[L'HOM - LEROY (Maurice) - SIMEON - DRIAN - MARTIN (Charles) - MARTY (André-Edouard) - BRISSAUD (Pierre) - IACOVLEFF (Alexandre) - RUHLMANN (Jacques-Emile)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14269
(1920)
1920 P., aux éditions Lucien Vogel, 1920, 1 vol. in-8° (257 x 200) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de X pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de LXXI à LXXX) - 32 pp. (paginées de 261 à 292) - 8 planches hors-texte - cahier renfermant 4 pl. de croquis de Ruhlmann avec explication des planches du numéro en dernière page. Dos très légèrement insolé avec petite déchirure de surface sans manque en coiffe supérieure, mouillure en bas de la page 285, très bel exemplaire par ailleurs, rare dans cet état.
8 planches hors texte (pl. 64 à 71), coloriées au pochoir, de L'Hom, Maurice Leroy, Siméon, Drian, Charles Martin, André-Edouard Marty, Pierre Brissaud et Alexandre Iacovleff, pour des créations de Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin + 4 planches de croquis par Jacques-Emile Ruhlmann sous cahier titré "Une salle de bains et deux pages de croquis par Ruhlmann". Articles illustrés en couleurs: - Pronostics (texte de Jean-Louis Vaudoyer, dessins de Mario Simon) - Plumages (Nicolas Bonnechose, Benito) - Géographie vestimentaire (Georges-Armand Masson, L'Hom) - Versailles qui dort (Marcel Duminy, Laboureur) - En partie double (Hervé Lauwick, Zyg-Brunner) - La moderne Héloïse (Gérard Bauër, Marcelle Pichon) - De quelques attributs masculins (Roger et Bernard Boutet de Monvel) - A propos de bottes... et de gants... (Louis Léon-Martin) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [...] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
[L'HOM - MARTIN (Charles) - EBEL - BRISSAUD (Pierre) - MARTY (André-Edouard) - BENITO (Eduardo) - BARBIER (George)] - VOGEL (Lucien), directeur.
Reference : 14273
(1921)
1921 P., aux éditions Lucien Vogel, 1921, 1 vol. in-8° (250 x 197) en feuilles, sous couverture crème imprimée en noir, de II ff. (faux-titre, titre du 1e semestre 1921) - IV pp. (Sommaire et Publicités illustrées en couleurs, paginés de XVII à XX) - 32 pp. (paginées de 129 à 160) - VIII pp. (table des matières et des gravures hors-texte du 1e semestre 1921) - 8 planches hors-texte. Joint : un petit dépliant 4 pp "Pour relier la Gazette du Bon Ton".Très bel exemplaire.
8 planches hors texte (pl. 33 à 40), coloriées au pochoir, de L'Hom - André-Edouard Marty - Ebel - George Barbier - Bénito - Pierre Brissaud (2) pour des créations de Camille Roger, Paul Poiret, Worth, Doeuillet, Beer, Jeanne Lanvin.Articles illustrés en couleurs: - Avenue du Bois (texte de Marcel Astruc, dessins de Chas Laborde) - Guide de toutes es villes d'eaux (Hamilton, Pierre Brissaud) - A l'ombre des communiantes en fleurs (Nicolas Bonnechose, André Marty) - L'Amour à Torquate (Pierre Mac Orlan, Charles Martin) - Chapeaux à transformations (Célio, Llano Florès) - Esquisse sur des étoffes de mousseline, foulard et crêpe (De Vaudreuil, Mourgue) - Tortues (Georges-Armand Masson, Charles Martin) - Des Roses (Marcel Duminy, M.-M. Barratin) - Explication des planches. Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Goût, Beauté" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.
Copenhague, Thaning & Appe, 1975, 215x150mm, 144p., broché sous couverture photographique.Texte et interviews de Eric Nørgaard pour cette étude sociologique consacrée aux jeunes prostituées de Copenhague et illustrée de 30 photographies pleine page ou double page de Jesper Høm.(103409)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
BBC. 1996. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 224 pages. Illustré de nombreuses photos en couleur hors texte. Texte sur 2 colonnes.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Over 150 One-pan wonders. Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
HACHETTE. 1996. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 287 pages augmentées de nombreuses photos en couleurs hors texte. . . . Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
Paris, éd. Hachette, octobre 2001, gd. in-4, cartonnage toilé éd., jaquette photos coul. éd., 96 pp., papier glacé, nb. photos et reproductions de documents anciens en coul. et en noir, sommaire, Ce livre met à l'honneur la magie et les saveurs d'un produit d'exception : arôme, rareté, prix, tout cela donne à la truffe un statut à part. Pierre-Jean Pébeyre, négociant en truffes depuis quatre générations et Ken Hom, l'un des plus grands maîtres de la cuisine chinoise, nous font découvrir la noblesse de ce champignon. Ils nous révèlent, grâce à des recettes originales, combinant saveurs et tradition, la simplicité et la pureté de la truffe. Belle iconographie. Très bon état
London, Ebury Press, 1984 in-4, 345 pp., illustrations en noir et blanc, planches hors-texte en couleurs, reliure éditeur, jaquette
Original cloth binding, in dust jacket. By Ken Hom with Harvey Steiman
Infolio (7/2012)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782884747110
D'Autre Part (12/2018)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782940518593
ANTIPODES EDITIONS
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782889010974
BLATTER, Bernard. - LAYAZ, Michel. - MULLER, Grégoire. - PROD’HOM, Chantal.
Reference : 112330
Vevey, Musée Jenisch 2001, 280x240mm, 71pages, broché. Bel exemplaire.
planches en couleurs, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
Ken Hom. Mickaël Roulier. Giacomo Bretzel.
Reference : 73693
(2004)
ISBN : 9782012357907
Paris, Hachette, 2004, in-4 carré, relié sous jaquette, 231 pages. Bon état.
NB. Les questions et commandes sont traitées endéans 2-3 jours et les envois reprendront le 4 février. Merci.
Yale University Press 2015 In-4 relié 23,2 cm sur 16,7. 224 pages. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
France Loisirs 2004 In-4 cartonné 27 cm sur 20. 128 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
[DELANNOY (Aristide)] - REVUES satiriques]. HOM MERIC (Victor), DELANNOY (Aristide).
Reference : 96759
Paris Les hommes du jour 1908-1910 139 vol. en feuilles 139 fascicules de 4 à 8 pp. chacun, illustrés d'une grande caricature par Delannoy en couverture. Tête de série de cette revue libertaire hebdomadaire dirigée par Henri Fabre et principalement rédigée par Henri Coudon (1876-1933) sous les pseudonymes de Flax et Victor Méric. Chaque numéro propose la biographie d'un personnage contemporain illustrée d'une saisissante caricature dessinée par Aristide Delannoy : Clemenceau, Drumont, Sembat, Vaillant, Guesde, Mirbeau, etc. On joint le numéro spécial "Francisco Ferrer assassiné par les moines" de septembre 1909.Manquent 16 numéros : 72, 76, 96, 106-109 et 114-122. Plusieurs numéros sont effrangés ou comportent de petites déchirures marginales. Sinon très bon ensemble, tel que paru.
Pavilion. 1990. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 192 pages. Photo en couleur en frontispice. Illustré de nombreuses photos en couleur dans et hors texte. Texte sur 2 colonnes. Légères mouillures. Jaquette légèrement défraîchie.. Avec Jaquette. . A l'italienne. Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
Photographs by Leong Ka Tai. Classification Dewey : 420-Langue anglaise. Anglo-saxon
FLAMMARION. 1991. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 191 pages - nombreuses photos en couleurs dans et hors texte - 1er contre-plat partiellement desolidarisé du reste de l'ouvrage.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
FLAMMARION. 2004. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 118 pages augmentées de nombreuses photos en couleur pleine page . Plats contrepliés .. . . . Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
Classification Dewey : 641.5-Cuisine, art culinaire
IKC Natuurbeheer. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 44 pages augmentées de nombreuses photos en couleurs dans le texte. Texte en néerlandais.. . . . Classification Dewey : 597.8-Amphibiens. Batraciens
Classification Dewey : 597.8-Amphibiens. Batraciens
Paris Hachette 2001 in-4°, 95 pp. Reliure éditeur sous jaquette. (frottis à celle-ci). Illustrations en noir et en couleur (photos, documents).
Lucien Vogel éditeur, Paris 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non signée. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Lucien Vogel éditeur, Paris 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non signée. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Lucien Vogel éditeur, Paris 1921, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Lucien Vogel éditeur, Paris Juin 1920, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, non-signée. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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