La Grange-Bléneau, an old fortified house located in the commune of Courpalay, in the department of Seine-et-Marne. He lived there from 1802 until his death in 1834. In 1803. La Fayette concentrated on agriculture and the improvement of his estate. However, in 1802 he opposed the attribution of the title of "consul for life" to Napoleon Bonaparte and he voted against the title of Emperor in 1804. In his letters to Thomas Jefferson, he questioned the Empire and its infringement of civil liberties. La Fayette gradually made up his debts thanks to his farm and the resale of land he owned in Brittany and Cayenne. He addresses his letter to his "dear former colleague" who is "appointed to the presidency of the court". He asks him to come and see him at La Grange to rest and informs him of the deal that Mr. Villars is proposing by selling him the bare ownership of his house: "and he adds: "if I had money, I would rather invest it in agriculture than in houses in Paris (translated from French)". But his children might be interested and he asks her to negotiate the price of the house. The end of his letter gives us a precious information about his health ten months after his accident: "My recovery is progressing gradually and will be complete". On February 23, 1803, La Fayette slipped on ice while leaving the Ministry of the Navy in Paris and broke his femoral neck. He relates this accident in his letter of March 31, 1803 to Thomas Jefferson: "(...) My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside (...) ". Then in a new letter to Jefferson written on May 17, he relates: "the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dear-the application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergone-My Situation does not yet allow much writing-But I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received". Thus, to avoid a shortening of the leg and a permanent infirmity, La Fayette had opted for an alternative proposed by his doctors: the confinement of his leg in a new "machine" and thus endured 6 weeks of suffering. In this letter to a friend written at the end of 1803, La Fayette is therefore optimistic about his recovery. However, he will limp and walk with a cane for the rest of his life.
Phone number : 06 81 35 73 35
[RECUEIL FACTICE MARQUIS DE LA FAYETTE / COLLECTION FACTICE MARQUIS DE LA FAYETTE].
Reference : 5539
(1825)
Paris, Ponthieu, Jehenne, 1825. / Paris, L'Huillier, 1826. 1825 1 vol in-8° ( 210 x 132 mm.) de: I. 104 pp. (dont faux titre et titre); II. 4 pp. (prospectus), [2] ff. (portrait lithographié, titre), 178 pp. [sur 364 pp.]; III. 30 pp. (Rouseurs éparses, déchirure ancienement restaurée). Demi-maroquin à coins d'époque, dos lisse orné, titre de maroquin brun
Recueil factice consacré au marquis de La Fayette comportant 4 textes rares en édition originales publiés dans la mouvance de son ultime et très populaire voyage en Amérique. La participation de La Fayette (1757-1834) à la guerre d'indépendance des États-Unis lui vaut une immense célébrité et une place symbolique en tant que trait d'union entre les Américains et la France et d'être surnommé « le héros des deux mondes ». Son engagement auprès à seulement 19 ans et les circonstances de son départ de France, sans l'autorisation du roi, finançant le voyage de ses propres deniers font de La Fayette le symbole du soutien français aux insurgés d'Amérique. En 1824, La Fayette a 66 ans quand il entreprend son dernier périple en Amérique. La particularité de cette tournée, pendant laquelle il sillonnera le pays, est quil a été accueilli avec un enthousiasme et une ferveur populaire qui ont duré de son arrivée à New York le 16 août 1824 à son départ le 9 septembre 1825. Le premier texte du recueil est lédition originale en Français par Dubergier de la biographie du général. Travail retraçant la carrière du héros de la guerre jusquà son voyage de 1825. Il sachève par les chapitres : « Lafayette en Amérique », « Déclaration des droits de lhomme et du citoyen », « Captivité de Lafayette » », et « stances dédiées au général Lafayette par ses compatriotes habitant New-York ». Est relié à la suite le très rare prospectus annonçant la publication du récit du voyage du général aux Etats Unis, précédent les deux premières livraisons (sur 4) de ce fameux récit, avec en frontispice un portrait lithographié de Lafayette par C. de lAsteyrie. Enfin est relié in-fine « Discours sur les améliorations des gouvernements, par Charles J. Ingersoll. Bel ensemble conservé dans sa reliure dorigine. 1 vol. 8mo ( 210 x 132 mm.) of: I. 104 pp. (including false title and title); II. 4 pp. (prospectus), [2] ff. (lithographed portrait, title), 178 pp. (out of 364 pp.); III. 30 pp. (scattered wrinkles, tear previously restored). Contemporary half morocco with corners, smooth spine decorated, brown morocco title. Factitious collection dedicated to the Marquis de La Fayette comprising 4 rare texts in original editions published in the wake of his final and very popular trip to America. La Fayette's (1757-1834) participation in the American War of Independence earned him immense fame and a symbolic place as a link between the Americans and France and to be nicknamed "the hero of both worlds". His commitment to the cause at only 19 years of age and the circumstances of his departure from France, without the authorization of the king, financing the trip with his own money, made La Fayette the symbol of French support for the insurgents in America. In 1824, La Fayette was 66 years old when he undertook his last trip to America. The particularity of this tour, during which he criss-crossed the country, was that he was welcomed with an enthusiasm and popular fervor that lasted from his arrival in New York on August 16, 1824 until his departure on September 9, 1825. The first text in the collection is Dubergier's original French edition of the general's biography. This work traces the career of the war hero up to his journey in 1825. It ends with the chapters: "Lafayette in America", "Declaration of the Rights of Man and Citizen", "Lafayette's Captivity", and "Stanzas dedicated to General Lafayette by his compatriots living in New-York" (translated from French). Bound afterwards the very rare prospectus announcing the publication of the account of the general's trip to the United States, preceding the first two issues (out of 4) of this famous account, with a lithographed portrait of Lafayette by C. de l'Asteyrie as frontispiece. Finally is bound in-fine " Discourse on the improvements of governments, by Charles J. Ingersoll. Beautiful set preserved in its original binding.
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Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, Editions Robert Laffont 1947, reliure demi basane rouge ( très légère petite tâche peu visible sur le premier plat: voir photo ), coins supérieurs très légèrement frottés, plats marbrés, tranche supérieure dorée, couverture conservée, 16 pages comportent quelques légères jaunissures ( voir exemple en photo ) sinon l'intérieur est propre. Ouvrage illustré de 10 eaux-fortes de Marie Laurencin, 1 / 230 exemplaires sur pur fil Marais ( celui-ci: n° 191 ), 205 pages. Bel exemplaire.
Plus de photos sur demande.
, , 1720 ca. Manuscrit in-4 de 157 ff. à 20 à 23 lignes par page, vélin vert, lacets (relié vers 1760).
Rare copie manuscrite d'une parfaite lisibilité, antérieure à la première édition : L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre première femme de Philippe de France, duc d'Orléans parut en 1720 (Amsterdam, Michel Charles Le Cene).A la suite et de la même main : Relation de la mort de Mde Henriette d'Angleterre duchesse d'Orléans par le Sieur Feuillet (pp. 157 à 165).Le manuscrit rédigé d'une même main est vierge de toute marque d'édition (les quatre parties de l'édition originale n'apparaissent pas), copié sans biffure vraisemblablement sur le premier état du texte - avec ajout de quelques notes en marges ; le texte est généralement conforme à l'édition princeps de 1720. Cette biographie d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Mme de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé une première fois vraisemblablement en France (malgré l'adresse) l'Histoire d'Henriette d'Angleterre fut revue et corrigée par Bazin en 1853 pour une édition de référence. Le manuscrit de L'Histoire de Madame Henriette d'Angleterre a été relié vers 1760 dans une chemise en vélin vert, étiquette de Robert, marchand ordinaire du Roy.Pour l'édition originale : Brunet, 744 ; Tchemerzine, III, 842 et 847 ; Bourgeois et André, III, 1829.
Paris : Compagnie des Libraires associés, 1725 Deux volumes in-12, (2)-xcviii-(2)-312-(2)-324 pages. Veau porphyre de l'époque, dos lisse fleuronné.
Le second roman de Madame de La Fayette. La première édition de cette histoire héroïque hispano-mauresque parut à Paris en 1670-1671.Dans son Siècle de Louis XIV, Voltaire écrit : "Sa Princesse de Clèves et sa Zaïde furent les premiers romans où l'on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles, décrites avec grâce. Avant madame de La Fayette, on écrivait d'un style ampulé de choses peu vraissemblables."Ségrais, banni de la maison de Mademoiselle pour avoir blâmé son mariage avec Lauzun, fut reçu dans celle de madame de La Fayette. Pendant le séjour qu'il y fit, elle composa ses romans de Zaïde, et de la Princesse de Clèves, qu'elle le pria de faire paraître sous son nom. Il ne voulut pourtant pas qu'on ignorât qu'elle en était l'auteur ; il a écrit ces propres paroles : "La Princesse de Clèves est de madame de La Fayette : Zaïde est aussi d'elle. Il est vrai que j'y ai eu quelque part, mais seulement pour la disposition du roman". Huet, évêque d'Avranches, joignit son témoignage à celui de Ségrais, en déclarant qu'il avait vu madame de La Fayette composer Zaïde, et qu'elle le lui avait communiqué tout entier pièce à pièce. Ce fut pour mettre en tête de Zaïde qu'il fit son Traité de l'origine des romans. (Michaud, Biographie universelle)
Amsterdam, Michel Charles Le Cene, 1720. In-12 de (8)-223-(25) pp., portrait en frontispice, basane brune, dos à 3 nerfs, triple filet à froid d'encadrement sur les plats, pièce de titre manuscrite sur le dos, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale ornée du portrait d'Henriette d'Angleterre gravé sur cuivre par Gysbert Schouten, en frontispice.Biographie romancée d'Henriette Anne d'Angleterre, duchesse d'Orléans (1644-1670) par Marie Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (1634-1693) tient à la fois du roman et de l'histoire. Jusque vers 1665, elle a été écrite sous les yeux de la duchesse d'Orléans, qui l'a elle-même révisée : la seconde partie a été composée quinze ans après la mort vers 1685 par l'auteur. Madame de La Fayette avait connu Mme Henriette au couvent de Sainte Marie de Chaillot dont l'abbesse était Mme de La Fayette sa belle soeur : elle insista surtout sur les événements romanesques, sur les amours de Madame, sur ses derniers jours et fit preuve d'une grande finesse dans l'analyse des sentiments, d'une sensibilité aimable dans un style pur et délicat.« Esprit et goût : il ne fallait pas moins pour raconter l'histoire de cette Henriette d'Angleterre, qui avait été la véritable reine d'une jeune cour et qui avait connu les vertiges ou du moins les tentations du coeur. Madame de La Fayette sut retracer cette vie, et un peu plus tard cette mort, dont Bossuet disait au même moment l'émouvante et simple grandeur » (Grente).Imprimé vraisemblablement en France selon Brunet. Le titre en rouge et noir est illustré d'une vignette gravée sur cuivre non signée. Suivi du catalogue du libraire Michel-Charles Le Cène.Brunet, 744 ; Bourgeois et André, III, 1829 ; Tchemerzine, IV, p. 842.
1 vol. in-8 carré br. sous couv. rempliée, Imp. Marchessou, Le Puy, s.d. [ 1907 ], 94 pp. et 1 f.
Bon état pour ce rare exemplaire de l'ouvrage d'hommage à l'écrivain et poète du Forez Olivier Calemard de La Fayette (1877-1906), né à Saint-Georges-d'Aurac. Il était le petit-fils de Charles Calemard de Lafayette (poète, médecin, député de la Haute-Loire). L'exemplaire est dédicacé par J. Calemard de la Fayette au poète Auguste Dorchain. Bon état (petite fente à un mors)
J. Techener Paris, 1857, in-12 demi-basane rouge un peu éclaircie au dos, dos rond sans nerf. Premier plats de couverture conservé. Reliure moderne. 2ff.-XXpp.-350pp.-1f. Portrait de madame de La Fayette et de Madame de Sévigné en frontispices. Un fac-similé d'autographe et une planche de musique repliée in-fine. Quatrième édition revue sur l'édition originale par P. A. Parison. Notes de Barbier. Vicaire IV-867 indique que ce texte, publié anonymement pourrait en fait être non pas de mme de La Fayette mais de M. du Buisson, capitaine au service de la Hollande et de la France, auteur distingué d'une vie de Turenne. Petits manques aux coins de la couverture de brochage sinon bon exemplaire, sans rousseur. Peu courant.
LA FAYETTE Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (comtesse de) + TENCIN Claudine-Alexandrine Guérin (marquise de) + FONTAINES Marie Louise Charlotte de Pelard de Givry (comtesse de)
Reference : 22920
(1804)
Paris Colnet 1804 -in-8 plein-veau 5 volumes, reliure plein veau havane moucheté in-octavo (binding full calfskin flecked in-8)(20 x 13,2 cm), dos long (spine without raised bands), décorations "or" (gilt decoration), titre et tomaisons frappés "or" avec une roulette "or" et un filet "or" de part et d'autre, pièce de titre et de tomaison sur fond vert foncé, triple filets "or" en place des nerfs, entre-nerfs à fleuron "soleil" "or", dos frotté avec légers manques de dorure, plats décoré "or" d'un filet "or" en encadrement, roulettes "or" sur les coupes avec légers manques de dorure, toutes tranches lisses jaspées bleues, marque-page en tissu vert (bookmark in tissue), PROVENANCE : Duc de Cumberland, Ex-Libris gravé en noir au dos de la 1ère de couverture de chaque volume : « EDC » avec la devise royale: «Honi soit qui mal y pense», orné d'un portrait de Madame de La Fayette gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 1 + un portrait de Madame de Tencin gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 4,Reliures légèrement frottées, fines et trés légères rousseurs, restaurations anciennes à la reliure mais vraiment proprement, (XXIII + 424) + (414) + (426) + (374) + (370 + 2 p. de catalogue Editeur) pages, 1804 à Paris Colnet, Fain, Mongie, Debray, Delaunai Editeurs,
Autre auteur : Auger, Louis-Simon (1772-1829). Éditeur scientifique..... Édition précieuse et estimée qui rassemble pour la première fois de manière complète les uvres complètes des deux écrivains, avec l'ajout de deux romans de Madame de Fontaines........Beaux Exemplaires.......en bon état général (good condition). bon état
[Imprimerie du Gouvernement] - LA FAYETTE ; [ LAFAYETTE ]
Reference : 27618
(1830)
affiche au format 46 x 37 cm, Imprimerie du Gouvernement, [ Paris ], 31 juillet 1830. Rappel du titre complet : Aux Habitans de Paris. Paris le 31 juillet 1830. [ Rare Affiche de La Fayette annonçant la nomination du Duc d'Orléans au lendemain des Trois Glorieuses ] : "La réunion des Députés actuellement à Paris vient de communiquer au Général en chef la résolution qui, dans l'urgence des circonstances, a nommé M. le duc d'Orléans lieutenant-général du Royaume. ... elle sait que le Lieutenant-général du Royaume appelé par la Chambre fut un des jeunes patriotes de 89, un des premiers généraux qui firent triompher le drapeau tricolore. Liberté, égalité et ordre public, fut toujours ma devise : je lui serai fidèle".
Bon exemplaire. Cette affiche originale est un précieux témoignage du dernier grand moment de gloire de La Fayette.
Paris, Fournier aîné, Londres, Saunders & Otley, puis Leipzig, Brockhaus & Avenarius, 1837-1838. Cinq volumes in-8 (13 x 21,5 cm) de (2) ff., VIII pp., 495 pp. ; (2) ff., 504 pp. ; (2) ff., 520 pp. ; (3) ff., II pp., 449 pp. ; (2) ff., 544 pp., (1) f. d'errata. Reliures demi-veau violine, dos lisses ornés de filets, titres dorés. Reliures légèrement usées, coins émoussés, sinon bons exemplaires. Les cinq premiers tomes de cette édition originale, publiée par F. de Corcelles, manque le tome 6. Ces cinq volumes contiennent surtout de la correspondance, les proclamations, discours et actes divers de La Fayette. Les deux premiers volumes vont de 1777 à 1790, les troisième et quatrième volumes, vont de la fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, à 1797, les volumes suivants comprennent : " Mes rapports avec le Premier Consul (fragment de mémoires écrits entre 1804 et 1807), la correspondance de La Fayette entre novembre 1799 et novembre 1813, des souvenirs sur les années 1814-1815, écrits entre 1817 et 1818 (ces textes permettent d'éclairer l'attitude de La Fayette pendant cette période). Notre exemplaire est incomplet de la carte gravée des Opérations de la Virginie en 1781 qui manque souvent.
Paris, de l'Imprimerie de Fain Jeune, An XII, 1804. "12 x 20, 5 volumes, xxiii-424 + 414 + 426 + 374 + 370 pages, portraits de Madame de la Fayette et de Madame Tencin (en frontispice des tomes 1 et 4), reliure dos/coins cuir, tranches mouchetées, dos orné de fleurons et de guirlandes, bon état (reliures état d'usage; dos bien conservés; peu de rousseurs dans l'ensemble; cachets du collège jésuite Saint Stanislas à Mons)."
"Edition complète en 5 volumes; nouvelle édition, revue, corrigée, précédée de notices historiques et littéraires, et augmentée de la Comtesse de Tende, par Madame de La Fayette, de la Correspondance de Madame de Tencin avec M. de Richelieu, de la Comtesse de Savoie et d'Aménophis, par Madame de Fontaines, etc."
Ve LEPETIT. 1820. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 381 + 270 + 201 + 175 pages- gravure en noir et blanc sous serpente en frontispice- plats et contreplats jaspés- titre doré au dos- 3 photos disponibles. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Oeuvres complètes de Mesdames de La Fayette, de Tencin et de Fontaines, avec notices historiques et littéraires par M Auger Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
A Paris, Chez P.-A. Moutardier, libraire, rue Git-le-coeur n°4, 1825; in-8, 416-422-436-281-418 pp., demi-bazane muette coiffes usagées. Les 5 volumes. État correct (qlq mouillures)- précédée de notices historiques et littéraires par MM. ETIENNE ET A. JAU - nouvelle édition ornée des portraits de mesdames de la Fayette et de Tencin - bien complet en 5 volumes.
État correct (qlq mouillures)- précédée de notices historiques et littéraires par MM. ETIENNE ET A. JAU - nouvelle édition ornée des portraits de mesdames de la Fayette et de Tencin - bien complet en 5 volumes.
LA FAYETTE (Marie-Madeleine Pioche de La Vergne de) [attribué à] / CHADOURNE (Marc).
Reference : 6169
(1961)
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1961 1 volume In-8° couronne (11 x 17,5cm) Broché sous couverture jaune à rabats. 3 feuillets, 156p., 1feuillet; 1fac-simile hors texte. Bon état (dos légèrement insolé).
Petit roman anonyme publié en 1675 (Paris, chez Claude Barbin), et qui fut attribué à différentes autrices (Marie-Catherine-Hortense de Villedieu, Anne de La Roche-Guilhem): attribué ici à Mme de LA FAYETTE (1634-1693) et présenté par Marc CHADOURNE (1895-1975) dans une longue préface relatant l'enquête littéraire et bibliographique qu'il entreprit suite à sa découverte; fac-similé de la page de titre de l'édition de 1675. 1ère édition: exemplaire du Service de Presse.
Paris, J. Techener, 1856 in-12, [2] ff. n. ch., XX pp., 350 pp., un f. n. ch. de table, avec deux portraits en frontispice (Madame de Sévigné et Madame de La Fayette), un fac-similé en dépliant et une planche de musique notée, veau olive, dos à nerfs orné de filets et caissons dorés, encadrement de triple filet doré sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, encadrement de guirlande, filet et dent-de-rat dorés sur les contreplats (Petit, sucr. de Simier).
Parus de manière anonyme en 1678, les Mémoires de Hollande ont fait l'objet au XIXe siècle d'un débat d'attribution (entre Madame de La Fayette, Courtilz de Sandras, et autres moindres seigneurs) qui tourna vite au pugilat d'érudits, les plus féroces qui soient comme l'on sait.Quoi qu'il en soit, l'ouvrage est intéressant à plus d'un titre : il décrit, à travers les amours d'une juive et d'un Lusignan, la vie aux Pays-Bas vers le milieu du XVIIe siècle ; c'est l'un des seuls romans du XVIIe siècle se permettant d'affronter la réalité sociale telle qu'elle est, et l'œuvre mérite d'être distinguée dans l'invention de la littérature romanesque française. Le livre intéresse aussi l'histoire et la topographie des Pays-Bas.Cioranescu, XVII, 38 127 (dans la rubrique : Fausses attributions). Relié à la suite : BRIQUET (Apollin) : Nouveaux éclaircissements sur les Mémoires de Hollande. Paris, J. Techener, 1857, [2] ff. n. ch., IV pp., 40 pp. A échappé à Cioranescu.Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
La Fayette Marie-Madeleine Pioche de La Vergne Pingaud Bernard
Reference : BBH62GM
ISBN : B001D4PPGG
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1957 150 pages
Madame de La Fayette Madame de La Fayette
Reference : 500092575
(2020)
ISBN : 9782091864921
Nathan 2020 96 pages 14x19x0cm. 2020. Relié. 96 pages.
Très bon état
Madame de La Fayette Madame de La Fayette
Reference : 500092858
(2020)
ISBN : 9782091864921
Nathan 2020 96 pages 14x19x0cm. 2020. Relié. 96 pages.
Très bon état
Ensemble de deux tomes avec reliure crème souple et imprimée. Dos bruni. Pages non-ébarbées. Papier bruni.
NRF/Gallimard. 1942. Tome I : 229 pp.; Tome II : 268 pp. In-8. Brochés. En bon état. 2 tomes. ÉDITION ORIGINALE. Un des 1500 exemplaires numérotés.Éditée d'après les travaux de André Beaunier.Tentative de reconstitution de la correspondance de Madame de La Fayette, femme de lettre du XVIIe siècle. En lisant ces lettres, le lecteur aura l'occasion de découvrir l'époque et les facettes de l'autrice de la Princesse de Montpensier, sa célèbre ?uvre historique.