François Mitterrand accorda la nationalité française à Milan Kundera en juillet 1981, très peu de temps après son arrivée au palais de L'Elysée.L'envoi a été réalisé peu de temps après la sortie etl'acquisition de l'exemplaire (acheté en 1990 à la librairie Gallimard du Bd. Raspail ; dédicacé par Kundera l'année suivante).Note autographe de François Mitterrand : «Milan Kundera, L'Immortalité ed. or. chez Gallimard, 1990, 600 [fr.]». De la bibliothèque François Mitterrand (Piasa, 2018, n° 334). Parfait état. Paris, Gallimard, (2 janvier) 1990. 1 vol. (145 x 220 mm) de 411 p., 1 et [1] f. Broché, non coupé, sous chemise et étui. Édition originale de la traduction française. Un des 91 premiers exemplaires sur vélin de Rives (n° 24). Envoi signé : «Paris 1991. Pour François Mitterrand, avec ma grande admiration et ma fidélité. Milan Kundera».
L’Immortalité met en scène divers personnages fictifs et historiques dont Goethe, Hemingway, Rilke, Soljenitsyne ou François Mitterrand : « sans doute - de tous les hommes d’État européens de notre temps – celui qui a donné la plus grande place à l’immortalité dans ses pensées. Je me souviens de l’inoubliable cérémonie organisée en 1981 après son élection à la présidence. Sur la place du Panthéon s’était rassemblée une foule enthousiaste, dont il s’éloigna : il gravissait le large escalier […], trois roses à la main. Puis, disparaissant aux yeux du peuple, il se retrouva seul parmi les tombeaux de soixante-quatre morts illustres, n’étant suivi dans sa solitude pensive que d’une caméra, d’une équipe de cinéastes et de quelques millions de Français qui, sous le déluge de la Neuvième de Beethoven, fixaient le petit écran. Il posa les roses successivement sur les tombes des trois morts qu’il avait choisis entre tous. Tel un arpenteur il planta ces trois roses comme trois jalons sur l’immense chantier de l’éternité, pour délimiter ainsi le triangle au milieu duquel on érigerait son palais […] Valéry Giscard d’Estaing, son prédécesseur à la présidence, convia en 1974 les éboueurs à son premier petit déjeuner au palais de l’Elysée. Ce geste était celui d’un bourgeois sensible, soucieux de se faire aimer des gens simples et de leur faire croire qu’il était des leurs. Mitterrand n’était pas assez candide pour vouloir ressembler aux éboueurs (aucun président n’y peut réussir) ; il voulait ressembler aux morts, ce qui témoigne d’une plus grande sagesse car, la mort et l’immortalité formant un couple d’amants inséparables, celui dont le visage se confond avec le visage des morts est immortel de son vivant. » (Milan Kundera). François Mitterrand accorda la nationalité française à Milan Kundera en juillet 1981, peu de temps après son accession à l’Élysée. De la bibliothèque François Mitterrand (Piasa, 2018, n° 334). L’envoi a été réalisé peu de temps après la sortie et l’acquisition de l’exemplaire (acheté en 1990 à la librairie Gallimard et dédicacé par Kundera l’année suivante), avec une note autographe de Mitterrand : « Milan Kundera, L’Immortalité ed. or. chez Gallimard, 1990, 600 [fr.] ». Parfait état.
Paris Gallimard NRF - Collection "Du Monde entier" 1976 In-8 Broché, jaquette illustrée Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE de la traduction française de François Kérel. Pas de grand papier annoncé. Exemplaire du service de presse portant sur le titre un ENVOI autographe signé et daté de Milan Kundera à l'écrivain et critique Christian Guidicelli «. en respectueux hommage . Paris 1967 [sic]». Très bon 0
Paris, Gallimard, L'Infini, (30 septembre) 1992 1 vol. (180 x 215 mm) de 1, [8] et 1 f. Broché. Edition originale. Un des 60 premiers exemplaires sur japon nacré (n° 12).
Ce tiré à part de la revue L'Infini (dans laquelle le texte avait été donné un an auparavant, dans le numéro d'été 1991) a été imprimé à l'occasion du deuxième festival afro-caribéen de Bordeaux, en septembre 1992. Il évoque dans ce beau texte les rencontres magiques qui ont émaillé l'histoire littéraire antillaise, depuis les rencontre d'André Breton avec Aimé Césaire puis René Depestre, jusqu'à celle de Kundera, notamment avec Patrick Chamoiseau, qui sera récomposé du Prix Goncourt pour Texaco quelques semaines plus tard, en novembre 1992. Non sans malice, Bernard Pivot rappelle que « Sollers, patron de l'Infini (...), a bien fait les choses. En septembre, lorsque Chamoiseau arrive en métropole pour signer le service de presse et répondre aux premières interviews, Milan Kundera et sa femme (à laquelle Texaco est dédié) invitent chez eux amis et journalistes pour leur présenter Chamoiseau. Le texte de Kundera fait l'objet, à l'inititiative de la Fnac, d'un tiré à part luxueux (...). Mais il n'est pas interdit d'influencer la critique et le jury littéraires, surtout quand l'écrivain et le livre en sont dignes » (Bernard Pivot, in Lire, n° 207, décembre 1992). « Tchèque exilé en France, intéressé par l'histoire des minorités opprimées, Kundera ne pouvait que se passionner pour ce que Deleuze a appelé "littératures mineures" dans Pour Kafka, et ses théories littéraires ne pouvaient que se trouver confortées dans la lecture de Chamoiseau » (Cabanes, in Les Goncourt dans leur siècle, p. 378). Kundera fait ici l'éloge de la langue et du style « chamoisisés », mais aussi de la dimension multiculturelle de cette écriture, héritière de plusieurs traditions à la fois : « Une oeuvre d'art est un carrefour. Le nombre de rencontres qui y ont lieu me semble être en rapport étroit avec la valeur de l'oeuvre. »
Paris, Gallimard, (5 janvier) 1976 1 vol. (140 x 205 mm) de 280 p. et [4] f. Broché, jaquette illustrée à rabats. Édition originale. Premier tirage. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : « à Maurice Nadeau, en respectueux hommage (et avec mon remerciement retardé sur son jugement extrêmement exacte (sic) sur La vie est ailleurs). Milan Kundera. Paris, janvier 1976 ».
Bel exemplaire offert à Maurice Nadeau, qu'il remercie tardivement d'une critique donnée pour La Valse aux adieux, « (...), ce grand livre courageux où êtres et événements sont dépouillés de leurs apparences mensongères [et] agit sur le lecteur à la façon d'un jet de vitriol (...). Kundera ne peut pas croire que l'idéal d'émancipation doive aboutir à de nouveaux maîtres, plus cruels encore que les anciens. Ce désir, qui ne passe pas toujours avec la jeunesse, de 'transformer le monde', de 'changer la vie', faut-il le ranger au rayon des vieilles lunes ? (...) Transgresser notre condition ce n'est peut-être rien d'autre que de découvrir en nous les possibilités de la transgresser en commençant par nous rendre maître de tout notre territoire, avec nos propres forces. Cette leçon d'humanisme « aux relents d'individualisme réactionnaire », les Tchèques ne l'entendront pas de sitôt. Milan Kundera est interdit dans son pays. On croit lui avoir ôté le droit de parler » (Maurice Nadeau, Les Lettres nouvelles, n° 176).
Sept textes sont réunis sous ce titre, acerbe et ironique à l'égard du modernisme. Aussi, Kundera s'y décrit-il en écrivain "postmoderne, sorte de moderniste antimoderne", dont la définition plut sûrement à Maurice Nadeau. Bandeau éditeur conservé. Paris, Gallimard, (5 novembre) 1986. 1 vol. (140 x 205 mm) de 199 p. et [2] f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « Paris 86, À mon très cher Maurice [Nadeau] avec l'amitié fidèle de Milan ».
Sept textes sont réunis sous ce titre, acerbe et ironique à l'égard du modernisme. Aussi, Kundera s'y décrit-il en écrivain "postmoderne, sorte de moderniste antimoderne". Evoquant l'histoire du roman au travers de quelques unes de ce figures de proue - de Rabelais à Musil, de Cervantès à Flaubert - il y affirme son opposition au Nouveau Roman, par trop soucieux de la forme selon lui. Se défendant de vouloir apparaître en théoricien, et n'ayant nulle autre intention que de livrer "la confession d'un praticien", il considère que le Roman se doit d'être garant de cette capacité qu'il offre, que de découvrir les aspects inconnus de la nature humaine tout autant que les pouvoirs démesurés de son exploration. Roman que Sarraute juge archaïque, bientôt mort. Ce à quoi Kundera objecte affirmant - et démontrant au travers de ce roman - que le "courant de pensée moderne sera celui qui fera redécouvir l'individu, proposant une interrogation esthétiquement valable sur l'existence humaine". Bande à parution conservée.
S.l.n.n., s.d., pt in-4°, en feuillets, [2] ff. et 29 planches de dessins de croquis préparatoires au scénario de l'adaptation cinématographique de l'Insoutenable Légèreté de l'être réalisée par Philip Kaufman, avec Daniel Day-Lewis et Juliette Binoche en 1988 (dont une double planche), sous portefeuille cartonné rose avec titre en noir (“The Unbearable Lightness of Being”), bon état
"Tiré du scénario de L'insoutenable légèreté de l'être, d'après le roman de Milan Kundera". Vingt-neuf planches de 22 x 28 cm, format paysage, toutes magnifiquement imprimées sur papier bristol blanc-crème. Avec page de titre et liste des planches de 1 à 29 avec leurs titres. Le tout dans une chemise portefeuille rose pâle avec cravate de soie rose. Non daté. Le tirage n'est pas indiqué. L'écrivain Jean-Claude Carrière (1931-2021) a co-scénarisé le film avec Philip Kaufman. Les planches sont probablement basées sur ses story-boards.
Paris Gallimard, coll. "Du monde entier" 1968 1 vol. Broché in-8, broché, couverture rempliée, non coupé, V + 344 pp. Edition originale française du premier roman de l'auteur, dont l'histoire se déroule en Tchécoslovaquie, de l'immédiat après-guerre jusqu'aux années précédant le Printemps de Prague. "Quand je dis que le roman de Kundera, plus que tous les documents politiques imaginables et inimaginables, éclaire la situation qui s'est en près de vingt ans créée, et à la vraie tragédie de quoi nous assistons aujourd'hui, ce n'est pas une assertion à la légère (...) il faut lire ce roman, il faut le croire. Il nous mène au bord de ce que fut l'indicible là-bas". C'est ainsi qu'Aragon, dans la préface, présente ce récit qu'il tient pour une oeuvre majeure. Kundera récuse pourtant, dès les années 1970, toute lecture politique de son roman qu'il présente comme une "histoire d'amour" au réalisme poétique. Un des 37 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma-Navarre (seul tirage en grand papier), celui-ci portant le n° 1. Très légère décoloration à la couverture, sinon bel exemplaire.
Paris, Gallimard, (19 décembre) 1994 1 vol. (145 x 220 mm) de 153 p. et [3] f. Broché Edition originale de la traduction française. Un des 50 premiers exemplaires sur vergé blanc de Hollande (n° 49), seul papier.
En préfaçant sa pièce de théâtre, Jacques et son maître, Milan Kundera écrivait : « Quand la pesante irrationalité russe est tombée sur mon pays, j'ai éprouvé un besoin instinctif de respirer fortement l'esprit des Temps modernes occidentaux. Et ils me semblaient n'être concentrés avec une telle densité nulle part autant que dans ce festin d'intelligence, d'humour et de fantaisie qu'est Jacques le Fataliste. ». Choderlos de Laclos, Vivant Denon appartiennent comme Denis Diderot à ce XVIII ème siècle français cher à l'auteur tchèque. Présents en filigrane dans ce roman-fable qu'est La Lenteur, leurs fantômes s'opposent ici par le raffinement de leur libertinage à l'impuissance grossière de la société médiatique, autre cible visée par Kundera.
Le recueil a reçu, en 1996, le prix de la Société des compositeurs américains pour le " meilleur livre écrit sur la musique " ; il constitue, avec L'Art du roman (1986) et Le Rideau (2005), une magnifique trilogie sur les grandes préoccupations esthétiques de l'auteur. Paris, Gallimard, (10 septembre) 1993 1 vol. (140 x 205 mm) de 324 p., [2] et 2 f. Broché. Édition originale. Envoi signé : « Pour Maurice [Nadeau] avec ma très vieille et très sincère amitié, Milan, Paris 1993 ». Bandeau éditeur conservé.
"Les testaments trahis" est un recueil de neuf essais sur l'art ; la littérature et la musique, avec comme thème principal celui de l'art romanesque : l'esprit de l'humour dont il est né, ses liens avec la musique, et ce que Kundera nomme la sagesse existentielle du roman. Entre un éloge critique de Kafka et une renaissance de Stravinsky qui fait palpiter sa magnifique musique, Kundera en appelle à l'art de Rabelais, Rushdie, Stravinsky, Beethoven, Broch, Kafka, Musil, Mann, Hemingway, Faulkner ou Chamoiseau. Le recueil a reçu, en 1996, le prix de la Société des compositeurs américains pour le " meilleur livre écrit sur la musique " ; il constitue, avec L'Art du roman (1986) et Le Rideau (2005), une magnifique trilogie sur les grandes préoccupations esthétiques de l'auteur.
Paris, Gallimard, (5 avril) 1979. 1 vol. (140 x 205 mm) de 260 p. et [3] f. Broché, sous jaquette éditeur. Édition originale. Exemplaire poinçonné du service de presse. Envoi signé : « Paris le 10 avril 79, à mon très cher Maurice Nadeau et à sa femme. Fidèlement. Milan Kundera ».
On joint une belle lettre autographe signée à Maurice Nadeau en remerciement de sa chronique du Le Livre du rire et de l'oubli, intitulée « Contre l'indifférence et l'oubli », qui venait de paraître dans le n°302 de la Quinzaine littéraire daté du 16 mai 1979 (s.d. [16 mai 1979] : « Cher Maurice, j'ai été très touché par ce que vous avez écrit sur mon livre. C'est tellement bien (et tellement rare) d'être compris. Le dernier numéro de la Quinzaine a de nouveaux confirmé que vous êtes la seule revue indépendante (selon ce que vous avez écrit sur Pepe et sur B. H. Levy). Je serai toujours fier de pouvoir être votre collaborateur. Et j'aimerais beaucoup de vous voir. (Est-ce que vous avez fêté votre 300e anniversaire ?) Finalement votre / Milan ».
Paris, Gallimard, (7 septembre) 1993. 1 vol. (145 x 220 mm) de 324 p., [2] et 3 f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 50 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n° 29).
Les Testaments trahis est un recueil de neuf essais sur l'art avec comme thème principal l'art romanesque : l'esprit de l'humour comme il le conçoit et ses liens avec la musique, notamment celle de Stravinsky et Beethoven. Le recueil reçoit, à ce titre, le prix de la Société des compositeurs américains pour le « meilleur livre écrit sur la musique ». Pour le roman, Kundera en appelle à l'art de Rabelais, Rushdie, Stravinsky, Beethoven, Broch, Musil, Mann, Hemingway, Faulkner, Chamoiseau et bien entendu Kafka, dans un vibrant éloge critique de l'écrivain pragois et de ce que Kundera nomme la sagesse existentielle du roman, un sujet sur lequel il reviendra dans ses (rares) interviews : « ce mélange du grave et du léger, du comique et du triste, du sens et du non-sens [...] fait naître une étrange beauté qui n'a pas son pareil ; j'aimerais bien la définir, cette beauté, mais je sais que je n'y arriverai jamais » (« Les Chefs-d'oeuvre de la littérature commentés par les écrivains d'aujourd'hui », Le Nouvel Observateur, hors-série n° 83, juillet 2013, à propos du Procès).
Le premier livre de Kundera, préfacé par Aragon. Tirage de tête, broché. Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », (27 septembre) 1968. 1 vol. (150 x 215 mm) de 344 p. et [2] f. Broché, non coupé. Édition originale de la traduction française par Marcel Aymonin. Préface de Louis Aragon. Un des 37 premiers exemplaires sur vélin pur fil (n° 9) - seul papier.
L'un des romans les plus célèbres de Kundera, et l'un de ceux qui expriment le mieux sa désillusion concernant le Parti communiste, dont il fut lui-même exclu. Ce n'est certes pas la moindre de ses affinités avec son héros : un jeune homme désabusé, victime d'une mauvaise plaisanterie qui change brutalement le cours de son existence, sans qu'il puisse y remédier. L'histoire est celle de Ludwik Jahn, étudiant et activiste communiste, séparé de sa petite amie par un séminaire organisé par le Parti, qui envoie à sa belle une carte postale écrite sous le coup de la colère, contenant ces simples mots : « L'optimisme est l'opium du genre humain ! L'esprit sain pue la connerie. Vive Trotski ! ». Alertés, les membres du Parti ne goûtent pas ce que Ludwik présente comme une « plaisanterie », et l'excluent. Renvoyé de l'Université, il se retrouve ensuite enrôlé de force dans l'armée. « Mon roman fut couvert d'éloges mais lu d'une façon unilatéralement politique. La faute en incombait aux circonstances historiques du moment (le roman a paru deux mois après l'invasion [des troupes soviétiques à Prague]), à la préface d'Aragon (qui n'a parlé que de politique), [au] prière d'insérer, à la traduction (qui ne pouvait qu'éclipser l'aspect artistique du roman), et aussi à la transformation de la critique littéraire occidentale en commentaire journalistique hâtif, assujetti à la dictature de l'actualité » (« Note de l'auteur » dans la réédition de La Plaisanterie, Gallimard, coll. « Folio », p. 461). Achevée le 5 décembre 1965, La Plaisanterie ne sera publiée qu'au printemps 1967 à Prague et introduite en France un an plus tard, grâce à Antonin Liehm, un intellectuel tchèque qui apporte clandestinement une copie dactylographiée à Aragon. « Sans [elle], La Plaisanterie n'aurait jamais vu le jour en France et mon destin aurait pris un chemin tout à fait différent (et bien moins heureux, sûrement). Au moment où mon nom était gommé des lettres tchèques », ajoute-t-il, cette parution « a lancé mon roman dans le monde entier [...]. Liehm s'adressa donc à Aragon, lequel le recommanda à Claude Gallimard avec toute son autorité et promit de donner une préface [...]. Le comité de lecture de Gallimard refuse dans un premier temps la publication du roman et c'est sur l'intervention directe d'Aragon et de Claude Gallimard que le feu vert est finalement donné ». Bel exemplaire de ce titre important et rare. Petites piqûres marginales en couverture.
Paris, Gallimard, 1993. Un volume fort et grand in-8, broché, non coupé, 324 pp.
Édition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur vergé blanc de Hollande. Seul tirage en grand papier. Non coupé, neuf." Les Testaments trahis est un recueil de neuf essais sur l'art ; la littérature et la musique, avec comme thème principal celui de l'art romanesque : l'esprit de l'humour dont il est né, ses liens avec la musique, et ce que Kundera nomme la sagesse existentielle du roman. Entre un éloge critique de Kafka et une renaissance de Stravinsky qui fait palpiter sa magnifique musique, Kundera en appelle à l'art de Rabelais, Rushdie, Stravinsky, Beethoven, Broch, Kafka, Musil, Mann, Hemingway, Faulkner ou Chamoiseau. Le recueil a reçu, en 1996, le prix de la Société des compositeurs américains pour le « meilleur livre écrit sur la musique ». ". Photos sur demande.
Paris, Gallimard, Collection du Monde entier, 1968. Un volume In-8, broché, couverture à rabats, 344 pp. (Dos légèrement insolé).
Édition originale française du premier roman de l'auteur, dont l'histoire se déroule en Tchécoslovaquie, de l'immédiat après-guerre jusqu'aux années précédant le Printemps de Prague. Un des 37 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma Navarre, seul tirage en grand papier. N° 6. Photos sur demande.
Paris, Gallimard, 1995, 205x140mm, broché, édition originale sur papier ordinaire.Envoi autographe signé «Pour Michel Contat avec le vieux souvenir de Milan Kundera Paris 1994». (104596)
Phone number : +33 1 48 01 02 37
Editions Gallimard Broché D'occasion état correct 18/04/1979 264 pages
Paris Gallimard 1992 1 vol. Broché plaquette gr. in-8, brochée, non paginée. Édition originale constituée par le tiré à part de la revue L'Infini. Un des 60 exemplaires de tête numérotés sur Japon nacré, en parfait état.
Paris, L'Avant-Scène Opéra, 1988. 17 x 25, 113 pp., nombreuses illustrations en N/B, broché, très bon état.
Paris Gallimard 1994 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 153 pp. Edition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
Paris Gallimard 2009 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, 204 pp. Edition originale. Un des 80 exemplaires numérotés sur vélin pur fil de Malmenayde, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
Paris Gallimard 2005 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 196 pp. Édition originale. Cet essai évoque le courage "cervantesque" qu'il faut à l'écrivain pour déchirer le rideau (ensemble de clichés savamment cousus ensemble) bouchant la perspective romanesque. Sont ainsi convoquées les figures d'Homère, Cervantès, Rabelais, Flaubert et Stendhal, mais aussi Robert Musil, Gabriel García Márquez ou encore Carlos Fuentes. Un des 90 exemplaires numérotés sur vélin pur fil de Malmenayde, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
Paris Gallimard 2014 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 141 pp. Édition originale. Un des 80 exemplaires numérotés sur vélin Rivoli, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
Paris Gallimard 1997 1 vol. Broché in-8, broché, couverture à rabats, non coupé, 164 pp. Édition originale. Un des 50 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon de Lana, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
Paris, Gallimard, (11 mars) 2003 1 vol. (140 x 205 mm) de 180 p., [2] et 4 f. Broché. Edition originale et premier tirage. Envoi signé : « Pour Maurice Nadeau, avec mon fidèle souvenir, Milan Kundera ».
Gallimard (11/2006)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782070341740