Joséphin Peladan (1858-1918), écrivain, occultiste. L.A.S., 7 juin 1913, 3p in-8. « Mon cher Monsieur, Je dépose chez vous un drame. C'est à la Comédie que je devrais le porter mais je souhaite votre jugement personnel. Seulsdes auteurs de plein air, je n'ai pas vu le feu de la rampe sacrée & vous me rendrez cette justice, qu'après Sémiramis, je n'ai fait aucune instance. Les jours de la tragédie sont révolus. Mon Saint François est d'un autre art : voilà pourquoi je tiens à vous le présenter. Nous appartenons tous deux à l'histoire littéraire & les lecteurs de mon théâtre qui seront peut-être fervents & curieux au moins se demanderont pourquoi je ne vous ai pas pris à témoin de ma nouvelle tentative ? Voulez-vous, à loisir, pendant ces vacances lire mon drame. Si vous le jugez jouable, je le présenterai au Comité, sinon je le publierai avec résignation, persuadé que l'avenir ne me mettra pas en présence d'un homme plus compétent, ni plus bienveillant, ni plus dégagé de préventions. Dans cet esprit, voulez-vous me croire votre très obligé Peladan ». Cette pièce ne fut jamais publiée. Le manuscrit est toujours inédit et est conservé actuellement à l'Arsenal. [371]