Paris Plon 1925 in-12 demi-percaline cerise modeste de l'époque, dos lisse, couverture conservée
3 ff. n. ch., 245 pp., un f. n. ch., 65 figures hors texte et une carte en dépliant.Henri de Kérillis (1889-1958) participa en 1924 comme journaliste à la seconde mission Gradis (un raid automobile, le premier à traverser ainsi le Sahara) ; ce petit ouvrage forme un compte-rendu de cette expédition. Il se lança ensuite dans la carrière politique que l'on sait
17/09/1930 Kerillis, directeur du Centre des Républicains, informe que le Conseil dadministration a décidé du report des cours de diction qui regrouperont à lavenir les élèves de province et de Paris, et quil se permettra ...de faire appel à votre concours si utile pour le stage qui sera organisé plus tard pour nos élèves...Le 4 octobre 1938, à l'Assemblée nationale, un député de droite, seul, vote contre les accords de Munich qui livrent la Tchécoslovaquie à Hitler. Il s'appelle Henri de Kerillis. Fils d'un amiral breton, il s'illustre comme lieutenant de cavalerie, pendant la première guerre mondiale. Après la guerre, il quitte l'armée pour le journalisme, et entre à l'Écho de Paris où, très vite, il prend la direction du service politique. Parallèlement, il mène une activité intense : fondation du Centre de propagande des Républicains nationaux, création d'un cours d'orateurs, participation aux premières émissions à la radio, etc. Mais le grand mérite d'Henri de Kerillis est d'avoir fait du combat contre l'hitlérisme la priorité absolue. À l'arrivée des Allemands à Paris, il s'envole pour Londres, puis rejoint New York où il crée un journal gaulliste, Pour la victoire, avec Geneviève Tabouis. À partir de 1942, les malentendus s'accumulent avec de Gaulle, dont il devient un farouche opposant. Dès lors Kérillis, vit en exilé dans sa ferme de Long Island où il meurt en 1958.