Paris Imprimerie Royale 1823 in-8 cart. moderne toile beige, pièce de titre brune, tranches mouchetées
4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicaces), 64 pp., frontispice lithographié par Villain d'après Arago (mémorial des officiers de santé de la marine victimes de la fièvre jaune aux Antilles en 1821).Polak 4847. Wellcome III, 386. Très rare extrait des Annales maritimes et coloniales, pour l'année 1823. Pierre-François Kéraudren (1769-1858) exerça les fonctions d'inspecteur général du service de santé de la marine sans discontinuer de 1813 à 1845. C'est à ce titre qu'il fit partie en 1821-1822 de la commission constituée par le gouvernement pour enquêter sur l'épidémie de fièvre jaune des Antilles en 1821, presque concomitante de celle qui désola Barcelone et occasionna une intervention médicale française
Paris Imprimerie royale 1824 in-8 demi-veau noir, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées [Rel. moderne]
43 pp.Rozier, 2248. Berger et Rey, p. 137. Pierre-François Kéraudren (1769-1858) exerça les fonctions d'inspecteur général du service de santé de la marine sans discontinuer de 1813 à 1845. C'est à ce titre qu'il fit partie en 1821-1822 de la commission constituée par le gouvernement pour enquêter sur l'épidémie de fièvre jaune des Antilles en 1821, presque concomitante de celle qui désola Barcelone et occasionna une intervention médicale française ; depuis lors, il se tourna vers l'étude des maladies contagieuses d'origine tropicale
Paris Imprimerie Royale 1824 in-8 broché sous couverture d'attente de papier bleu
3 ff.n.ch., 116 pp., une figure dans le texte (un fourneau ventilateur).Polak 4846. La première édition était parue en 1817. Pierre-François Kéraudren (1769-1858) exerça les fonctions d'inspecteur général du service de santé de la marine sans discontinuer de 1813 à 1845
Paris, Imprimerie Royale, 1823. 1 vol. in-8, (23 x 15,5 cm) ; faux-titre, frontispice, titre, [2] ff., 64 pp. Broché, sous couverture d'attente de papier bleu. Non rogné.
Ouvrage sur la fièvre jaune écrit à une époque où les médecins ne connaissaient pas encore vraiment la nature de cette maladie. En général, ils étaient divisés entre ceux qui croyaient à la contagion et ceux qui n'y croyaient pas. Dans cet ouvrage, qui fut tout d'abord publié, sans frontispice, en 1822 dans la Revue des Deux Mondes, l'auteur expose les deux hypothèses mais ne prend pas parti. Il s'intéresse plutôt à la protection de la fièvre jaune à bord des vaisseaux. Pendant le premier quart du XIXe siècle, la fièvre jaune était le fléau des Antilles, et les vaisseaux contaminés avaient transporté l'épidémie en Europe avec des résultats dévastateurs. Aux Antilles, Napoléon perdit les troupes qui n'avaient pas été déjà décimées par les Haïtiens. En 1821, dix des quinze médecins français qui étaient aux Antilles moururent de la fièvre jaune. Le frontispice, lithographié par Villain d'après Arago, est dédicacé "À la Mémoire des Officiers de santé de la Marine royale victimes de la Fièvre jaune aux Antilles en 1821". Pierre-François Keraudran (1769-1858) était inspecteur général du service de santé de la Marine. La première partie est un examen des motifs d'après lesquels on prétend que la fièvre jaune n'est jamais contagieuse. La deuxième partie montre les nouveaux faits concernant la transmission de la fièvre jaune et traite de la prophylaxie de la fièvre jaune sur les vaisseaux. Y sont données les recommandations nécessaires à suivre pour éviter de convoyer la maladie en France : l'assainissement, la ventilation, et la mise en quarantaine aussi bien des individus malades que des vaisseaux contaminés. Polak, 4847.