L’exemplaire relié à l’époque aux armes et chiffre du roi Louis XV. Paris, Imprimerie Royale, 1761. In-folio, 1 f. de titre, XXII-558 pages, clvvviii pages, 2 cartes dépliantes. Plein veau fauve marbré, triple filet doré autour des plats, armoiries du roi Louis XV frappé or sur les plats, dos à nerfs orné du chiffre royal couronné répété cinq fois par caisson, d’étoiles et de fleurs de lys, coupes décorées, roulette intérieure, tranches marbrées. Reliure royale de l’époque. 400 x 253 mm.
Edition originale basée sur un manuscrit de Joinville acquis par le roi Louis XV, et provenant de la bibliothèque enlevée à Bruxelles par Maurice de Saxe. Elle donne le texte original de Joinville avec un minimum d'altérations. La langue a conservé toute sa robuste naïveté. Cette édition, imprimée sur papier vergé, est illustrée d'un fleuron sur le titre, gravé par Lemire, de 3 vignettes par Eisen et Gravelot, de 3 culs-de-lampe de Gravelot, gravés par Lemire et Sornique, de 3 lettres gravées et de 2 cartes dépliantes par d'Anville. Jean de Joinville (1224-1317), écuyer tranchant du comte de Champagne, sénéchal de Champagne, croisé en 1248 à la suite de Louis IX, participa à la prise de Damiette (1249) et à la bataille de Mansourah (1250) ; fait prisonnier avec le roi, malade, libéré et rapatrié à Saint-Jean-D'acre (1250), il prolongea son séjour en Terre Sainte avec Louis IX (1251-1254) qui le prit à son service et dont il devint le confident, l'admirateur et le conseiller. Ses "Mémoires" furent composés entre le 1er novembre 1305 et le 30 avril 1306, à la demande de la reine Jeanne de Navarre. Le récit commence peu de temps avant la septième croisade pour s'achever seize ans après, l'expédition proprement dite occupant les deux tiers de l'ouvrage. Ce livre d'histoire et de littérature documentaire, qui relate, avec le talent d'un peintre, ce que Joinville connaît par expérience personnelle, est aussi un ouvrage d'édification à desseins didactiques. Louis IX incarne en effet les valeurs du bon chrétien, du roi fort et juste, du chevalier preux et courtois ; il illustre un modèle à méditer, en donnant un certain nombre de leçons, dont la principale, à l'adresse des princes, consiste à mériter sa supériorité sociale. Le premier exemple de littérature de témoignage : cet ouvrage, qui fait revivre l'homme autant que le roi et le saint, est l'œuvre d'un témoin oculaire qui finit par écrire son autobiographie ; Joinville s'est mis lui-même dans son récit où il se détache en pleine lumière. (« Belle édition », Brunet, III-556-557 - Jean Dufournet, "En Français dans le texte", n°24 - Hauser, "Les Sources de l'histoire de France", III, 2537 - Quérard, "La France littéraire", IV, 230 - Cohen, 518-519 - Tchemerzine, III, 779). Fort bel exemplaire conservé dans sa reliure aux armes et chiffres royaux de l’époque.
1761 Paris, Imprimerie Royale, 1761. In-folio (276 X 403 mm) veau fauve moucheté, dos six nerfs filetés, caissons dorés ornés de fers et fleuron central dorés, large dentelle dorée en queue et tête, pièce de titre maroquin grenat, coupes et coiffes filetées, tranches rouges (reliure de l'époque) ; (1) f. de titre, XXII-558 pages, CLXXXIII pages, 2 cartes dépliantes. Discrètes restaurations au dos.
BELLE ÉDITION de l'Imprimerie Royale publiée par Mellot, Sallier et Caperonnier d'après un manuscrit acquis récemment par le Roi, et provenant sans doute de la bibliothèque enlevée à Bruxelles par Maurice de Saxe. Elle donne le TEXTE ORIGINAL de Joinville avec un minimum d'altérations. La langue a conservé toute sa robuste naïveté. Cette édition, imprimée sur papier vergé, est illustrée d'un fleuron sur le titre, gravé par Lemire, de 3 vignettes par Eisen et Gravelot, de 3 culs-de-lampe de Gravelot, gravés par Lemire et Sornique, de 3 lettres gravées et de 2 cartes dépliantes par d'Anville. Jean de JOINVILLE (1224-1317), écuyer tranchant du comte de Champagne, sénéchal de Champagne, croisé en 1248 à la suite de Louis IX, participa à la prise de Damiette (1249) et à la bataille de Mansourah (1250); fait prisonnier avec le roi, malade, libéré et rapatrié à Saint-Jean-D'acre (1250), il prolongea son séjour en Terre Sainte avec Louis IX (1251-1254) qui le prit à son service et dont il devint le confident, l'admirateur et le conseiller. Ses "Mémoires" furent composés entre le Ier novembre 1305 et le 30 avril 1306, à la demande de la reine Jeanne de Navarre. Le récit commence peu de temps avant la septième croisade pour s'achever seize ans après, l'expédition proprement dite occupant les deux tiers de l'ouvrage. UN OUVRAGE D'ÉDIFICATION MORALE : ce livre d'histoire anecdotique, de littérature documentaire, qui relate, avec le talent d'un peintre, ce que Joinville connaît par expérience personnelle, est aussi un ouvrage d'édification morale à desseins didactiques. Louis IX incarne en effet les valeurs du bon chrétien, du roi fort et juste, du chevalier preux et courtois; il illustre un modèle à méditer, en donnant un certain nombre de leçons, dont la principale, à l'adresse des princes, consiste à mériter sa supériorité sociale. LE PREMIER EXEMPLE DE LITTÉRATURE DE TÉMOIGNAGE : cet ouvrage, qui fait revivre l'homme autant que le roi et le saint, est l'oeuvre d'un témoin oculaire qui finit par écrire son autobiographie; Joinville s'est mis lui-même dans son récit où il se détache en pleine lumière. («Belle édition », Brunet, III-556-557 - Jean Dufournet, "En Français dans le texte", n°24 - Hauser, "Les Sources de l'histoire de France", III, 2537 - Quérard, "La France littéraire", IV, 230 - Cohen, 518-519 - Tchemerzine, III, 779). BEL EXEMPLAIRE en reliure d'époque, au corps d'ouvrage d'une grande fraîcheur. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Paris, Plon, 1853, in-8 demi-chagrin, plats percaline, fer doré sur le 1er plat, dos richement orné, XV + 443 pp. Usures sur un mors, sinon couverture en bon état, intérieur en bon état (rousseurs éparses).