Arléa 1988 in8. 1988. broché. Etat correct qq passages soulignés au bic dans le texte
Folio 1981 poche. 1981. Broché. 246 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat intérieur propre couverture partiellement jaunie
Lausanne / rencontre 1962 in12. 1962. reliure editeur. 290 pages. Bon Etat intérieur propre
Club français du livre 1958 14x21. 1958. reliure pleine toile. 205 pages. Bon Etat intérieur propre
Club francais du livre 1958 14x21. 1958. reliure pleine toile. 205 pages. Très bon état
Gallimard 1985 13x18x1cm. 1985. Broché. 238 pages. Bon Etat intérieur propre
Gallimard 1980 13x19x2cm. 1980. Broché. 221 pages. Bon Etat intérieur propre couverture brunie une pointe est pliée
Flammarion / au portulan 1954 in12. 1954. Broché. 249 pages. Bon Etat edition originale numerotée 62/125 sur alfa
Gallimard / blanche 1952 in12. 1952. Broché. 199 pages. Bon Etat dedicace de l'auteur ( nom effacé )
Gallimard / blanche 1942 in12. 1942. Broché. 119 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat couverture insolée
Gallimard / blanche 1956 in12. 1956. Broché. 142 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat edition originale numerotée 1/68 sur vélin
Ed de flore 1949 in12. 1949. Broché. 185 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat edition originale numerotée 1/165sur crevecoeur
Gallimard / blanche 1934 in12. 1934. Broché. 153 pages. envoi suivi pour la France et l'étranger Bon Etat dédicace de l'auteur a jean Ballard directeur des cahiers du sud
Gallimard / blanche 1948 in12. 1948. Broché. 237 pages. envois en suivi pour la france et l'etranger Bon Etat
Les Cahiers Verts -3-, chez Bernard Grasset, 1950 1 volume in-12 (19 x 12 cm), broché, 205-(2) pages. Frontispice par Jean Cocteau (portrait de Marcel Jouhandeau). Parfait état. Exemplaire resté non coupé (jamais lu). Edition originale. Tirage de tête, celui-ci un des 32 exemplaires sur vergé de Montval satiné (n°5). Exceptionnel exemplaire de dédicace offert par l'auteur au libraire-éditeur Robert Chatté (Robert II) : "A Robert II, à Robert Chetté, que j'aime deux fois, parce qu'il aime Robert Coquet, mon Robert I, qui a tué en moi L'Imposteur. Il n'y a plus d'imposteur. Je ne suis, je ne serai jamais plus, grâce à Lui, que pur amour. Marcel. 19 février 1953." Ce volume mérite une analyse très approfondie de l'envoi autographe qu'il contient. Robert Coquet et Marcel Jouhandeau vécurent aux dires mêmes de Marcel Jouhandeau une véritable passion amoureuse. Jouhandeau parle ouvertement de son homosexualité dans ses livres dès 1939, il est âgé de 51 ans. Marié à Élisabeth Toulemont, dite Caryathis (Elise dans son oeuvre) en juin 1929, amie de Jean Cocteau et de Max Jacob, Jouhandeau ne se détourne pas malgré tout de son penchant pour les garçons. Il expose ce penchant dans plusieurs ouvrages tels que Chronique d'une passion (1949), Du pur amour (1970), et Tirésias (1954). Ce superbe envoi autographe nous renvoie donc à la grande passion amoureuse de l'auteur pour cet homme, Robert Coquet, par l'intermédiaire du dédicataire, Robert Chatté (Robert II), son ami. Le sulfureux Robert Chatté, peut-on lire. Robert Chatté était alors une figure éminente de la librairie clandestine, et l'un des plus grands spécialistes de la littérature érotique. Jean-Jacques Pauvert écrit dans ses mémoires : "Début 54 [...] j'avais fait la connaissance de Robert Chatté, le mystérieux libraire de Montmartre. Robert Chatté, grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées étonnantes, exerçait en appartement, prenant un grand luxe de précautions. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Spécialiste de l'érotique, il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941" (La Traversée du livre, p. 206). Une importante correspondance entre Robert Chatté et Jean Paulhan a été vendue en 2012 (plus de 160 lettres de Paulhan à Chatté). Jouhandeau et Chatté eurent d'étroites relations. On sait par quelques documents répertoriés qu'il lui offrit des manuscrits. Dans une courte notice, Pascal Pia rappelle que Chatté est mort à Villejuif, en septembre 1957, à l’âge de cinquante-six ans, "d’un cancer généralisé que, deux mois plus tôt, ses médecins habituels ne soupçonnaient point". Marcel Jouhandeau s’était efforcé d’adoucir sa fin. "Il y est, en partie au moins parvenu, selon ce que m’ont dit des tout derniers jours de Robert Chatté les infirmières de l’Institut Gustave Roussy qui l’ont vu mourir." (Pia). Voici le portrait qu'en fait de lui Pascal Pia : « Ce n’était en aucune façon un écrivain. Au fait, qu’était-il ? Lui-même n’a jamais cherché à se classer. De ses dons, extrêmement variés, il ne s’appliquait guère à tirer parti. Libraire sans boutique, commerçant sans patente, amateur sans spécialité, il ne se donnait pourtant pas des airs d’être détaché de tout. Au contraire, il laissait voir qu’une passion frénétique le possédait, mais il n’était pas moins visible qu’aucun objet ne pouvait longtemps fixer sa passion. Il a excellé dans la danse à claquettes, le maniement des cartes à jouer, l’art d’intéresser les dames de petite vertu, et aussi dans la mystification. Une de ses anciennes amies l’a toujours pris pour un Américain. Tout Parisien qu’il était, il ne lui avait jamais adressé la parole qu’avec l’accent yankee, même quand elle et lui s’affrontaient dans le plus simple appareil. En dépit de toutes ces aptitudes, il n’a jamais été ni l’artiste de music-hall, ni le teneur de bonneteau, ni le jules qu’il aurait pu devenir sans effort. Sans cesse il se trouvait en quelque sorte distrait de soi par l’un ou l’autre de ses personnages de rechange. Ses chansons ne sont pas des œuvres, mais des accidents. » Chatté fut également proche de Louis-Ferdinand Céline et de Gen Paul. N'oublions pas que Robert Chatté n'a pas lu ce volume. Peut-être a-t-il lu le texte dans un autre exemplaire et qu'il a souhaité précieusement conserver celui-ci intact. Très bel exemplaire, parvenu intact jusqu'à nous, qui réunit sous une seule couverture, une belle page de l'histoire amoureuse et amicale de l'auteur.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1927. Petit in-8° broché, couverture imprimée, non coupé. ÉDITION ORIGINALE. Illustré de 6 eaux-fortes d’André Masson, dont une en frontispice. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustrateur. Kahnweiler avait entrepris dès 1925 d’éditer ce texte de Jouhandeau. En effet, ce conte satanique lui avait été présenté cette année-là, avec celui de Brigitte ou la Belle au bois dormant. Jouhandeau est un écrivain reconnu et édité à la N.R.F. Dans une lettre de Kahnweiler à Jouhandeau, en réponse à ce dernier lui demandant de céder ses droits à Gaston Gallimard, on constate que l’éditeur avait la ferme intention de publier lui-même le texte : « Non, je ne veux pas céder à la N.R.F. Brigitte, ni à plus forte raison Ximénès […] » . Le texte, marqué de haine envers l’Homme et Dieu, serait le refoulement sexuel de Jouhandeau et de son homosexualité. La relation qu’il eut avec Leiris ne fut pas seulement d’ordre amical. Par ailleurs, le livre est dédié à Michel Leiris. Dans l’exemplaire personnel de ce dernier, l’envoi autographe de Jouhandeau confirme cela: « Es-tu bien sûr de ne pas être l’auteur de ce livre? si je l’ai écrit pour toi, quand je me relis, je crois te lire. Marcel ». À ce moment-là, il est probable que seul Masson pouvait illustrer Ximénès, un texte si virulent, lui, le peintre des sentiments extrêmes, du désir, de l’érotisme et de la violence. Il utilise alors l’eau-forte, la technique qu’il préfère, et réalise six illustrations surréalistes, s’inspirant très largement du texte. Le livre parut deux semaines après le décès de Juan Gris, disparition qui affecta profondément Kahnweiler ainsi que tous les artistes de la galerie. Est-ce la raison pour laquelle Ximénès Malinjoude fut l’unique publication de la Galerie Simon en 1927 ?
Très bon état.
Paris, Frédéric Chambriand 1950, Coll. Visages.in-8 broché, numéroté,non coupé,
Paris, Gallimard, NRF, 1957 ; in-8°, broché, couverture blanche imprimée en noir et rouge; 363pp. Les feuillets ont jauni en bordure des marges et plus fortement aux 10 derniers feuillets; couverture un peu jaunie.On a joint le bandeau de parution " Jouhandeau par lui-même" et une coupure de presse sur Jouhandeau ( 1p.in-folio ) de l' Express du 27 aout 1959 : " 71 ans - 89 titres".
Exemplaire de la 5ème édition, de l'année de l' originale comportant sur le faux-titre un long envoi autographe signé de Jouhandeau à l' abbé Clerc, daté du 8 nov. 59, il le remercie pour le " rôle qu'il a joué certain jour auprès de moi et qui m'a conforté...." (14 lignes autographes). (CO2B)
Éd. de la Tête de Feuilles, 1972, in-8, 236 pp. (DE14)
Suivi de : Jouhandeau sur le vif avec des textes de Jouhandeau, des portraits, documents et dessins annotés de sa main.
Cet exemplaire contient un feuillet imprimé supplémentaire en tête, avec cette mention : " à Pierre B. ". Peut-être l'exemplaire de Bettencourt, imprimé à son attention, et sur lequel Jouhandeau aurait apposé cette ironique maxime ? Hypothèse séduisante, renforcée par la qualité de la reliure commandée à Pierre-Lucien Martin pour habiller un tel exemplaire. Las Palmas, s.é., s.d. [Pierre Bettencourt, Saint-Maurice d'Etelan, 1956]. 1 vol. (80 x 130 mm) de 32 p., [2] et 2 f. Maroquin vert à encadrement, plats de parchemin, titre doré au premier plat, titre doré en long, tête dorée, couvertures et dos conservés, chemise et étui (P. L. Martin, 1958). Édition originale. Tirage limité à 210 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 80). Note manuscrite de l'auteur avec son monogramme : « Pillé ! on ne pille que les riches. M. J. ». L'exemplaire de Pierre Bettencourt, avec feuillet nominatif imprimé.
Cette jolie impression est l'oeuvre de Pierre Bettencourt - l'un de ses dernières productions à Saint-Maurice d'Etelan : seuls suivront un titre de Saroyan, un de Collin et deux ouvrages pour Monique Apple. Elle est dédiée à Elise Jouhandeau. Cet exemplaire contient un feuillet imprimé supplémentaire en tête, avec cette mention : " à Pierre B. ". Peut-être l'exemplaire de Bettencourt, imprimé à son attention, et sur lequel Jouhandeau aurait apposé cette ironique maxime ? Hypothèse séduisante, renforcée par la qualité de la reliure commandée à Pierre-Lucien Martin pour habiller un tel exemplaire. Les Désordres de la mémoire, n° 210.
Grasset, éditeur. 1950. In-8° broché. Couverture illustrée d'un portrait de Jouhandeau par Robert Joël. 204 pages. Mention de 12e édition (dans l'année de l'E.O.).
Couverture un peu usagée, sans manque. Exemplaire enrichi d'un intéressant et complice envoi autographe de Marcel Jouhandeau à Jean [Beaufret], " ami de toujours ".
Gallimard, de 1961 à 1982. 28 volumes in-12. Reliures demi toile beige et papier marbré. Couvertures conservées sauf les dos. Pièces de titre or aux dos (cuir rouge /oranger). Edition originale sur papier courant. Journaliers I : 1957-1959. Journaliers II 1959 : Les Instantanés de la mémoire. Journaliers III 1959 : Littérature confidentielle. Journaliers IV 1960 : Que tout n'est qu'allusion. Journaliers V mars 1960 : Le Bien du mal. Journaliers VI 1960 : Etre inimitable. L'Hermitage - Adieu à la porte Maillot. Journaliers VII 1960-1961 : La Malmaison. Journaliers VIII 1961 : Que la vie est une fête. Journaliers IX : Que l'amour est un. Journaliers X 1962 : Le Gourdin d'Élise. Journaliers XI mai-octobre 1962 : La Vertu dépaysée. Journaliers XII novembre 1962-mars 1963 : Nouveau testament. Journaliers XIII mars-juillet 1963 : Magnificat. Journaliers XIV août-novembre 1963 : La Possession. Journaliers XV octobre 1963-février 1964 : Confrontation avec la poussière. Journaliers XVI février, mars, avril 1964 : Aux cent actes divers. Journaliers XVII mai-août 1964 : Gémonies. Journaliers XVIII août 1964-février 1965 : Paulo minus ab Angelis. Journaliers XIX février-septembre 1965 : Un second soleil. Journaliers XX septembre 1965-juillet 1966 : Jeux de miroirs. Journaliers XXI 26 juillet 1966-20 février 1967 : Orfèvre et sorcier ou Invraisemblable et vrai. Journaliers XXII février 1967-juillet 1968 : Parousie. Journaliers XXIII juillet 1968-juillet 1969 : Souffrir et être méprisé.. . Journaliers XXIV août 1969-octobre 1970 : Une gifle de bonheur. Journaliers XXV octobre 1970-septembre 1971 : La Mort d'Élise. Journaliers XXVI fin 1971-1972 : Nunc dimittis. Journaliers XXVII août 1972-décembre 1973 : Du singulier à l'Eternel. Journaliers XXVIII décembre 1973-Noël 1974 Dans l'épouvante le sourire aux lèvres. Quatre volumes (journaliers VI, VII, XXII, XXIV) sont dédicacés et signés par Marcel Jouhandeau. Chaque volume porte un ex-libris. Nous y joignons des coupures de presse, une carte postale photo mais sutout une brève lettre de l'auteur avec son enveloppe adressé à un ami. Ce dernier explique dans une autre mlissive, également jointe, que la lettre de Marcel Jouhandeau concerne le premier anniversaire de la mort d'Elise. Hormis de petits frottements sur trois volumes sans gravité, bel ensemble en parfait état.
All'insegna del Pesce d'Oro. Milano, 1966. In-12 br. Coll. " La Code di paglia ". Traduit en italien par Caterina Longanesi. E.O. ex. num. Bande éditeur conservée : La riposta di Jouhandeau a Gli ebrei di Peyrefitte. Envoi autographe de Marcel Jouhandeau à François-Xavier Jaujard.
Paris, Marcel Sautier, 1953. Un vol. au format pt in-12 (170 x 112 mm) de 322 pp., broché.
Edition originale. Un des 500 exemplaires du tirage numéroté sur Hollande Pannekoek ; second papier après les 50 de tête sur Japon. ''Robert Coquet, militaire, clarinettiste dans l'orchestre du Train, né à Troyes en 1928, rencontre Marcel Jouhandeau et Elise dans le train d'Avignon en avril 1948. Commence alors une histoire d'amour entre cet homme de 60 ans et ce jeune homme de 20 ans. De l'aveu de Marcel Jouhandeau, ce fut sa plus grande passion. Avec des hauts et des bas, cet amour dura une dizaine d'années. Il inspira deux livres à Marcel Jouhandeau : L'Ecole des Garçons, paru en 1953 et Du Pur Amour, en 1955.'' (Bibliothèque Gay). Discrète plissure en marge du premier plat. Du reste, belle condition.