État : Bon état - Année : 1986 - Format : in 8° - Pages : 333pp - Editeur : Plon - Type : Broché - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/juliette-benzoni/4905-le-roman-des-chateaux-de-france-tome-2?lrb
ˮJuliette Benzoni poursuit son roman des châteaux de France qu'on pourrait nommer ˮl'Histoire de France à travers ses châteauxˮ. Pas un de ces hauts lieux contés dans ce volume qui ne soit envahi d'un personnage exceptionnel, d'une aventure incroyable, d'un événement historique de premier plan. Un livre qui nous fait découvrir les secrets ce ces vieux murs.ˮ (Christian de Bartillat) Bel envoi de l'auteur à Alain Peyrefitte. Tome 2. ˮL'histoire de France fantastique mise à la portée de tous.ˮ
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[ADAM, Juliette] – ADDE (Brigitte), François Beautier, Georges Boneville, Pierre Cayla... [et al.].
Reference : 110335
(1988)
ISBN : 2-9502628-0-5
Gif-sur-Yvette, SAGA (Société des amis de Gif et d'alentour), 1988 pt in-4° à l'italienne (24 x 16), 160 pp, 68 gravures et portraits en noir, 16 pl. en couleurs hors texte, liste des œuvres de Juliette Adam in-fine, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale numérotée sur beau papier (non justifiée)
Sur la célèbre femme de lettres, polémiste, salonnière féministe et républicaine Juliette Adam, née Lambert (1836-1936). — Juliette Adam veuve de Alexis La Messine en 1867, épouse l'avocat Edmond Adam, député de la gauche républicaine, fondateur du Crédit foncier, préfet de police en 1870, puis sénateur. Juliette Adam qui, toute jeune, prend la succession de Marie d'Agoult à la tête du plus célèbre salon républicain, et qui garde jusqu'aux années 1930 une influence prépondérante grâce à son génie d'hôtesse. Elle fit et défit des carrières, promut Gambetta, soigna Guizot, protégea Henri Rochefort. Femme d'influence, Juliette Adam se veut l'incarnation de la Grande Française, déterminée à rendre à la France abaissée son rang en Europe. Amie de George Sand, de Julie-Victoire Daubié et de Marie-Anne de Bovet, elle se détache de Gambetta lorsqu'il accède à la présidence de la Chambre, et elle se tourne vers la littérature. En 1879, elle fonde La Nouvelle Revue, qu'elle anime pendant vingt ans. Elle y publie notamment les premiers romans de Paul Bourget ou Le Calvaire d'Octave Mirbeau. Elle encourage également les débuts littéraires de Pierre Loti, d'Alexandre Dumas fils et de Léon Daudet. Conduite par une santé prétendument chancelante, qui ne l'empêchera pas de vivre presque centenaire, elle découvre Golfe-Juan où elle achète en 1858 un terrain pour y construire une villa lançant la vogue de cette station balnéaire. Le 5 août 1882, elle achète à Gif-sur-Yvette (Essonne) le domaine de l'Abbaye où elle vit de 1904 jusqu'à sa mort en 1936. Elle se convertit au catholicisme en 1905 et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
Edition Alphonse Lemerre, Paris, 1905. In-8 (18 x 12 cm) broché, couverture imprimée, 480 pages.
ADAM Juliette (Juliette Lamber)(1836-1936) Le salon littéraire et politique que Juliette tient à Paris est un foyer actif d’opposition à Napoléon III et devient l’un des cercles républicains les plus en vue. S’y retrouvent les hommes politiques les plus influents et des hommes de lettres en vogue, Léon Gambetta, Adolphe Thiers, Charles de Freycinet, Louis Blanc, Alphonse Daudet, Camille Flammarion, Georges Clemenceau, Gustave Flaubert, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Sully Prudhomme… Juliette et Edmond (son second époux) Adam contribuent à créer le journal de Léon Gambetta, La République française qui sort le 7 novembre 1871. Elle est l’amie de l’écrivaine George Sand, de Julie-Victoire Daubié journaliste, et de Marie-Anne de Bovet femme de lettres. Elle se détache de Gambetta lorsqu’il devient président de l’Assemblée nationale et alors se tourne vers la littérature. En 1879, elle fonde La Nouvelle Revue, périodique républicain, qu’elle anime pendant vingt ans. Elle encourage les débuts littéraires de Pierre Loti, Alexandre Dumas fils et Léon Daudet (fils d’Alphonse Daudet).
Lemerre, 1910, in-12,reliure demi toile,dos lisse,. ii-495 pp, index, Septième et dernier volume de souvenirs de l'auteur, celui-ci consacré à la période 1877-1880.
[ROCHE Juliette] COLLECTIF
Reference : PEINTUREEEEEEEE31024
(2021)
ISBN : 9789461617446
Belgique, Gand, Snoeck, 2021, 19 x 26,5, 256 pages cousues sous couverture souple rempliée illustrée. Iconographie noir & blanc et couleurs. Catalogue édité à l'occasion de l'exposition présentée à Besançon, aux Sables-d'Olonne et à Saint-Rémy-de-Provence en 2021-2022. "Cette première rétrospective de Juliette Roche vise faire connaître cette figure méconnue des avant-gardes artistiques qui synthétise dans son travail les évolutions esthétiques du début du XXe siècle. L'exposition s'attache à cerner l'évolution esthétique, le contexte et la personnalité d'une figure impliquée dans les communautés artistiques de l'époque. La trajectoire artistique de Juliette Roche sera éclairée par la présentation inédite de ses archives personnelles. Le projet s'accompagne d'un catalogue scientifique dirigé par Christian Briend, conservateur et chef du Service des collections modernes au Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou. L'édition a vocation à être un ouvrage de référence sur le travail de Juliette Roche. Abondamment illustrée par les reproductions des oeuvres et des archives personnelles de l'artiste, elle est structurée par quatre articles faisant état de la recherche sur le sujet et du témoignage du conservateur Pierre Georgel. Le cahier iconographique est ponctué de notices consacrées aux grandes typologies de sa production. Une biographie illustrée, une bibliographie et la liste des expositions auxquelles l'artiste a participé viennent compléter l'ensemble. Peu exposée du vivant de l'artiste, éclipsée par la reconnaissance de son époux, le cubiste Albert Gleizes, la production de Juliette Roche mêle les styles. Elève du peintre Maurice Denis à l'Académie Ranson, elle hérite des formes simples, du caractère décoratif et de l'univers symboliste du groupe Nabis. Sa fréquentation des cubistes de Puteaux la conduit à rythmer ses constructions en lignes géométriques. A New York durant la Première Guerre mondiale, elle participe au groupe Dada avec Marcel Duchamp et Francis Picabia. Ces rencontres introduisent dans son regard l'insolite et l'ironie. Elle renouvelle ainsi les genres traditionnels de la peinture par une grande liberté de ton. Portraits, autoportraits, paysages d'Ardèche, scènes de rue espagnoles, de music-hall parisien et new-yorkais autant que les natures mortes traduisent le regard singulier qu'elle porte sur la modernité. La grande huile sur toile American Picnic (1918), restaurée pour l'occasion, constitue un des premiers exemples d'influence américaine sur une artiste française et bénéficie, à ce titre, d'une double-page au sein du catalogue. L'exposition est conçue par le Musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon en partenariat avec la Fondation Albert Gleizes et circulera en 2021 et en 2022 au Musée Estrine de Saint- Rémy-de-Provence, ainsi qu'au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne."
Très bon état.
s.l. [Paris] 12 juin (1851), 11,5x17,9cm, 4 pages sur un bifeuillet.
| «Tu es le soleil de mon âme et la joie de mes yeux » |<br>* Lettre autographe très probablement inédite signée adressée par Juliette Drouet à son amant Victor Hugo, quatre pages rédigées à l'encre noir sur un bifeuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, pli unifiant les deux feuillets renforcé d'une fine bande de papier encollé à peine perceptible. Absente de la très complète édition en ligne des lettres de Juliette Drouet à Hugo du Centre d'Études et de Recherche Éditer/Interpréter (Université de Rouen-Normandie). Très belle déclaration d'amour et d'admiration de Juliette Drouet, le lendemain de la plaidoirie d'Hugo défendant son fils. Charles Hugo avait ététraduit devant les assises, et condamné malgré l'intervention de son père, pour avoir vaillament fustigé la mise à mort de Claude Montcharmont. Le grand amour d'Hugo adresse cette lettre en des temps troublés, où père et fils se retrouvent au devant de la scène pour leurs prises de positionabolitionnistes. Scandalisé par l'exécution de Montcharmont, un braconnier du Morvan de 29 ans, Charles Hugofait paraître un articledans l'Evénementqui lui vaut un procès pour atteinte au respect dû aux lois : la Seconde république n'existe déjà plus que de nom, et la presse fait l'objet d'attaques fréquentes, encore aggravées ici par la notoriété des Hugo. Victortient à défendre son fils et livre un plaidoyer resté célèbre : "Mon fils, tu reçois aujourd'hui un grand honneur, tu as été jugé digne de combattre, de souffrir peut-être, pour la sainte cause de la vérité. A dater d'aujourd'hui, tu entres dans la véritable vie virile de notre temps, c'est-à-dire dans la lutte pour le juste et pour le vrai. Sois fier, toi qui n'est qu'un simple soldat de l'idée humaine et démocratique, tu es assis sur ce banc où s'est assis Béranger, où s'est assis Lamennais !" Malgré l'historique intervention d'Hugo, Charlesest condamné à six mois de prison et 50 francs d'amende - une décision que fustige amèrement Juliette, submergée par l'angoisse àl'issue du procès :"J'ai beau savoir que cet arrêt inique est non seulement supporté avec courage par vous tous, mais accepté avec orgueil et avec joie par le plus directement intéressé dans cette malheureuse condamnation, la fatigue et l'inquiétude que j'ai éprouvé pendant toute cette interminable journée d'hier m'a laissée une douloureuse courbature physique et morale". 12 juin jeudi matin 7h [1851] Bonjour, mon pauvre sublime petit homme, bonjour,mon pauvre généreux homme. [...] Pourvu que l'émotion et la fatigue ne t'aient pas fait mal. [...] Jusque là ma pensée sera si souvent de la crainte à l'espérance et de l'espérance à la crainte avec cela que j'ai la tête brisée depuis hier. J'ai beau savoir que cet arrêt inique est non seulement supporté avec courage par vous tous, mais accepté avec orgueil et avec joie par le plus directement intéressé dans cette malheureuse condamnation, la fatigue et l'inquiétude que j'ai éprouvé pendant toute cette interminable journée d'hier m'a laissée une douloureuse courbature physique et morale dont je n'ai pas encore pu triompher jusqu'à présent. Je compte beaucoup sur la salutaire réaction que me causera le bonheur de te savoir pas plus satisfait que ce jour dernier [...]Ce que je sais ce qui ne s'embrouille jamais dans mon cur c'est que je t'aime à l'adoration et que tu es le soleil de mon âme et la joie de mes yeux. Superbe lettre, témoignage du désir commun de justice qui habitaient les plus célèbres amants du XIXe siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
L'actrice tient à la rassurer ...Je pense que vous devez me trouver bien peu gentille de vous avoir fait une infidélité pour les Bouffes ! Mais, vous vous rappelez, peut-être que je vous en avais prévenue. Ayant promis à Buzenet depuis longtemps - Avant 4 fois 7, 28 ! - qu'il m'habillerait une fois... Elle ajoute toutefois ...Je ne veux pas que vous croyiez à mon ingratitude et l'enfant prodigue, a trop de sympathie pour vous, pour rne point revenir très bientôt ! J'espère avoir non seulement le grand plaisir de vous voir aux Couturières de Xanthon. Mais encore avoir votre avis sur la façon dont je suis habillée...Avant 4 fois 7, 28 est le nom de la pièce de Romain Coolus dans laquelle Juliette Clarens fait ses débuts au théâtre aux Bouffes-Parisiens en 1909.
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs, tête dorée, couverture conservée, chiffre de Gheusi (P.B.G.) au dos en queue, Alphonse Lemerre, Paris, 1910, 495 pp. avec 3 articles reliés en tête et in-fine (8 ff. replié et 1 f., et 3 ff. repliés)
Très intéressant exemplaire du septième volume des Mémoires de Juliette Adam, dédicacé par l'auteur au critique Pierre-Barthélémy Gheusi, et enrichi par ce dernier de 3 articles de presse, commentant sévèrement l'ouvrage pour le premier article, mais laissant la parole en défense à Juliette Adam dans le dernier (ces deux articles rédigés par Gheusi lui-même). L'ouvrage avait suscité une "agitation passionnée autour des souvenirs de Gambetta", et la conduisit à polémiquer avec son ami Paul Déroulède ; "Madame Adam, surprise des tempêtes qu'elle venait de déchaîner, a expliqué toute sa pensée dans des lettres émues, publiées par les journaux. Celles qu'elle nous a fait l'honneur de nous écrire, les complètent et les commentent". On notera que le journaliste républicain et directeur de théâtre Pierre-Barthélémy Gheusi (1865-1943) était un cousin éloigné de Gambetta, en 1899, il avait racheté "La Nouvelle Revue" à Juliette Adam. Juliette Adam se justifie en distinguant le Gambetta de la Défense Nationale du "plagiaire du Kulturkampf et désagrégateur du parti de la Revanche". Etat très satisfaisant (petites restauration de fentes en mors, marque de tomaison effacée par frott., bon état par ailleurs).
Disque 45 tours Philips, 1968. Portrait de Juliette Greco par Just Jaekin au recto. Disque comprenant : L'opéra des jours heureux, Je t'attends à Charonne, Déshabillez-moi, Dans ton lit. E.O. Dédicace autographe de Juliette Greco au verso.
1883 Ollendorff, 1883 format in-12 (médaillon sur la Iere couverture J. Bonnat) relié demi-maroquin bleu a coins,dos orné de caissons dores,titres & tranche supérieure dorés.,237 pages. reliure signee POUBET,bon etat,frais.Textes courts sous forme de lettres.
Juliette Adam tient un salon qui devient rapidement un foyer d'oppostion à Napoléon III.,elle mourut centenaire en 1936.
1944 1944 Vingt planches de Juliette Billard commentées par Jean Lafond.Editions Lafond fils et Cie, Rouen, 1944.1 volume grand in-4 en feuilles sous couverture rempliée, justification, 40 pages [1f.] blanc et 20 planches, tirage limité à 650 exemplaires signés par Juliette Billard.Bel exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
s.l. [Paris] s.d. (1840), 21,2x26,4cm, 2 pages sur feuillet.
| Drouet règle ses comptes | * Manuscrit autographe deJuliette Drouet, intitulé «Recette générale de l'année 1839» (recto) et« Dépensegénérale de l'année 1839»(verso). Deux pages à l'encre sur un feuillet. Pliures transversales, tampon à sec "Bath" dans le coin supérieur gauche. Deux petites déchirures comblées, d'infimes trous à peine perceptibles. Précieux feuillet de la main de Juliette Drouet, faisant état de sesdépenses de 1839, cruciale année où elle abandonne le théâtre pour de bon, et dépend entièrement de son illustre amant. Comme à son habitude en chaque fin d'année, Drouet met de l'ordre dans ses affaires, trace colonnes et chiffres, compare ses rentrées mensuelles, et inscrit au verso ses postes de dépense: «nourriture et vin», «toilette, entretien et parfumerie», «chauffage»... Ce sont bien sûr, les «dépenses communes de Monsieur Toto et de Mme Juju y compris le voyage» qui lui coûtent le plus. De septembre à octobre, les deux amants pérégrinent à travers l'Allemagne,la Suisse, et le Sud de la France. Ilvisitent lebagne de Toulon, événement décisif dans la genèse des Misérables, où Hugo notedans son carnet le premier jet du nom de son futur héros, «Jean Tréjean». Après avoir été écartée du rôle de la reine dans Ruy Blas l'année précédente, il est clair par sa correspondance avec son Toto que Juliette désirait encore devenir une «grande acteuse» et conserver son indépendance. Hugo s'y refuse, et cette année-là, ils finiront par célébrer un mariage spirituel, sans intercesseur ni témoin, dans la nuit du 17 au 18 novembre. Leur union scellera son destin de recluse enamourée, et ce feuillet de comptes résume sa totale dépendance: sans compter la maigre somme qu'elle tire du «théâtre[...] bric à braque vendu» (probablement la vente de ses costumes, puisqu'elle ne joue plus déjà), l'intégralité de ses revenus vient de l'«argent gagné par mon adoré»: 7304 francs, 3 sous et un demi liard. Les calculs révèlent la triste situation de Juliette, qui finit l'année en déficit de 15 francs. Fascinant document, archive unique révélant les dessous de cette relation passionnée, au moment fatidique où l'actrice en vue accepte de consacrer sa vie au plus célèbre écrivain de son temps. - Photos sur www.Edition-originale.com -
21/02/1913 Juliette Adam vient dapprendre, en lisant Le Figaro, la mort de Madame Labbé. Elle avoue …Jai su avant vous la douleur de ces séparations et je vous plains du fond de mon cœur de voir la moitié de votre vie sen aller. Toute ma vieille amitié…Fondatrice de La Nouvelle Revue en 1879, Juliette ADAM publia notamment les premiers romans de Paul BOURGET ainsi que Le calvaire dOctave MIRBEAU. Elle tint, Boulevard Malesherbes à Paris, un salon littéraire où se retrouvèrent, entre autres, Alphonse DAUDET, Camille FLAMMARION, Gustave FLAUBERT, Sully PRUDHOMME, Victor HUGO, Guy de MAUPASSANT, Ivan TOURGUENIEV ou Aurélien SCHOLL.
Dans la 1ère lettre, elle juge son ...article inte?ressant. Les rapprochements entre le?tat ancien des lettres et lactuel e?taient ne?cessaires [...]. Le second article pourra venir tre?s vite apre?s celui-ci... elle lassure de les faire parai?tre au plus to?t dans la Nouvelle Revue... et dans la seconde, elle annonce : ...Je?cris au Pre?sident du Conseil afin dessayer de mon influence sur son esprit. Au ministe?re de lInstruction publique tout est bien pre?pare?, mais si M. Brisson a une ide?e pour Bourges jai bien peur de ne pouvoir rien dans ce cas. Votre « Gens de lettres » est encore retarde?...Juliette Adam a ve?cu presque centenaire. Grande dame des lettres franc?aises, elle fre?quenta Hugo et Flaubert, ainsi que des personnalite?s politiques, parmi lesquelles Gambetta. Elle e?pousa en secondes noces Edmond Adam, se?nateur, conseiller de Thiers. Juliette Adam publia une cinquantaine d'ouvrages, des romans, des me?moires et des re?flexions politiques, ainsi que des centaines d'articles. En 1879, elle fonde et dirige la Nouvelle Revue, consacre?e a? la litte?rature et a? la politique. Cette publication re?ve?la des e?crivains comme Guy de Maupassant ou Paul Bourget.
s.l. [Paris] 25 juin Lundi soir 7h3/4 [1849?], 13,3x20,7cm, 4 pages sur un bifeuillet.
| «Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour» |<br>* Lettre autographe inédite signée adressée par Juliette Drouet à son amant Victor Hugo, quatre pages rédigées à l'encre noir sur un bifeuillet.Timbre à sec en haut à droite du premier feuillet. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Très belle déclaration d'amour de Juliette Drouet à Victor Hugo et sa famille : «Ô tu es un homme béni, mon adoré, et toute ta ravissante famille avec toi. L'excès de mon amour se répand sur elle et je sens que je mourrais avec bonheur pour vous tous.» Cette lettre inédite fait probablement suite au week-end que passèrent Victor Hugo et Juliette Drouet à Rouen: «Je suis revenue comblée de bonheur, de joie, d'amour et d'adoration, mon cher bien aimé, la journée d'hier restera dans mon cur comme une des plus belles, des plus douces, des plus réjouissantes, un ravissant souvenir prend place dans mon cher petit musée d'amour parmi les plus charmants et les plus illustres de ma chère petite collection.» Ce séjour s'est achevé par une rencontre entre l'amante d'Hugo et l'un de ses fils: «Jamais je n'oublierai l'admirable soirée d'hier et le rire d'enthousiasme de ton beau garçon. J'aurais désiré l'embrasser comme une fille pour l'adorable amabilité qu'il répandait autour de nous et quand son enthousiasme allait du chef d'uvre du bon Dieu aux tiens.» La comédienne met sur un pied d'égalité le «chef-d'uvre du bon Dieu» et ceux écrits par son amant, mais elle invoque également le livre de Job pour décrire la puissance de son amour: «Le bon Dieu a pu mettre des limites à la mer et lui dire : tu n'iras pas plus loin. Mais il ne l'a pas osé pour l'amour aussi le mien déborde sur vous de toutes parts et je ne sais pas moi-même où il s'arrêtera. » Superbe lettre, témoignage de l'inconditionnel amour de Juju pour Toto. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Barbara, Serge Gainsbourg, Serge Reggiani, Juliette Greco, Alain Bashung, Yves Montand, Juliette:
Reference : 19936
Télérama. Coffret contenant 7 DVD, zone 2, en belle condition.
* La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
Nouvelle Librairie Nationale, 1915, in-12, 320 pp, reliure demi-basane verte mordorée, dos à 4 nerfs pointillés, palette, roulette et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
Par Juliette Adam (née Lambert, nom de plume Juliette Lamber), l'une des femmes les mieux informées, introduites et influentes de son époque. Jeune provinciale, ambitieuse et d'une beauté rare, elle impose son nom en littérature (cinquante ouvrages : romans, mémoires, reportages et réflexions politiques, des centaines d’articles). Née le 4 octobre 1836, elle meurt le 23 août 1936 à l'âge de 99 ans. Elle fut l'amie de George Sand et l'égérie de Léon Gambetta. — "Femme de lettres, auteur de romans et de souvenirs. Elle épousa d'abord l'avocat La Messine, puis le politicien Edmond Adam (1816-1877), député de la gauche républicaine, puis sénateur. Juliette Adam publia de nombreux ouvrages de souvenirs sur le siège de Paris de 1870. Son salon fut fréquenté par les littérateurs et les hommes d'Etat les plus marquants. Elle accueillit, dans les colonnes de La Nouvelle Revue qu'elle fonda en 1879, des écrivains comme Pierre Loti." (Larousse du XXe siècle, 1928-1933) — "Mme Adam a suivi les gestes et les paroles du Kaiser jusqu'à la chute de Bismarck. Elle a su bien voir dans le jeu de Guillaume II ; sa haine de l'Allemagne, son fidèle attachement à la cause de l'Alsace-Lorraine l'ont rendue clairvoyante." (C. Pfister, Revue Historique)
Juliette (morte en 1978) et Marcel Achard (1899-1974), écrivain, scénariste, réalisateur.
Reference : 012369
Juliette (morte en 1978) et Marcel Achard (1899-1974), écrivain, scénariste, réalisateur. L.A.S., 1er janvier 1961, 1p in-8. Voeux pour la nouvelle année adressée à Marcelo et Hortensia Anchorena écrit par Juliette Achard. « Chers Amis, Du bord de la Loire où nous prenons un repos bien mérité, nous vous envoyons, Marcel et moi, nos pensées les plus affectueuses et nos voeux pour que 1961 soit une année très heureuse pour vous. Vous êtes les amies les plus charmants du monde et nous vous aimons beaucoup. Juliette et Marcel Achard ». [109-2]
Juliette Adam (1836-1936), écrivain, polémiste, féministe. L.A.S., 1er juillet [1879], 2p in-8. A Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936), écrivain et traducteur. « Cher Monsieur, ai-je tenu ma promesse ? Avez-vous trouvé Flaubert content en retour ? A chacun sa supplique ! Maintenant voici la mienne. Je fonde une Revue. Aurai-je l'honneur et la joie d'avoir Ivan Tourguénieff pour collaborateur ? Vous me voyez les mains jointes. Croyez à mon affectueuse admiration. Juliette Adam. Juliette Lambert ». Très sympathique lettre pour obtenir la participation du grand écrivain russe. On peut supposer qu'Halpérine aura fait le nécessaire puisque Tourguénieff fut un des collaborateurs importantes de La Nouvelle Revue, fondée en octobre 1879. Discret cachet de la collection Debauve. [108-2]
4 pages in-12 obl. sur trois feuillets à l'en-tête imprimé de "La Nouvelle Revue", Paris et Saint-Esteve, s.d. et 1889. Dans le premier courrier, elle remercie de l'envoi d'un ouvrage : "J'ai lu comme un roman, avec un très grand plaisir votre très beau livre". Elle souhaite en faire parler et demande à faire envoyer un exemplaire "plus ordinaire" au château d'Andilly, à Emmanuel Rodocanachi,(1859-1934), contributeur de La Nouvelle Revue. Dans le second courrier, elle décline un rendez-vous et, évoquant une récente parution de son correspondant, demande : "n'y a-t-il point un grave défaut à la lèvre de l'Impératrice ?". Enfin le dernier courrier évoque le comte Vasili, pseudonyme d'un collectif formé par Juliette Adam, Élie de Cyon, Henri Durand-Morimbau et Catherine Radziwill. Juliette Adam assure que M. de Mondois [?] "n'a jamais collaboré à aucun des livres du comte Vasili" et lui a juste fourni des renseignements.
P., Librairie Hachette et Cie, 1912, in-12, viii-245 pp, mention de 2e édition (mais année de l'originale), 51 gravures et photos, dont une photo de l'église de la résurrection à Saint-Pétersbourg en frontispice, sur 32 planches hors texte, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres (“En Russie”) et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état
Juliette Adam, écrivaine et femme politique, « fonda une première société des amis de la Russie et joua un rôle central dans le tournant qui offrait à la France l'alliance russe » (Hogenhuis-Seliverstoff). — "... Attentive à surprendre l'âme russe dans ses manifestations les plus diverses, Mme Adam nous la montre, vivante et agissante, avec toutes ses complications. En compagnie de l'illustre voyageuse, nous traversons la Russie, de Saint-Pétersbourg à la mer Noire, pénétrant partout, chez la vaillante colonie française de Moscou, comme sous la tente des marchands forains de Nijni-Novgorod, et jusque dans la villa impériale de Livadia. Avec elle, nous sommes admis familièrement dans la plus haute société, dont les femmes « savent mêler la fantaisie la plus désordonnée à la logique la plus froide, la virilité de la pensée à toutes les coquetteries féminines, l'intelligence la plus hardie à des douceurs, à des bontés presque naïves, le mysticisme, aux utopies et aux réalismes de la politique ». Chemin faisant, elle interroge le moujick et le trouve lamentablement arriéré en matière de culture agricole, mais susceptible de vous faire des réflexions d'une spiritualité étonnamment relevée. (...) Mme Adam revient souvent sur l'Alliance, dont elle fut, chacun se plaît à le reconnaître, un des premiers et des plus dévoués artisans. Tout cela, bien entendu, agrémenté de descriptions charmantes, parsemé de souvenirs personnels sur les penseurs et les hommes d'Etat russes, émaillé d'anecdotes recueillies sur place, dont beaucoup relatives tant à la désastreuse campagne de 1812 qu'à la guerre de Crimée car ce qu'il a fallu que Français et Russes s'entr égorgent, avant de devenir amis et alliés ! Mais ce que je ne saurais rendre, par exemple, c'est la vivacité du style, la jolie prestesse des petits tableaux brossés en chemin de fer ou en voiture, la quantité de détails, démonstratifs ou simplement pittoresques, observés et résumes d un mot telle la récolte d une habile glaneuse, adroite à ne rien négliger de ce qui peut embellir sa gerbe..." (Emile Vedel, Le Figaro, 30 août 1912)
Editions Pierre Horay, 1954, in-8°, 220 pp, préface de l'amiral P. Ortoli, 12 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état
L'auteur, Juliette Lafeychine-Gaubry (1899-1978), ancienne résistante, déportée à Ravensbruck puis à Holleinsehen, s'engage en mai 1947 dans les Services Féminins de la Flotte pour l'Indochine. Directrice générale des Foyers de la Marine en Indochine jusqu'en juillet 1949, elle les a créés, organisés et développés avec l'aide de treize autres jeunes femmes-soldats, dont elle fait revivre la vie quotidienne avec précision, pittoresque et émotion, relatant toutes les péripéties de sa mission, depuis son expédition dramatique dans les boucles du Mékong jusqu'à son accident d'avion dans le Golfe du Tonkin, en passant par ses inspections dans les postes avancés. Juliette Gaubry est également la mère de la chanteuse Juliette Gréco.
Albin Michel 1940 1 vol. broché in-12, broché, 253 pp. Exemplaire du service de presse. Queques rousseurs éparses, sinon bon état.
4 pp. in 8° sur papier bleu, restauration à la pliure.
« Tu n’auras pas pu venir, mon pauvre doux adoré, voilà ce que je craignais, car outre le chagrin de ne pas te voir, j’ai la crainte que tu n’aies pas songé à te gargariser. Maintenant il n’est plus probable que tu puisses venir puisque la cérémonie est indiquée pour onze heures » Elle avait pensé aller chez Mme de Montferrier. « Ce serait tout à fait inutilement que je t’attendrais chez moi. Aussi ne le ferai-je pas. J’irai chercher un peu de diversion à toutes les idées tristes et poignantes qui m’occupent dans ce moment-ci […] Prends soin de toi, mon petit homme, prends garde aux refroidissements, ne te laisse pas trop entourer ni trop admirer pour ménager tes forces […] Je pense, j’agis et je vis en toi, par toi et pour toi Juliette ». Jolie lettre écrite le jour des funérailles de Balzac au Père-Lachaise au cours desquelles Hugo prononça un discours resté célèbre. Cette lettre résume la situation de Juliette Drouet vis-à-vis de Hugo : l’attente, les regrets, le soin constant qu’elle avait de l’aimé, la légère liberté qu’il lui accordait de sortir seule par rapport aux premières années de leur liaison, l’ennui et les maux physiques que lui causait cette vie néanmoins très retirée, et la jalousie toujours en éveil devant de possibles admiratrices trop enveloppantes.
Couverture souple. Broché. 416 pages. Papier bruni. Rousseurs. Couverture légèrement défraîchie.
Livre. Editions imprimerie du centre, 1922.