1771 Paris, chez Vincent, 1771, deux forts volumes reliés plein veau marbré de l'époque, VIII-288-298-218 et 322-116-154-206 pages, dos à 5 nerfs ornés de caissons à fleurons dorés, pièces de titre bordeaux (titre) et brunes (tomaison), petit manque de cuir en queue du second volume (peu visible, teinté), très bon état
A Paris, chez Vincent, 1771 ; 2 forts volumes in-8°.T.1: demi- basane de l' époque, caissons de filets dorés, titre doré;VIIIpp.,288pp.;298pp.;218pp.T.2: pleine basane marbrée fauve de l' époque, dos à nerfs, caissons de double filet doré ornées de petits fers dorés, titre et tomaison dorés sur 2 étiquettes brunes, tranches marbrées; (2)pp.,322pp.,116pp.,154pp., 208pp.Tome 1 usagé, manque aux coupes, coins et coiffes, papier desplats frotté; 3 cahiers jaunis, sinon quelques. Ex-libris cachet violetau titr. Manque le faux-titre.Bon exemplaire du second volume ( infime manque à la coiffe inférieure, très rares piqûres).
Complet des 2 volumes Première édition (cf Quérard T.IV. Barbier).Reliure différente aux 2 tomes. ( Reu-Bur).
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012154
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 28 avril 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. « Les habitants de St Gilles-sur-Vie en Bas-Poitou m'ont rendu compte, Monsieur, de la destruction du clocher de leur paroisse sur laquelle le tonnerre est tombé le 12 février dernier et sollicitent des secours pour son rétablissement sous prétexte qu'il servait de balise et que ce petit port est fréquenté par les caboteurs à qui il sert d'abri contre le mauvais temps ». Le chevalier Isle doit donc s'y rendez pour enquêter sur le bien fondé de ces assertions. Il s'agit bien évidemment de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, commune née en 1967 de la fusion de Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie. Si on ne sait pas le résultat de cette enquête, le chevalier Isle a répondu à la lettre dès le 21 juin et on sait que le clocher fut rapidement reconstruit et qu'il était un repère réellement un repère pour les marins. On peut donc supposer que l'enquête du chevalier Isle a confirmé les dires des habitants. Intéressant document pour l'histoire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. [338]
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012149
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 31 janvier 1784, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. « J'apprends, Monsieur, qu'on vous doit la méthode qui a été choisie à Rochefort dans l'étamage des ferrures de gouvernail en cuivre. Comme l'expérience vient à l'appui de la théorie pour prouver les avantages de cette méthode, je vous transmets avec grand plaisir les témoignages de ma satisfaction. Je vous serai obligé de m'adresse un mémoire détaillé sur cet objet intéressant qui me fournit une nouvelle occasion de distinguer votre zèle et vos talents. ». Ce courrier est intéressant et est à replacer dans le contexte : les fers souffraient d'une corrosion importante. Tout a été tenté : mastic, cire, toile enduite, feuilles de plomb. L'étamage semblait, début 1784, une bonne méthode. Peut-être était-elle juste meilleure que les précédentes et elle a donc été rapidement abandonné au profit de la méthode anglaise qui consiste à double en cuivre les parties à protéger. Le maréchal de Castries retient cette méthode en 1785. A moins que cette méthode d'étamage du cuivre ne soit déjà une adaptation de la méthode anglaise. On ne trouve pas trace de ce mémoire du chevalier Isle. Il n'a probablement jamais existé puisque la lettre porte en tête la mention « Point répondu » mais il semble que la lettre se soit perdue puisqu'il ne l'a reçu que le 11 septembre 1784 à Toulouse. Très intéressant courrier autour de la marine royale qui devint, sous Louis XVI, la plus puissante, devant la marine anglaise. [338]
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012156
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 27 juillet 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Il le remercie pour ses mémoires sur les phares, et probablement sur celui de Cordouan comme Castries lui demanda le 9 juin. Il lui fait part de sa satisfaction, notamment la nécessité, soulevée par le chevalier Isle, de « lever incessamment une nouvelles carte de l'entrée de la rivière de Bordeaux ». Il le loue ensuite longuement. [338]
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012153
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 6 avril 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Ayant trouvé plusieurs projets concernant le port et le canal de Pornic intéressant, écrits par le marquis de Brie-Serrant et par le curé de Pornic « qui prétend être seul l'auteur du projet », le chevalier Isle sera chargé s'examiner les lieux pour voir « s'il est susceptible d'exécution ». Il s'agit ici d'Alexandre de Brie-Serrant (1748-1814), militaire et riche seigneur français. Il avait notamment acquit le duché de Retz et était justement seigneur de Pornic. Concernant le projet, en effet, il était dû au curé de Pornic, Galipaud, en 1762, et Brie-Serrant l'a repris à son compte. Certaines sources mentionnent un rapport daté du 20 avril 1786, mais il semble, d'après cette lettre, que ce soit plutôt le 20 avril 1787. Le chevalier Isle, major de vaisseau (et non capitaine comme le disent les sources) et un ingénieur ont fait un rapport très défavorable, ayant peut-être exagéré les dépenses et les difficultés de ce projet. Brie-Serrant tenta par tous les moyens de faire avancer ce projet, jusqu'au début de la révolution, mais son obstination le conduisit à la ruine et il mourut dans la misère. Le projet fut repris sous Louis-Philippe sans succès. Très beau document pour l'histoire de Pornic. [338]
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012151
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 27 janvier 1787, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Il annonce au chevalier Isle qu'il sera chargé par le roi, au printemps, afin d'avoir « une connaissance particulière de la Barre de Bayonne et des travaux que le département de la Guerre continue à faire exécuter dans cette partie ». Il est certain qu'Isle accomplira cette mission comme il se doit. Les travaux de la Barre de Bayonne étaient prévus dès 1738. La BnF conserve un plan des travaux envisagés. Le but était de redresser et resserrer le lit de l'Adour afin d'éviter la formation de bancs de sable et rendre la navigation sur l'Adour plus aisée. [338]
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012152
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 17 mars 1787, 1pŒ in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Le ministre lui annonce qu'il est chargé d'une « mission intéressante sous tous les rapports ». Il doit donc visiter une série de ports et faire des rapports le plus objectifs possibles, « dégagés de tout ce que l'intérêt personnel cherchera à vous suggérer ». Intéressant courrier montrant l'importance de la marine royale sous Louis XVI. [338]
Paris.Chez Vincent.1768.2 vols.gds.in-12 reliés.694 et 786 p avec Table des Matières + Approbation,Privilège,Errata,Extrait du Catalogue de Vincent.Bel exemplaire.Quelques rousseurs.Reliures en veau glacé blond; filets et farandole fleurie soulignant les plats; dos ornés avec pièces de titre et de tomaison.Tranches dorées.Infime manque de cuir à une coiffe; coins légèrement frottés.
2 tomes en 2 volumes in 12 plein cuir fauve à nerfs,pièces de titre et tomaison chagrin rouge et vert,roulette dorée sur coupes.Tome 1:Faux-titre,titre,XXIII,694 pages, tranches rouges,1 feuillet d’approbation, 5 pages extrait de catalogue.Tome2:Faux-titre, titre 786 pages, tranches rouges, Chez Vincent 17687 édition originale. Une tache brune en marge supérieure en début d'un volume
Paris, Imprimerie Royale, 1781 in-4, [2] pp. n. ch., en feuille.
"Les Nouveaux signaux de reconnoissance des vaisseaux du Roi ne pouvant parvenir, qu'après un certain temps, dans les différentes parties du monde, il sera donné à chaque officier commandant un vaisseau ou autre bâtiment de Sa Majesté, un exemplaire des anciens Signaux, & un exemplaire des nouveaux."Le marquis de Castries (1727-1801) venait juste d'être nommé au secrétariat d'Etat à la marine (13 octobre 1780), sur recommandation de Necker.Absent de Polak. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT