État : Très bon état - Année : sd (1942) - Format : in 8° - Pages : 188pp - Editeur : Horizons de France - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Collection : Le roman de l'histoire - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/joseph-fievee/2625-conseils-a-napoleon-1802-1813?lrb
Un journaliste de talent, contemporain de Napoléon, fin politique et économiste averti, entretient avec l'Empereur une relation privilégiée dans laquelle il lui prodigue à la fois des conseils et des mises en garde. Ce petit ouvrage est un extrait significatif de ˮCorrespondance et relations de J. Fiévée avec Bonaparte premier consul et empereur pendant onze ans (1802 à 1813)ˮ publié en 1836. ˮVoici un livre que l'on souhaiterait voir méditer par tous les Français. Ouvrez-le au hasard: c'est toute l'actualité, tous les problèmes de notre temps qui surgissent, présentés et discutés avec une sagacité souvent prophétique, d'une plume qu'on dirait empruntée à Beaumarchais et trempée dans l'encrier de montesquieu.... Voici cent quarante ans, Fiévée préfère déjà les mots concrets Ordre, Famille, Travail, aux mots abstraits Liberté, Egalité, Fraternité.ˮ (extrait de la préface de S.W. Monod écrite en 1942)
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Joseph Fiévée (1767-1839), écrivain, journaliste, agent secret. L.A.S., Paris, 3 février 1818, 2p in-4. A la comtesse de Colbert-Montboissier (1777-1837), amie de Chateaubriand qui évoque son séjour au château de Montboissier dans les mémoires d'outre-tombe. Après une recommandation qu'il a faite, il indique : « Me voici condamné ; les détails sont curieux ; la délibération a duré trois heures ; et, sans M. Leschassier de Méry, un de mes juges, honnête royaliste qui a gagné la croix de St Louis à Quiberon, il n'y avait pas de jugement, les voix étant égales. J'ai eu 4 contre 5. Mais M. Leschassier de Méry a trouvé qu'en partant pour la campagne, il ne compromettrait pas son honneur ; il est parti, grand bien lui fasse ! ». Il ne pense toutefois pas aller en prison mais ce sera le cas, il y passera trois mois. Il s'était en effet battu pour la liberté de la presse, comme Chateaubriand d'ailleurs. Le reste de la lettre est assez amical, il souhaite aller en Touraine et visiter aussi les Colbert à Montboissier. Il serait avec sa femme, sa belle-soeur et les domestiques. Cette lettre fut donnée par la comtesse à Joseph d'Estourmel (1783-1852) en 1822 comme l'indique ce dernier par une note au dos. [367]
Joseph Fiévée (1767-1839), écrivain, journaliste, agent secret. L.A.S., sd [1803 ?], 2p 1/2 in-4. A l'artiste Félix Massard (1773-?). Après lui avoir signalé que le dessin pour La Surprise de l'Amour pouvait attendre, il lui dit que le dessin pour « L'Avocat Patelin », i.e. La Farce de Maître Pathelin, est plus important et doit être fait en priorité, d'après la scène 2 du 3e acte. S'en suit une très longue description détaillée du dessin à faire. Ce dessin est pour une publication en livraison. Ecriture en pattee de mouche. A priori, il s'agit de dessins pour le répertoire du théâtre françois, imprimé par Didot et publié par Perlet en 1803-1804. Intéressant courrier. [367]
à Paris, Le Normant, imprimeur-libraire format : 13 x 20 cm, reliure demi-basane d'époque 8 + 338 pages quelques rousseurs sur les premiers feuillets sinon bon état Joseph Fiévée ( 1767-1839) fut journaliste, écrivain, haut fonctionnaire (préfet de la Nièvre) et agent secret
prévoir 10 euros de frais d'envoi pour la France métropolitaine
François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
Réimpression XIXème sans lieu, ni date de cette plaquette imprimée à l'origine chez Fiévée, rue Serpente, A Paris en 1791. Une plaquette brochée (9,5 x 15 cm) de 27 pages, couverture imprimée. Couverture légèrement salie sinon ouvrage en bon état.Ce pamphlet révolutionnaire a été attribué à l'imprimeur Joseph Fiévée lui-même (Brunet vol. , page 56).
Joseph Fiévée, né le 9 avril 1767 à Paris et mort le 9 mai 1839 à Paris, est un journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français. Il est imprimeur sous la Révolution, éditant notamment La Chronique de Paris, important journal de l'époque où il fait ses débuts comme journaliste. Cela lui vaudra d'être emprisonné sous la Terreur. Membre du réseau royaliste de l'abbé de Montesquiou, il doit se cacher sous le Directoire. Il rédige dans la clandestinité un roman sur les valeurs de l'époque et ses remous, La Dot de Suzette, qui rencontre un grand succès littéraire en 1798. Il s'adonne ensuite à la politique et se jette en 1795 dans une opposition périlleuse. De 1800 à 1803, il est chroniqueur à la Gazette de France. Écroué au Temple sur ordre de Fouché et libéré sur intervention de Roederer à la demande de Bonaparte, il devient l'agent secret de ce dernier, l'informant sur la situation politique du pays et sur celle de l'Angleterre...
Paris Le Normant 1816-février 1818.(les parties 1 à 5 portent la mention 4ème ou 5ème édition) 9 volumes de 1 à 11 (sur 15), in-8,XII-103 +(2)114+(2)118+(2)116+(2)116+(manque le 6)+(2)122+(2)104+(manque le 9)+(2)123+(2)116 pages(2). Brochés couverture muettes papier bleu époque; quelques petits manques de papiers à plusieurs dos mais bon état général. 1kg200
Publié en 15 parties par Joseph Fiévée, ce périodique consacré à la défense des intérêts royalistes, très lu dans les milieux "Ultras", fut distribué à intervalles irréguliers ce qui lui à permis d'échapper à la censure sur la presse périodique. Fiévée critique de façon pertinente la politique et l'administration de son temps, attaque le ministère Decazes, s'éléève contre les "accaparateurs de place" et défend le programme de la chambre introuvable: décentralisation, prépondérance du législatif (Chambre) sur l'exécutif (Roi). Mais aussi défense de la liberté de la presse (Hatin p. 318 et S. Drujon "Ouvrages poursuivis" p. 106. "Se pencher sur la carrière du journaliste Joseph Fiévée sous la Restauration, est une façon de poser la question des relations de cette profession, d'une part, et de la tradition contre-révolutionnaire ou conservatrice de l'autre." J.D. Popkin Conservatisme, journalisme et opinion publique sous la Restauration: le paradoxe du succès de Joseph Fiévée. p. 193-204. @867
Paris 1800 in 8 (20x13) Les 3 tomes reliés en 2 volumes reliures basane fauve de l'époque, dos à nerfs ornés, pièces de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison de cuir vert, LX et 323 pages et 303 pages, 301 pages [1]. Edition revue et corrigée. Jacques Necker, 1732-1804. Relié à la suite: LETTRES SUR L'ANGLETERRE et réflexions sur la philosophie du XVIIIe siècle, par J. Fiévée (Paris, Perlet et Desenne 1802), 277 pages. Joseph Fiévée. Edition originale. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide Ed. numérotée
Paris Chez Maradan, an sixième [1798] 1 vol. relié in-12, plein maroquin à grain long marron, dos à faux double nerfs soulignés de filets dorés et caissons ornés d'un motif carré doré très finement dentellé, décor d'encadrement doré sur les plats composé de filets dorés et frises dorées feuillues, fines bordure intérieure avec frise dorée, doublures et gardes de soie moirée grise, filet doré en pointillé sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées (H. Lesieur), XII + 233 pp., frontispice gravé d'après Challeau. Édition originale de ce "best-seller" du Directoire qui relate les amours contrariés d'une jeune fille sous la Révolution, prétexte à évoquer les remous de l'époque. Cette confession anonyme est le premier roman de Joseph Fiévée (1767-1839), imprimeur et journaliste de La Chronique de Paris qui fut emprisonné sous la Terreur. Il a donné lieu à une réédition chez 10/18 en 1964 accompagné d'une préface de Claude Duchet, "Un Machiavel de l'an V ou la Morale de l'histoire". Excellent pastiche de reliure romantique, par Hélène Lesieur, en belle condition.
Paris, Le Normant, 1815-1819. 15 livraisons reliées en 3 vol. in-8, demi-basane blonde, dos lisse orné, pièces de titre et de tomaison rouge et bleue (reliure de l'époque).
Collection complète. Périodique en forme de correspondance entièrement rédigé par Joseph Fiévée (1767-1839) qui a paru « dans des limites et à des époques indéterminées, pour échapper à la censure ». (Hatin). « D'une rareté proverbiale qui n'a d'égale que son intérêt pour l'histoire de la Restauration. Unique semi-périodique ultraroyaliste jusqu'à la naissance du Conservateur, la Correspondance est d'une intelligence politique exceptionnelle. Elle prône, dans un style superbe de nervosité et d'ironie, l'application du programme défendu par la Chambre introuvable : décentralisation, défense du clergé, suprématie de la Chambre des députés sur le roi, liberté de la presse » (B. Yvert). Mention de deuxième édition sur les 1re, 5e et 14e livraisons. Reliés à la suite : FIÉVÉE (Joseph). Examen du rapport fait à la Chambre des Députés au nom de la commission nommée pour le projet d'organisation municipale. Paris, Le Normant, 1821. In-8 de 64 pp. Lettres sur le projet d'organisation municipale présenté à la Chambre des Députés, le 21 février 1821. Paris, Le Normant, 1821. In-8 de 58 pp. Cachet "Bibliothèque de Boussay". Dos légèrement frottés, quelques rousseurs. Hatin, 318.
Paris - Paris - Lyon Mesnier - Rouanet - Chambet fils 1830 - 1831 - 1830 4 ouvrages en 1 vol. in-8° (208 x 134 mm), [2] ff. - 107 pp - [1]p. bl. - 20 pp. (catalogue Mesnier) et [2] ff. portraits et [2] ff. L. A. S. - [suivi de] 28 - 8 pp. et [1] f. portrait et [2] ff. L.A.S. [suivi de] 64 pp., bradel parchemin de récupération à recouvrement, noms des auteurs et date de 1830 manuscrits au dos, tête jaune, couvertures et dos du premier ouvrage conservé enserrant le recueil (A. F. THIEBAUT REL., reliure postérieure, fin du XIXe siècle).
Recueil de 4 rares sources primaires concernant la Révolution de Juillet agrémentées de portraits et de lettres autographes signées des auteurs Ces 4 ouvrages, éditions originales jamais réimprimées, sont fort rares. Le premier ouvrage est truffé, en frontispice d'un portrait de l'auteur sur vélin gravé par Porreau en 1854, d'une lettre autographe signée et datée du 19 octobre 1829 de Fiévée adressée de Paris à l'auteur du Dictionnaire bibliographique (vraisemblablement Quérard) - Il lui indique découvrir, en retard car en province, l'article qui le concerne, envoyé par ce dernier pour révision avant parution dans ledit dictionnaire. Il a mis sa date de naissance, corrigé deux erreurs et mis des chiffres pour indiquer l'ordre des ouvrages. Il ne sait pas s'il est encore temps de faire ces corrections mais il les regretterait « pour l'exactitude de l'ouvrage, plus que pour [lui] qui ne tiens à aucune espèce de célébrité. » Il avait raison et restera dans le Quérard « né vers 1770 » (Quérard - III, 120) - et enfin, d'un second portrait de l'auteur par Hopwood sur papier de chine contrecollé en épreuve avant la lettre. Le deuxième ouvrage est quant à lui truffé d'un portrait de Marrast en pied sur papier vélin non signé et d'une lettre autographe signée (cachet postal du 3 mars 1830) adressée au philosophe Jean-François Thurot au sujet d'une note que ce dernier lui demande de rédiger suite vraisemblablement à un de ses articles concernant l'ouvrage d'un auteur reconnu qui a déplu. Le Programme de l'Hôtel-de-ville qui le suit, possède son propre titre. Il relate les événements depuis le 31 juillet jusqu'au 6 aout 1830. Le dernier rassemble les déclarations devant l'assemblée de l'ensemble des députés ayant refusé de prêter serment à Louis-Philippe. Joseph Fiévée (1767-1839), journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français, devient imprimeur sous la Révolution, éditant notamment La Chronique de Paris, important journal de l'époque où il fait ses débuts comme journaliste. Cela lui vaut d'être emprisonné sous la Terreur. Il s'adonne ensuite à la politique et se jette en 1795 dans une opposition périlleuse. De 1800 à 1803, il est chroniqueur à la Gazette de France. Écroué au Temple sur ordre de Fouché et libéré sur intervention de Roederer à la demande de Bonaparte, il devient l'agent secret de ce dernier, l'informant sur la situation politique du pays et sur celle de l'Angleterre. De 1804 à 1807, il est rédacteur en chef au Journal des débats, qui devient Journal de l'Empire. Titré par l'empereur, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État en 1810, puis préfet de la Nièvre de 1813 à 1815. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1812. Rallié à Louis XVIII pendant la Première Restauration, il est révoqué pendant les Cent-Jours. Devenu un des penseurs du parti ultra, collaborateur de La Quotidienne et du Conservateur, il écrit dans le Journal des débats et contribue par l'habileté de sa polémique au succès de cette feuille. Il évolue vers le libéralisme après 1818. Défendant la liberté de la presse, il est condamné à trois mois de prison à la Conciergerie, où Casimir Perier lui rend visite. Il collabore au Temps en 1829 puis au National en 1831. Armand Marie François Pascal Marrast (1801-1852), journaliste et homme politique français, débute à La Tribune des départements, dont il devient le rédacteur en chef. Dès ses premiers articles, il s'impose à l'attention et une attaque contre le ministère lui vaut six mois de prison. Autour de ce journal s'est organisé la « Conspiration La Fayette », organisation paramilitaire d'étudiants et d'ouvriers, commandée par son ami Morhéry et qui joue un rôle important dans le déclenchement de la révolution de 1830, à laquelle Marrast prend une part active. Sous la Monarchie de Juillet, toujours à La Tribune, il s'oppose à la politique de Louis-Philippe. Le 29 janvier 1836, il est condamné à la déportation, et se réfugie en Angleterre. Il en revient en juin 1837. Il devient directeur du National. Marrast est un des organisateurs du banquet du 22 février 1848 qui déclencha la révolution de 1848. Il soutient la proclamation de la République et est nommé membre du Gouvernement provisoire. Le 6 mars, il devient maire de Paris, et s'oppose aux mesures démocratiques. Député à l'Assemblée Nationale, il s'associe à la politique de répression qui suivi les Journées de Juin 1848. En juillet 1848, il préside l'Assemblée. Il est l'un des principaux rédacteurs de la Constitution de 1848, en est le rapporteur et la promulgue le 12 novembre 1848 sur la place de la Concorde à Paris. PROVENANCE : Ex-libris contrecollé au contreplat supérieur de Eugène Daurand-Forgues, fils du critique Paul-Emile Daurand-Forgues. Rousseurs plus ou moins présentes suivant les cahiers, quelques feuillets brunis, mouillure angulaire en partie haute sur la seconde moitié du volume ; Marrast : Quérard - V, 559.
Bruxelles, , 1837, 3 volumes in-12, CLXXIII+236+393+350pages, trace d'humidité au tome 2. Edition bruxelloise parue un an après l'édition originale parisienne reliés demi-basane, dos à nerfs
Joseph Fiévée (1767-1839), journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français
Paris, Maradan, Paris, Maradanan sixième (1798) ; in-24, demi-basane brune, dos lisse orné de roulettes, amphores et fleurons dorés. (Reliure de l’époque). xij pp., 222 pp. fontispiceÉdition parue en même temps que l’originale Mylne Martin 98.41. Ce roman “d’une vérité et d’une simplicité attachantes” raconte la vie et les amours d’une jeune fille pendant la Révolution. Il fit les délices des lecteurs dès sa parution et connut le succès jusqu’à la fin du XIXe siècle Giraud de Saint Fargeau. Fiévée fut journaliste et imprimeur, son journal, La Chronique de Paris qui affiche des opinions girondines est considéré contre-révolutionnaire ce qui lui vaut d’être incarcéré sous la Terreur. Suspect de conspirer avec les royalistes, il est proscrit par le Directoire, et se cache alors en province où il écrit La Dot de Suzette. Il se rallie finalement à Bonaparte qui lui confie des missions délicates dans l’espionnage puis le nomme au Conseil d’État et finalement, en 1813, préfet de la Nièvre. Voir à ce sujet : “Les Auteurs nivernais de 1715 à 1815. Bibl. munic. de Nevers 2004 pp. 97-99. Jean Tulard qui lui a consacré une biographie, a montré le rôle joué par Fiévée dès le Consulat, auprès de Napoléon Ier.“Homosexuel déclaré, Fiévée s’affiche ouvertement avec Théodore Leclerq, auteur des Proverbes et transforme son amant en maitresse de maison qui fait les honneurs de la Préfecture à tous les notables du département...” Nous apprend Michel Larivière dans Le dictionaire des homosexuels et bisexuels célèbres.Bel ex-libris armorié de l’époque avec la devise “dum spiro spero” de Robert de Larzac. Épidermures sans gravité aux mors.
paris 1802 de l'imprimerie de Munier chez Perlet libraire rue de tournon et desenne au palais du tribunal. In8 reliure demi veau d'époque 277 pages, titres frappés, ex libris. relié dans le même ouvrage : Brugière de Barante ( A.G.P) de la littérature française pendant le XVIIIe siècle - paris Nicolle 1810 , 264 pages
Joseph Fievée ( Paris 1767-1839) Journaliste écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français. Imprimeur sous la révolution, emprisonné sous la terreur, membre du réseau royaliste de l'abbé de Montesquiou, chroniqueur à la gazette de france, écroué au temple sur ordre de Fouché, libéré sur ordre de Napoléon dont il deviendra son agent secret. Perlet, son beau frère chez qui sortira cet ouvrage était connu comme mouchard de la police.
3 volumes in-12, brochés, couvertures imprimées, (4), clxxiij, 236 p.; (4), 393 p. et (1) f. de table; (4), 350 p. table incluse. Bruxelles, Société Belge de Librairie, 1837.
Edition bruxelloise parue un an après l'originale parisienne. "Les notes que Fiévée aurait envoyées au premier Consul puis à l'Empereur (). D'une intelligence politique exceptionnelle." (Tulard, 544).Quelques petits manques aux couvertures, légèrement froissés.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
7 volumes in-8, couverture de papier bleu de parution, exemplaires non rognés, tel que parus. Paris, Le Normant, 1816-1817.
Tête de collection (les sept premières "lettres") de ce périodique consacré à la défense des intérêts royalistes, très lu dans les milieux "ultras". Fiévée critique de façon pertinente la politique et l'administration de son temps, attaque le ministère Decazes, s'élève contre les "accapareurs de place" et défend le programme de la Chambre introuvable: décentralisation, prépondérance du Législatif (Chambre) sur l'Exécutif (le Roi), mais aussi défense de la liberté de presse. (Hatin, p. 318 et s. Drujon, 'Ouvrages poursuivis', p. 106. Tulard, 'Fiévée', p. 244).Bel exemplaire, très frais, entièrement non rogné, tel que paru.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Le Normant, 1820 in-8, 184 pp., 4 pp. de catalogue Le Normant, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Des mouillures claires en milieu et en fin de l'ouvrage, manques de papier au dos.
Édition originale. L'évolution des opinions de Joseph Fiévée vers le libéralisme commence à se percevoir nettement dans cette critique des nouvelles orientations électorales visant à privilégier les détenteurs de grandes propriétés foncières ; une grande partie des analyses porte d'ailleurs sur la question de la propriété et de son imposition.Quérard III, 121. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Normant, 1816. VI. IV. 470 pages. 1 feuillet. (20x13cm). Plein veau marbré. Dos lisse orné. Pièce de titre. Quelques frottements et épidermures. Coiffes élimées. Coins émoussés avec petits manques. Papier fragilisé avec traces d'humidité en haut du volume, plus prononcées dans la première moitié, sans perte. Quelques petites imperfections. Très bon état par ailleurs. Sur le dos : blason de Montpezat (écartelé, 2 balances posées l'une sur l'autre, à trois étoiles). Mouillures. Outre les discussions de la Chambre des Députés en 1815, on trouve dans cet ouvrage des considérations de politique générale et un intéressant point de vue sur plusieurs sujets et événements de l'époque : la défense de la propriété, les Cent jours, la liberté des communes, l'amnistie, l'évasion de M. de Lavalette, la loi des finances. Joseph Fiévée (1767-1839) fut un journaliste, écrivain, haut fonctionnaire, agent secret français. Il vivait dans une relation ouvertement homosexuelle avec Théodore Leclercq, avec une liberté surprenante pour son temps.
[ Lettre autographe signée ] 1 L.A.S. adressée à Madame Le Simier à La Bellangerie, s.l.n.d. [ circa 1822-1830], 1 page : "Madame, je suis chargé de vous annoncer [ ... ] une cargaison qu'on adresse de [ ... ] à La Bellangerie : 1e Une ombrelle que Madame Auguste a laissé dans notre voiture ; 2e Un éventail prêté par Mademoiselle Esther 3e Une poupée destinée à ladite demoiselle nommée ci-dessus 4e Les dernières Messéniennes de M. Casimir Delavigne 5e Toutes mes amitiés et complimens ; Le tout à un prix raisonnable, exempt de frais de transport, et autres droits. Votre très-humble serviteur "
Charmante lettre pleine d'esprit et de délicatesse du publiciste et agent secret Joseph Fiévée (1767-1839).
Paris Jouaust, Librairie des Bibliophiles, coll. "Les petits chefs-d'oeuvre" 1877 1 vol. broché in-12, broché, XVIII + 137 pp. (dos un peu défraîchi). Bon exemplaire.
Paris, Le Normant, 1816-1818 13 parties (sur 15) en 3 vol. in-8, env. 120 pp. par partie, demi-veau blond à petits coins, dos ornés à nerfs, palettes et filets dorés, fleurons à froid, plats recouverts de papier rose gaufré d'un petit motif floral, tranches citron (rel. un peu postérieure). Mentions de 4ème ou de 5ème éd. dans le T. I. Ex-libris Mr. de Gibot. Bon exemplaire.
Collection presque complète — les deux dernières parties manquent —de ce semi-périodique entièrement rédigé par Fiévée."L'auteur y développe ses théories pénétrantes, notamment sur la liberté de la presse, la défense de la propriété, la police, une nécessaire décentralisation, le rôle des ministres, et réclame la transformation de la royauté limitée en une monarchie parlementaire. Il se place ainsi, quatre ans avant la formation du Conservateur, comme le champion du libéralisme aristocratique. C'est dire l'importance, pour l'histoire des idées politiques, de cette publication" (B. Y.).Hatin, 318-320. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Normant, 1816-1818 3 vol. in-8, X-471, [4]-IV-518 et VIII-338 pp., cartonnage de papier marine, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre cerise (reliure de l'époque). Des frottis aux coins et aux charnières, mais bon exemplaire.
Agréable série en reliure uniforme qui réunit les trois compte-rendus que Fiévée donna successivement des sessions de la Chambre des Députés correspondant grosso modo à la période dite de la "Chambre introuvable". Le célèbre publiciste était encore dans sa phase légitimiste, alors qu'il devait évoluer vers le libéralisme dès la session de 1818, évolution achevée en 1823 avec la guerre contre l'Espagne (il y était opposé). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Normant, 1816-1819 15 parties en 3 vol. in-8, demi-basane fauve moucheté, dos lisse orné, tranches marbrées (rel. de l'époque). Manque la page de titre de la 13e partie. Certains coins usés. ex-libris Etienne Teillard.
Publié sous forme d'une correspondance, l'ouvrage de Fiévée est en réalité un périodique paraissant "dans des limites et à des époque indéterminées, pour échapper à la censure" (Hatin).C'est un ouvrage capital pour l'histoire des idées libérales sous la Restauration.Très rare complet.Hatin, 318-320.Bon exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Le Normant, 1820-1823 5 pièces en un vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets et chaînettes dorés, pièce de titre brique, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos un peu frotté. Bon exemplaire.
Intéressant recueil de la plus grande cohérence, regroupant cinq écrits politiques de Fiévée sur les débuts de la Restauration, mais remontant tous à la période où son évolution vers le libéralisme se fait de plus en plus nette, notamment à partir de son opuscule sur la guerre en Espagne (V), dans lequel il s'oppose à l'intervention, ce qui lui valut une rupture définitive avec les ultras. I. Quelques réflexions sur les trois premiers mois de l'année 1820 ; seconde édition. Paris, Le Normant, 1820, 151 pp. II. Examen des discussions relatives à la loi des élections pendant la session de 1819. Paris, Le Normant, 1820, 184 pp. III. Ce que tout le monde pense, ce que personne ne dit. Paris, Le Normant, 1821, [4]-95 pp. IV. Examen du rapport fait à la Chambre des députés, au nom de la commission nommée pour le projet d'organisation municipale. Paris, Le Normant, 1821, [4]-64 pp. V. De l'Espagne, et des conséquences de l'intervention armée. Paris, Le Normant, 1823, 98 pp. Palau, 91 287.Exemplaire de Victor Teillard, avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Normant, 1816-1821 4 vol. in-8, X-471, [4]-IV-518, VIII-338 pp., et VIII-334 pp., bradel cartonnage de papier marine, dos lisses ornés de filets dorés (reliure de l'époque). Qqs petits frottements et qqs rousseurs, mais bon exemplaire.
Tout ce qui a paru des comptes-rendus que Fiévée donna successivement des sessions de la Chambre des Députés correspondant grosso modo à la période dite de la "Chambre introuvable". Le célèbre publiciste était encore dans sa phase légitimiste, alors qu'il devait évoluer vers le libéralisme dès la session de 1818, évolution achevée en 1823 avec la guerre contre l'Espagne (il y était opposé).Très rare en reliure uniforme. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT