Hermann et Cie , Histoire de la Pensée Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1980 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur violet, illustrée d'une célèbre gravure représentant une discussion entre Aristote, Ptolémée et Copernic grand In-8 1 vol. - 341 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc Nouvelle édition de 1980, identique à la première édition de 1966 "Contents, Chapitres : 1. A l'aube de la science classique : Aristote - Les discussions médiévales : Bonamico - La physique de l'impetus : Benedetti - Galilée - 2. La loi de la chute des corps, Descartes et Galilée : Introduction - Galilée - Descartes - Encore Galilée - Définition, conclusions - 3. Galilée et la loi d'inertie : Le problème physique du copernicanisme - Giordano Bruno - Tycho Brahe - Kepler - 4. Le ""Dialogue sur les deux grands systèmes du monde"" et la polémique anti-aristotélicienne - La physique de Galilée - Conclusion - Appendice : L'élimination de la pesanteur : Les Galiléens, Cavalieri, Torricelli, Gassendi - Descartes, le monde, les principes - Index - Alexandre Koyré est un philosophe et historien des sciences français dorigine russe, né Aleksandr Vladimirovitch Koïranskiï, le 29 août 1892 à Taganrog (Empire russe), dans une famille de commerçants aisés d'origine juive, et mort le 28 avril 1964 à Paris (France). Ses travaux dépistémologie et dhistoire des sciences portent sur Galilée ainsi que sur la cosmologie aux xvie et xviie siècles. Il voit dans la naissance de la physique moderne au xviie siècle une « révolution scientifique ». Cette expression est caractéristique de sa conception discontinue de lhistoire des sciences, quil partage avec Gaston Bachelard. Passer du « monde clos » de la cosmologie aristotélicienne à la théorie dun « univers infini » d'Isaac Newton suppose ainsi une transformation radicale des bases métaphysiques sur lesquelles repose la physique. Il est un des éditeurs des deux tomes des Philosophiae Naturalis Principia Mathematica d'Isaac Newton parus en 1971 et 1972 aux Harvard University Press. - Koyré a commencé par s'intéresser à l'histoire des religions avant de devenir un philosophe de la science. De là découle ce qui constitue une part importante de son originalité : sa capacité à lier les études sur la science moderne à l'histoire des religions et à la métaphysique. Koyré a beaucoup étudié Galilée, Platon et Isaac Newton. Son livre le plus célèbre demeure Du monde Clos à l'Univers infini, tiré des Noguchi Lectures données en 1953. Dans ce livre, il décrit l'apparition de la science moderne et le changement qui s'est produit dans la perception du monde durant la période qui va de Nicolas de Cues et Nicolas Copernic à Isaac Newton. À un tout fini, où la structure spatiale reflète une hiérarchie de valeur, succède un univers infini sans hiérarchie naturelle uni seulement par lidentité des lois qui le régissent. « Pour ma part, écrit-il, j'ai essayé, dans mes Études Galiléennes, de définir les schémas structurels de l'ancienne et de la nouvelle conception du monde et de décrire les changements produits par la révolution du xviie siècle. Ceux-ci me semblent pouvoir être ramenés à deux éléments principaux, d'ailleurs étroitement liés entre eux, à savoir la destruction du Cosmos, et la géométrisation de l'espace, - Pour Koyré, ce n'est pas la nature expérimentale ou empirique des travaux de Galilée et d'Isaac Newton qui firent la « révolution scientifique » du xviie siècle, mais un changement de perspective, une nouvelle vision théorique du monde. Koyré critiquait ce qu'il appelait la vision positiviste des sciences pour laquelle des relations entre des phénomènes permettraient d'établir des lois qui les décriraient ou mieux qui permettraient de les prédire. Pour Koyré, la science était d'abord théorie, aspiration à connaitre la vérité du monde et à faire apparaitre les structures essentielles d'où surgissent les phénomènes et les lois qui les relient. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, très frais et propre de ce recueil d'articles d'Alexandre Koyré sur Galilée et la science de son temps