Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Strasbourg , J. Schott, 1522. In-folio, car. goth., 35 ff. (sur 37) ornés de 6 grands bois à pleine page; 118 ff. ornés d’1 bois gravé à pleine page ; (28) ff. (sur 29) ornés de 18 grands bois à pleine page ; 110 ff. ornés de 6 grands bois à pleine page ; 41 ff. (sur 42, manque le f. 38) ornés de 9 bois à pleine page. Port. sur bois au titre, attribué à Wechtelin. [Postille sur les quatre évangiles pour toute l’année, le carême et les fêtes de quelques saints.] Manque les feuillets xv-xvi de la 1ere partie, a1 de la 3e partie, xxxviii, soit 332 feuillets sur 336. Principales déchirures : page de titre de la 2e partie déchirée, une demi-page de texte manquante au feuillet lxiii, déchirure avec manque aux ff. C6 et E2 partie 2. Demi-vélin à nerfs, plats cartonnés décorés. Reliure de l’époque. 282 x 192 mm.
Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Geyler de Kaiserberg est un fameux prédicateur, né à Kaiserberg (Alsace) en 1445, mort à Strasbourg en 1510. Il étudia la philosophie et les belles-lettres à Fribourg en Brisgau, puis la théologie à Bâle. En 1478, il fut appelé à Strasbourg comme prédicateur. Sa réputation fut immense ; il s’élevait avec indignation contre l’incurie et les vices des moines dans un langage pittoresque et imagé qui, à cette époque, arrachait des larmes d’admiration, et qui, aujourd’hui, paraîtrait baroque et dépourvu de goût. On dut à ses prédications l’abolition de certaines cérémonies catholiques contraires à la dignité du culte divin. La chapelle de Saint-Laurent, où il prêchait, étant devenue trop petite, on construisit, en 1486, la magnifique chaire qu’on voit encore aujourd’hui dans la cathédrale de Strasbourg. « Ouvrage très rare ; avec beaucoup de gravures sur bois de la main de Hans Wechtlin (nommé Pilgrim), sur le titre le portrait de l’auteur. Incomplet ». (Catalogue de la collection de tableaux anciens et modernes de M. C. Rhaban Ruhl, n°596) Superbe illustration, principalement due à Hans Wechtlin, constituée d’un grand portrait de Geiler au titre, de quarante grands bois gravés à pleine page (huit de ces planches sont répétées, soit un total de 32 bois originaux), et de 100 bois gravés (quart-de-page ou de moindre taille), certains répétés. « L’art de Hans Wechtlin, artiste cité au début du XVIe siècle dans les archives de la ville de Strasbourg, est connu uniquement par la série des quarante-trois gravures sur bois représentant différents épisodes de la vie de la Vierge et de la vie du Christ. Ces gravures n’apparaissent jamais toutes dans un même livre et la première d’entre elles à avoir été imprimée se trouve dans un ouvrage de 1506 (...) sorti des presses de Johann Knobloch (...). Par la suite, et hormis deux exceptions qui peuvent s’expliquer par un prêt ponctuel, l’ensemble des bois se trouve en la possession de l’imprimeur Johann Schott. (...) Devant la force de ces images et leur impact sur les fidèles, il n’est pas étonnant que Johann Schott ait pu facilement les réutiliser pour illustrer d’autres textes religieux (...). Les estampes de Hans Wechtlin ont certainement été vendues à l’unité, car elles remplaçaient facilement, et à moindre coût, les petites peintures de dévotion. Le prédicateur strasbourgeois Johann Geiler y fait d’ailleurs allusion dans un de ses sermons : « Si tu ne sais pas écrire ni même lire, alors prends pour toi une image où est dessinée la visite de Marie à Élisabeth, tu en achètes une pour un pfennig, regarde-là et considère combien elles ont été heureuses, et reconnais‑le dans la foi ». (...) Johann Schott est l’imprimeur strasbourgeois qui a commandé très tôt et presque systématiquement des bois sur mesure à des peintres, et l’art de Hans Wechtlin est, en ce début de siècle, un des plus novateurs à Strasbourg » (Alice Klein). Les gravures sur bois de notre recueil avaient donc pour fonction d’instruire, d’émouvoir et de marquer les esprits. Le fait que ces gravures soient ici coloriées renforce encore l’impact que ces images pouvaient avoir sur les lecteurs, et le caractère précieux de l’objet. Hans Wechtlin était peintre à la cour du duc René II en 1506 et fut actif à Strasbourg jusqu’à la fin de la deuxième décennie du XVIe siècle. « En 1516, le peintre et dessinateur Hans Wechtlin se trouve désigné comme membre de la maitrise de la corporation des peintres et indiqué comme un des principaux maîtres dans les différends qui surgirent entre la Municipalité, le Conseil des Vingt et les gâte-métiers, et ceux où fut mêlé Hans Hage, établi depuis 1506 à Strasbourg. Il faut remarquer que dans les registres de Strasbourg il est nommé toujours comme peintre, mais jamais comme graveur sur bois, de manière à nous laisser dans l’incertitude quant à cette dernière attribution […] Il se rapproche dans son style de celui de Hans Baldung Grün, mais avec moins de fantaisie et d’énergie dans le dessin. Ses premières gravures sur bois, comme celles de la Passion de 1508 et quelques-unes de ses pièces en clair-obscur, appartiennent encore à l’ancien style allemand de composition du commencement du XVIe siècle, tandis que ses clairs-obscurs postérieurs dénotent un développement plus libre de son talent et plus analogue à l’époque… » (J.D. Passavant, Le peintre-graveur). Hans Wechtlin was a German Renaissance artist, active between at least 1502 and 1526, whose woodcuts are his only certainly surviving work. He was the most prolific producer of German chiaroscuro woodcuts, printed in two or more colours, during their period in fashion, though most of his output was of book illustrations. He was born in about 1480-85, presumably in Strasbourg, then in Germany and now in France, where his father, also called Hans Wechtlin, was a cloth merchant. Most of his identified works are woodcut book illustrations, the first, scenes from the Life of Christ, are from a Strasbourg book of 1502, and the last is a Strasbourg title-page of 1526. In 1505 he began a year of employment as a painter to René II, Duke of Lorraine in Nancy. After he left Nancy he was in Wittenberg in 1506‑1507, where he must have met the court painter, Lucas Cranach the Elder. He became a citizen of Strasbourg in 1514, and by 1519 was a master of the painter’s guild there. He left 19 single-leaf woodcuts, apparently made in the period 1505-15, and is mainly remembered for his 12 chiaroscuro woodcuts, which are all extremely rare. The dating of these has been much discussed by art-historians, as part of the very tangled issue of the development of the German chiaroscuro woodcut. Bartrum assigns them "towards the end" of the 16th century. No surviving paintings are attributed to him, although a few drawings have been, tentatively. As with most artists in woodcut, art historians now consider that Wechtlin probably just designed the woodcuts, leaving the block-cutting to a specialist "formschneider" who pasted the design to the wood and chiselled the white areas away. The quality of the final woodcuts, which varies considerably, depended on the skill of the cutter as well as the artist. His best known book illustrations in his own time were 135 woodcuts from Sebastian Brant's 1502 edition of Virgil's Aeneid, "perhaps the most influential book illustrations ever produced in Europe", though the attribution to him is not universally agreed. This was the first printed Virgil with illustrations. En tête du volume se trouve relié : Beringer, Jacob. Das Nüw Testament kurtz und grüntlich in ein Ordnung und Text die vier Evangelisten mit schoenen Figuren durch auss geführt sampt den anderen Apostolen : und in der keiserlichen Stat Speyer volendet durch Jacobum Beringer Leuiten. Strasbourg, Johann Schott, 1527. In-folio de 217 feuillets, 63 grands bois à pleine page enluminés à l’époque, manquent le titre et les 3 feuillets xii, xiii et ccv avec deux bois, 2 ff. avec des bois coupés aux 2/3. Édition originale de ce Nouveau Testament, dans la traduction luthérienne, « harmonisé » par Jacob Beringer, chapelain de la cathédrale de Spire et sympathisant luthérien. Ouvrage illustré de 63 grands bois à pleine page en coloris d’époque, attribués pour certains à Henrich Vogtherr (1490-1556). Cinq de ces illustrations ont été caviardées en raison de la présence de scènes de nudité ou de représentations du diable. Jacob Beringer a combiné entre eux les quatre Évangiles pour en faire un récit continu, pratique relativement courante au XVIe siècle. « D’où la conception de grandes planches précédées d’un résumé de huit vers et présentant simultanément plusieurs scènes qui s’inscrivent dans l’espace et visualisent les événements ou paraboles principaux, selon l’ordre chronologique. L’esprit en est analogue à celui de vitraux narratifs, mais l’espace restreint de la feuille et la non séparation des épisodes aboutissent à des collages parfois disparates, mais qui, dans les meilleurs planches, celles de Voghterr pour les Épîtres, sont d’un effet visuel assez étonnant, grâce à une composition habile, où un humour bonhomme et faussement naïf est souvent présent. Huit illustrations sont de Voghterr (titre - ici absent -, pl. 27 des Évangiles, 7 et 11 des Actes des Apôtres, 5 à 7 et 11 des Épitres), les autres provenant de deux mains différentes, deux compagnons restés anonymes. On sent tout de même que Voghterr a été le maître d’œuvre et qu’il a supervisé l’ouvrage de ses aides, esquissant plus d’une fois une composition ou un personnage (...). Les illustrations, surtout celles de la main du maître, contiennent d’assez nombreuses attaques anticatholiques (…). En‑dehors du frontispice et de quelques planches de Voghterr d’une composition claire et équilibrée malgré les contraintes particulières qui lui étaient imposées, on aurait tendance à juger trop sévèrement la majorité des autres planches, souvent trop foisonnantes et dont les nombreux petits personnages parfois malhabiles prêtent à sourire. Mais le plaisir de la narration est si apparent, de nombreux détails si savoureux qu’il ne faut pas bouder son plaisir et considérer ces images comme des bandes dessinées avant la lettre ». (Muller). Ce graveur vécut principalement à Augsbourg, Wimpfen, Strasbourg, Zürich et Vienne. A travers l’évolution de la vie mouvementée de cet artiste contemporain de Luther (1490-1556), nous notons une double influence. D’une part, celle de la Réforme sur les productions artistiques : celles-ci changent de nature, de support, de thème et de fonction, pour devenir essentiellement des images imprimées illustrant ou accompagnant l’écrit. D’autre part, l’influence inverse de l’art sur la Réforme : les transformations artistiques et esthétiques ont accompagné - et parfois précédé- les idées de la Réforme, l’art de la gravure ayant surtout un rôle pédagogique, didactique, et propagandiste. Mais pas uniquement ; il sait parfois être également ludique et décoratif. Les caractéristiques principales de ce graveur sont : - la dialectique très présente chez Vogtherr entre l’art engagé (propagande religieuse) et l’art ornemental (jouissance privée). - l’appartenance et la fidélité de l’artiste à la Réforme sans laquelle "il serait sans doute resté un artiste, ou plutôt un artisan de second ordre". - son insertion (mais de manière moins radicale que Dürer) dans le mouvement social et politique qui a abouti à la guerre des paysans de 1525, surtout à travers la figuration du Karsthans, le paysan évangélique des Flugschriften, les tracts illustrés et polémiques. - la spiritualité propre de Vogtherr, très anti-cléricale, et nourrie d’une véritable spiritualité évangélique. Vogherr graveur étant aussi écrivain, les sources écrites sont prises en considération. Parmi les images les plus intéressantes pour un bibliste et théologien, mentionnons sa collaboration à la Leieinbibel de 1540, une Bible entièrement en images (186 gravures), ses 200 vignettes pour la Bible de Köpfel - die gantz Bibel - (1529-1530), ses métaphores visuelles de la foi (Le navire des pèlerins ; le réformateur en jardinier), d’étranges gravures comme L’homme divinisé (Der vergottet Mensch), où textes et images s’interpénètrent en une sorte de profession de foi mystique. En matière d’image, la Réforme ne fut pas uniquement iconoclaste ; elle fut aussi iconographe, c’est-à-dire qu’elle utilisa l’image comme une écriture. Recueil exceptionnel dont les 204 gravures, 103 à pleine page et 101 in texte, ont été magnifiquement peintes à la main à l’époque. Bibliographie : Premier titre : Dacheux 8 ;. VD16 G 788 ; Alice Klein, Les gravures d’illustration de Hans Wechtlin, peintre et graveur à Strasbourg à l’aube du XVIe siècle. Ritter 986. Illustration : 141 bois gravés (portrait de 19 x 16 cm environ, 40 bois de 21,5 x 16,5 environ, et 100 bois de 8 x 5 cm environ). Second titre : Pietsch 114 ; Bibelsammlung der Wurttembergischen Landes-bibliothek, Stuttgart 1987, n° E 167 & 168 VD16 B 4378 ; Frank Muller, Heinrich Voghterr l’Ancien. Un artiste entre Renaissance et Réforme, pp. 244 à 246 ; Ritter 2309.
Rarissime suite de gravures représentant le surtout de table en porcelaine d’un fantastique «banquet chinois» organise en Allemagne au XVIIIe siècle. Augsburg, s.d. [vers 1729]. In-4 de 20 planches, qq. numéros de planches coupés par le relieur, pte. tache brune sur le bord sup. de certaines gravures, ptes. déchirures restaurées en bas de la planche n° V. Demi-maroquin rouge avec petits coins de vélin, dos à nerfs orné à la grotesque, pièce de titre de maroquin rouge sur le premier plat. Reliure moderne dans le goût du XVIIIe siècle. 278 x 203 mm
[video width="436" height="696" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/Video-Leopold.mp4"][/video] Edition originale, premier tirage en vif coloris de l’époque. Rarissime suite de gravures représentant le surtout de table en porcelaine d’un fantastique « banquet chinois » organise en Allemagne au XVIIIe siècle. Elle comprend 20 (sur 23) planches numérotées et gravées sur cuivre par l’artiste augsbourgeois Johann Christian Leopold. Ce somptueux banquet se déroula le 11 janvier 1729 au château d’Ettlingen près de Rastatt, propriété de la margravine Francisca Sibylla Augusta, née princesse de Saxe-Lauenbourg (1675-1733), veuve du margrave Louis-Guillaume de Bande Baden, surnommé Louis le Turc (Türken Louis) après sa glorieuse victoire sur les Ottomans durant la guerre de 1683-1699. Les éléments du décor et les pièces du service en porcelaine appartenaient à la margravine et faisaient partie de sa collection personnelle d’objets d’art; on sait qu’elle avait réuni une importante collection de porcelaine orientale et de Meissen, aujourd’hui conservée au château baroque La Favorite aux portes de Rastatt. Plusieurs personnalités de la Cour, au nombre de 36 si l’on en juge par le plan de table (pl. n°II), furent les convives de ce banquet, placé sous le signe de la culture et de l’art chinois. Un orchestre de 21 musiciens en costume chinois anima l’événement, interprétant des airs de Johann Casapar Ferdinand Fischer, maître de chapelle du margrave et de la margravine de Bade, et l’un des meilleurs compositeurs de son temps. Les planches de cette formidable suite gravée, décrite par Georg Wilhelm Schulz, «Augsburger Chinesereien und und ihre Verwendung in der Keramik» in Des Schwäbische Museum (III, 1929, pp. 77-88) représentent les diverses pièces de porcelaine qui constituent ce magnifique surtout de table (assiettes, coupelles, bougeoirs, cloches, présentoirs en forme de pagode, figurines à plateaux, oiseaux, dragons, écrevisses, etc.). Les mets servis ce jour-là, présentés dans de la vaisselle variée (pyramides d’huîtres, choucroute, volailles, tartes et gâteaux, fruits, boissons, etc.), témoignent du faste de ce repas. Ce banquet à thème, dans la mode naissante des chinoiseries, rappelle - sans les égaler bien sûr - les folles et grandioses festivités organisées par Auguste le Fort à la cour de Dresde au début du XVIIIe siècle. Il manque à cet exemplaire, dont les gravures sont montées sur onglets, les deux feuillets contenant le titre, la dédicace, la table et l’explication des planches, ainsi que les planches n° I, II, et XXII. Deux seuls autres exemplaires de cette suite sont répertoriés dans les catalogues informatisés des fonds publics, l’un au Metropolitan Museum de New York (complet), l’autre au Berlin Staatliche Museen, Kunstbibliothek (titre et 7 planches seuls).
Deutsche Grammophon CD "1 CD ""Johann Strauss. Die Fledermaus (la chauve-souris). Highlights."", 13 titres, avec Julia Varady / Lucia Popp / Hermann Prey / Iwan Rebroff / René Kollo / Bernd Weikl, Bayerischer Staatsorchester Carlos Kleiber ; quelques rayures au boîtier, CD intact, bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Editions des deux coqs d'or Un Petit Livre d'Argent Album agrafé 1966 In-8 (15,5 x 20 cm), album dos agrafé, non paginé, illustrations en couleurs, adaptation de Jean Lewis d'après le livre de Johann Wyss ; couverture brunie, quelques pliures et traces sur les plats, tache au 2e plat, par ailleurs intérieur frais, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Relié 1666 In-8 (17,5 x 21,5 cm), reliure d'époque pleine peau, dos lisse, couverture muette, texte en allemand, 263 + 238 pages, suivies de tables non paginées et des 56 planches hors texte in fine ; différents ex-libris manuscrits sur la première garde fragilisée, date au bic (erronée) sur la page de titre, quelques petits frottements et traces aux plats, par ailleurs bel exemplaire. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Précieuse édition française illustrée des Souffrances du jeune Werther. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809. In-8 de vi pp., (1) f., 234 pp. et 3 planches hors-texte. Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, non rogné. Reliure signée R. Wallis binder. 217 x 134 mm.
Précieuse édition française des Souffrances du jeune Werther dans une traduction nouvelle donnée par le comte de La Bédoyère. Cohen 442. Werther, ce roman dont l'influence fut si grande sur toutes les littératures européennes, parut à Leipzig en 1774 ; la première traduction française est, croyons-nous, celle de George Deyverdun (Maestricht, J.-E. Dufour, 1775 et 1776, 2 vol. in-12), puis vint celle de Seckendorf (Erlangen, 1776, in-8), suivie de près par celle d'Aubry qui, d'après Quérard, serait en grande partie l'œuvre du comte de Schmettau, (Mannheim et Paris, Pissot, 1777, in-8). D'autres traductions furent ensuite publiées par L.-C. de Salse (Basle, J. Decker, 1800, 2 vol. in-8), H. de La Bédoyère (Paris, Colnet, an XII, in-12), Sévelinges (Paris, Demonville, 1804, in-8), Allais (Paris, Dauthereau, 1827, 2 vol. in-32), Pierre Leroux (Paris, Charpentier, 1839, in-12), et Louis Énault (Paris, Hachette, 1855, in-12). En 1774 paraît à Leipzig le premier roman d’un auteur presque inconnu, âgé de 25 ans : Les Souffrances du jeune Werther. Cette œuvre rencontre en Allemagne un succès immédiat. Les revues discutent de la moralité ou de l’immoralité des deux petits volumes, les lecteurs se les arrachent, certains voient dans le destin de Werther un modèle à suivre. La célébrité de Johann Wolfgang Goethe est faite et son nom restera longtemps attaché à cet événement littéraire, au premier roman allemand qui franchit véritablement les frontières de l’Allemagne. Une première traduction française paraît en 1776. Lorsque, trente-deux ans plus tard, le 2 octobre 1808, Napoléon traversant l’Allemagne en conquérant se trouve à Erfurt, il demande à voir Goethe : c’est pour parler avec l’auteur de Werther, un livre qu’il a lu sept fois et qui l’a accompagné lors de sa campagne d’Egypte. « Le Werther est un défi au roman vertueux des Lumières. Mais son discours est avant tout une profession de foi subjectiviste : une quête du sens de la vie par une âme exigeante qui ne se contente plus des modes traditionnels de l’insertion sociale ni des conceptions en vigueur concernant le salut » (Dictionnaire des Œuvres). Les Souffrances du jeune Werther, premier roman de Goethe, connut un succès incroyable dès sa sortie, apportant ainsi du jour au lendemain une notoriété considérable dans toute l'Europe à son auteur. Cela déclencha ce qu'on appela alors la « fièvre werthérienne ». Mme de Staël écrira que « Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde... ». Goethe lui-même déclara « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même... parce qu'il est arrivé au bon moment, mais... le suicide n'est en aucun cas une solution défendue par le livre ». Le volume est orné de 3 superbes figures de Moreau gravées par de Ghendt et Simonet. « Existe sur papier vélin, avec les figures avant la lettre » mentionne Cohen, cas du présent exemplaire. Précieux exemplaire sur grand papier vélin, bien complet des 3 figures avant la lettre, conservé à toutes marges car non rogné, relié en maroquin rouge au XIXe siècle par R. Wallis.
Bach Carl Philipp Emanuel,Bach Johann Christian,Mozart Wolfgang Amadeus,Richter Karl
Reference : za2046
(1995)
Teldec CD 1995 "1 CD ""Symphonies"" comprenant 3 symphonies dirigées par Karl Richter ; 1. Symphony in D major Wq 183/1 (Carl Philipp Emanuel Bach), 2. Symphony in B flat major op. 18, 2 : Overture to the opera ""Lucio Silla"" (Johann Christian Bach), 3. Symphony No. 29 in A major K. 201 (186a) (W. A. Mozart) ; très bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Editions Williams France Les classiques illustrés Broché 1974 In-8 (19x26 cm), album souple broché, couverture illustrée, 47 pages, textes et dessins de Johann Wyss ; coiffes très frottées, intérieur assez frais, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Cerf Passages Dos carré collé 2024 In-8 (14,6 x 24,2 cm), dos carré collé, 500 pages ; excellent état, comme neuf. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Catherine Strasser und Alfred Richter Cartonné In-4 (27,7 x 21,5 cm), format à l'italienne, cartonné, non paginé, photographies en couleurs, avant-propos en allemand ; frottements et quelques petits chocs aux plats, frottements aux coins, coiffes et coupes, quelques petites rousseurs aux gardes, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Magnifique exemplaire de Présent sur grand papier relié ainsi avec un titre unique, dans de somptueuses reliures parisiennes de l’époque. Nuremberg, [1768-1778]. Trois volumes grand in-folio de: I/ 1 portrait, (3) ff., 59 pp., 1 titre gravé, 127 planches dont 10 sur double page; II/ (3) ff., 159 pp., 78 planches sont 3 sur double-page; III/ pp. 1 à 172, 68 planches dont 2 sur double-page. Plein maroquin rouge, plats ornés d’une large dentelle rocaille, dos à nerfs ornés d’un riche décor doré à la grotesque, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure à dentelle de l’époque. 410 x 259 mm.
[video width="1800" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/03/Video-KNORR.mp4"][/video] Edition originale française «plus généralement recherchée que l’originale allemande». (Brunet) Brunet, III, 682; Nissen 2232; BMC (NH), II 998. Exemplaire unique de Présent sur grand papier composé d’un titre spécial somptueusement relié à l’époque en maroquin rouge parisien à large dentelle rocaille aux dos ornés d’un superbe décor doré à la grotesque, illustré d’un portrait à l’aquatinte de Walch d’après J. Elias Haid, de 273 estampes gravées dont 15 sur double page, imprimées en couleurs et rehaussées à la main, relié à l’époque sans la partie IV et le texte de la partie III, «as often». (Graesse: «La 2ème partie du 3ème tome, contenant la table, manque souvent»). Knorr, graveur allemand, naquit à Nuremberg le 30 décembre 1705. Il avait appris d’abord le métier de tourneur, qui l’occupa jusqu’à l’âge de dix-huit ans. Mais il s’adonna à la gravure. Il cultiva même la peinture, et peignit quelques paysages. Plus tard, la lecture de livres d’histoire naturelle lui donna le goût de cette science, à laquelle il consacra principalement son talent. A splendid set of this French edition, «plus généralement recherchée que l’originale» (Brunet) of an outstanding scientific work on fossils. The plates include the d-p. plate of the famous Solenhofen quarries. A very attractive work; the plates in superb condition.
Célèbre édition originale française avec titre de relais à la date de 1626 du « Traité du tabac » imprimée à Lyon, recherchée notamment pour la beauté de ses estampes. A Lyon, chez Barthelemy Vincent, 1626. In-8 de (4) ff., 342 pages, (1) p. et 9 superbes estampes hors texte. Plein maroquin vert janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Chambolle-Duru vers 1875. 173 x 107 mm
Édition originale de la traduction française de Jacques Veyras avec titre de relais à la date de 1626, de l’un des plus importants ouvrages relatifs au tabac. Graesse IV, 652 ; Waring II, 709 ; Ferchl 379 ; Leclerc, Bibliotheca Americana, 407; Sabin XII, 576. Arents 148 a : « The little that is new in this treatise is of very definite value in the history of tobacco, and that little is rendered more impressive by the novel and accurate illustrations which decorate the work. Among them are the earliest representations known to us of American natives engaged in cultivating and curing tobacco, of curious pipes, and of the kalian of Persia ». Jean Néander (1596-1630), médecin de Brême, propose une réflexion sur le tabac et sur l’usage que l’on peut en faire dans la médecine, et s’oppose à tout usage purement récréatif. Il conseille l'usage de longues pipes, comme celles des Indiens, pour permettre le refroidissement de la fumée. Selon ses dires, le tabac était " une plante créée par Dieu mais le diable s’en est mêlé; en prendre avec excès ruine l’âme et le corps." Ouvrage curieux et riche de recettes médicales dans la composition desquelles entre les feuilles ou d’autres parties du tabac. L’auteur voit dans le tabac une petite panacée, affirmant qu’il apaise la faim et la soif et peut servir d’antidote en cas d’empoisonnement à l’ellébore (hellébore). Il souligne l’importance des hollandais dans l’importation du tabac d‘Amérique en Europe. Y est abordé la culture, la cueillette, la transformation, le stockage du tabac. Ainsi que la façon de le fumer au moyen d’une pipe. L’édition est illustrée de 9 figures gravées sur cuivre à pleine page. Les 3 premières représentent les différentes espèces de plantes, les 3 suivantes dépeignent des scènes de culture et de transformation du tabac et les 3 dernières figurent divers types de pipes. Ces gravures sont du plus haut intérêt car ce sont les premières représentations connues d’Amérindiens cultivant et fumant du tabac. « 9 figures sur cuivre représentant la plante, la récolte faite par les Indiens et des pipes indiennes » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399). Bel exemplaire relié en maroquin vert janséniste de Chambolle-Duru vers 1875.
Éditions originales des 3 grands livres de Knoop considérés comme le traité de pomologie de référence du XVIIIe siècle. Leeuwarden, 1758.[Suivi de:] Fructulogia, of beschryving der vrugtbomen en vrugten.Leeuwarden, 1763.[Suivi de :] Dendrologia, of beschryving der plantagie-gewassen.Leeuwarden, 1763.3 ouvrages en 1 volume in-folio de : I/(2) ff., 86 pp. (1) f., 20 estampes hors-texte coloriées à la main, armoiries sur le feuillet de dédicace ; II/ (2) ff., 132 pp., 19 gravures hors-texte coloriées à la main ; III/ (2) ff., 168 pp., saut dans la numérotation p. 146 et 162, (2) ff. Relié en demi-basane à coins, dos à nerfs orné, rares mouillures. Reliure de la fin du XVIIIe siècle.370 x 265 mm.
Éditions originales des 3 grands livres de Knoop considérés comme le traité de pomologie de référence du XVIIIe siècle.Nissen, 1078 (Pomologia) et 1077 (Fructologia) ; Pritzel, 4755 (Dendrologia) ; Stafleu, TL2 3766, 3767 and 3768.Le premier ouvrage, consacré à la pomologie, est orné de 20 superbes estampes à pleine page illustrant avec somptuosité pommes et poires entièrement peintes à la main à l’époque ; 12 pour les pommes et 8 pour les poires.Le second ouvrage est un traité de fructologie. Il comporte une description des pommiers, des poiriers, des cognassiers, des cerisiers, des pruniers, des abricotiers, des pêchers, des amandiers, des figuiers, de la vigne, des châtaigniers, des noyers, des noisetiers, des néfliers, des mûriers, des framboisiers, des mûres, des groseilliers, des épines vinettes, des cornouillers.Ce traité de fructologie est orné de 19 belles estampes représentant chacun des fruits décrits (275 x 210 mm), dont 2 pour les groseilliers, en coloris très frais.Quant au troisième ouvrage, il traite de la plantation des arbres et de la pratique du jardinage à la française.Très bel exemplaire – infimes rousseurs ou mouillures marginales – imprimé sur grand papier de Hollande, à toutes marges et non rogné, avec les gravures en somptueux coloris de l’époque.
L’un des traités de tabacologie majeurs illustré des premières représentations d’Amérindiens cultivant le tabac. Séduisant exemplaire conservé dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement. Lugduni Batavorum, Isaac Elzevier, 1626.In-4 de : 1 frontispice, 1 portrait de l’auteur, (18) ff., 256 pp., (4), 9 planches à pleine pages dans le texte. Petit manque dans la marge blanche de la p. 207. Ex libris manuscrit à l’encre sur la contregarde. Relié en plein vélin rigide à recouvrement de l’époque, dos lisse avec titre manuscrit. Reliure de l’époque.217 x 164 mm.
Seconde édition, la plus complète, de l’un des plus importants ouvrages relatifs au tabac. Arents, II, n°148; Willems, Les Elzevier, 257; Bibliotheca Osleriana, 3490; Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399; Sabin 52173; Bragge, Bibliotheca Nicotiana, 27. La Tabacologia de Neander figure parmi les plus importants ouvrages relatifs au tabac; la présente édition est la plus achevée, c'est elle qui figurait dans la célèbre collection des Candolle (Catalogue des ouvrages prélinnéens de la bibliothèque des Conservatoire et Jardin botanique de la ville de Genève, n° 135). Neander, médecin allemand qui s'attacha surtout à la recherche des propriétés des plantes, étudie ici le tabac. Il conseille l'usage de longues pipes, comme celles des Indiens, pour permettre le refroidissement de la fumée. Mais, s’il recommande l’utilisation du tabac dans la préparation de médicaments, il se pose aussi contre un usage du tabac récréatif. Selon ses dires, le tabac était " une plante créée par Dieu mais le diable s’en est mêlé; en prendre avec excès ruine l’âme et le corps." “The text is preceded by a list of varieties of tobacco, and is followed by letters to Neander from W. van der Meer, J. Raphelengius and Adrianus van Valkenburg… Neander studied at Leyden and practiced at Bremen, his birth-place. Details of his life are unknown but he calls himself “Medicus, philosophus et poeta”. There are many editions of this ‘Tabacologia’, the first being an Elzevir, 1622, of which this is a good reprint… The number of diseases for which tobacco was used is remarkable.” (Bibliotheca Osleriana, 3490). "The little that is new in this treatise is of very definite value in the history of tobacco, and that little is rendered more impressive by the novel and accurate illustrations which decorate the work. Among them are the earliest representations known to us of American natives engaged in cultivating and curing tobacco, of curious pipes, and of the kalian of Persia" (Arents). Le présent ouvrage est orne d'un beau titre gravé, d'un portrait de l'auteur et de 9 belles gravures sur cuivre à pleine page montrant des plants de tabac, des scènes de récolte... Le frontispice gravé et le portrait de Neander sont ici en premier tirage. Ces gravures sont du plus haut intérêt car ce sont les premières représentations connues d’Amérindiens cultivant et fumant du tabac. « 9 figures sur cuivre représentant la plante, la récolte faite par les Indiens et des pipes indiennes » (Leclerc, Bibliotheca Americana, 3399). Très bel exemplaire de ce traite de tabacologie illustre de gravures du plus haut intérêt, conserve dans sa reliure en vélin de l’époque à recouvrement.
Editions François Maspero La découverte Dos carré collé 1981 Dos carré collé format carré (18 cm²), 80 pages, gravures en noir hors-texte ; coiffes et coins frottés, pliures et marques d'usage aux plats, assez bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Heidelberg, 1910 226 p., quelques illustrations, broché. 15 x
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Le Caire , 1973 IFAO 259 p., 1 carte hors-texte, broché avec rabats. 16,5 x 19,5
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Jouve Dos carré collé 2005 In-8 (15 x 21 cm), dos carré collé, 223 pages ; très bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Fernand Nathan Cartonné avec jaquette 1976 Grand in-4 carré cartonné sous couverture illustrée couleurs, 178 pp., dont une introduction, une postface, et un très grand nombre de planches intermédiaires reproduisant des objets et bijoux en or, en couleurs, avec texte explicatif ; bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
"LEIBNIZ, GOTTFRIED & JOHANN BERNOULLI & JAKOB BERNOULLI & EHRENFRIED WALTHER VON TSCHIRNHAUS.
Reference : 42863
(1696)
Leipzig, Grosse & Gleditsch, 1696. 4to. Entire volume present. Nice contemporary full vellum. Small yellow paper label pasted to top of spine and library-label to front free end-papers. Internally some browning and brownspotting. Overall a nice and tight copy. [Bernoulli paper:] pp. 264-69. [Leibniz-paper:] pp. 45-47. [Entire volume: (2), 603, (1) pp. + plates].
First printing of the famous 1696-edition of Acta Eruditorum in which Johann Bernoulli published a challenge to the best mathematicians:""Let two points A and B be given in a vertical plane. To find the curve that a point M, moving on a path AMB , must follow such that, starting from A, it reaches B in the shortest time under its own gravity.""Johann adds that this curve is not a straight line, but a curve well known to geometers, and that he will indicate that curve, if nobody would do so that year. Later that year Johann corresponded directly with Leibniz regarding his challenge. Leibniz solved the problem the same day he received notice of it, and almost correctly predicted a total of only five solutions: from the two Bernoullis, himself, L'Hospital, and Newton. Leibniz was convinced that the problem could only be solved by a mathematician who mastered the new field of calculus. (Galileo had formulated and given an incorrect solution to the problem in his Dialogo). But by the end of the year Johann had still not received any other solutions. However, Leibniz convinced Johann that he should extend the deadline to Easter and that he should republish the problem. Johann now had copies of the problem sent to Journal des sçavans, the Philosophical Transactions, and directly to Newton. Earlier that year Johann had accused Newton for having filched from Leibniz' papers. Manifestly, both Johann and Leibniz interpreted the silence from June to December as a demonstration that the problem had baffled Newton. They intended now to demonstrate their superiority publicly. But Newton sent a letter dated Jan. 30 1697 to Charles Montague, then president of the Royal Society, in which he gave his solution and mentioned that he had solved it the same day that he received it. Montague had Newton's solution published anonymously in the Philosophical Transactions. However, when Bernoulli saw this solution he realized from the authority which it displayed that it could only have come from Newton (Bernoulli later remarked that he 'recognized the lion by its claw'). The present volume contains the following articles of interest:Jakob Bernoulli: 1, Observatiuncula ad ea quaenupero mense novembri de Dimensionibus Curvarum leguntur.2, Constructio Generalis omnium Curvarum transcendentium ope simplicioris Tractoriae et Logarithmicae.3, Problema Beaunianum universalius conceptum.4, Complanatio Superficierum Conoidicarum et Sphaeroidicarum.Johann Bernoulli5, Demonstratio Analyticea et Syntetica fuae Constructionis Curvae Beaunianae.6, Tetragonismus universalis Figurarum Curvilinearum per Construitionem Geometricam continuo appropinquantem.Tschirnhaus7, Intimatio singularis novaeque emendationis Artis Vitriariae.8, Responsio ad Observationes Dnn. Bernoulliorum, quae in Act. Erud. Mense Junio continentur.9, Additio ad Intimationem de emendatione artis vitriariae.
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 5 de la série "12 têtes de personnages". 19cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur un papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression au bas de la gravure. Identifiée, nommée et datée d'après des copies identiques au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 5 from the series "12 character heads". 19cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 2 de la série "12 têtes de personnages". 20cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien présente un pli sur le bord supérieur gauche et une petite déchirure fermée sur le bord inférieur. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 2 from the series "12 character heads". 20cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a crease to the top left edge, and a small closed tear to the bottom edge. identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 20cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien présente un pli sur le bord inférieur gauche. Identifiée, nommée et datée d'après des copies identiques conservées au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 20cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a crease to the bottom left edge. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 19.5cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien a un peu de plis et de noircissement sur les bords. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur de gravures basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 19.5cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a touch of creasing and darkening to the edges. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 19.5cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien a un peu de plis et de noircissement sur les bords. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur de gravures basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 19.5cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a touch of creasing and darkening to the edges. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .