Paris, Just Rouvier, 1855. 305 g In-18, demi basane verte, x-498-36 pp.. Illustré d'une grande carte dépliante en couleurs de la colonisation de l'Algérie. Les 36 pp. finales contiennent le catalogue de la Librairie Ancienne et Orientale du Centre Algérien du 3 rue de Provence à Paris. L'éditeur Just Rouvier, établi au 20 rue de l'Ecole de Médecine à Paris, publiait également la Revue de l'Orient et de l'Algérie. Envoi à Mr. Ed. de Moly, signé par l'auteur, Jules Duval, célèbre fouriériste et partisan de la colonisation de l'Algérie, où il a vécu et sur laquelle il a produit plusieurs publications. Un mors fendillé, quelques rousseurs, annotations anciennes au crayon, déchirures sans manque à un feuillet et en bordure de la carte. . (Catégories : Algérie, )
Paris, Arthur Rousseau, 1896. 1070 g In-8, demi chagrin vert, 4 ff., 549 pp.. Envoi de l'auteur à son père. Jules Jolly était avocat à la cour d'appel et docteur en droit. Coiffes fatiguées, frottements. . (Catégories : Droit, Mariage, )
Cologne, Dumont-Schauberg, 1879. 680 g In-8 demi percaline noire, xi-[1]-107 pp., 240 numéro décrits, 30 photographies contrecollées sur planches hors-texte et sous serpentes.. Les photographies sont de F. Raps, photographe à Cologne. L'illustration par la photographie est rare pour un catalogue aussi ancien. Les photographies sont généralement un peu passées mais plutôt bien conservées. Parmi les tableaux reproduits, on trouve deux oeuvres de Frans Hals (""La partie de musique"" et ""Le rieur""). Usures sur la percaline, quelques rousseurs en marge du texte. . (Catégories : Photographie, Livres illustrés, Peinture, )
Paris, G. Charpentier, 1879. 470 g In-12, demi percaline verte à la bradel, [2] ff., xxiii-297 pp., [1] f.. Première édition collective des deux pièces des frères Goncourt. Petits frottements. . (Catégories : Théâtre, Littérature, )
Paris, Chez l'artiste, 1947. 1050 g In-folio, en feuilles sous chemise et étui, couvertures rempliées, [1] fb., [16] ff., [1] fb.. Illustré de 9 gravures sur cuivre de Pierre Guastalla dont 3 à pleine page. Ouvrage tiré à 242 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin de Rives BFK. Première édition séparée de cette nouvelle de Supervielle qui était parue dans La Nouvelle Revue Franc?aise de mai 1932. Exemplaire avec une dédicace signée par l'artiste. Petite salissure au bas du dos. . (Catégories : Livres illustrés, Littérature, )
Paris, Librairie des Bibliophiles (Impr. Jouaust et Sigaux), 1886. 870 g Grand in-8, demi maroquin bordeaux à coins, tête dorée, témoins, couvertures et dos conservés, [2] ff. 239 pp., [2] ff.. Illustré de 6 planches hors-texte gravées à l'eau-forte par Champollion d'après les dessins de Julien Le Blant et d'un portrait de l'auteur en frontispice également gravé par Champollion. Ornements de Giacomelli. Un des 20 exemplaires numérotés sur papier de Chine fort, avec les gravures en double état, dont l'un avant la lettre. Dans la chronologie des éditions du chevalier des Touches, il s'agit de la 3e édition pour le texte ou de la seconde parmi les éditions illustrées. Vicaire, I, 583; Talvart et Place, I, 216. Petite tache rose en bordure inférieure d'un feuillet mais bel exemplaire à grandes marges avec témoins. . (Catégories : Livres illustrés, )
Rouen, Imprimerie Lecerf fils, 1911. 2070 g Grand in-4, en feuilles sous chemise à lacets, xvi-47 pp., [1] ff., 60 planches dont deux sur double page et [63] feuillets de transcriptions.. Texte non coupé. . (Catégories : Paléographie, Normandie, Seine Maritime, )
Paris, Bibliothèque Charpentier, Eugène-Fasquelle, 1905. 550 g In-12, pleine percaline rouge à la bradel, couvertures conservées, [3] ff., 434 pp.. Mention de 8e mille. . (Catégories : Littérature, )
Paris, E. Dentu, 1857. 170 g Petit in-12, dos à faux nerfs, vi-85 pp.. Les pages 1 à 6 sont numérotées en chiffres romains et les pages [7] à 85 en chiffres arabes. Petit ouvrage assez rare. Petits accrocs aux coiffes. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Michel Lévy frères, 1868. 390 g In-12, demi basane verte, dos à faux nerfs, 3 ff., 306 pp.. Edition originale peu courante. Gay, I, 610. Nom d'une ancienne propriétaire sur le faux-titre. Petits frottements, petites rousseurs. . (Catégories : Littérature, Amour, )
T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette.
Reference : 79375
(1888)
Paris, Alphonse Lemerre, 1888, in-8, demi-chagrin marron, caissons décorés, 409, 467, 413, 473p. Ouvrage présentant une notice et un choix de pièces pour chaque poète. Intérieur de toute fraîcheur, sans rousseurs, tant pour le texte que pour les gravures. Légers frottements sans gravité aux reliures hormis une épidermure plus prononcée en pied du tome 4. (voir photo). T1 : André Chénier, Marie-Joseph Chénier, Jean-Baptiste Legouvé, Arnault, Chateaubriand, Chênedollé, Désaugiers, Nodier, Béranger, Millevoye, Guttinguer, Pierre Lebru, Soumet, Madame Desbordes-Valmore, Lamartine, Émile Deschamps, Casimir Delavigne, Mme Amable Tastu, Jean Reboul, Barthélemy et Méry, Alfred de Vigny, Antoni Deschamps, Victor Hugo, Auguste Brizeux, Sainte-Beuve, Amédée Pommier, Auguste Barbier, Daniel Stern,Félix Arvers, Dovalle, Aloïsius Bertrand, Ernest Legouvé, Gérard de Nerval, Gustave Mathieu, Pétrus Borel, Napol le Pyrénéen, Jules Lacroix , Théophile Gautier, Hégésippe Moreau, Alfred de Musset, Auguste de Châtillon,Xavier Marmier Victor de Laprade, F. de Gramont, Joseph Autran, Louis Veuillot, L. Ackermann , Alfred des Essarts, Anaïs Ségalas, Charles Coran , Auguste de Belloy, Joséphin Soulary, Arsène Houssaye, L. de Ronchaud. T2 Leconte de Lisle, Amédée Rolland, Alfred Busquet, Auguste Vacquerie Édouard Grenier, Gustave Levavasseur, Émile Augier, Auguste Lacaussade, Charles Reynaud, Charles Baudelaire, Pierre Dupont, Gustave Nadaud, Ernest Prarond, Henry Murger, André Lemoyne, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp, Théodore de Banville, Eugène Manuel, Léon Laurent-Pichat, Jules Barbier, Charles Monselet, Henri de Bornier, Claudius Popelin, Dionys Ordinaire, Louis Ratisbonne, Jules Breton, Valéry Vernier, Marc Monnier, Francis Pittié, Octave Lacroix, Léopold Laluyé, Émile Chevé, Philoxène Boyer, Philippe Gille, Alexandre Piedagnel, André Theuriet , André Lefèvre, Édouard Pailleron, Camille Delthil, Léon Cladel Madame Blanchecotte, Armand Renaud, Madame de la Roche-Guyon, Alcide Dusolier, Georges Lafenestre, Félix Frank, Aristide Frémine, Armand Silvestre, Léon Dierx, Achille Millien, Albert Glatigny, Sully Prudhomme, Émile Blémont, Ernest d’Hervilly, Emmanuel des Essarts, Charles Canivet, Saint-Cyr de Rayssac, André Gill Alphonse Daudet, Albert Mérat, Henri Cazalis, Gabriel Marc, Jacques Richard, Léon Valade, Charles Frémine, Villiers de l’Isle-Adam. T3 François Coppée, José-Maria de Heredia, Stéphane Mallarmé, Raoul Lafagette, Charles Cros, Eugène Vermersch, Paul Arène, Charles de Pomairols, Paul Delair, Louis-Xavier de Ricard, Paul Haag, Camille Macaigne, Paul Verlaine , Anatole France, Antony Valabrègue, Paul Demeny, Léon Barracand, Louisa Siéfert, Émile Bergerat, Lucien Paté, Maurice Rollinat, François Fabié, Paul Déroulède, Georges Boutelleau, Edmond Lepelletier, Jean Aicard, Gabriel Vicaire, Jacques Normand, Gustave Rivet, Émile Dodillon, Jean Richepin, Mme Alphonse Daudet, Albert Delpit, Louis Tiercelin, Hippolyte Buffenoir, Guy de Maupassant, Charles Grandmougin, Léon Duvauchel Frédéric Bataille, Henri Chantavoine, Émile Goudeau, Robert de Bonnières, Clovis Hugues, Paul Marrot, Frédéric Plessis, Amédée Pigeon. T4 Paul Bourget, Victor Billaud, Georges Gourdon, Sutter-Laumann, Raoul Gineste, Robert Caze, Jules Lemaître, Paul Harel, Jules d’Auriac, Mme Gustave Mesureur, Maurice Bouchor, Maurice Montégut, Georges Leygues, Fernand Icres, Joseph Gayda, Eugène Godin, Arthur Rimbaud, Louis le Lasseur de Ranzay, Georges Nardin, Jules Truffier, Henri-Charles Read, Auguste Dorchain, Edmond Haraucourt, Tancrède Martel, Félix Jeantet, Laurent Tailhade, Raphaël-Georges Lévy, Jeanne Loiseau, Jean Rameau, Félicien Champsaur, Victor d’Auriac, Gaston de Raimes, Eugène le Mouël, Jacques Madeleine, Jules Forget, Pierre de Nolhac, Georges Payelle, Paul Manivet, Joseph Germain-Lacour, Marie de Valandré, Stanislas de Guaita, Émile Michelet, Henri Bernès, Henri Beauclair, Paul Mariéton, Émile Peyrefort, Abel Hermant, Victor Pittié, Jules Boissière, Maurice Vaucaire, Jean Ajalbert, Marcel Collière, Louis Marsolleau, Henri de Régnier, Pierre Quillard, Rodolphe Darzens, Victor Margueritte Éphraïm Mikhaël, Georges Rodenbach, Émile Verhaeren, Albert Giraud, Juste Olivier, Frédéric Monneron, Henri-Frédéric Amiel, Eugène Rambert, Philippe Godet, Jules Cougnard, Henri Warnery, Jules Carrara, Alice de Chambrier, Ernest Bussy, Adolphe Ribaux, Charles Fuster, Hélène Vacaresco, Stuart Merrill, Francis Vielé-Griffin, Louis Fréchette. Portraits à l'eau forte en hors texte sur papier fort de : M. Desbordes-Valmore, Lamartine, A. de Vigny, V. Hugo, Brizeux, A. de Musset, Soulary, Leconte de Lisle, C. Baudelaire, A. Lemoyne, L. Bouilhet, T. de Banville, G. Theuriet, Sully-Prudhomme, L. Daudet, F. Coppée, P. Arène, A. France, M. Rollinat, J. Richepin, Mme A. Daudet, P.Bourget, J. Lemaître, A. Dorchain, Mlle J. Loiseau, R. Darzens, G. Rodenbach, A. Ribaux. Figurent 2 inédits en édition originale d'Arthur Rimbaud.
NB. Les questions et commandes sont traitées endéans 2-3 jours et les envois reprendront le 4 février. Merci.
[entre 1875 et 1876]. 685 x 478 mm.
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams. Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son œuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne, une œuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche», sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des œuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines. Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel, cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France, qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais. BARTHOLDI (Frédéric Auguste). La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS. [between 1875 and 1876]. 685 x 478 mm. 10 000 € Exceptional print, of an extreme rarity, depicting Liberty Enlightening the World, better known as the Statue of Liberty, at the entrance to the port of New York. It was lithographed in two tones and printed by Jules Chéret in Paris, on the stones of the Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, located in Paris. At the bottom right of the print appears the mention Bartholdi scup.t, for Bartholdi, sculptor of the monument. This print, lithographed and printed between 1875 and 1876, is one of the very first projected views of the Statue of Liberty, a few years before it was built, erected and inaugurated in 1886 on Bedloe's Island (renamed Liberty Island in 1956), facing Long Island, where the War of Independence began on August 27, 1776. Around the pedestal of the statue, built by the Americans on the foundations of Fort Wood, an old fort recognizable by its 11-pointed star plan, built between 1806 and 1811, we can see some walkers and fishermen. This bird's eye view offers us in the background a wide panorama of the city, with Manhattan, the Hudson River, the East River and the district of Brooklyn. The Brooklyn Bridge is not visible since it will be inaugurated in 1883. New York Harbor is bustling with sailboats and steamboats. On the right, we can also see the tip of Governors Island, with the fortification of Castle Williams. Born on August 2, 1834 in a family of notables from Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi showed very early some aptitudes for the arts. After trying painting and photography, he turned towards sculpture, essentially monumental. After an initiatory trip to the East, he worked on his first order, a statue of General Rapp, a high figure in Alsace; inaugurated in 1856 in Colmar, it will greatly contribute to making him known. A patriot and republican, Bartholdi was deeply revolted by the annexation of Alsace and Lorraine by Prussia in 1870, following the defeat of Sedan. To pay tribute to the people of Belfort who bravely faced a terrible siege during the conflict, he sculpted the monumental Lion of Belfort in 1879, a smaller replica of which now stands on Place Denfert-Rochereau in Paris (Bartholdi, les bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). In 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, president of the Committee of the Franco-American Union, willing to seal the friendship between France and the United States, asked Bartholdi to work on a monument commemorating the Independence of the United States ( 1776-1876) which will be offered by France to the United States. Construction of the statue began in 1875 in the Monduit and Bechet workshops, located in Paris. The sculptor developed a first model of his work, measuring 2.11 meters, from which the workers carried out a methodical cutting of the different parts of the statue. The architect Eugène Viollet-Le-Duc, then the engineer Gustave Eiffel, will take part in the project. The installation of the metal structure and the assembly of the shell of the statue took place in 1886 in New York. Upon their arrival on October 25, 1886, the members of the French delegation surrounding Auguste Bartholdi, discovered, from the deck of the liner Bretagne, a monumental work of 93 meters. The statue will be unveiled on October 28. Liberty Enlightening the World was immediately a huge success. It will remain the major work of the sculptor Bartholdi, to which he devoted fifteen years of his life. Jules Chéret (1836-1932) was the major poster artist of the Belle Époque. In 1866, he opened a printing press in Paris which was the first to offer lithographed illustrated posters in color. He met the strong advertising demand linked to the appearance of new products, the evolution of sales methods and the intense development of the entertainment industry. He thus played a decisive role in the advent of commercial and cultural advertising. Inventor of the color poster and the illustrated advertising poster in France, nicknamed by his contemporaries "the king of the poster", his production of posters for shows and advertising between the Second Empire and 1900 was considerable. He produced more than 1,400 posters which accompanied France's entry into modern life. At the same time as his career as a poster artist, he devoted the second part of his life to decorative painting, and produced works for his patrons but also for the Hôtel de Ville in Paris, the Musée Grévin, or the prefecture of Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Cheìret. De l’affiche au deìcor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). This extremely rare print is absent from public collections, both French and American. It is also missing from all the bibliographies devoted to Jules Chéret: Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; and the most recent, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. This last bibliography is the most complete of all. It lists the 1,430 posters of Jules Chéret, with an illustration for each poster. It mentions a print entitled La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, with no other mention. But this one is smaller than our print (59 x 46 cm). It is one of the few not to be illustrated, as the author of the bibliography was unable to locate it (pp. 224-225, n°631, "Affiche non localisée"). This is one of the very first projected views of the Statue of Liberty. This illustration can be found on Jules Chéret's advertising poster announcing the diorama representing the monument commemorating the Independence of the United States of America, presented at the Palais de l'Industrie on the Champs-Élysées. This diorama had been made as part of a promotional campaign launched in 1875 by the Committee of the Franco-American Union, in order to raise funds. The diorama was presented for the first time in August 1877 at the Palais de l'Industrie (article in the daily newspaper Le Rappel of August 28, 1877), then a second time at the Tuileries in 1878 (article in the daily newspaper Le Rappel of April 3, 1878). The Bartholdi Museum in Colmar owns a copy of this advertising poster, and dates it from 1874, but from the article in the newspaper Le Rappel, this date is erroneous. The National Library of France also owns a copy of this poster announcing the diorama, and dates it from 1876, but again the date is erroneous. We can therefore assume that our poster was produced before the poster announcing the exhibition of the diorama, and more precisely between 1875, date of the launching of the campaign, and 1876, date of the centennial anniversary. Copy in very good condition. Two small old restorations in the left and right margins, very slight cracks in the upper part of the print, small light stains at the English title.
Magasin d’éducation et de récréation Réunion de 14 années en vingt huit volumes, soit deux volumes par année, in 8 demi cuir rouge époque, titre filets dorés. pages de titre et en moyenne 380 pages par volume. Nombreux romans de Jules VERNE en édition pré-originale, nombreuses illustrations dans le texte par les meilleurs artistes, gravées sur bois 1881 1er et 2ème semestre deux volumes Contient par Jules VERNE La Jangada; 1882 2 volumes ,2 semestres contient par Jules VERNE l’école des Robinsons 1883 Deux volumes, deux semestres Kéraban le Têtu par Jules VERNE. 1887 deux volumes deux semestres Nord contre Sud par Jules VERNE. 1889 deux volumes Famille sans nom par Jules VERNE. 1890 Deux volumes 2 semestres, César Cascabel par Jules VERNE. 1891 deux volumes, deux semestres Mistress Branican par Jules VERNE. 1892 deux volumes, deux semestres Le château des Carpathes par Jules VERNE. 1893 deux volumes deux semestres, P’tit Bonhomme par Jules VERNE. 1894 Deux volumes, deux semestres Maître Antifer par Jules VERNE. 1895 Deux volumes, deux semestres, L’ile à Hélice par Jules VERNE. 1896 Deux volumes, deux semestres Clovis Dardentor,-Face au drapeau par Jules VERNE. 1897 deux volumes deux semestres, Le Sphinx des glaces par Jules VERNE. 1898 Deux volumes deux semestres Le superbe Orénoque par Jules VERNE
1875 Paris POLO F. Editeur 1875,sans les pages de titres, demi-chagrin un fort volume, reliure demi-chagrin prune in-octavo in-8) (22 x 14,5 cm), reliure d'époque, dos décoré or (gilt decoration), titre frappé or ( orné 54 portraits hors-texte gravés en noir avec le fac-similé de la signature en noir dessous le portrait en frontispice de chaque texte accompagnant le portrait par l'auteur, 381 + 384 pages, sans date [1875] sans lieu [Paris] sans Nom d'Editeur [POLO F. Editeur], Bel Exemplaire en bon état,quelques rousseurs éparses.
paru en livraisons,portrait et notice pour chaque personnage,rare,de la bibliotheque de Gustave Auzeill avec son cachet et nom en pied du dos.
Henri MATISSE - VISAGE DE FEMME. Pour Jules Romains : Pierres Levées, poèmes. Paris 1948. AVEC UNE LITHOGRAPHIE ORIGINALE SUR CHINE APPLIQUÉ SIGNÉE AU CRAYON PAR HENRI MATISSE, frontispice de l'ouvrage de Jules Romains : "PIERRES LEVÉES. Poèmes". Paris, Flammarion, 1948. L'EXEMPLAIRE DE L'ÉCRIVAIN, justifié à son nom. Édition : 340 ex. signés par l'artiste. Tirage de la lithographie : Mourlot Frères, Paris. Tirage original signé. Très beau visage féminin dégageant une sérénité totale. L'ouvrage complet est joint. Il s'agit d'un des exemplaires réservés à l'écrivain et justifié à son nom sur vélin de Lana. Quelques piqûres claires sur le support en vélin de Lana, l'épreuve sur Chine en parfait état. En feuilles sous emboîtage. Il est enrichi d'une dédicace autographe de Jules Romains, signée. - Note : Dans une lettre de Jules Romains à Henri Matisse : "Je tiens à vous remercier vivement pour votre dessin si expressif et si noble. Je suis heureux que nos noms soient associés dans ce livre. C'est pour moi la marque nouvelle d'une nouvelle amitié…". L'écrivain fait sans doute allusion au portrait de Mme Jules Romains que Matisse réalisa en 1924. - ENGLISH DESCRIPTION : Henri MATISSE - WOMAN'S FACE. For Jules Romans: Pierres Levées, poems. Paris 1948. WITH AN ORIGINAL LITHOGRAPH ON "CHINE APPLIQUÉ" SIGNED IN PENCIL BY HENRI MATISSE, frontispiece to the book of Jules Romains: "PIERRES LEVÉES. Poèmes". Paris, Flammarion, 1948. THE AUTHOR'S COPY, justified in his name. Edition: 340 copies, the lithograph signed by the artist. Print of the lithograph: Mourlot Frères, Paris. Original signed print. Very beautiful feminine face exuding total serenity. The complete work is attached. This is one of the copies reserved for the writer and justified with his name on Lana vellum paper. Some light stitching on Lana's vellum backing, the China print in perfect condition. In sheets in slipcase. It is enriched with an autograph dedication by Jules Romans, signed. - Note: In a letter from Jules Romains to Henri Matisse: "I would like to thank you very much for your drawing which is so expressive and so noble. I am happy that our names are associated in this book. It is for me the new mark of 'a new friendship…'. The writer is undoubtedly referring to the portrait of Madame Jules Romain that Matisse painted in 1924 (Duthuit n° 23).
Très beau visage féminin dégageant une sérénité totale. Quelques piqûres claires sur le support en vélin de Lana, l'épreuve sur Chine en parfait état. Tirage original signé. L'ouvrage complet est joint (Duthuit n° 23, reproduit).
Charles Nodier et Louis Lurine (ouvrage Collectif publié Sous La Direction de) TOUCHARD-LAFOSSE. HOUSSAYE Arsène. JANIN Jules. SANDEAU Jules. ARAGO Etienne. Etc. Illustré par BARON. Célestin NANTEUIL. Etc.
Reference : 22130
(1844)
1844 P. Boizard &G. Kugelmann, Paris] (1844) /1845,First Edition in-4, demi- veau maroquiné tabac à coins,dos lisse orné à fers romantiques,tete dorée-VI-490 pp. Ouvrage illustré de nombreuses vignettes sur bois, dont 28 à pleine page tirées hors texte, dessinées par NANTEUIL, BARON, DAVID . Les textes sont de NODIER, LURINE, ACHARD, ARAGO, JANIN. légères rousseurs éparses. BEL EXEMPLAIRE DU PREMIER TIRAGE, AVEC Les COUVERTURE.S et LE DOS conservées (dos daté 1845) RARE..First edition, illustrated with a frontispiece of Nanteuil and 27 boards inset wood and a host of in-text vignettes from Beaumont, Nectarine, Baron, Moraine, Jules David, Nanteuil, etc.. The texts are Nodier Lurine, Etienne Arago, Touchard-Lafosse, E. Marco de Saint-Hilaire, Jules Janin, Jules Sandeau, etc..fine copy.
introduction de Charles Nodier et G. Kugelmann [hommage à Charles Nodier qui vient de mourir], textes de Louis Lurine, Albéric Second, Amédée Achard, Ch. Rouget, Etienne Arago, Marie Aycard, Leroux de Lincy, Touchard-Lafosse, le Marquis de Montereau, Maurice Alhoy, Emile Marco de Saint-Hilaire, Hippolyte Lucas, Léon Gozlan, Eugène Briffault, Alph. Brot, Ch. de Pierry, Arsène Houssaye, Jules Janin, Guénot-Lecointe, Adrien Paul et Jules Sandeau, état correct (rousseurs), édition originale [Carteret, tome III, pages 221-222]. 2 feuillets (faux-titre & titre) + VI pages (introduction) + 490 pages + 2 feuillets (table des matières et placement des vignettes hors texte) COMPLET
BARNI Jules Barni; BLANC ( Louis ); Michelet ( Jules ); CLARETIE Jules; FAIDHERBE, Général; DESPOIS Eugène
Reference : 34602
Paris Au bureau de l'Eclipse 1872 in 12 (16,5x12) 1 volume broché, couverture imprimée, 128 pages, dont calendrier pour 1872. Publié avec le concours de: MM. Jules Barni, Blanc, Michelet, Jules Claretie, Général Faidherbe, Eugène Despois, etc. Rare. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Broché
Paris, Sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de pierre lithographiques, [entre 1875 et 1876]. Lithographie originale (68,5 x 47,8 cm).
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams . Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886) . Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son oeuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne , une oeuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche », sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des oeuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor . Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines . Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895) , Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes , 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret , Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs , Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876 , mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel , cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France , qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais.
Flammarion, Cahiers Jules Romains. 2. 1978. In-8 broché (20,5 x 14 cm), 286 pages.- 400g.- Envoi autographe de l'auteur Olivier Rony accompagné de celui de Lise-Jules Romains (exemplaire de l'ami et critique littéraire Noël Martin Desliaz). Bibliographie et index des noms cités en fin de volume. Edition originale, l'un des 450 exemplaires numérotés sur vélin d'alfa (n° 89). Très bon état
S.l., S.n.[Genève] : [Jacob Stoer pour Gaspard de Hus], 1574, 2 parties reliées en un fort petit in-8,663 pages-(1 p. blanche)+336 pages-(1 ff. chiffré 337 sur une page et non chiffré mais imprimé sur l'autre page.)-(1ff. blanc)-suivi de: Sophoclis Aiax Lorarius, stylo tragico a Iosepho Scaligero Iulii F.translatis. Anno DLXXIIII, 70 pages. Vélin époque à rabats, la partie supérieure du dos a été découpée; mouillures claires marginales. Armes non identifiées frappées à l'or au centre des plats.Annotation manuscrite ancienne au contreplat, nom manuscrit découpé et griffonné sur la page de titre de chaque côté de la vignette.(LXXXVIII)-(800 gr.)
La première édition de cet ouvrage a été publiée à Lyon chez Godefridum et Marcellum Beringos en 1546. "Scaliger, Jules-César, médecin et philologue, né à Ripa, près de Vérone (Italie), le 22 avril 1484, mort à Agen le 21 octobre 1558. Soldat jusqu'à 40 ans, puis médecin à Vérone, il suivit en France Antoine de La Rovere, dont il était l'ami, quand ce prélat vint prendre possession du siège épiscopal d'Agen en 1525, à la mort de Léonard de la Rovère, son oncle. Scaliger se fixa chez nous. Il fut naturalisé français en 1528 et reçu bourgeois d'Agen. Il devint même , plus tard, consul de cette ville et s'y maria avec Audiette de La Roque-Lobéjac, une charmante agenaise de seize ans qui lui donna quinze enfants, dont sept survécurent, parmi lesquels le célèbre humaniste Joseph. Il reçut en 1584 le titre de médecin ordinaire des rois et reines de Navarre.Jules-César Scaliger fut un des hommes les plus remarquables de la première moitié du XVIe siècle". Andrieu Bibliographie de l'agenais II pages 282-286. "Vers 1524, le médecin Scaliger s'installe à Agen sur l'incitation de son ami Antonio della Rovera, petit-neveu du pape Jules II et promu évêque d'Agen en 1519. Sur son acte de naturalisation daté de mars 1529 (1528 anc. style), il est dit "docteur en médecine natif de la ville de Véronne en Italie" (Jules De Bourrousse de Laffore, "Jules-César de Lescale", in Recueil des Travaux de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen, 2e sér. T 1, Agen, 1861, p.28). Quelques jours plus tard, le 13 avril 1529, il épouse Andiette de La Roque Loubéjac, âgée de 16 ans, la fille orpheline d'Alain de La Roque en Quercy (décédé en 1518 selon Joseph Juste, le fils de Scaliger), qui lui apporta en dot une maison à Agen et le domaine de Vivès (cf. Jules Momméja, "Un domaine historique: Vérone-Vivès et les Scaliger" in Revue de l'Agenais 35, 1908, p.293). Sa réputation est établie, et il est nommé consul d'Agen en 1532".Patrice Guinard Corpus Nostradamus 89. Jules César Scaliger né Guilio Bordone, naturalisé sous le nom de Jules-César de l'Escale, était un des plus grands érudits de son temps, médecin, philologue, philosophe, traducteur,critique et poète. Il se signale par de fracassantes querelles avec des hommes de lettres, des savants, des philosophes, en particulier Cardan, et surtout Erasme, contre qui, avec une très grande violence, dans les Orationes duae adversus Desiderium Erasmum eloquentiæ romanæ vindices. Mais depuis la petite ville d'Agen il n'a pas la renommée qu'il mérite et il a du mal à se faire publier. cette renommée il la doit à un ouvrage posthume, une Poétique en sept livres et en latin (Poetices libri septem, 1561), dont l'influence sur le XVIIe siècle des lettres sera importante. Cette renommée il la partage désormais avec son fils Joseph-Juste,brillant philologue, chronologiste et historien,lui aussi esprit brillant et fort caractère, qui mourut à Leyde en 1609 avec la reconnaissance que n'avait pas connu son père. Un boulevard d'Agen porte le nom de Scaliger sans distinguer le père du fils.
S.l., S.n.[Genève] : [Jacob Stoer pour Gaspard de Hus], 1574, 2 parties reliées en un fort petit in-8,663 pages-(1 p. blanche)+337 pages-(1 p.)-(1ff. blanc)-suivi de: Sophoclis Aiax Lorarius, stylo tragico a Iosepho Scaligero Iulii F.translatis. Anno DLXXIIII, 70 pages. Vélin époque à rabats, petite usure des coiffes,taché au second plat,petite galerie dans la marge des 150 premières pages, puis sur une autre centaine de pages n'altérant pas le texte. Interversion des pages 433 à 448 de la première partie. Ex-libris armorié de Charles Digues de la Souche.
La première édition de cet ouvrage a été publiée à Lyon chez Godefridum et Marcellum Beringos en 1546. "Scaliger, Jules-César, médecin et philologue, né à Ripa, près de Vérone (Italie), le 22 avril 1484, mort à Agen le 21 octobre 1558. Soldat jusqu'à 40 ans, puis médecin à Vérone, il suivit en France Antoine de La Rovere, dont il était l'ami, quand ce prélat vint prendre possession du siège épiscopal d'Agen en 1525, à la mort de Léonard de la Rovère, son oncle. Scaliger se fixa chez nous. Il fut naturalisé français en 1528 et reçu bourgeois d'Agen. Il devint même , plus tard, consul de cette ville et s'y maria avec Audiette de La Roque-Lobéjac, une charmante agenaise de seize ans qui lui donna quinze enfants, dont sept survécurent, parmi lesquels le célèbre humaniste Joseph. Il reçut en 1584 le titre de médecin ordinaire des rois et reines de Navarre.Jules-César Scaliger fut un des hommes les plus remarquables de la première moitié du XVIe siècle". Andrieu Bibliographie de l'agenais II pages 282-286. "Vers 1524, le médecin Scaliger s'installe à Agen sur l'incitation de son ami Antonio della Rovera, petit-neveu du pape Jules II et promu évêque d'Agen en 1519. Sur son acte de naturalisation daté de mars 1529 (1528 anc. style), il est dit "docteur en médecine natif de la ville de Véronne en Italie" (Jules De Bourrousse de Laffore, "Jules-César de Lescale", in Recueil des Travaux de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen, 2e sér. T 1, Agen, 1861, p.28). Quelques jours plus tard, le 13 avril 1529, il épouse Andiette de La Roque Loubéjac, âgée de 16 ans, la fille orpheline d'Alain de La Roque en Quercy (décédé en 1518 selon Joseph Juste, le fils de Scaliger), qui lui apporta en dot une maison à Agen et le domaine de Vivès (cf. Jules Momméja, "Un domaine historique: Vérone-Vivès et les Scaliger" in Revue de l'Agenais 35, 1908, p.293). Sa réputation est établie, et il est nommé consul d'Agen en 1532".Patrice Guinard Corpus Nostradamus 89. Jules César Scaliger né Guilio Bordone, naturalisé sous le nom de Jules-César de l'Escale, était un des plus grands érudits de son temps, médecin, philologue, philosophe, traducteur,critique et poète. Il se signale par de fracassantes querelles avec des hommes de lettres, des savants, des philosophes, en particulier Cardan, et surtout Erasme, contre qui, avec une très grande violence, dans les Orationes duae adversus Desiderium Erasmum eloquentiæ romanæ vindices. Mais depuis la petite ville d'Agen il n'a pas la renommée qu'il mérite et il a du mal à se faire publier. cette renommée il la doit à un ouvrage posthume, une Poétique en sept livres et en latin (Poetices libri septem, 1561), dont l'influence sur le XVIIe siècle des lettres sera importante. Cette renommée il la partage désormais avec son fils Joseph-Juste,brillant philologue, chronologiste et historien,lui aussi esprit brillant et fort caractère, qui mourut à Leyde en 1609 avec la reconnaissance que n'avait pas connu son père. Un boulevard d'Agen porte le nom de Scaliger sans distinguer le père du fils.
1870] 1 vol. relié in-8, plein maroquin vert sombre, dos à nerfs, doubles filets à froid en encadrement des caissons et des plats, portrait émaillé en médaillon par Claudius Poleplin encastré dans le plat supérieur, dentelle intérieure à froid, tranches dorées (Lortic Frères). Emouvant reliquaire établi en hommage à Jules de Goncourt, avec cette note autographe signée d'Edmond en exergue : "Cette nécrologie de mon frère contient les lettres qui m’ont été adressées après sa mort : les lettres de Victor Hugo, de Michelet, de George Sand, de Flaubert, de Berthelot, de Renan, de Taine, de Banville, de Zola, etc, de Seymour Haden, le grand aquafortiste anglais qui appréciait et vantait les eaux-fortes de mon frère. Et ces lettres sont accompagnées de tous les articles de quelque importance qui ont été publiés dans les journaux français." A l'encre rouge, il précise que l'émail de Claudius Popelin qui décore la reliure porte au dos "à mon ami Ed. de Goncourt, j'ai fait l'image de son frère Jules, en témoignage de vive affection". En regard de la page de titre écrite à la plume, est contrecollé un portrait gravé de Jules par Rajon. Viennent ensuite, montées sur onglet, les 14 lettres autographes signées des auteurs cités au titre, chacune précédée d'un feuillet de légende sur lequel Edmond a écrit à l'encre rouge le nom de l'expéditeur et la date. Edmond a enrichi ses courriers de nombreux articles de journaux de Théophile Gautier, Yriarte, Théodore de Banville, Charles Monselet, Philippe Burty, Ernest d’Hervilly, Jules Claretie, Zola, Asselineau, etc., tous contrecollés sur feuillets à la suite des lettres.Cet exemplaire unique que mentionne le journal en date du 16 novembre 1874 et du 14 décembre 1894 est décrit dans la plupart des ouvrages consacrés aux Goncourt, et notamment par Christian Galantaris (Deux cents portraits des Goncourt, n°102) qui précise son cheminement, de libraires en amateurs, depuis la vente publique de 1897.Ces témoignages d'affection débordent d'empathie à l'égard du frère survivant : — "Une cordiale et douloureuse poignée de main, mon pauvre enfant ! Aurez-vous du courage ? Oui, si votre vie est la continuation des travaux entrepris avec lui, aimés et désirés par lui." (George Sand). — "Mon cher Edmond, envoyez-moi à Croisset de vos nouvelles. Je pense plus souvent à vous que vous ne le croyez peut-être, & je vous plains comme je vous aime, c’est-à-dire profondément." (Flaubert). — "Quelle affreuse chose que la mort et quelle triste chose que la vie ! Je ne vous propose rien ; mais sachez que vous pouvez regarder ma maison comme la vôtre." (princesse Mathilde). La lettre de Victor Hugo, qui s'adresse à son "cher confrère", est particulièrement émouvante. "Pourquoi vous écrire ? Pour vous dire qu’on souffre avec vous. Car au-delà de ce partage de la douleur, il n’y a rien de possible, et toute consolation échoue. Vous avez perdu votre compagnon dans la vie, votre soutien dans cette charge pesante à porter, la renommée, votre ami au milieu des ennemis, une moitié de votre âme ! (...) Plus d’une fois parmi les grandes et belles pensées qui vous viennent, vous reconnaîtrez un rayon de lui, et vous lui direz : merci". Quant à Zola, en pleine rédaction du premier roman du cycle des Rougon-Macquart qui le sacrera chantre du naturalisme, il rend un hommage d'admiration vibrant au frère disparu. "Je tiens encore à vous dire combien votre frère avait des amis inconnus, et je serais allé vous le dire de vive voix, si je n’avais la religion de la souffrance. Il est mort, n’est-ce pas ? beaucoup de l’indifférence du public, du silence qui accueillait ses oeuvres les plus vécues. L’art l’a tué. Quand je lus Madame Gervaisais, je sentis bien qu’il y avait comme un râle de mourant dans cette histoire ardente et mystique ; et quand je vis l’attitude étonnée et effrayée du public en face du livre, je me dis que l’artiste en mourrait. Il était de ceux-là que la sottise frappe au cœur. Et bien! s'il s'en est allé découragé, doutant de lui, je voudrais pouvoir lui crier maintenant que sa mort a désespéré toute une foule de jeunes intelligences"...Exceptionnelle reliure des frères Lortic rehaussée de l'émail de Claudius Popelin, ultime témoignage offert à Edmond. Le volume, conservé sous un étui de plexiglas, a figuré à la vente Goncourt de 1897 (n° 864) et porte leur ex-libris. Élève d’Alfred Meyer, Claudius Popelin (1825-1892) adapta l'art de l'émail à la reliure. Beraldi, dans La Reliure du XIXe siècle (II, pp. 170-172), signale une dizaine de reliures décorées d’émaux de cet artiste, ayant appartenu à Philippe Burty, la princesse Mathilde, etc.
Simonin (Jean-Pascal) et Vatin (François), eds. sur Jules Dupuit - GEAPE
Reference : 101649
(2002)
Presses Universitaires d'Angers , GEAPE Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2002 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée par un fac similé de courrier en couleurs grand In-8 1 vol. - 252 pages
quelques illustrations dans le texte en couleurs et en noir et blanc 1ere édition, 2002 "Contents, Chapitres : 1. Dupuit à Angers : Jules Dupuit 1804-1866, ingénieur en chef de Maine-et-Loire, 1844-1850 - 2. De la pensée d'ingénieur à la théorie de l'utilité : La machine et l'impôt : Jules Dupuit, l'économie politique et la mécanique industrielle - De l'entretien des routes à la mesure de l'utilité : le calcul de substitution chez Dupuit, 1842-1844 - Dupuit à propos du mode de distribution et du prix de vente des eaux aux particuliers - 3. La pensée morale et sociale de Dupuit : La morale utilitaire de Jules Dupuit - Controverse sur le "" monautopole "" : Jules Dupuis face au droit d'auteur - Jules Dupuis et le problème des subsistances - 4. L'analyse économique de Dupuit : La théorie de la spécialisation internationale de Dupuit : formalisation et évaluation critique - Fécondité et longueur de la vie moyenne. Les analyses de Dupuit, Legoyt et Bertillon - Références bibliographiques - Index des noms cités - Table des matières - Arsène Jules Emile Juvénal Dupuit est un ingénieur et économiste français, né le 18 mai 1804 à Fossano (République cisalpine) et mort le 5 septembre 1866 à Paris 16e. - Il devient économiste, science en formation à l'époque, et écrit en 1844 un article sur le péage dans lequel il introduit sa courbe d'utilité marginale décroissante. Dans le même ordre d'idées, il mène une réflexion sur la définition d'un taux d'imposition optimal et, à ce titre, apparaît comme un inspirateur des réflexions ultérieures de Arthur Laffer. Citation extraite des annales des Ponts et Chaussées, no 116, datées de l'année 1844 : « Si lon augmente graduellement un impôt depuis 0 jusquau chiffre qui équivaut à une prohibition, son produit commence par être nul, puis croît insensiblement, atteint un maximum, décroît ensuite successivement puis devient nul. » Dupuit est surtout connu pour le concept du surplus du consommateur. En tant quingénieur des ponts et chaussées, il devait faire des choix parmi toutes les demandes de nouveaux ponts ou routes à construire. Si un péage permet de financer lexploitation du pont, linvestissement est rentable ; toutefois, Dupuit fait remarquer que des individus seraient prêts à payer davantage pour traverser le pont. Pour savoir si le pont doit être construit, il faut prendre le montant maximal que les individus seraient prêts à payer. La différence entre cette somme et le montant payé (le péage) représente le surplus du consommateur." couverture propre, intérieur frais et propre
"Pierre Véron Robert Hyenne Jules Hoche Jules Henri Second Jules Demolliens Michel Thivars H. Henriot"
Reference : 8884
(1899)
"1899. Paris Librairie E. Plon Nourrit & Cie 1899 - Broché 15 5 cm x 21 5 cm 64 pages - Textes de Pierre Véron Robert Hyenne Jules Hoche Jules Henri Second Jules Demolliens Michel Thivars H. Henriot ills noir & blanc par les dessinateurs du Charivari publicités - Bon état"
Fleury Chavant. Laurent, J.B.N. Augustin, Francis, Emmanuel Rey, Francart, F. Jules, Potelet, Guichard, Pillement, Jules Richard, Lardet, Dietge, Jules Fontarive
Reference : 79204
(1840)
Paris, 1840, 21x26cm, demi-chagrin orné d'un blason frappé à l'or sur le premier plat., Recueil de 80 planches lithographiées sur papier de différentes couleurs extraites du Journal du Fabricant d'Etoffes façonnées pour l'année 1840. Les planches sont souvent signées : Laurent, J.B.N. Augustin, Francis, Emmanuel Rey, Francart, F. Jules, Potelet, Guichard, Pillement, Jules Richard, Lardet, Dietge, Jules Fontarive. De rares rousseurs.
NB. Les questions et commandes sont traitées endéans 2-3 jours et les envois reprendront le 4 février. Merci.