Paris, Merklein, Paris, Merklein1835 ; in-8, demi-chagrin vert, coins, dos orné à la grotesque, tête dorée, non rogné, (Reliure de l’époque) 190 pp.Très belle typographie de Crapelet.Ce livre rare n’a été tiré qu’à petit nombre, dont 20 exemplaires sur Hollande, 12 sur Chine, 3 sur peau de vélin et les autres sur papier ordinaire.Un des premiers livres de l’auteur, âgé de 25 ans; il date du temps où il s’occupait de chartes du Moyen Age et ne se souciait pas encore de politique. Bel exemplaire.JUBINAL (Michel-Louis-Achille).Un parfait « arriviste » ! Une girouette politique du XIX° siècle qui a toujours su s’attirer les protections les plus efficaces. Il naquit à Paris en 1830. Chartiste, il publia dans sa jeunesse des ouvrages littéraires du Moyen Age et fut nommé en 1839 professeur de littérature étrangère à la Faculté de Montpellier.Il collectionna les décorations et les médailles, légion d’honneur et autres encouragements rémunérés. Orléaniste fervent, il vira républicain en 1848 et fut un partisan fanatique de Ledru-Rollin. Il présida alors le club de l’Egalité au salon de Mars. Le 2 décembre il fit acte d’adhésion complète au Coup d’Etat. En récompense de cette nouvelle conversion il reçut l’estampille gouvernementale et put se présenter en 1852 devant les électeurs des Hautes-Pyrénées. Il siégea à la Chambre jusqu’à la fin de l’Empire, applaudissant tous les ministères successifs.La révolution du 4 septembre 1870 l’a rendu à la vie privée. Ses relations dans le monde des artistes lui permirent de se constituer une impressionnante collection de tableaux, à fort bon marché ! Il fut l’auteur d’un très grand nombre de livres et le collaborateur de nombreuses revues : Le Voleur, le Revue rétrospective, le Messager, l’Artiste et même le Journal des demoiselles.Monselet l’a fort bien épinglé dans sa Lorgnette : « Frères, il faut mourir ! » se disent entre eux les Trappistes. La devise de M. Jubinal ne serait-elle pas plutôt : « Frères, il faut se nourrir ! ». Cet homme si bien nourri quitta le festin en décembre 1875. Poulet-Malassis a permis, sous son nom, une remise en vente de l’un de ses livres.
3 pp., in-8Au sujet de la Revue du Midi par M. Gras. La lettre est adressée à un collaborateur de cette revue, dans laquelle Jubinal écrivait aussi. Il laisse entendre que les collaborateurs doivent également s’abonner. Il annonce aussi à son correspondant que son article sur les Voyageurs allemands allait paraître le 30 juin.JUBINAL (Michel-Louis-Achille)Un parfait « arriviste » ! Une girouette politique du XIX° siècle qui a toujours su s’attirer les protections les plus efficaces. Il naquit à Paris en 1830. Chartiste, il publia dans sa jeunesse des ouvrages littéraires du Moyen Age et fut nommé en 1839 professeur de littérature étrangère à la Faculté de Montpellier.Il collectionna les décorations et les médailles, légion d’honneur et autres encouragements rémunérés. Orléaniste fervent, il vira républicain en 1848 et fut un partisan fanatique de Ledru-Rollin. Il présida alors le club de l’Egalité au salon de Mars. Le 2 décembre il fit acte d’adhésion complète au Coup d’Etat. En récompense de cette nouvelle conversion il reçut l’estampille gouvernementale et put se présenter en 1852 devant les électeurs des Hautes-Pyrénées. Il siégea à la Chambre jusqu’à la fin de l’Empire, applaudissant tous les ministères successifs.La révolution du 4 septembre 1870 l’a rendu à la vie privée. Ses relations dans le monde des artistes lui permirent de se constituer une impressionnante collection de tableaux, à fort bon marché ! Il fut l’auteur d’un très grand nombre de livres et le collaborateur de nombreuses revues : Le Voleur, le Revue rétrospective, le Messager, l’Artiste et même le Journal des demoiselles.Monselet l’a fort bien épinglé dans sa Lorgnette : « Frères, il faut mourir ! » se disent entre eux les Trappistes. La devise de M. Jubinal ne serait-elle pas plutôt : « Frères, il faut se nourrir ! ». Cet homme si bien nourri quitta le festin en décembre 1875. Poulet-Malassis a permis, sous son nom, une remise en vente de l’un de ses livres.
in-4, 2 ff.2 ff. in-4 dont 1 page avec le texte; cachets et timbres postaux.Lettre circulaire envoyée par Jubinal alors député de Bagnères. Désirant enrichir la bibliothèque municipale de Bagnères-de-Bigorre pour satisfaire la clientèle cultivée qui vient aux eaux thermales, il prie ses correspondants de bien vouloir envoyer gratuitement leurs ouvrages : “... j’ai résolu de faire tous mes efforts pour arriver à rendre promptement respectable la très minime collection de livres que nous avons, et que la ville est trop pauvre, en ce moment, pour augmenter elle-même...”JUBINAL (Michel-Louis-Achille)Un parfait « arriviste » ! Une girouette politique du XIX° siècle qui a toujours su s’attirer les protections les plus efficaces. Il naquit à Paris en 1830. Chartiste, il publia dans sa jeunesse des ouvrages littéraires du Moyen Age et fut nommé en 1839 professeur de littérature étrangère à la Faculté de Montpellier.Il collectionna les décorations et les médailles, légion d’honneur et autres encouragements rémunérés. Orléaniste fervent, il vira républicain en 1848 et fut un partisan fanatique de Ledru-Rollin. Il présida alors le club de l’Egalité au salon de Mars. Le 2 décembre il fit acte d’adhésion complète au Coup d’Etat. En récompense de cette nouvelle conversion il reçut l’estampille gouvernementale et put se présenter en 1852 devant les électeurs des Hautes-Pyrénées. Il siégea à la Chambre jusqu’à la fin de l’Empire, applaudissant tous les ministères successifs.La révolution du 4 septembre 1870 l’a rendu à la vie privée. Ses relations dans le monde des artistes lui permirent de se constituer une impressionnante collection de tableaux, à fort bon marché ! Il fut l’auteur d’un très grand nombre de livres et le collaborateur de nombreuses revues : Le Voleur, le Revue rétrospective, le Messager, l’Artiste et même le Journal des demoiselles.Monselet l’a fort bien épinglé dans sa Lorgnette : « Frères, il faut mourir ! » se disent entre eux les Trappistes. La devise de M. Jubinal ne serait-elle pas plutôt : « Frères, il faut se nourrir ! ». Cet homme si bien nourri quitta le festin en décembre 1875. Poulet-Malassis a permis, sous son nom, une remise en vente de l’un de ses livres.
Paris : Merklein, 1835 In-8, 190-(2) pages. Cartonnage muet de l'époque, pièce de titre de basane rouge au dos.
Cartonnage un peu sali ; rousseurs. Edition originale.