1821 Paris, Dalibon, 1821 ; 2 volumes in-8, plein cartonnage de l'époque à la bradel, vert foncé , filets, titre et tomaison dorés au dos ; ccxlix, 186, (1)pp.;(4), 496, (2)pp.+ (2)pp. ( annnonces)
Importante introduction renfermant l'Avertissement de l'éditeur, une Notice historique sur Juvénal, la Vie de Jean Dusaulx par Achaintre, Dédicace de Dusaulx à Bertrand de Coeuvres, Préface , Discours sur les Satiriques latins, Notes sur le discours. Texte Latin et Français. Quelques piqures, coiffes frottées avec petit manque à la coiffe supérieure du Tome 1.
Moulins, Crépin-leblond, 1888 ; petit in-8, broché. 142pp. Couverture tâchée, dos frotté avec manques. Non coupé.
Traduction en vers d'après le texte latin établi par le P. jésuite Tarteron. Vidalin est un descendant d'un imprimeur moulinois (Etienne Vidalin).
Paris, chez Abraham Pacard, 1614 : In -4°, pleine veau blond de l' époque, filet doré en encadrement des plats, guirlande dorée poussée au centre des plats, dos à nerfs, petits fleurons dorés, titre doré; (8)pp., ( titre en rouge et noir, Au Lecteur, privilège), 599pp., 16pp.(de l' Origine des Rois du Portugal), (15)pp.( Table). Quelques bandeaux et initiales ornées. Belle vignette gravée au titre.Reliure usagée, manque de cuir au dos ( tout le caisson de tête et partie du caisson de queue, coupes et coins frottés avec petits manque de cuir, petit travail d'insecte en marge de plusieurs feuillets sans atteinte au texte). Quelque piqûres ou petites taches rousses, 5 feuillets décalés, infime manque de papier au titre en bordure de la marge inférieure.Quelques rares passages soulignés anciennement au crayon de couleur rouge.
On trouve entre la fin du texte et la table : " De l'Origine des Roys de Portugal, issus en ligne masculine de la Maison de France, qui regne aujourd'huy". Paris, Abraham Pacard, 1614. ( 16pp). Avec Armes de France et de Navarre au titre par Théodore Godefroy ( cf. BNF qui donne 1612 et 29pp).Edition originale fort rare. ( Brunet V- 1018). (Reu-CO2)
Paris, Panckoucke éditeur, 1839 ; 2 volumes in-8°, demi-chagrin brun , dos à nerfs, caissons de filets à froid, auteur et tomaison dorés ; 2ff.,CLXVpp.,419pp.;2ff.,382pp.,1f.; quelques piqûres en fin et début de volumes( surtout aux faux-titre et titre du Tome 2), petit manque de papier au 1er plat du Tome.Bon exemplaire bien relié ( reliure vers 1860).
Edition bilingue avec texte français en regard du latin. De la collection " Bibliothèque latine - française ". ( GrMD)
Paris, Librairie de Firmin-Didot, 1861 ; grand in-8°,broché , couverture bleue imprimée en noir avec petite vignette au 1er plat ;3ff.,XIIpp.,819pp. Texte sur 2 colonnes.Très bon exemplaire non coupé.
Collection des Auteurs Latins publiée sous la direction de M. Nisard. ( GrMG)
A Paris, chez Guillaume de Luyne, 1658 [1653 sur la page de titre gravée]. Un fort vol. au format gd in-12 (183 x 120 mm) de 8 ff. n.fol., 2 x 272 pp., [185] pp. de Remarques et 11 ff. n.fol. Reliure de l'époque de plein veau marbré brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés et de points dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, dentelle dorée sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
L'exemplaire s'ouvre sur une délicate page de titre à décor allégorique gravée. Seconde édition de l'estimée traduction de Michel de Marolles. Texte en latin en regard. On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voires même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituere un modèle au xviiesiècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles émoussés. Coiffes élimées ou arasées. Légers frottements épars affectant par ailleurs la reliure. Auréole claire dans le corps d'ouvrage. Du reste, belle condition intérieure.
JUVENALIS / JUVENAL (Junii) & PERSE - CORNUTUS (Lucius Annaeus ou Phurnutus).
Reference : 22468
(1613)
Lutetiae [Paris], apud Joannem Orry [sive Morellus], 1613 - Lutetiae [Paris], apud Joannem Orry, 1613 - Lutetiae [Paris], apud Joannem Orry, 1613. 3 ouvrages reliés en un fort vol. au format pt in-4 (217 x 165 mm) de 8 ff. n.fol., 724 pp. et 1 f. bl. ; 46 pp. ; 188 pp. et 4 ff. n.fol. ; 4 ff. n.fol. et 95 pp. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée et glacée havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Réunion en un volume des Satires de Perse et de Juvénal, accompagnées pour le premier des Commentaires de Cornutus. ''Les savants font cas de cette édition''. (in Brunet). ''On peut dire avec certitude que Perse ignora la vie et les hommes. Mais il savait cependant entendre ses maîtres et ses amis, tels que Cornutus ou Sénèque. Il avait vingt ans quand Néron fut empereur et n'ignora que peu de choses des turpitudes de la Cour... Aussi son oeuvre contient-elle une part de réelle satire, mais par écho et sans l'accent que l'expérience donne à l'indignation. Toutes sortes d'allusions, d'ironies, de demi-mots font entrevoir, seulement entrevoir et presque deviner une cour impériale qui est celle de Tacite : bassesses et indignités, orgies et sacrilèges, crimes d'Agrippine et de Néron. Au delà de la Cour, la ville : manie du bel esprit, profusion des prétentions littéraires, superstitions et dévotions intéressées, cupidité, cruauté à l'égard des esclaves... Mais il est évident que la satire morale domine cette oeuvre. Un beau stoïcisme inspire son auteur, un stoïcisme reçu par enseignement mais que le poète vivifie par sa noblesse d'âme. Les Satires sont, pour ainsi dire, des sermons stoïciens. Perse y célèbre vertu et simplicité antiques, chaste culte de la philosophie, nécessité pour chacun de s'examiner en conscience et de connaître ses faiblesses, au lieu de juger autrui et de se fier aux compliments, conquête de la véritable liberté sur les passions, sur la cupidité et le goût du plaisir, sur l'ambition et la volupté. Chacune de ces satires a de l'ardeur et se précipitent en dialogues vifs voire même dramatiques. En somme, elles ont la force du sentiment singulièrement élevé qui ne cesse de les animer. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituera un modèle au XVIIIème siècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 631. Angles émoussés. Coupes et coiffes élimés. Plats présentant quelques frottements et petits manques superficiels. Dos présentant un éclat altéré. Les deux feuillets liminaires sont effrangés. Papier légèrement oxydé. Présence de quelques rousseurs, tâches claires ou cernes dans les corps d'ouvrage. Infime travail de ver (sans atteinte au texte) en marge des premiers et derniers feuillets. Restauration ancienne affectant deux feuillets (avec perte de texte).
Lutetia Parisiorum [Paris], sumptibus Joan. August. Grangé, 1747. Un vol. au format in-12 (158 x 92 mm) de 2 ff. bl., lxviii - 224 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein maroquin olive triple filet doré terminé par des écoinçons dorés portés sur les plats, dos lisse orné d'un double filet d'encadrement doré, doubles filets dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure dorée, gardes agrémentées d'un semis de fleurons et de cercles dorés.
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure du temps de plein maroquin. L'ouvrage s'ouvre sur une jolie vignette allégorique gravée en page de titre, recèle de larges bandeaux et culispices gravés ainsi que quelques lettrines. Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituera un modèle au XVIIIème siècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Angles et coiffes très légèrement élimés. Rares rousseurs dans le texte ; quoique davantage marquées aux feuillets liminaires. Petite déchirure en marge d'un feuillet. Du reste, belle condition.
JUVENALIS / JUVENAL - JUVENCII (Josephii, interprétation de).
Reference : 27833
(1715)
Parisiis [Paris], apud Joannem Barbou, 1715. Un vol. au format in-12 (172 x 103 mm) de 503 et 28 pp. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté caramel, plats jansénistes, dos à nerfs richement orné de filets gras à froid, roulette dorée sur les nerfs, caissons d'encadrement en pointillés dorés, filets verticaux en pointillés dorés, important décor fleuronné doré, semis de pointillés. dorés, pièce de titre de maroquin acajou, titre doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
Exemplaire revêtu d'une reliure décorative du temps. Impression par les soins de Barbou. ''[Lequel] publia un grand nombre de classiques latins, lesquels forment la collection dite des Barbou''. (in Bouillet). Détestant Rome, ou plutôt ce qu'elle est devenue, Juvénal fait de ses contemporains une peinture acerbe et sans pitié. faisant sans cesse fi du politiquement correct Le tableau (parodie d'une œuvre perdue) qu'il propose de la cour de Domitien, le «Néron chauve», s'il est riche de notations grotesques, rend très bien l'atmosphère cauchemardesque d'une époque qui exsudait la terreur. On ne saurait parler sans anachronisme de liberté d'expression quand il s'agit de la Rome impériale, et Juvénal se garde bien de s'en prendre aux empereurs régnants. Ce qui n'empêcha pas ses contemporains de lire dans ses propos des allusions à l'actualité de son temps. La langue de Juvénal permet de se faire une idée de la variété des parlers latins, selon les classes sociales et les régions. Elle est à la fois vigoureuse, voire crue, et savante. Juvénal aime jouer du contraste entre les mœurs des anciens Romains, frugaux et barbus, et celles de ses contemporains, perdus de luxe et efféminés. Avec Horace, Juvénal constituera un modèle au XVIIIème siècle pour les Satires de Nicolas Boileau (1666). Emmanuel Kant retiendra quant à lui de ses satires leur dimension morale, et citera Juvénal, à plusieurs reprises, dans sa Critique de la raison pratique. Discret manque au dos. Tâches en marge du premier plat. Petite découpe en tête de la page de titre. Rares rousseurs dans le texte. Infime cerne angulaire en marge supérieure de quelques feuillets. Du reste, bonne condition.
Juvénal] - Decimus Junius Juvenalis / Achaintre, Louis-Nicolas (édt.)
Reference : 8357
(1810)
Sumptibus et Typis Firmini Didot 13 x 20,5 Parisiis 1810 Deux volumes in-8, reliure plein veau marbré de l'époque, dos lisse ornés de vases antiques, de frises et de décors en nid d'abeille dorés, pièce de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison de cuir vert, titre et tomaison dorés, filets dorés sur les coupes, gardes marbrées, XVI-[2]-567-[7] et [4]-367-[1]-132 pp., frontispice sous serpente en tête du tome I signé "Lerouge aqua forti, termine par Pigeot", qui représente la scène du "Turbot de Domitien" que campe la satire IV. Edition critique réputée "cum notis variorum" des satires de Juvénal, par Nicolas-Louis Achaintre (1771-1836), savant latiniste et helléniste. Le premier volume, après une préface en latin, donne le texte latin original des XVI satires avec une abondance de notes, et en annexe six tableaux "De mensuris et ponderibus Romanorum". Le deuxième volume offre un important appareil critique composé de notices biographiques et bibliographiques de Juvénal (Suétone, Dodwell..), le catalogue raisonné des manuscrits, des éditions de Juvénal de 1470 à 1801 (celle de l'allemand Ruperti) et des traductions, de variantes philologiques, des notes inédites d' Adrien et Charles de Valois sur Juvénal, d'une nouvelle édition des commentaires antiques de Pierre Pithou (1685). Le volume se termine par un volumineux index vocabulorum. La lecture de Juvénal avait été favorisée en France par la traduction de Dusault (1770). Deux éditions critiques du texte latin dominent au début du XIXe siècle, celle de l'allemand Alexander Ruperti (Leipzig, 1801) et l'édition présente d'Achaintre. Rappelons que ce savant passa ses vingt ans dans les armées du Rhin en 1793-1795. Fait prisonnier, il est envoyé en Hongrie. Echangé en 1797, il rentra en France, travailla en librairie et se mit à la tâche...Reliure agréable en bon état, quelques rousseurs éparses. Très bon exemplaire. (Brunet, III, 631). (VerB74) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
P., Dalibon, 1826, 2 vol. in-8°, cc-184 et 486 pp, texte latin avec la traduction française en regard, reliures demi-chagrin havane à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid et entourés de filets dorés, titre et palette dorée en queue, filets dorés sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs éparses, bon état. Excellente édition bilingue (Brunet III, 633-634)
Juvénal (60-140) se plut à opposer la dépravation de son temps aux mœurs plus chastes et droites des Romains de la République. Après s'être voué d'abord à la rhétorique, cet ami de Martial commença en effet à composer des satires vers l’âge de quarante ans, lorsque la chute de Domitien, puis le règne de Trajan et surtout d’Hadrien lui permirent d’exprimer le fond de son cœur en dénonçant surtout les abus dont il était témoin dans un art partagé entre le réalisme et l’outrance, l’emphase déclamatoire et la concision du proverbe. Juvénal fut poète politique, doublé d'un véritable philosophe et d’un moraliste d’inspiration stoïcienne. Son œuvre est un peu plus importante que celle de Perse : seize satires, dont les premières attaquent des travers précis et dont les dernières développent des thèmes moraux plus généraux. Ainsi la troisième satire évoque les embarras de la Ville, la sixième les femmes, la huitième les nobles ou la dixième les vœux... La traduction de Juvénal par Dussaulx parut pour la première fois à Paris en 1770, le traducteur après l'avoir retouché et augmenté de notes en donna une nouvelle édition en 1782. C'est d'après cette seconde édition qu'ont été faites celle de 1796 et les suivantes. Cette édition de 1826 est dite seconde édition par rapport à une autre publiée chez le même libraire en 1821.
JUVENALIS Decimus Junius ( JUVENAL ) / PERSIUS FLACCUS ( PERSE ) / PULLMANUS Theodorus ( editeur )
Reference : 055924
Antverpiae ( Anvers ) Ex officina Christophori Plantini 1565 in 12 (17x11) 1 volume reliure demi veau havane, dos à nerfs orné de fleurons à froidl, pièces de titre de cuir vert et rouge, page de titre avec vignette gravée à la marque au compas de l'imprimeur Plantin (woodcut printer's device on title page), 160 pages. Rare première edition Plantinienne du livre V des satires de Juvénal (first Plantin edition of the preserved works by Juvenal and Persius edited by Theodor Poelman, 1512-1581). Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide
Paris, P. Didot l'ainé, 1817, in-8vo, XX + 263 p.; 180 p. + 3 ff. (tables), note ms. à la plume sur le titre signée par Méchin ‘L'auteur à son illustre et bien cher ami M. Arnault Père. (signé:) Br. Méchin’, reliure en demi-cuir rouge, titre et filets dorés aux dos, pet. étiquette papier en bas du dos. Très bon exemplaire.
Première édition de cette version. Cette publication renferme le texte latin original et la traduction en vers français sur la page en regard, avec des notes du traducteur à la fin de chaque livre. “Malgré des fonctions publiques qui remplissent une grande partie de sa vie, Méchin (1762-1849) cultiva les lettres, et a publié quelques écrits politiques et littéraires. En 1817, il donna la traduction en vers des «Satires de Juvénal» (2e édition, avec un nouveau titre, 1823), où l'on a loué la fidélité du texte, et qui reproduit souvent la force et l'énergie mordante de l'original” (Hoefer). Quérard IV/281; Hoefer NBG XXVII/344 (Juvenal) et XXXIV/646-647 (Méchin).
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris M. Lambert & F.J. Baudoin 1782 2 8° Demi-basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons 575 en 2 volumes, pagination continue M. Lambert & F.J. Baudoin, Paris, 1782. Deux volumes reliés demi basane, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés et fleurons, 575 pages en pagination continue sur les deux volumes. Texte original en latin et traduction française en regard. Juvénal (en latin Decimus Iunius Iuvenalis) est un poète satirique romain de la fin du ier siècle et du début du iie siècle. Il est l'auteur de seize uvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires.Après un oubli de deux siècles, Juvénal a été très lu dès l'Antiquité tardive et au Moyen Âge il existerait près de 500 manuscrits médiévaux des Satires. Sa vie est cependant très mal connue. Les biographes en sont réduits à des conjectures qui s'inspirent des événements, peut-être réels pour certains d'entre eux, dont il fait état dans les Satires.
Envoi Colissimo recommandé R2 15 Bon état général Remises possibles sur les achats en lot, achetez plusieurs objets à la fois ! Reçoit sur rendez-vous pour consultation des ouvrages.
Couverture souple P, Lefevre , 1845, in12 1/2 chagrin noir, filets dorés, Perse : traduction nouvelle par F Collet . Juvénal : traduction de Dusaulx revue et corrigée. Langue: Français
Couverture rigide P, Lambert et Baudoin , 1782, gr in8 plein maroquin marron, dos lisse richement orné, filet sur les plats, CLXXV -575pp . Reliure très légèrement frottée. Page de titre restaurée . Langue: Français
A Paris, chez Dalibon, libraire, 1821. 2 volumes in-8 ; (2) ff.-CCXLIX-186 pp.-(1) f. ; (2) ff.-496 pp.-(2) ff. Demi-veau havane, dos ànerfs orné de filets, roulettes et fleurons dorés, tranches marbrées. Texte en latin et français.
Bel exemplaire de cette traduction estimée (Brunet, III, 634). Photos sur demande.
P., Garnier, 1861. In-12 reliure dos basane rouge, XLVIII-377 pages. Qqs lég. rousseurs.
Satires de Juvenal et de Perses, Fragments de Turnus et Satires de Sulpicia, avec Notes.
Paris Librairie Mellottée, coll. "Les chefs-d'oeuvre de la littérature expliqués" v.1932 1 vol. broché in-12, broché, 367 pp., bibliographie. Sans date, vers 1932. Tirage limité sur vergé. Très bon état.
chez Dalibon, Libraire 1826 2 volumes. In-8 demi-basane aubergine p, dos à nerfs richement orné, CC- 184- 486 pp., en français avec texte latin en regard.
Très bon état d’occasion
Chez Lefèvre - Chez Garnier Frères, Paris. 1845. In-16. Relié. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos frotté, Rousseurs. 596 pages. Texte en français et en latin sur la même page. Titre et filets dorés sur le dos. Etiquette de code sur la couverture. Quelques tampons de bibliothèque. Dos et plats frottés. mouillures sur les tranches. . . . Classification Dewey : 870-Littératures des langues italiques. Littérature latine
Perse, Trad. nouvelle poar Ferdinand Collet. Juvénal, Trad. de Dusaulx, revue. Classification Dewey : 870-Littératures des langues italiques. Littérature latine
Paris, de l'Imprimerie de M. Lambert 1770 In-8, plein veau moucheté, dos à nerfs, caissons ornés, XL- 501- 4 pp. Première édition de la traduction en français de Jean Dusaulx des Satires de Juvénal avec le texte latin en regard. Reliure un peu désquamée, coiffe sup. et coins en pied usés.
Bon état d’occasion
Cuers (Var), 1787, in-folio, 261-[18] pp. (pages manquantes : 2 à 6, 251 à 260), Vélin de l'époque, traces de liens, Beau manuscrit varois, très joliment calligraphié, illustré et rédigé à l'encre brune, rouge, bleue, verte et jaune. Il s'agit du cours d'arithmétique d'un professeur de Toulon, Joseph Romain, retranscrit par l'un de ses élèves : le nom de ce dernier est donné à deux reprises, l'une au pied de la page de titre ("Jean André Juvenal de Cuers en l'année MDCCLXXXVII"), l'autre au revers du dernier feuillet, sur le socle d'un grand dessin représentant le crucifix orné des Arma Christi ; agenouillé à son pied, un petit lecteur en recueillement est sans doute un portrait enfantin de l'auteur. Toutes les pages du cours sont réglées à l'encre brun-noir. De nombreux ornements animent le sujet : titres de parties calligraphiés, lettrines, bandeaux et frises tracés à la plume, petites esquisses, etc. Les leçons concernent l'arithmétique élémentaire et ses outils appliqués aux règles marchandes : addition et soustraction par toise, onces, livres, etc. ; divisions, règle de trois, conversion de monnaie, correspondances des poids et mesures, règle de remboursement, d'alliage, de compagnie, etc. Des éléments biographiques de Jean-André Juvenal sont indiqués à la suite du cour (p. [3], en fin de manuscrit), dans un court livre de raison : il a épousé le 26 octobre 1802 Rose Delfine Raynaud, elle aussi native de Cuers ; 1803 à 1819 ils ont eu sept enfants, soit cinq filles et deux garçons, dont la naissance est annoncée par la formule "Dieu ma [sic] donné" ; trois d'entre eux sont donnés pour morts. Les dernières pages du manuscrit ont servi de remploi dans les années 1880 pour établir des listes de quittance. Une marque de possesseur inscrite sur la dernière page : "Daumas Roselin Marius Alexandre né à Cuers le 24 août 1828 à 5 heures du soir". Un autre ex-libris manuscrit y figure, celui d'une "Mademoiselle Joséphine". L'encre noire a provoqué des coupures dans le papier aux endroits où elle a été appliquée en plusieurs couches, soit au niveau des encadrements, sur les 30 premières pages. Reliure usagée. Couverture rigide
Bon 261-[18] pp. (pages
1683 Paris, Chez Jean Baptiste Coignard 1683- 180x110mm, titre gravé - 5 ff. - 532 pages, lettrines, bandeaux, culs-de-lampe, édition bilingue: français - latin, reliure posterieure (XIXe) Intérieur propre.
2 volumes in-8° reliés demi-veau marron, dos orné à faux nerfs de filets dorés, pièce de titre et tomaison maroquin vert. 2 f., CCXLIX, 186 p., 1 f. - 2 f., 496 p., 2 f. Très bon état. Annoncée comme 2e édition.
Phone number : 06.31.29.75.65