Imprimerie de Prault, Paris 1771, 10,5x16,5cm, broché.
"cet ouvrage enrichi de cartes et de planches permet de découvrir les immenses qualités scientifiques de notre capitaine breton" (Alain Boulaire) Edition originale bien complète de ses 18 planches hors-texte, parfois dépliantes. L'ouvrage est également illustré d'une vignette de titre et de 2 bandeaux. Quelques rousseurs, un cahier débroché. Exemplaire présenté dans son rare brochage d'origine et recouvert d'une couverture d'attente comportant des manques marginaux. Bel exemplaire tel que paru de l'expédition de Kerguélen dans l'Atlantique nord où il devient familier avec la navigation dans les mers froides, d'abord en 1767 avec la corvetteLa Folle en suivant la pêche à la morue, puis l'année suivanteavec la corvetteL'Hirondelle. Il ramène en 1768 deux oursons blancs pour la ménagerie du roiLouis XV. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie de Patris Paris 1796 1 vol. In-8 de 403 pp., demi-basane à coins de l'époque, dos lisse orné, pièce de titre, tranches rouges (coiffe supérieure usée).
Edition originale. Véritable relation au jour le jour des combats navals, analysant tous les engagements militaires de la guerre maritime entre la France et la Grande Bretagne et principalement ceux de la Guerre d'Indépendance Américaine et aux Antilles, du 17 juin 1778 au 20 juin 1783 (Sabin 37615 - Howes K103 - Quérard IV, p. 297 - Polak 4855). "Mis à la retraite en avril 1796, Kerguelen mit à profit son temps libre pour rassembler les notes qu'il avait prises dès 1779 et qu'il avait complétées pendant son court passage au ministère de la Marine en 1793. De ces écrits, il publia cet ouvrage considéré comme trop sommaire, mais généralement exact et impartial. Présenté au consul des Cinq-Cents, cet ouvrage rappela l’attention sur son auteur qui aurait peut-être pu être appelé au ministère de la Marine quand il mourut en 1797 à la suite d'une courte maladie". Bon exemplaire.
De Imprimerie De Prault Paris 1771 Petit in-4 ( 260 X 200 mm ) de VIII-220 pages et 3 ffnch., pleine basane fauve racinée, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, coupes filetées d'or, tranches briques. ( Reliure de l'époque ). L'illustration est composée d'une vignette de titre, de deux bandeaux, de 12 cartes géographiques certaines dépliantes et une en deux parties, et 4 gravures de personnages. Première expédition de KERGUELEN dans la mer du Nord au commandement de "La Folle" ( pour protéger des morutiers en mer d'Islande ), avant ses deux expéditions en mer Australe ( la dernière, désastreuse, le conduisit à se voir emprisonné à son retour en France ). Coiffes absentes, épidermures, agréable exemplaire à belles marges, bien complet de toutes ses illustrations, de l'EDITION ORIGINALE de cette fameuse relation de voyage.
s.l. [Paris], Imprimerie de Patris, M.DCC.XCVI. 1796. 1796 1 vol in-8° (197 x 130 mm.) de: [1] pp. (faux-titre) ; 403 pp. Demi-basane d'époque à coins de parchemin, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin rouge, plats recouverts de papier moucheté, tranches jaspées rouges. (Brunissures en marge de quelques ff. in-fine).
Edition originale de cet important ouvrage répertoriant et analysant tous les engagements militaires de la guerre maritime entre la France et la Grande Bretagne, entre 1778 et 1783 et principalement ceux de la Guerre dIndépendance américaine. Texte dû Kerguelen, lune des grandes figures de lexploration française du XVIIIe siècle qui participa à ce conflit majeur. Yves-Joseph de Kerguelen (1734-1797) entre dans la Marine en 1750 et participe à de nombreuses missions qui le conduisent aux Antilles et dans lAtlantique Nord. Il publie en 1772 une « Relation dun voyage dans la Mer du Nord ». Il se consacre également à létude de la cartographie et de lhydrographie, et est admis membre adjoint de lAcadémie de marine. Il sintéresse à la construction navale, proposant en 1766 une corvette canonnière dun genre nouveau. Il est resté à la postérité pour sa découverte de lÎle de la Désolation, baptisée « Kerguelen » dont Il prend possession au nom du roi. De ce voyage, il publiera Relation de deux voyages dans les mers Australes & des Indes, faits en 1771, 1772, 1773 & 1774. (Paris, 1782). Cependant, à son retour Brest en septembre 1774, il est jugé en cour martiale pour non-respect des instructions, commerce illicite et commerce de pacotille, ainsi que pour avoir embarqué une passagère clandestine, Louise Seguin (première femme européenne exploratrice en région antarctique, déguisée en garçon, lors du voyage de Kerguelen). Rayé de la Marine et condamné à six ans de prison, il est innocenté et libéré quatre ans plus tard et reprend du service. En 1778, il part faire la guerre de course à bord de la corvette La Comtesse de Brionne et participe à la guerre d'Indépendance Américaine. Promu contre amiral, il est admis à la retraite en 1796 et se consacre alors à la rédaction du présent ouvrage. Celui-ci est le fruit des notes quil tient à partir de 1779 et dinformations quil avait recueillies lors de son bref passage au Ministère de la marine en 1793. Le texte, reconnu pour son impartialité et présenté au Consul des Cinq-Cents, aurait pu valoir à son auteur le poste de Ministre de la Marine, sil nétait mort de maladie un an après sa publication. Après une dédicace au Directoire exécutif, Kerguelen aborde quelques points techniques, avant de lister et danalyser tous les engagements militaires sur mer contre les Anglais, en Afrique, en Inde (où Suffren tente de reprendre le contrôle de ce qui étaient les possessions françaises), mais surtout sur les côtes américaines, avec tous les grands combats de la Guerre dIndépendance, et aux Antilles. Kerguelen publie notamment une intéressante lettre de De Grasse, réponse de lamiral à un courrier quil lui avait adressé suite à la bataille des Saintes. Bel exemplaire de cet ouvrage majeur pour l'histoire maritime de la Guerre dIndépendance américaine, conservé dans sa reliure dépoque en parfait état. 1 vol. 8vo (197 x 130 mm.) of: [1] pp. (faux-title); 403 pp. Contemporary half-sheep. First edition of this rare work by Kerguelen de Tremarec (1734-1797), French naval officer and explorer. In April 1796, retired of the navy, he started working on this text from the notes he took in 1779. The work, recognized for its liability, relates the main battles of the American Revolutionary War. Fine copy of this valuable testimony upon naval history by a great explorer. Polak, 4855.
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Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.