Jules Supervielle (1884-1960), poète, écrivain. L.A.S., Saint-Gervais-la-Forêt, 20 octobre 1950, 1p in-4. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Lettre difficile à déchiffrer parfaitement mais Supervielle sort de plusieurs mois de maladie et doit « enregistrer trois causeries » avec Henry Ba. avant de pouvoir parler de Douze minutes avec Béarn. Il lui demande de lui téléphoner à Paris vers le 20 novembre. Béarn animait cette émission sur Paris Inter en 1950-1951. Il y recevait des poètes. [364]
Belle lettre à propos de sa pièce de théâtre « La Belle au bois », féérie singulière créée pour le théâtre en 1932, pièce dans laquelle, Jules Supervielle mêle différents personnages de contes d’après Charles Perrault. Le poète fait se croiser Barbe-Bleue avec le Chat Botté et la Belle au bois dormant. Les pages qu’il a bien voulu consacrer à la Belle, à Barbe-Bleue, au Chat Botté l’ont touché et enchanté. « Le livre vous parviendra dans 2 ou 3 jours, par l’intermédiaire de mon éditeur chez lequel j’ai signé votre exemplaire […] On a joué "la Belle" à Marseille, puis à Nancy, cela a bien été… ».
SUPERVIELLE (Jules) poète et écrivain franco-uruguayen (1884-1960)
Reference : 48C22
Belle lettre amicale. « Quelles belles photos, quels précieux aide-mémoire vous nous avez envoyés ! La vôtre et celle de Marthe surtout celle des Alberti et celle de ma femme et toutes les autres » précise le poète. « Nous allons bientôt être réduits à Port-Cros Pilar et moi, à notre plus simple expression. Même nos enfants vont nous quitter. […] Ma nièce est chez Dullin depuis 3 à 4 jours. Je vous ferai connaître sa réponse… ».
SUPERVIELLE (Jules) poète et écrivain franco-uruguayen (1884-1960)
Reference : 47C22
Il est heureux d’avoir de ses nouvelles, bien que celles-ci ne soient pas très fameuses. « Vos ennuis deviennent aussi croyez le bien des ennuis pour vos amis. Mais vous vous tirerez certainement de ce mauvais pas et les quelques jours de repos que vous allez passer à Nice va vous faire le plus grand bien à tous les points de vue Puissiez-vous trouver la situation que vous méritez ». Il lui exprime son souhait de le retrouver dès son retour de Nice « Prévenez-moi quand vous serez de retour et ne tardez pas trop. Nous partons le 20 février pour l’Amérique du Sud […] Merci de ce que vous me dîtes des Boiteux… ». (Les Boiteux du ciel).