Bruxelles, Vase, 1753. 6 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin citron, armes dorées en pied, encadrement d'un filet à froid sur les plats, roulettes dorées sur les coupes, tranches rouges. Reliures de l'époque. Ex-libris héraldique aux contreplats de François Robert Secousse, docteur en théologie, curé de St Eustache à Paris. Titre-frontispice h.-t., 12 fig. h.-t. et 12 vignettes d'en-tête de Eisen gravées à l'eau-forte par Chenu, Delafosse, Lemire et Sornique, (2) ff., ccxxiv-178 pp.; (6) ff., 345 pp.; (4) ff., 357 pp.; (4) ff., 468 pp.; (8) ff., 504 pp.; (4) ff., 628 pp. Raccommodage à un feuillet du discours préliminaire, qq. mouillures marginales au tome V.
Edition originale de cet ouvrage en prose en douze chants qui se présente comme une suite du poème de Milton, Le Paradis perdu. l'ouvrage fut remarqué de ses contemporains, notamment de Voltaire, mais fut condamné à être brûlé de la main du bourreau par arrêt du Parlement du 9 avril 1756, pour son interprétation romanesque du Nouveau Testament. Edition ornée de jolies figures de Eisen. "Ces illustrations, de la première manière d'Eisen, sont très fines et très jolies. Bel exemplaire, relié aux armes de Denis-François Secousse (1691-1754), avocat au Parlement. Ce livre figura ensuite dans la bibliothèque de son parent François-Robert, curé de Saint-Eustache à Paris. Cioranescu, 34898; Cohen, 533; O.H.R., 354, fer n°2.
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