S.l., Falaize / Coll. ''Les Carnets oubliés'', (1975). Un vol. au format in-12 (178 x 118 mm) de 110 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Un des exemplaires du tirage numéroté sur Alfa-Mousse. La vie de Khayyam - poète persan qui vécut à la charnière des 11 et 12ème siècle - est entourée de mystères. Il a passé son enfance dans la ville de Balhi, où il étudie sous la direction du cheik Mohammad Mansuri, un des chercheurs les plus célèbres de son temps. Dans sa jeunesse, Omar Khayyam étudie aussi sous la direction de l'imam Mowaffak de Nishapur, considéré comme le meilleur professeur du Khorassan. Les poèmes de Khayyam sont appelés «rubaiyat», ce qui signifie «quatrains». Les quatrains de Khayyam, souvent cités en Occident pour leur scepticisme, recèleraient, au-delà de l'apparent premier degré hédoniste une dimension mystiques, faisant par conséquent de Khayyam un soufi. «En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.Ne cherche pas à rendre durablela sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.Avant de prendre la main d'un homme,demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour.» Khayyam présente sans stratégie visant à convaincre et ''sans ordre et sans méthode ''- pour reprendre une expression de Montaigne dans la préface des Essais - ses espoirs, ses doutes et ses découragements dans ce qui semble un effort de vérité humaine. «Tu peux sonder la nuit qui nous entoure.Tu peux foncer sur cette nuit... Tu n'en sortiras pas.Adam et Ève, qu'il a dû être atroce, votre premier baiser,puisque vous nous avez créés désespérés!» Quelques rousseurs aux premiers feuillets. Du reste, belle condition.