Les Cahiers Verts -3-, chez Bernard Grasset, 1950 1 volume in-12 (19 x 12 cm), broché, 205-(2) pages. Frontispice par Jean Cocteau (portrait de Marcel Jouhandeau). Parfait état. Exemplaire resté non coupé (jamais lu). Edition originale. Tirage de tête, celui-ci un des 32 exemplaires sur vergé de Montval satiné (n°5). Exceptionnel exemplaire de dédicace offert par l'auteur au libraire-éditeur Robert Chatté (Robert II) : "A Robert II, à Robert Chetté, que j'aime deux fois, parce qu'il aime Robert Coquet, mon Robert I, qui a tué en moi L'Imposteur. Il n'y a plus d'imposteur. Je ne suis, je ne serai jamais plus, grâce à Lui, que pur amour. Marcel. 19 février 1953." Ce volume mérite une analyse très approfondie de l'envoi autographe qu'il contient. Robert Coquet et Marcel Jouhandeau vécurent aux dires mêmes de Marcel Jouhandeau une véritable passion amoureuse. Jouhandeau parle ouvertement de son homosexualité dans ses livres dès 1939, il est âgé de 51 ans. Marié à Élisabeth Toulemont, dite Caryathis (Elise dans son oeuvre) en juin 1929, amie de Jean Cocteau et de Max Jacob, Jouhandeau ne se détourne pas malgré tout de son penchant pour les garçons. Il expose ce penchant dans plusieurs ouvrages tels que Chronique d'une passion (1949), Du pur amour (1970), et Tirésias (1954). Ce superbe envoi autographe nous renvoie donc à la grande passion amoureuse de l'auteur pour cet homme, Robert Coquet, par l'intermédiaire du dédicataire, Robert Chatté (Robert II), son ami. Le sulfureux Robert Chatté, peut-on lire. Robert Chatté était alors une figure éminente de la librairie clandestine, et l'un des plus grands spécialistes de la littérature érotique. Jean-Jacques Pauvert écrit dans ses mémoires : "Début 54 [...] j'avais fait la connaissance de Robert Chatté, le mystérieux libraire de Montmartre. Robert Chatté, grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées étonnantes, exerçait en appartement, prenant un grand luxe de précautions. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Spécialiste de l'érotique, il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941" (La Traversée du livre, p. 206). Une importante correspondance entre Robert Chatté et Jean Paulhan a été vendue en 2012 (plus de 160 lettres de Paulhan à Chatté). Jouhandeau et Chatté eurent d'étroites relations. On sait par quelques documents répertoriés qu'il lui offrit des manuscrits. Dans une courte notice, Pascal Pia rappelle que Chatté est mort à Villejuif, en septembre 1957, à l’âge de cinquante-six ans, "d’un cancer généralisé que, deux mois plus tôt, ses médecins habituels ne soupçonnaient point". Marcel Jouhandeau s’était efforcé d’adoucir sa fin. "Il y est, en partie au moins parvenu, selon ce que m’ont dit des tout derniers jours de Robert Chatté les infirmières de l’Institut Gustave Roussy qui l’ont vu mourir." (Pia). Voici le portrait qu'en fait de lui Pascal Pia : « Ce n’était en aucune façon un écrivain. Au fait, qu’était-il ? Lui-même n’a jamais cherché à se classer. De ses dons, extrêmement variés, il ne s’appliquait guère à tirer parti. Libraire sans boutique, commerçant sans patente, amateur sans spécialité, il ne se donnait pourtant pas des airs d’être détaché de tout. Au contraire, il laissait voir qu’une passion frénétique le possédait, mais il n’était pas moins visible qu’aucun objet ne pouvait longtemps fixer sa passion. Il a excellé dans la danse à claquettes, le maniement des cartes à jouer, l’art d’intéresser les dames de petite vertu, et aussi dans la mystification. Une de ses anciennes amies l’a toujours pris pour un Américain. Tout Parisien qu’il était, il ne lui avait jamais adressé la parole qu’avec l’accent yankee, même quand elle et lui s’affrontaient dans le plus simple appareil. En dépit de toutes ces aptitudes, il n’a jamais été ni l’artiste de music-hall, ni le teneur de bonneteau, ni le jules qu’il aurait pu devenir sans effort. Sans cesse il se trouvait en quelque sorte distrait de soi par l’un ou l’autre de ses personnages de rechange. Ses chansons ne sont pas des œuvres, mais des accidents. » Chatté fut également proche de Louis-Ferdinand Céline et de Gen Paul. N'oublions pas que Robert Chatté n'a pas lu ce volume. Peut-être a-t-il lu le texte dans un autre exemplaire et qu'il a souhaité précieusement conserver celui-ci intact. Très bel exemplaire, parvenu intact jusqu'à nous, qui réunit sous une seule couverture, une belle page de l'histoire amoureuse et amicale de l'auteur.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Éditions de la Galerie Simon, 1927. Petit in-8° broché, couverture imprimée, non coupé. ÉDITION ORIGINALE. Illustré de 6 eaux-fortes d’André Masson, dont une en frontispice. Tirage à 112 exemplaires, un des 90 exemplaires sur vergé d’Arches, signé par l’auteur et l’illustrateur. Kahnweiler avait entrepris dès 1925 d’éditer ce texte de Jouhandeau. En effet, ce conte satanique lui avait été présenté cette année-là, avec celui de Brigitte ou la Belle au bois dormant. Jouhandeau est un écrivain reconnu et édité à la N.R.F. Dans une lettre de Kahnweiler à Jouhandeau, en réponse à ce dernier lui demandant de céder ses droits à Gaston Gallimard, on constate que l’éditeur avait la ferme intention de publier lui-même le texte : « Non, je ne veux pas céder à la N.R.F. Brigitte, ni à plus forte raison Ximénès […] » . Le texte, marqué de haine envers l’Homme et Dieu, serait le refoulement sexuel de Jouhandeau et de son homosexualité. La relation qu’il eut avec Leiris ne fut pas seulement d’ordre amical. Par ailleurs, le livre est dédié à Michel Leiris. Dans l’exemplaire personnel de ce dernier, l’envoi autographe de Jouhandeau confirme cela: « Es-tu bien sûr de ne pas être l’auteur de ce livre? si je l’ai écrit pour toi, quand je me relis, je crois te lire. Marcel ». À ce moment-là, il est probable que seul Masson pouvait illustrer Ximénès, un texte si virulent, lui, le peintre des sentiments extrêmes, du désir, de l’érotisme et de la violence. Il utilise alors l’eau-forte, la technique qu’il préfère, et réalise six illustrations surréalistes, s’inspirant très largement du texte. Le livre parut deux semaines après le décès de Juan Gris, disparition qui affecta profondément Kahnweiler ainsi que tous les artistes de la galerie. Est-ce la raison pour laquelle Ximénès Malinjoude fut l’unique publication de la Galerie Simon en 1927 ?
Très bon état.
Paris, Frédéric Chambriand 1950, Coll. Visages.in-8 broché, numéroté,non coupé,
Paris, Gallimard, NRF, 1957 ; in-8°, broché, couverture blanche imprimée en noir et rouge; 363pp. Les feuillets ont jauni en bordure des marges et plus fortement aux 10 derniers feuillets; couverture un peu jaunie.On a joint le bandeau de parution " Jouhandeau par lui-même" et une coupure de presse sur Jouhandeau ( 1p.in-folio ) de l' Express du 27 aout 1959 : " 71 ans - 89 titres".
Exemplaire de la 5ème édition, de l'année de l' originale comportant sur le faux-titre un long envoi autographe signé de Jouhandeau à l' abbé Clerc, daté du 8 nov. 59, il le remercie pour le " rôle qu'il a joué certain jour auprès de moi et qui m'a conforté...." (14 lignes autographes). (CO2B)
Éd. de la Tête de Feuilles, 1972, in-8, 236 pp. (DE14)
Suivi de : Jouhandeau sur le vif avec des textes de Jouhandeau, des portraits, documents et dessins annotés de sa main.
Cet exemplaire contient un feuillet imprimé supplémentaire en tête, avec cette mention : " à Pierre B. ". Peut-être l'exemplaire de Bettencourt, imprimé à son attention, et sur lequel Jouhandeau aurait apposé cette ironique maxime ? Hypothèse séduisante, renforcée par la qualité de la reliure commandée à Pierre-Lucien Martin pour habiller un tel exemplaire. Las Palmas, s.é., s.d. [Pierre Bettencourt, Saint-Maurice d'Etelan, 1956]. 1 vol. (80 x 130 mm) de 32 p., [2] et 2 f. Maroquin vert à encadrement, plats de parchemin, titre doré au premier plat, titre doré en long, tête dorée, couvertures et dos conservés, chemise et étui (P. L. Martin, 1958). Édition originale. Tirage limité à 210 exemplaires sur vélin d'Arches (n° 80). Note manuscrite de l'auteur avec son monogramme : « Pillé ! on ne pille que les riches. M. J. ». L'exemplaire de Pierre Bettencourt, avec feuillet nominatif imprimé.
Cette jolie impression est l'oeuvre de Pierre Bettencourt - l'un de ses dernières productions à Saint-Maurice d'Etelan : seuls suivront un titre de Saroyan, un de Collin et deux ouvrages pour Monique Apple. Elle est dédiée à Elise Jouhandeau. Cet exemplaire contient un feuillet imprimé supplémentaire en tête, avec cette mention : " à Pierre B. ". Peut-être l'exemplaire de Bettencourt, imprimé à son attention, et sur lequel Jouhandeau aurait apposé cette ironique maxime ? Hypothèse séduisante, renforcée par la qualité de la reliure commandée à Pierre-Lucien Martin pour habiller un tel exemplaire. Les Désordres de la mémoire, n° 210.
Grasset, éditeur. 1950. In-8° broché. Couverture illustrée d'un portrait de Jouhandeau par Robert Joël. 204 pages. Mention de 12e édition (dans l'année de l'E.O.).
Couverture un peu usagée, sans manque. Exemplaire enrichi d'un intéressant et complice envoi autographe de Marcel Jouhandeau à Jean [Beaufret], " ami de toujours ".
Gallimard, de 1961 à 1982. 28 volumes in-12. Reliures demi toile beige et papier marbré. Couvertures conservées sauf les dos. Pièces de titre or aux dos (cuir rouge /oranger). Edition originale sur papier courant. Journaliers I : 1957-1959. Journaliers II 1959 : Les Instantanés de la mémoire. Journaliers III 1959 : Littérature confidentielle. Journaliers IV 1960 : Que tout n'est qu'allusion. Journaliers V mars 1960 : Le Bien du mal. Journaliers VI 1960 : Etre inimitable. L'Hermitage - Adieu à la porte Maillot. Journaliers VII 1960-1961 : La Malmaison. Journaliers VIII 1961 : Que la vie est une fête. Journaliers IX : Que l'amour est un. Journaliers X 1962 : Le Gourdin d'Élise. Journaliers XI mai-octobre 1962 : La Vertu dépaysée. Journaliers XII novembre 1962-mars 1963 : Nouveau testament. Journaliers XIII mars-juillet 1963 : Magnificat. Journaliers XIV août-novembre 1963 : La Possession. Journaliers XV octobre 1963-février 1964 : Confrontation avec la poussière. Journaliers XVI février, mars, avril 1964 : Aux cent actes divers. Journaliers XVII mai-août 1964 : Gémonies. Journaliers XVIII août 1964-février 1965 : Paulo minus ab Angelis. Journaliers XIX février-septembre 1965 : Un second soleil. Journaliers XX septembre 1965-juillet 1966 : Jeux de miroirs. Journaliers XXI 26 juillet 1966-20 février 1967 : Orfèvre et sorcier ou Invraisemblable et vrai. Journaliers XXII février 1967-juillet 1968 : Parousie. Journaliers XXIII juillet 1968-juillet 1969 : Souffrir et être méprisé.. . Journaliers XXIV août 1969-octobre 1970 : Une gifle de bonheur. Journaliers XXV octobre 1970-septembre 1971 : La Mort d'Élise. Journaliers XXVI fin 1971-1972 : Nunc dimittis. Journaliers XXVII août 1972-décembre 1973 : Du singulier à l'Eternel. Journaliers XXVIII décembre 1973-Noël 1974 Dans l'épouvante le sourire aux lèvres. Quatre volumes (journaliers VI, VII, XXII, XXIV) sont dédicacés et signés par Marcel Jouhandeau. Chaque volume porte un ex-libris. Nous y joignons des coupures de presse, une carte postale photo mais sutout une brève lettre de l'auteur avec son enveloppe adressé à un ami. Ce dernier explique dans une autre mlissive, également jointe, que la lettre de Marcel Jouhandeau concerne le premier anniversaire de la mort d'Elise. Hormis de petits frottements sur trois volumes sans gravité, bel ensemble en parfait état.
All'insegna del Pesce d'Oro. Milano, 1966. In-12 br. Coll. " La Code di paglia ". Traduit en italien par Caterina Longanesi. E.O. ex. num. Bande éditeur conservée : La riposta di Jouhandeau a Gli ebrei di Peyrefitte. Envoi autographe de Marcel Jouhandeau à François-Xavier Jaujard.
Paris, Marcel Sautier, 1953. Un vol. au format pt in-12 (170 x 112 mm) de 322 pp., broché.
Edition originale. Un des 500 exemplaires du tirage numéroté sur Hollande Pannekoek ; second papier après les 50 de tête sur Japon. ''Robert Coquet, militaire, clarinettiste dans l'orchestre du Train, né à Troyes en 1928, rencontre Marcel Jouhandeau et Elise dans le train d'Avignon en avril 1948. Commence alors une histoire d'amour entre cet homme de 60 ans et ce jeune homme de 20 ans. De l'aveu de Marcel Jouhandeau, ce fut sa plus grande passion. Avec des hauts et des bas, cet amour dura une dizaine d'années. Il inspira deux livres à Marcel Jouhandeau : L'Ecole des Garçons, paru en 1953 et Du Pur Amour, en 1955.'' (Bibliothèque Gay). Discrète plissure en marge du premier plat. Du reste, belle condition.
Grasset Broché 1951 In-12 broché, 193 pp., EDITION ORIGINALE de ce roman de Marcel Jouhandeau, un des 10 hors-commerce (n° V), parmi les 70 exemplaires sur Vélin de Montval, magnifique envoi de Marcel Jouhandeau : 'Chère Louise, c'est une joie pour moi d'avoir écrit le nom d'Ivan sur un livre qui met en scène deux être bien aimés de lui, ELISE ARCHITECTE et moi. A la pensée qu'il ne le lira pas, je trouve un peu plus inutile de l'avoir écrit. Marcel Jouhandeau. 30 janvier 1951' ; dos avec une pliure, couverture à peine salie, très bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
— Paris : Gallimard (Impr. Emmanuel Grevin fils), [mars 1940]. In-18, 168 x 107 : 93 pp., (2 ff. le dernier blanc), couverture illustrée. — Broché, couverture rempliée.
Édition originale de ce poignant hommage de Marcel Jouhandeau à sa mère Marie Jouhandeau (1861-1936), dans lequel il évoque avec beaucoup de tendresse la maladie, l’amour, l’agonie et la mort. L’édition est ornée d’une reproduction photographique en frontispice représentant l’auteur et sa mère.Exemplaire du service de presse enrichi d’un envoi autographe de l’auteur à Raymond Escholier (1882-1971), journaliste, écrivain, il fut notamment conservateur du musée Victor Hugo :Pour Raymond Escholier / avec mon meilleur / souvenir. / Marcel Jouhandeau.Petite déchirure sans manque dans la marge intérieure de la page 55. Fente au mort inférieur de la couverture.
Couverture souple imprimée. Grands témoins conservés. Petite usure des couvertures.
Paris Gallimard. 1956 207 pp. In-12. Broché. Très bel état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Un des 5 exemplaires hors commerce marqués de A à E, (ex. A).Avec un bel envoi autographe signé de l'auteur ?8/I/57 je suis heureux de me dessaisir de cet ouvrage en faveur de mon cher Maurice Dalinval, je sais qu'il le conservera pieusement, de tout c?ur?.On y joint une note manuscrite interfoliée de Jouhandeau et une photo en retirage de Jouhandeau en pape. Exemplaire de Marcel Jouhandeau mentionné sur la garde.
Editions Gallimard 1948. In-4 broché de 80 pages au format 19,5 x 28,5 cm. Couverture rempliée avec titre imprimé en rouge. Dos carré. Plats et intérieur frais. Superbe frontispice illustré de J.C.Imbert. Un des 1250 exemplaires numérotés sur vélin ( n° 1382 ), après 50 sur vélin de rives et 150 sur vélin pur fil. Etat superbe, proche du parfait. Edition originale ornée d'une magnifique dédicace autographe signée, de Marcel Jouhandeau couvrant toute la page de faux titre.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Flammarion, (septembre) 1952 1 vol. (120 x 185 mm) de 220 pp. et [1] f. Broché. Édition originale. Un des 110 exemplaires (n° VII) sur Alfa. Envoi signé : « Pour le docteur Pierre Renard, avec mes meilleurs sentiments, Élise Jouhandeau ». Marcel Jouhandeau a ajouté sous le faux-titre : « Faut-il que vous m'aimiez et que j'aime Chatté, pour signer à mon tour cet exemplaire qui était le mien et auquel je renonce en échange de l'ordure qu'il me destine. Bien cordialement, Jouhandeau, 20 octobre 1952 ».
Paris Frédéric Chambriand 1950 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, 236 pp., 64 planches hors-texte, bibliographie. Edition originale. Exemplaire enrichi d'un double envoi de Jouhandeau et de Henri Rode à Maurice Nadeau. Prière d'insérer joint. Très bon état.
Paris, les Bibliophiles d’Union française, impr. Presses de l’Imprimerie Kreiss, à Bâle 1977 In-folio 47 x 38 cm. En feuillets, sous étui, estampé d’une feuille sur le premier plat, et chemise éditeur marouflés simili-cuir grainé crème, titre estampé en long au dos, couverture rempliée, non folioté [50] ff. édition originale du texte de Marcel Jouhandeau, accompagnant une suite de 7 lithographies originales d’Aristide Caillaud, toutes monogrammées au crayon par l’artiste, dont une tirée en bleu sur la couverture, et un motif floral répété six fois dans des couleurs différentes, tirées par lespresses à bras de Pons, à Paris. Ouvrage signé au crayon par l’auteur et l’illustrateur au colophon. Tirage limité à 125 exemplaires, tous sur vélin pur chiffon d’Arches. Celui-ci, N 12, nominatif de la bibliothèque de Jean Lambert, des 75 numérotés de 1 à 75 en chiffres arabes. Bel exemplaire.
Jean Lambert (1914-1999), germaniste et écrivain français, fut le mari de Catherine, la fille d’André Gide, et grand amateur d’ilustrés moderne. Quant à Aristide Caillaud (1901-1990), son oeuvre s’apparente à l’art brut et à l’art naïf. Très bon état d’occasion
Paris Editions de la Galerie Simon [Kahnweiler] 1927 1 vol. broché in-12, broché, couverture rempliée, non paginé (66 p.). Edition originale illustrée de 6 gravures à l'eau-forte par André Masson. Jouhandeau s'inspire dans ce récit de sa brève liaison avec Michel Leiris qui ne dura pas plus de deux jours. Ximenès Malinjoude peut se lire comme l'expression de la culpabilité de Jouhandeau. C'est une histoire sanglante centrée autour d'un personnage d'enfant provocateur et violent qui collectionne les armes blanches, jeune monstre infernal et cruel que sa mère soupçonne d'être l'auteur de divers crimes... Tirage limité à 110 exemplaires, celui-ci numéroté sur vergé d'Arches, signé par l'artiste et l'auteur, est l'un des 10 exemplaires de chapelle (ex. n°VII). Exemplaire provenant de la bibliothèque de Georges Bataille avec tampon à l'encre noire sur le premier feuillet "Bibliothèque de Georges Bataille" et étiquette de classement "U.269k". En belle condition sous un double emboîtage d'Elbel Libro.
Paris, Grasset, 1964. In-12, broché, couverture rempliée, 345 pp.
Edition originale. Un des 140 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, deuxième papier après 55 ex sur Vergé de Hollande. Bel ex. Photos sur demande.
Paris Gallimard et Grasset 1921-1958 1 vol. relié 14 vol. in-4 et in-8, demi-maroquin à gros grain rouge à coins, dos lisses, plats de papier rouge, têtes dorées, non rognés, couvertures et dos conservés (Alix). Importante réunion en édition originale des principales oeuvres de Marcel Jouhandeau provenant de la collection d'un de ses amants qui les a fait établir dans de fines reliures d'Alix, la plupart des volumes lui ayant été offerts avec de très beaux envois autographes signés de l'auteur. La série compte les titres suivants : - La jeunesse de Théophile. Histoire ironique et mystique. Gallimard, 1921. Un des 113 exemplaires de tête réimposés et numérotés sur vergé pur fil Lafuma-Navarre. - Les Pincengrain. Gallimard, 1924. Un des 108 exemplaires de tête réimposés et numérotés sur vergé Lafuma-Navarre.- Monsieur Godeau intime. Gallimard, 1926. Un des 109 exemplaires de tête réimposés et numérotés sur vergé Lafuma-Navarre, envoi. Exemplaire truffé d'une lettre autographe signée inédite de Jouhandeau à André Gide (2 p. in-8, Paris "27 bd de Grenelle", 12 avril 1924).- Prudence Hautechaume. Gallimard, 1927. Un des 109 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre, envoi daté de 1955.- Opales. Gallimard, 1928. Un des 110 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre, envoi daté de 1956 et billet autographe au même joint.- Astaroth. Gallimard, 1929. Un des 109 exemplaires de tête réimposés sur vergé Lafuma-Navarre, envoi daté de 1957.- Le journal du coiffeur. Gallimard, 1931. Un des 109 exemplaires de tête réimposés et numérotés sur vergé Lafuma-Navarre, envoi daté de 1955 et lettre autographe au même (Rueil-Malmaison, 5 janvier 1968, 3 pages in-8, enveloppe conservée).- Nouveau bestiaire. Grasset, 1952. Un des 36 exemplaires de tête numérotés sur Montval, envoi et lettre autographe au même (Rueil-Malmaison, 2 janvier 1962, 2 pages in-8).- De la grandeur. Grasset, 1952. Un des 162 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma, envoi daté de 1953.- Du pur amour. Gallimard, 1955. Un des 40 exemplaires de tête numérotés sur vergé de Hollande, envoi daté de 1956.- Le langage de la tribu. Gallimard, 1955. Un des 30 exemplaires de tête numérotés sur vélin de Hollande van Gelder, envoi daté de 1955, carte postale autographe jointe.- Jaunisse. Gallimard, 1956. Un des 30 exemplaires de tête numérotés sur vélin de Hollande van Gelder, envoi de 1957, billet autographe joint daté de 1960.- Réflexions sur la vieillesse et sur la mort. Grasset, 1956. Un des 52 exemplaires de tête numérotés sur Montval, envoi daté de 1957 et billet joint (1959).- Les chemins de l'adolescence. Gallimard, 1958. Un des 30 exemplaires de tête numérotés sur vélin de Hollande van Gelder, envoi daté de 1958.Infimes épidermures à quelques dos, sinon très belle série en reliures uniformes. Ex-libris gravé Vincent Morel.
Portrait original de Marcel Jouhandeau en tirage argentique d’époque, circa 1960, dimensions de la photo : 150 x 240 mm. Au verso, cachet humide « Photo Etienne Hubert, 21, boulevard Lannes, Paris » Beau portrait en bel état, une marque discrète de pli dans l’angle inférieur droit. Etienne Hubert a souvent travaillé pour Gallimard.
Paris, Edition confidentielle, 1949. In-8 Tellière, 139-(3) pp., broché, couverture rempliée.
Edition originale, publiée sans nom d'auteur, non mise dans le commerce, et tirée à 100+10 exemplaires, ici UN DES 27 Madagascar (après 3 Japon et avant 70 vélin de Hollande). Un livre sulfureux : Jouhandeau y raconte le voyage, pour le moins déplacé, que firent des écrivains français à Weimar en 1941. (Voir la belle étude de Dufay : "Le voyage d'automne"). Mais c'est aussi le récit de son amour sans espoir pour le lieutenant allemand Heller, à qui le livre est dédié (Gerhard Heller, qui joua un rôle très important à l'époque, a publié ses mémoires : "Un Allemand à Paris", 1981 ; un chapitre est consacré à L'amitié de Marcel Jouhandeau). Jouhandeau, qui se présente ici comme l'auteur de "L'abjection", joue ainsi à incarner une figure de traître, sans aller jusqu'aux excès d'un Maurice Sachs. Cet ouvrage ne sera réédité qu'en 1988, dix ans après sa mort. Bel exemplaire. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Touchante lettre au sujet de la parution dElise architecte : ...Vous devez avoir entre les mains, daprès ce que lon ma dit rue des Sts-Pères les exemplaires tapés de mon Elise architecte... Jouhandeau lui demande : ...Vlecture. Je sais votre chagrin. Je nai pas jugé opportun de vouous seriez gentille de les mettre à ma disposition pour que je les puisse revoir, avant de les remettre à limprimerie. Il y a des annotations précieuses dans lun et lautre exemplaires. Celui que jai dédicacé pour vous vous reviendra, bien sûr, après s déranger, puisque vous ne lavez pas souhaité...Le livre de Jouhandeau Elise architecte suivi de lIncroyable journée est paru chez Grasset en 1951. Il sagit dune chronique maritale.
1950 Paris, Chambriand, 1950, in 8 broché, 236 pages ; couverture rempliée ; prière d'insérer ; bibliographie de Jouhandeau in-fine.
Tirage limité et numéroté ; un des exemplaires sur bouffant de Savoie. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris Editions de la Tête de Feuilles, coll. "Approximations" 1972 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture à rabats, 236 pp., planches en noir hors-texte, bibliographie. Très bon état général, complet du bandeau de l'éditeur.