1817 Berne, chez J. J. Bourgdorfer, 1817. Deux volumes in-8° (135 x 202 mm), de XIV+410+[1]+[1bl] pages et un titre gravé / [2]+VII+[1bl]+522+[2] pages et un titre gravé. Lillustration de louvrage consiste en une vignette à chaque titre et quatre très belles planches hors-texte («St-Beaten-Höhle» à Interlaken au premier volume; «Schmadribach» à Lauterbrunnen, «Petronelle-Balm in Grindelwald» et «Oberster Fall des Reichenbaches» à Meiringen au second) dessinées par Gabriel Lory (1763-1840) et gravées par Franz Hegi (1774-1850). Reliures de lépoque en cartonnages bradel fantaisie, étiquettes de titre manuscrites. Arêtes et coins des reliures légèrement frottés.
Johann Rudolf Wyss (Berne, 1781-Berne, 1830) étudia en Allemagne, et fut professeur de philosophie à lAcadémie de Berne à partir de 1805, directeur de la bibliothèque de cette institution dès 1827. Il est le fils de lauteur des fameux «Robinsons suisses», dont il revit le texte et quil réédita, entre 1812 et 1827. Le «Voyage dans lOberland Bernois» parut la même année que sa version originale allemande, dans une traduction dHenri-Antoine de Crousaz-Meyn (Lausanne, 1770-Lausanne, 1832), fils en premier mariage de la romancière Isabelle de Montolieu, née Elisabeth-Jeanne Polier de Bottens (Lausanne, 1751-Lausanne, 1832).
1787 2 13x20 cartonnage Deux volumes in-8° (200 x 130 mm) de XXXII+314 / [4]+358 pages. Cartonnage bradel fantaisie, étiquettes de titre manuscrites, tranches jaunes (reliures de lépoque).
Johann-Rudolf Sinner (1730 1787), seigneur de Ballaigues, érudit distingué, fut dès 1748 directeur de la Bibliothèque de Berne, dont il publia les catalogues, puis bailli de Cerlier de 1776 à 1781; il fit publier cette même année 1781 la première édition de son Voyage historique par la Société Typographique de Neuchâtel.
1860 Paris: Jules Renouard, 1860. Complet en 2 vol. in-8: 15 x 22 cm. I/ viii-582 pp.; II/ 644 pp. Étude pionnière sur Raphael parue pour la première fois à Leipzig en 1839 sous le titre «Rafael von Urbino und sein Vater Giovanni Santi». Avec le portrait de Raphael gravé par Girard en frontispice du 1er volume, une vue de la maison de l'artiste à Rome en frontispice du second volume et un fac-similé d'un autrographe de Raphael. Charmantes reliures en basane lavallière. Dos à nerfs maqurés de filets dorés avec pièces de titre en chagrin noir. Piqûres épases. Collection très décorative.
Artiste-peintre né à Francfort, figure active du mouvement des nazaréens, Johann David Passavant (1787-1861) fut aussi conservateur du Städelsches Kunstinstitut dès les années 1830. On lui doit des catalopgues et des études pionières sur les maîtres anciens, cette vie de Raphael en témoigne.
Amsterdam 1659 1 Amstelodami: Apud Iacobum van Meurs, Calchographum; Prostant apud Ioh. Ianssonium Iunior, 1659. Un volume in-12 (sur deux). 8 x 13 cm. 20 pp. [Titres, Approbatio, Ode, Praefacio, Summaria, Index imaginum] + 455 pp. [liber primus-septimus] + 34 pp. [Index] + un folio non ch. Ouvrage relié à la hollandaise en plein parchemin d'époque, le titre inscrit à la plume sur le dos. Ex-libris: André Gutzwiller. Etiquette d'une ancienne maison de vente sur le revers de la dernière garde. Présence d'une note manuscrite en latin en fin d'ouvrage, ainsi que sur le deuxième contre-plat. Le livre est parfois annoté à la plume ou au crayon (pp. 170-171). Il est précédé de sa page de titre entièrement gravée par Jacob van Meurs et comprend également les magnifiques portraits de 72 personnalités européennes de l'époque, du pape Grégoire XV à Oliver Cromwell, en passant par l'empereur Ferdinand II, Louis XIII, Gustave-Adolphe ou Albrecht Wallenstein. Il y a dans cet exemplaire six gravures de plus que ce qui est annoncé dans la table et elles sont insérées dans le désordre et le plus souvent au mauvais endroit (la pagination a été corrigée à la plume). Exemplaire en bon état, malgré quelques très discrets trous de vers à partir de la p. 360.
Johann Adolf Brachel (décédé en 1652) était vicaire de la collégiale de Saint-Cunibert à Cologne et historien. Il a publié plusieurs ouvrages sur les événements politiques de son temps, notamment sur la guerre de Trente-Ans (1618-1648). Dans cet ouvrage écrit en latin, il rapporte les principaux péripéties de ce conflit, mais aussi celles de la guerre de Quatre-Vingt ans, qui a opposé les Provinces-Unies à l'Espagne. Il aborde aussi la Révolution anglaise (1642-1651), ainsi que les relations conflictuelles que les mêmes Provinces-Unies entretenaient avec Cromwell. Il termine avec les négociations de paix menant aux traités de Westphalie en 1648. Cet ouvrage, constamment mis à jour par l'auteur, a été imprimé à plusieurs reprises à Cologne (la première édition par Anton Kinckius date de 1650), avant de paraître à Amsterdam en 1655, d'abord en latin, puis en néerlandais. Les éditions parues après 1652 ont généralement été mises à jour par des tiers, ce qui est le cas de la nôtre. A noter qu'il manque ici le deuxième volume, qui doit comprendre, comme annoncé dans le titre, les articles du traité de paix entre les Provinces-Unies et l'Angleterre (Short-Title Catalogue, Netherlands et Allgemeine Deutsche Biographie, III, 1876, pp. 232-23)
1723 Lugduni Batavorum, Petri Van der Aa, 1723. 4 tomes en 2 vol. in-4: 18.5 x 23 cm. I/ [7] ff., [2] pl., [4] ff., 324 pp., + [71] pl. et cartes grav.; II/ [2] ff., pp. 353-635, [53] pp., [60] pl. et cartes grav.Deuxième édition augmentée et première édition complète des voyages de Scheuchzer. Avec un portait de lauteur gravé en frontispice par Nutting daprès Füsslinus, 3 pages de titre des voyages par Anna Waser et illustré de 129 planches gravées en hors texte, dont 50 dépliantes. Bien complet de toutes les planches. Les cartes dépliantes représentent: la Suisse, les territoires glaronnais, les fleuves du massif du Gothard, du Rhin, du Ticino, de lEngadine, le col de lAlbula, Unterwald, le Valais, Sion, les Salines de Bex, les vallées glaronnaises et le Toggenburg. Les plans et vues présente: Zurich, Schwyz, Altdorf, Pfeffers, Plurs, Glaris, des Souces célèbres, les Souces de la Reuss, les Souces du Rhône, Grindelwald, Leuk, Berne, Brugg, Walperswil, Zoug, Lucerne, Fribourg, Morat, Avenches, Aarburg, Bienne, Coire, Lausanne, Aarberg, Baden, Rapperswil, St.-Gall, Herisau, Rosenburg, Kyburg, Schwarzenbach, la montagne Yberg, Lutisburg, Mellingen, Aarau, Soleure, Thoune. Louvrage comprend également 12 pl. de géologie, 11 pl. de botanique, 18 pl. représentant des vues de montagne, avec des cascades, ponts, forêts, ruines ou glaciers, 8 pl. avec des bisses, 1 pl. avec un thermomètre, 1 pl. du ciel, 7 pl. avec des instruments techniques, 1 pl. relative à lalpinisme, 2 portraits (Farel et Zwingli), 1 pl. avec un système thermique ainsi que 11 pl. représentant des dragons. Reliure en demi-veau à coins. Dos à 5 nerfs, ornés de motifs dorés. Pièces de titre en maroquin rouge et pièces de tomaison en maroquin vert. Ex-libris: Madeleine et René Junod. Lédition originale est parue à Londres de 1702 à 1708 avec seulement 41 planches. «La deuxième édition est très recherchée, pour labondance et la qualité de ses planches» (Perret). Reliures légèrement frottées, petites déchirures aux mors, sinon intérieur en parfait état. Ouvrage exceptionnel, très rarement complet de toutes les planches comme ici.
«À cette date, louvrage topographique et scientifique le plus détaillé sur la Suisse, remarquablement illustré. Cet ouvrage très rare compte parmi les plus importants «incunables» de la montagne» (Perret).Scheuchzer (1672-1733) a réalisé les premières mesures daltitude en se servant dinstruments barométriques au lieu dutiliser des calculs trigonométriques. Par ses études des cristaux de montagne, il est en outre devenu lun des fondateurs de la cristallographie moderne. Au crépuscule de la dragonologie, la science des dragons, Scheuchzer y consacre un chapitre entier, richement illustré de 11 planches: une curiosité! Il y réunit des témoignages trouvés dans la tradition locale et dans les uvres de ses prédécesseurs, notamment de Johann Jakob Wagner. Il classe les dragons selon le lieu où ils ont été vus et selon leur morphologie (ailes, pattes, crête, tête et corps, couleur). Une étude qui allait devenir un des derniers écrits «scientifique» consacrés aux dragons. Dans lultime édition des voyages de Scheuchzer, parue en allemand en 1746, les planches ne seront plus reproduites (C. Reichler). Contenu des volumes. Tome I: 1er voyage (1702): Einsiedeln, Schwyz, Uri, Engelberg, Lucerne, Zurich avec un traité sur le lait et le travail. 2ème voyage (1703): Walenstadt, Pfeffers, Thusis, St.Moritz, Glaris. 3e voyage (1704): Glaris, Pfeffersbad suivi dobservations botaniques. Tome II: 4e voyage (1705): Glaris, Uri, Pont du Diable, Gotthard, Gemmi, Thoune, Berne. Tome III: 5e voyage (1706): Traité de «dragonologie». Zoug, Lucerne, Pilatus, Engelberg, Thoune, Avenches. 6e voyage (1707): Walenstadt, Pfeffers, Coire, Thusis. 7e voyage (1709): Zoug, Unterwalden, Frutigen, Valais, Lausanne, Avenches, Bevieux. Tome IV: 8e voyage (1710): Glaris, St.Gall, Toggenburg suivi dun traité sur la dilatation de lair dans les montagnes suisses. 9e voyage (1711): Soleure, Berne, Thoune, Lucerne suivi dune description sur la nature et la géographie. Biblio.: Barth, II, 17521 / Haller, I, 955, pp. 259 et sq. / Lonchamp, 2641 / Perret, II, 463 / C. Reichler, WonderAlp..., Viaticalpes / UNIL, 2015 (www.unil.ch/viaticalpes).
1666 Turin, Joseph Vernoni, 1666. 22x33 cm. 608 pages + Index. Reliure de l'époque en plein parchemin. Dos à 4 gros nerfs, portant le titre inscrit à la main. Quelques taches dans l'Index et quelques rousseurs, sinon intérieur propre. Reliure un peu tachée, mais bien dans son jus et de présentation agréable.
Le juriconsulte Johann Schneidewein (1519-1568) est né à Stollberg (Thüringe) et décédé à Zerbst (Anhalt).
"LEIBNIZ, GOTTFRIED & JOHANN BERNOULLI & JAKOB BERNOULLI & EHRENFRIED WALTHER VON TSCHIRNHAUS.
Reference : 42863
(1696)
Leipzig, Grosse & Gleditsch, 1696. 4to. Entire volume present. Nice contemporary full vellum. Small yellow paper label pasted to top of spine and library-label to front free end-papers. Internally some browning and brownspotting. Overall a nice and tight copy. [Bernoulli paper:] pp. 264-69. [Leibniz-paper:] pp. 45-47. [Entire volume: (2), 603, (1) pp. + plates].
First printing of the famous 1696-edition of Acta Eruditorum in which Johann Bernoulli published a challenge to the best mathematicians:""Let two points A and B be given in a vertical plane. To find the curve that a point M, moving on a path AMB , must follow such that, starting from A, it reaches B in the shortest time under its own gravity.""Johann adds that this curve is not a straight line, but a curve well known to geometers, and that he will indicate that curve, if nobody would do so that year. Later that year Johann corresponded directly with Leibniz regarding his challenge. Leibniz solved the problem the same day he received notice of it, and almost correctly predicted a total of only five solutions: from the two Bernoullis, himself, L'Hospital, and Newton. Leibniz was convinced that the problem could only be solved by a mathematician who mastered the new field of calculus. (Galileo had formulated and given an incorrect solution to the problem in his Dialogo). But by the end of the year Johann had still not received any other solutions. However, Leibniz convinced Johann that he should extend the deadline to Easter and that he should republish the problem. Johann now had copies of the problem sent to Journal des sçavans, the Philosophical Transactions, and directly to Newton. Earlier that year Johann had accused Newton for having filched from Leibniz' papers. Manifestly, both Johann and Leibniz interpreted the silence from June to December as a demonstration that the problem had baffled Newton. They intended now to demonstrate their superiority publicly. But Newton sent a letter dated Jan. 30 1697 to Charles Montague, then president of the Royal Society, in which he gave his solution and mentioned that he had solved it the same day that he received it. Montague had Newton's solution published anonymously in the Philosophical Transactions. However, when Bernoulli saw this solution he realized from the authority which it displayed that it could only have come from Newton (Bernoulli later remarked that he 'recognized the lion by its claw'). The present volume contains the following articles of interest:Jakob Bernoulli: 1, Observatiuncula ad ea quaenupero mense novembri de Dimensionibus Curvarum leguntur.2, Constructio Generalis omnium Curvarum transcendentium ope simplicioris Tractoriae et Logarithmicae.3, Problema Beaunianum universalius conceptum.4, Complanatio Superficierum Conoidicarum et Sphaeroidicarum.Johann Bernoulli5, Demonstratio Analyticea et Syntetica fuae Constructionis Curvae Beaunianae.6, Tetragonismus universalis Figurarum Curvilinearum per Construitionem Geometricam continuo appropinquantem.Tschirnhaus7, Intimatio singularis novaeque emendationis Artis Vitriariae.8, Responsio ad Observationes Dnn. Bernoulliorum, quae in Act. Erud. Mense Junio continentur.9, Additio ad Intimationem de emendatione artis vitriariae.
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 5 de la série "12 têtes de personnages". 19cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur un papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression au bas de la gravure. Identifiée, nommée et datée d'après des copies identiques au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 5 from the series "12 character heads". 19cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 2 de la série "12 têtes de personnages". 20cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien présente un pli sur le bord supérieur gauche et une petite déchirure fermée sur le bord inférieur. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 2 from the series "12 character heads". 20cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a crease to the top left edge, and a small closed tear to the bottom edge. identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 20cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien présente un pli sur le bord inférieur gauche. Identifiée, nommée et datée d'après des copies identiques conservées au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur d'estampes basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 20cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a crease to the bottom left edge. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 19.5cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien a un peu de plis et de noircissement sur les bords. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur de gravures basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 19.5cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a touch of creasing and darkening to the edges. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Aug. Vind. [Augustae Vindelcorum] Augsburg, Germany Johann Christian Leopold 1760 Un bel exemplaire de cette gravure originale de première édition par LANDERER d'après SCHMIDT. Planche 8 de la série "12 têtes de personnages". 19.5cm x 13cm sur un papier de 29cm x 22cm. Gravure propre et soignée sur papier légèrement assombri, posée sur un support épais. Quelques marques seulement. Détails d'impression à la base de la gravure. Le papier de soutien a un peu de plis et de noircissement sur les bords. Identifiée, nommée et datée à partir d'exemplaires identiques conservés au Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Éditeur de gravures basé à Augsbourg ; fils de Joseph Friedrich Leopold (q.v.) ; a publié des mezzotintes d'après Piazzetta ; jusqu'en 1760 au plus tôt. Son fils Johann Christian Leopold le Jeune (1729-1779) poursuivit son activité sous le même nom. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienne) Graveur. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Peintre baroque autrichien. Il s'agit d'une gravure ancienne originale de 1760, et non d'une reproduction.
A lovely copy of this original, first edition engraving by LANDERER after SCHMIDT. Plate 8 from the series "12 character heads". 19.5cm x 13cm on backing paper of 29cm x 22cm. Clean and tidy engraving on slightly darkened paper. laid onto heavy laid backing paper. A little marking only. Printing details to base of engraving. The backing paper has a touch of creasing and darkening to the edges. Identified, named and dated from identical copies in the Philadelphia Museum of Art. Johann Christian Leopold (1699-1755) Print publisher based in Augsburg; son of Joseph Friedrich Leopold (q.v.); published mezzotints after Piazzetta; until 1760 at the earliest. His son Johann Christian Leopold the Younger (1729-1779), continued his business under the same name. Ferdinand Landerer (1730 Stein unter der Enns - 1795 Vienna) Engraver. Martin Johann Schmidt (Grafenworth, 1718 - Stein an der Donau 1801) Austrian baroque painter. This is an original antique engraving / print from 1760, not a reproduction. .
Leipzig, Hirzel, 1861, gr. in-8vo, XIV + 536 S. + 1 Bl. (Druckfehler) ex libris Oskar Frei, + Stempel Urs Boschung Original-Halblederband mit marmorierten Vorsätzen 22 cm
U.a. über Albrecht von Haller S. 19 bis 66 (u.a. Hallers Alpen), Karl Friedrich Drollinger, Johann Jakob Spreng, Johann Jakob Bodmer, Johann Georg Sulzer, Johann Kaspar Hirzel, Ludwig Meyer von Knonau, Salomon Gessner, Johann Georg Zimmermann, Isaak Iselin, Johann Caspar Lavater, Heinrich Pestalozzi, Johannes Müller, Martin Usteri, Johann Gaudenz von Salis-Seewis. - Mörikofer, Historiker u. Theologe (1799-1877) war Schulrektor in Frauenfeld, Redakteur der Thurgauer Zeitung, Ehrendoktor von Zürich u. Basel. ERSTAUSGABE.
Phone number : 41 (0)26 3223808
HAGENAUER (Johann Baptist, d'après) / LECHNER / ASSNER / BRODKORB / EDER (éd.)
Reference : 473
(1783)
[Vienne] [1783] Fort vol. in-4° (252 x 192 mm) de 425 ff. de pl., demi-maroquin brun, dos lisse richement orné à froid ("RELIURE FRANZ / OSTERMANN / 80 Bd Malesherbes / PARIS", habillage postérieur, avant 1902)
L'UN DES PLUS RARES ET DES PLUS BEAUX LIVRES D'ORNEMENTATION DU XVIIIe SIÈCLE On ne présente ici que 432 planches des 475 qui composent l'ouvrage, titre gravé compris. Soit les cahiers VI (6) à XXXXI (41), chacun composés de 12 planches. Sont donc absents le titre gravé et les cahiers I (1, premier) à V (5) et XXXXII (42, dernier), composés pour les premiers de 6 planches chacun représentant des fourneaux et pour le dernier de 12 planches représentant des Chandeliers d'église pour diff. décorations, etc. Voici le détail des planches de notre exemplaire : VI-VIII, Chandeliers (36 pl.) IX-XI, Termes (36 pl.) XII-XIII, Pommes de cannes. (24 pl.) XIV-XV, Boutons (24 pl.) XVI-XVIII, Boucles pour homme, harnois de chevaux et autres ornemens (36 pl.) XIX-XXI, Billets de visite pouvant servir d'ornement à d'autres objets, (36 pl.) XII-XXV, Diff. bordures pouvant servir à tout autre objet de décoration ( 48 pl.) XXVI-XXVII, Cartois pendules à piédestaux et à supports (24 pl.) XXVIII-XXIX, Gaines et supports à console pour bustes, figures, vases (24 pl.) XXX-XXXI, Moulures et frises (24 pl.) XXXII-XXXIV, Inventions nouveaux de differ. vases (36 pl.) XXXV, Des fourneaux en forme de piédestal sur les quels on peut placer de vases, etc. (12 pl.) XXXVI- XXXVIII, Trophées ecclésiastiques, séculières, querrières, de paix, d'arts et. de sciences, etc. (36 pl.) XXXIX-XXXXI, Girandoles et lustres (36 pl.) Cette suite est extrêmement rare. On n'en connaîtrait qu'un seul exemplaire complet (National Art Library, Victoria and Albert Museum, Londres). Il aurait vraisemblablement été mis sur le marché en 1890 par l'antiquaire Viennois S. Kende, pour 750 florins. La bibliothèque londonienne, dans son rapport sur l'année 1890, ne cite expressément, parmi ses 1500 acquisitions, que trois ouvrages dont celui-ci, qui n'existaient alors dans aucune bibliothèque publique anglaise. Aux États-Unis, il n'y aurait que 18 planches accompagnées semble-t-il du titre (Winterthur library, côte TS425 H14n F, titre et cahiers I, III, V) ainsi que le Cahier XXXVII (Getty museum, côte 2918-399). L'allemagne détiendrait 80 planches (Ruhr-Universität Bochum, Universitätsbibliothek, côte HT000601316). En Autriche, le MAK, Musée des arts appliqués de Vienne, n'en détiendrait qu'une soixante-dizaine provenant de différents lots (ki-10482, 25 pl. ; ki-4180, 12 pl. ; ki-4181, 13 pl. ; ki-4971, 8 pl. ; ki-15508, 14 pl.). En Pologne, la bibliothèque nationale en aurait seulement 3 (côtes G.58545/I-G.58547/I). Il n'existerait aucun exemplaire, ni même apparemment aucune planche séparée, dans les bibliothèques publiques françaises. Guimard dans son monumental ouvrage sur les ornemanistes "européens" ne le cite, sans savoir qui il est, qu'à l'entrée du parisien Hauer, ayant vu une ou plusieurs de ses planches mélangées à celle de ce dernier dans un recueil de 81 feuillets de la collection Mazaros. Johann Baptist Hagenauer naquit à Strass (frontière Allemano-autrichienne près de Salzburg) en 1732. Repéré à 20 ans par son oncle le riche marchand d'épices salzbourgeois Johann Lorenz Hagenauer, collectionneur d'art, mécène, ami proche de la famille Mozart dont il était propriétaire de la maison, il est envoyé chez Johann Georg Itzlfeldner à Tittmoning, considéré alors comme l'un des meilleurs sculpteurs de l'archevêché. Deux ans plus tard, grâce à une bourse du prince-archevêque Sigismund Graf Schrattenbach, Johann Baptist fut envoyé à l'Académie de Vienne pour poursuivre sa formation. S'en suit plusieurs années en Italie à l'académie clémentine (Bologne). Avant son séjour en Italie, Johann Baptist avait réalisé de nombreuses petites sculptures de style rococo. De retour, il s'adonne désormais à de grands projets, qui deviennent cependant de plus en plus classiques. Il travaille simultanément avec ses frères sur deux de ses uvres majeures à Salzbourg, la conception sculpturale des deux côtés de la porte de saint Sigismond(1767) et la Vierge Marie sur la place de la cathédrale (1766-1771). Après la mort de son patron le comte Schrattenbach, prince-archevèque, et la rupture avec son successeur le comte Colloredo, il quitte la ville et travaille désormais à Munich et à Vienne. Dès 1774, il devient directeur de la classe de sculpture à l'Académie de Vienne. En 1767, Hagenauer réalisa et livra quatre modèles en stuc (Apollon, Diane, Bacchus et Cérès) en taille originale pour le parc du château Nymphenburg à Munich. Entre 1782 et 1785, ils furent exécutés en pierre par Boos et Auliczek. En 1775, il crée quatre puissantes pièces de trophée aux armures antiques en pierre pour la Gloriette du château de Schönbrunn. Il réalisa, entre 1777 et 1779, plusieurs sculptures pour ses jardins ainsi qu'une fontaine pour sa cour. En 1779, Hagenauer reprend la « classe de tailleur d'arches » de l'Académie de Vienne et devient directeur de l'école de ciselure. Il y a un buste du pape Pie VI réalisé par lui dans la cathédrale Saint-Étienne. Johann Baptist Hagenauer aurait publié, outre le présent, un ouvrage pédagogique destiné à ses élèves intitulé "Leçons sur les proportions humaines". Il s'éteint à Vienne en 1810. La reliure, postérieure, est de Franz Ostermann, relieur d'origine alsacienne qui signait généralement ses reliures de son seul prénom. La présente porte une étiquette imprimée à son nom complet. Venu à Paris après 1870, il fonde son atelier en 1872 au 80 boulevard Malesherbes, puis le transfère au 28 rue Ampère en 1902. PROVENANCE : "Ex-libris V & R. BAGUÈS" imprimé en bistre contrecollé au contreplat supérieur. Créateur de luminaires dart célèbre dans le monde entier, Baguès voit le jour en Auvergne vers 1840. Tout dabord spécialisée dans le bronze liturgique, lentreprise se développe à la fin du 19ème siècle, grâce au bronze déclairage permis par la généralisation de lélectricité. Dans les années 20, Victor et Robert Baguès agrandissent la collection de luminaires en bronze de leur père, et créent leur propres modèles en fer. Les plus grands ensembliers et décorateurs de lépoque figurent dans les carnets de commande : Jansen, Raymond Subes, Armand Albert Rateau. Entre les deux guerres, lessor sétend à linternational et des succursales sont créées à New-York, Rome, et au Caire. Lactivité sétend également à la fabrication de rampes descalier et de portails, qui se trouvent encore en place à de nombreux endroits dans Paris, tels que la Porte Dorée et le Théâtre des Champs-Elysées. Frottements, notamment au mors supérieur avec petit manque en tête sur quelques centimètres, feuillets uniformément et légèrement brunis.
Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Strasbourg , J. Schott, 1522. In-folio, car. goth., 35 ff. (sur 37) ornés de 6 grands bois à pleine page; 118 ff. ornés d’1 bois gravé à pleine page ; (28) ff. (sur 29) ornés de 18 grands bois à pleine page ; 110 ff. ornés de 6 grands bois à pleine page ; 41 ff. (sur 42, manque le f. 38) ornés de 9 bois à pleine page. Port. sur bois au titre, attribué à Wechtelin. [Postille sur les quatre évangiles pour toute l’année, le carême et les fêtes de quelques saints.] Manque les feuillets xv-xvi de la 1ere partie, a1 de la 3e partie, xxxviii, soit 332 feuillets sur 336. Principales déchirures : page de titre de la 2e partie déchirée, une demi-page de texte manquante au feuillet lxiii, déchirure avec manque aux ff. C6 et E2 partie 2. Demi-vélin à nerfs, plats cartonnés décorés. Reliure de l’époque. 282 x 192 mm.
Édition originale ornée de 141 bois gravés entièrement coloriés à la main en 1522, dont le portrait à pleine page de Geyler, 40 bois à pleine page et 100 bois dans le texte. Geyler de Kaiserberg est un fameux prédicateur, né à Kaiserberg (Alsace) en 1445, mort à Strasbourg en 1510. Il étudia la philosophie et les belles-lettres à Fribourg en Brisgau, puis la théologie à Bâle. En 1478, il fut appelé à Strasbourg comme prédicateur. Sa réputation fut immense ; il s’élevait avec indignation contre l’incurie et les vices des moines dans un langage pittoresque et imagé qui, à cette époque, arrachait des larmes d’admiration, et qui, aujourd’hui, paraîtrait baroque et dépourvu de goût. On dut à ses prédications l’abolition de certaines cérémonies catholiques contraires à la dignité du culte divin. La chapelle de Saint-Laurent, où il prêchait, étant devenue trop petite, on construisit, en 1486, la magnifique chaire qu’on voit encore aujourd’hui dans la cathédrale de Strasbourg. « Ouvrage très rare ; avec beaucoup de gravures sur bois de la main de Hans Wechtlin (nommé Pilgrim), sur le titre le portrait de l’auteur. Incomplet ». (Catalogue de la collection de tableaux anciens et modernes de M. C. Rhaban Ruhl, n°596) Superbe illustration, principalement due à Hans Wechtlin, constituée d’un grand portrait de Geiler au titre, de quarante grands bois gravés à pleine page (huit de ces planches sont répétées, soit un total de 32 bois originaux), et de 100 bois gravés (quart-de-page ou de moindre taille), certains répétés. « L’art de Hans Wechtlin, artiste cité au début du XVIe siècle dans les archives de la ville de Strasbourg, est connu uniquement par la série des quarante-trois gravures sur bois représentant différents épisodes de la vie de la Vierge et de la vie du Christ. Ces gravures n’apparaissent jamais toutes dans un même livre et la première d’entre elles à avoir été imprimée se trouve dans un ouvrage de 1506 (...) sorti des presses de Johann Knobloch (...). Par la suite, et hormis deux exceptions qui peuvent s’expliquer par un prêt ponctuel, l’ensemble des bois se trouve en la possession de l’imprimeur Johann Schott. (...) Devant la force de ces images et leur impact sur les fidèles, il n’est pas étonnant que Johann Schott ait pu facilement les réutiliser pour illustrer d’autres textes religieux (...). Les estampes de Hans Wechtlin ont certainement été vendues à l’unité, car elles remplaçaient facilement, et à moindre coût, les petites peintures de dévotion. Le prédicateur strasbourgeois Johann Geiler y fait d’ailleurs allusion dans un de ses sermons : « Si tu ne sais pas écrire ni même lire, alors prends pour toi une image où est dessinée la visite de Marie à Élisabeth, tu en achètes une pour un pfennig, regarde-là et considère combien elles ont été heureuses, et reconnais‑le dans la foi ». (...) Johann Schott est l’imprimeur strasbourgeois qui a commandé très tôt et presque systématiquement des bois sur mesure à des peintres, et l’art de Hans Wechtlin est, en ce début de siècle, un des plus novateurs à Strasbourg » (Alice Klein). Les gravures sur bois de notre recueil avaient donc pour fonction d’instruire, d’émouvoir et de marquer les esprits. Le fait que ces gravures soient ici coloriées renforce encore l’impact que ces images pouvaient avoir sur les lecteurs, et le caractère précieux de l’objet. Hans Wechtlin était peintre à la cour du duc René II en 1506 et fut actif à Strasbourg jusqu’à la fin de la deuxième décennie du XVIe siècle. « En 1516, le peintre et dessinateur Hans Wechtlin se trouve désigné comme membre de la maitrise de la corporation des peintres et indiqué comme un des principaux maîtres dans les différends qui surgirent entre la Municipalité, le Conseil des Vingt et les gâte-métiers, et ceux où fut mêlé Hans Hage, établi depuis 1506 à Strasbourg. Il faut remarquer que dans les registres de Strasbourg il est nommé toujours comme peintre, mais jamais comme graveur sur bois, de manière à nous laisser dans l’incertitude quant à cette dernière attribution […] Il se rapproche dans son style de celui de Hans Baldung Grün, mais avec moins de fantaisie et d’énergie dans le dessin. Ses premières gravures sur bois, comme celles de la Passion de 1508 et quelques-unes de ses pièces en clair-obscur, appartiennent encore à l’ancien style allemand de composition du commencement du XVIe siècle, tandis que ses clairs-obscurs postérieurs dénotent un développement plus libre de son talent et plus analogue à l’époque… » (J.D. Passavant, Le peintre-graveur). Hans Wechtlin was a German Renaissance artist, active between at least 1502 and 1526, whose woodcuts are his only certainly surviving work. He was the most prolific producer of German chiaroscuro woodcuts, printed in two or more colours, during their period in fashion, though most of his output was of book illustrations. He was born in about 1480-85, presumably in Strasbourg, then in Germany and now in France, where his father, also called Hans Wechtlin, was a cloth merchant. Most of his identified works are woodcut book illustrations, the first, scenes from the Life of Christ, are from a Strasbourg book of 1502, and the last is a Strasbourg title-page of 1526. In 1505 he began a year of employment as a painter to René II, Duke of Lorraine in Nancy. After he left Nancy he was in Wittenberg in 1506‑1507, where he must have met the court painter, Lucas Cranach the Elder. He became a citizen of Strasbourg in 1514, and by 1519 was a master of the painter’s guild there. He left 19 single-leaf woodcuts, apparently made in the period 1505-15, and is mainly remembered for his 12 chiaroscuro woodcuts, which are all extremely rare. The dating of these has been much discussed by art-historians, as part of the very tangled issue of the development of the German chiaroscuro woodcut. Bartrum assigns them "towards the end" of the 16th century. No surviving paintings are attributed to him, although a few drawings have been, tentatively. As with most artists in woodcut, art historians now consider that Wechtlin probably just designed the woodcuts, leaving the block-cutting to a specialist "formschneider" who pasted the design to the wood and chiselled the white areas away. The quality of the final woodcuts, which varies considerably, depended on the skill of the cutter as well as the artist. His best known book illustrations in his own time were 135 woodcuts from Sebastian Brant's 1502 edition of Virgil's Aeneid, "perhaps the most influential book illustrations ever produced in Europe", though the attribution to him is not universally agreed. This was the first printed Virgil with illustrations. En tête du volume se trouve relié : Beringer, Jacob. Das Nüw Testament kurtz und grüntlich in ein Ordnung und Text die vier Evangelisten mit schoenen Figuren durch auss geführt sampt den anderen Apostolen : und in der keiserlichen Stat Speyer volendet durch Jacobum Beringer Leuiten. Strasbourg, Johann Schott, 1527. In-folio de 217 feuillets, 63 grands bois à pleine page enluminés à l’époque, manquent le titre et les 3 feuillets xii, xiii et ccv avec deux bois, 2 ff. avec des bois coupés aux 2/3. Édition originale de ce Nouveau Testament, dans la traduction luthérienne, « harmonisé » par Jacob Beringer, chapelain de la cathédrale de Spire et sympathisant luthérien. Ouvrage illustré de 63 grands bois à pleine page en coloris d’époque, attribués pour certains à Henrich Vogtherr (1490-1556). Cinq de ces illustrations ont été caviardées en raison de la présence de scènes de nudité ou de représentations du diable. Jacob Beringer a combiné entre eux les quatre Évangiles pour en faire un récit continu, pratique relativement courante au XVIe siècle. « D’où la conception de grandes planches précédées d’un résumé de huit vers et présentant simultanément plusieurs scènes qui s’inscrivent dans l’espace et visualisent les événements ou paraboles principaux, selon l’ordre chronologique. L’esprit en est analogue à celui de vitraux narratifs, mais l’espace restreint de la feuille et la non séparation des épisodes aboutissent à des collages parfois disparates, mais qui, dans les meilleurs planches, celles de Voghterr pour les Épîtres, sont d’un effet visuel assez étonnant, grâce à une composition habile, où un humour bonhomme et faussement naïf est souvent présent. Huit illustrations sont de Voghterr (titre - ici absent -, pl. 27 des Évangiles, 7 et 11 des Actes des Apôtres, 5 à 7 et 11 des Épitres), les autres provenant de deux mains différentes, deux compagnons restés anonymes. On sent tout de même que Voghterr a été le maître d’œuvre et qu’il a supervisé l’ouvrage de ses aides, esquissant plus d’une fois une composition ou un personnage (...). Les illustrations, surtout celles de la main du maître, contiennent d’assez nombreuses attaques anticatholiques (…). En‑dehors du frontispice et de quelques planches de Voghterr d’une composition claire et équilibrée malgré les contraintes particulières qui lui étaient imposées, on aurait tendance à juger trop sévèrement la majorité des autres planches, souvent trop foisonnantes et dont les nombreux petits personnages parfois malhabiles prêtent à sourire. Mais le plaisir de la narration est si apparent, de nombreux détails si savoureux qu’il ne faut pas bouder son plaisir et considérer ces images comme des bandes dessinées avant la lettre ». (Muller). Ce graveur vécut principalement à Augsbourg, Wimpfen, Strasbourg, Zürich et Vienne. A travers l’évolution de la vie mouvementée de cet artiste contemporain de Luther (1490-1556), nous notons une double influence. D’une part, celle de la Réforme sur les productions artistiques : celles-ci changent de nature, de support, de thème et de fonction, pour devenir essentiellement des images imprimées illustrant ou accompagnant l’écrit. D’autre part, l’influence inverse de l’art sur la Réforme : les transformations artistiques et esthétiques ont accompagné - et parfois précédé- les idées de la Réforme, l’art de la gravure ayant surtout un rôle pédagogique, didactique, et propagandiste. Mais pas uniquement ; il sait parfois être également ludique et décoratif. Les caractéristiques principales de ce graveur sont : - la dialectique très présente chez Vogtherr entre l’art engagé (propagande religieuse) et l’art ornemental (jouissance privée). - l’appartenance et la fidélité de l’artiste à la Réforme sans laquelle "il serait sans doute resté un artiste, ou plutôt un artisan de second ordre". - son insertion (mais de manière moins radicale que Dürer) dans le mouvement social et politique qui a abouti à la guerre des paysans de 1525, surtout à travers la figuration du Karsthans, le paysan évangélique des Flugschriften, les tracts illustrés et polémiques. - la spiritualité propre de Vogtherr, très anti-cléricale, et nourrie d’une véritable spiritualité évangélique. Vogherr graveur étant aussi écrivain, les sources écrites sont prises en considération. Parmi les images les plus intéressantes pour un bibliste et théologien, mentionnons sa collaboration à la Leieinbibel de 1540, une Bible entièrement en images (186 gravures), ses 200 vignettes pour la Bible de Köpfel - die gantz Bibel - (1529-1530), ses métaphores visuelles de la foi (Le navire des pèlerins ; le réformateur en jardinier), d’étranges gravures comme L’homme divinisé (Der vergottet Mensch), où textes et images s’interpénètrent en une sorte de profession de foi mystique. En matière d’image, la Réforme ne fut pas uniquement iconoclaste ; elle fut aussi iconographe, c’est-à-dire qu’elle utilisa l’image comme une écriture. Recueil exceptionnel dont les 204 gravures, 103 à pleine page et 101 in texte, ont été magnifiquement peintes à la main à l’époque. Bibliographie : Premier titre : Dacheux 8 ;. VD16 G 788 ; Alice Klein, Les gravures d’illustration de Hans Wechtlin, peintre et graveur à Strasbourg à l’aube du XVIe siècle. Ritter 986. Illustration : 141 bois gravés (portrait de 19 x 16 cm environ, 40 bois de 21,5 x 16,5 environ, et 100 bois de 8 x 5 cm environ). Second titre : Pietsch 114 ; Bibelsammlung der Wurttembergischen Landes-bibliothek, Stuttgart 1987, n° E 167 & 168 VD16 B 4378 ; Frank Muller, Heinrich Voghterr l’Ancien. Un artiste entre Renaissance et Réforme, pp. 244 à 246 ; Ritter 2309.
"LEIBNITZ, GOTTFRIED WILHELM., JOHANN BERNOULLI, JACOB BERNOULLI & ISAAC NEWTON - SOLVING THE BRACHISTOCHRONE PROBLEM.
Reference : 45644
(1697)
Leipzig, Grosse & Gleditsch, 1697. 4to. No wrappers. In: ""Acta Eruditorum Anno MDCXCVII"", No V, May-issue. Pp. 193-240 (entire issue offered). With titlepage to the volume 1697. Leibniz: pp. 201-205. Johann Bernoulli: pp. 206-211. Jacob Bernoulli: pp. 211-214. Newton: pp. 223-224. As usual, some leaves with browning.
First appearance of the famous issue of Acta Eruditorum in which the 4 solutions by the 4 most eminent mathematicians at the time, were printed together. There were in all 5 solutions to the posed problem, and Newton's solution was first printed in the Philosophical Transactions (January 1697) and reprinted here. The solution proposed by L'Hopital, not printed here, was not published until 1988.The brachistochrone problem was posed by Johann Bernoulli in Acta Eruditorum in June 1696. He introduced the problem as follows: ""I, Johann Bernoulli, address the most brilliant mathematicians in the world. Nothing is more attractive to intelligent people than an honest, challenging problem, whose possible solution will bestow fame and remain as a lasting monument. Following the example set by Pascal, Fermat, etc., I hope to gain the gratitude of the whole scientific community by placing before the finest mathematicians of our time a problem which will test their methods and the strength of their intellect. If someone communicates to me the solution of the proposed problem, I shall publicly declare him worthy of praise."" Johann Bernoulli and Leibniz deliberately tempted Newton with this problem. It is not surprising, given the dispute over the calculus, that Johann Bernoulli had included these words in his challenge:- ....""there are fewer who are likely to solve our excellent problems, aye, fewer even among the very mathematicians who boast that [they]... have wonderfully extended its bounds by means of the golden theorems which (they thought) were known to no one, but which in fact had long previously been published by others.""According to Newton's biographer Conduitt, he solved the problem in an evening after returning home from the Royal Mint. Newton: ... ""in the midst of the hurry of the great recoinage, did not come home till four (in the afternoon) from the Tower very much tired, but did not sleep till he had solved it, which was by four in the morning.""Newton send his solution to his friend Charles Montague and Montague published anonymously in the Transactions. Newton's solution, presented here in the Acta, is also anonymous. The episode did not please Newton, as he later wrote: ""I do not love to be dunned [pestered] and teased by foreigners about mathematical things ..."" After the competition Johann Bernoulli said "".... my elder brother made up the fourth of these (after Leibniz, himself and Newton), that the three great nations, Germany, England and France, each one of their own to unite with myself in such a beautiful search, all finding the same truth.""Struik (Edt.) ""A Source Book in Mathematics, 1200-1800, pp. 391 ff.
Zürich, J.J. Ulrich, (1856). Quer-folio. (45) Bl., 8 S. Mit 1 gest. Titel, 45 Stahlstichtafeln und zahlr. gest. Textvignetten von Kaspar Ulrich Huber nach Johann Jakob Ulrich. Orig.-Lederband mit goldgeprägtem Deckeltitel und Blindprägung.
Lonchamp 2432. - Barth 17316. - Wäber 84. - Erste Ausgabe. Schönes seltenes Ansichtenwerk, "mit den Zeichnungen zu dem großen und heute noch beachtenswerten Ansichtenwerk wollte Ulrich dem Vertrieb minderwertiger Schweizeransichten entgegenwirken" (Brun III, 347 ff). Die Stahlstiche gestochen von Kaspar Ulrich Huber (1825-1882) nach Vorlagen von Johann Jakob Ulrich (1898-1877), der das Werk im eigenen Verlag publizierte, die Tafeln mit dessen Blindprägestempeln. Die ausführlichen Beschreibungen zu den Tafeln und der "ergänzende Anhang" vom Zürcher Redaktor und Journalist Johann Jakob Reithard (1805-1857). Enthält neben den Ansichten von Baden, Basel, Bern, Fribourg, Genf, Lausanne, Lugano, Luzern, Neuenburg, Solothurn und Zürich auch einige seltene Ansichten wie Mesocco, Klosters, Hausen, Teufen u.a. - Durchgehend stockfleckig. Einband berieben und bestossen.
Phone number : 41 (0)44 261 57 50
Georg Olms Verlag. 1970. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 689 pages - livre en allemand gothique.. . . . Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand
Livre en allemand gothique - Herausgegeben von einigen mitgliedern der deutschen gesellschaft in leipzig - Begründet von Johann Christoph Gottsched und Johann Georg Lotter, fortgefuhrt von Johann Christoph Gottsched - 32 stücke in acht bänden. Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand
HEDLINGUER Johann Karl von (medallist ) - Johann Caspar FÜSSLI ( designer ) - Johann Elias HAID ( engraver ) :
Reference : 39673
Augsburg , bey Johann Jakob Haid und Sohn, 1781, in-folio, engraved frontispiece (mezzotint after Joseph Huber) + engraved portrait + (20) pp (numbered 3-19 , French text) + 24 pp ( German text) + 79 engraved plates representing lxxviii + 32 + 22 illustrations of medals. (complete). Bound in somewhat later half leather with marbled boards and marbled endpapers, gilt decorated spine with leather title label. Some thumbing and slight soiling throughout, last 15 plates with a faint clear old waterstain..
Schaffhausen : Hurtersche Buchhandlung, 1839-1840. in-8vo, Dunkelgrüne Lwd Bde d. Zeit mit roten RSch. u. RVerg.
Autor: Johann Konrad Maurer; Johannes von Müller; Friedrich von Gentz; Karl August Böttiger; Christian Gottlob Heyne; Christian Wilhelm von Dohm; Johann Wolfgang von Goethe; August Ludwig von Schlözer; Nicolaus Vogt; Adam Heinrich Müller, Ritter von Nitterdorf; Karl Ludwig von Woltmann; J C Pfister; Ludwig Wachler; Friedrich Nicolai; Christoph Martin Wieland; F A Wolf; Jean Paul; August Wilhelm Iffland; Friedrich Rühs; Hans Karl Dippold; Ludwig, King of Bavaria; Karl Müller von Friedberg, Ritter von; August von Kotzebue; Barthold Georg Niebuhr; Johann Gottfried Herder; Carl Friedrich Stäudlin; Christoph Wilhelm Hufeland; Johann Gottlieb Fichte; C Meiners; Georg Sartorius; Georg Forster; Karoline Herder; Barth 9624.
Phone number : 41 (0)26 3223808
, Dresden : Sandstein [u.a.], 2002., softcover, 268pp Illustrated. Fine copy. ISBN 3930382679.
Die schonsten Ansichten aus Sachsen : Johann Alexander Thiele (1685 - 1752) zum 250. Todestag ; Katalog der Gema?lde in der Dresdener Gema?ldegalerie Alte Meister ; mit einem Verzeichnis der Zeichnungen und Radierungen im Dresdener Kupferstich-Kabinett ; [Ausstellung im Georgenbau des Dresdener Schlosses vom 27. April bis 27. Oktober 2002 und im Angermuseum Erfurt vom 10. November 2002 bis 21. April 2003]
Zürich, 1712/13, 116x153 cm (ganze Karte), Kupferstichkarte der Schweiz aus 4 Teilen auf Leinwand aufgezogen, Massstab ca. 1:230’000, weiterer Titel am oberen Rand: "Helvetiae pagi seu cantones. XIII Ohrt der Eidgenossschaft...", Kartenzeichnung reicht nur bis zur Landesgrenze, Titelkartusche und Kartenrand sind reich mit figürlichen Szenen, Darstellungen von naturhistorischen Merkwürdigkeiten, sowie Landschafts- und Gebirgsdarstellungen von der Hand Johann Melchior Füsslis verziert, gestochen von Johann Heinrich Huber und Emmanuel Schalch, der rechter Hälfte etwas gedunkelt sonst guter Zustand, auf Leinwand aufgezogen, sehr schönes Exemplar. (Gerolt).
Originalausgabe der Scheuchzerkarte in selten gutem Zustand und teilskoloriert. Der Zürcher Stadtarzt Johann Jakob Scheuchzer war einer der grossen Universalgelehrten der Schweiz und „ohne Zweifel der berühmteste schweizerische Naturforscher, Mediziner, Historiker und vielseitigstes Genie des 18. Jahrhunderts“ (Dürst). Scheuchzer sammelte unermüdlich Material für seine „Naturgeschichte des Schweizerlandes“ und bereiste die Alpen. Er erstellte dabei auch kleine Regionalkarten, welche er nach 18-jähriger Arbeit zu einer grossen Gesamtkarte der Schweiz zusammenstellte. ,Diese grosse Schweizer Karte beruht auf der Gygerschen von 1657 und auf der grossen vierblätterigen von Jaillot. Sie stellt das kartographische Hauptwerk des 18. Jahrhunderts dar und diente vielfach als Grundlage für weitere Karten.’ (Blumer) Der Naturforscher Scheuchzer bemühte sich um eine neue, wissenschaftliche Erforschung der Natur, sein grosses Kartenwerk stand aber noch in einer älteren Tradition. ,Die Scheuchzerkarte ist die letzte kartographische Schöpfung grossen Massstabes, die letzte grosse Übersichtskarte der Schweiz der alten Kartenperiode.’ (Blumer). Typisch für die Karten der Zeit sind die reichen Kartenrandillustrationen, welche bei Scheuchzer v.a. auf die ,Schweizer Naturwunder’ eingehen und mit Kommentaren und Legenden versehen sind. Sie stammen von Johann Melchior Füssli (1677-1736), dem wichtigsten Illustrator von Scheuchzers Werken. Schon die Titelkartusche in der linken oberen Ecke zeigt die allegorischen Darstellungen der wichtigsten Flüsse Rhein, Rhone etc., hier findet sich auch die Jahrzahl 1712 (die Karte erschien erst 1713 im Druck), die weiteren Illustrationen: Glarner Ziegermühle mit Molkereigeräten, Teufelsbrücke in der Schöllenen, Calandari-See im Schams, Torfstechen bei Rüschikon, Rheinfall, Kristalle und Versteinerungen, Alter Gemmiweg auf Walliser Seite, Regenbogen am Wasserfall, Rhone-Gletscher, Herstellung von Lavezstein-Gefässen, Drachenstein von Luzern, Mond-Regenbogen am Vierwaldstättersee, niedergehende Grundlawine, eine Rüfi, Kugelblitz im Gebirge und das Steilerhorn im Schams (mit der ersten Höhenangabe in einer Schweizerkarte: das Steilerhorn (GR) wird mit 12’000 Fuss, ca. 3600m, angegeben, in Wirklichkeit: 2980m). Fast alle Darstellungen basieren auf älteren Radierungen von Füssli oder von andern Künstlern wie Johann Brandenberger, Johannes Meyer d.J. u.a. und wurden nicht speziell für die Karte geschaffen. Neben Illustrationen präsentiert Scheuchzer aber auch ein Verzeichnis der römischen Ortsnamen und ihrer modernen Entsprechungen, die Zeichenerklärungen und den Kartenmassstab (die Orte werden, wie damals üblich, nach Religionszugehörigkeit unterschieden) und schlussendlich die lateinische Anmerkung (rechte Seite Mitte) des Autors zu seinem Werk, welches aus eigener Anschauung auf seinen Alpenreisen korrigiert und erweitert wurde, jedoch an vielen Stellen noch verbessert werden könnte. Die Karte wurde 1715 von Peter Schenk und ca. 1720 von Covens & Mortier in Amsterdam nachgezeichnet . Neuherausgabe durch J. Hofmeister 1765. Blumer, Bibliogr. d. Gesamtkarten d. Schw., 76ff.; Dürst, Begleitbd. zur Faksimileausgabe (1971). Image disp.
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Strasbourg Stadel 1698 [ALSACE- STRASBOURG. Chronique 1386, 1698] TWINGER, Jacob (dit de Konigshofen) & SCHILTER, Johann]. Die Alteste Teutsche so wol Allgemeine Als insonderheit Elsassische und Straßburgische Chronicke/ Von Jacob von Königshoven/Priestern in Straßburg/ Von Anfang der Welt biß ins Jahr nach Christi Geburth M CCC LXXXVI. beschrieben. Anjetzo zum ersten mal heraus und mit Historischen Anmerckungen in Truck gegeben von D. Johann Schilter [suivi de] Origines Civitatis Friburgi in Brisgovia. Chronicke der Stadt Freyburg in Brisgaw ; ex Ms. Archivi Reip. Argentor. Strasburg, J. Städel, 1698. Petit in-4 de (50) ff. y compris. le titre front. , 1172 pp. (72) ff., (1) f. de titre, 52 pp., (1) f. - 8 pages manuscrites insérées dans la préface de Johann Schilter ,avant la chronique elle mème, datant de l'époque d'édition , écrites en Allemand et remplaçant le texte imprimé - 6 planches dépliantes hors textes dont un plan de Strasbourg- Reliure d'époque en vélin ivoire, dos lisse avec titre a l'encre - trous de ver jusqu'à la page 37 , des pages 275 à 301 et des pages 311 à 322 en bordure du texte . Certains feuillets uniformément brunis . Une déchirure importante sans manque sur une planche dépliante.Mors inférieur trés légèrement fendu sur 2 cm. Edition originale tirée du manuscrit de Jacob Twinger Von Königshoven (1346-1420), elle est ornée d'un beau titre frontispice gravé et de 6 planches hors texte certaines dépliantes signées par J. A. Seüpel. Les exemplaires complets doivent avoir 8 planches dont 2 plans de Strasbourg . "Jacob Twinger dit de Koenigshofen, est né en 1346 à Königshoffen dans une famille modeste. Ordonné prêtre en 1382, il devient curé de Drusenheim puis chanoine de Saint Thomas à Strasbourg, charge qu'il garde jusqu'à sa mort en 1420. Il travaille pendant 38 ans à la rédaction d'une chronique latine qu'il écrit aussi en langue vulgaire (en allemand), ce qui n'est pas une nouveauté à Strasbourg.( 4 pages sont en Français , il s'agit de l' accord entre Strasbourg et la France de 1681) Cette histoire est composée de six chapitres. Adressée à des laïcs, elle affiche le triple souci d'instruire, d'édifier et de divertir. L'enjeu n'est pas seulement de permettre aux lecteurs laïcs de se situer dans le temps ; Königshofen écrit aussi une véritable chronique universelle : le cinquième chapitre est celui de l'histoire de Strasbourg." (Olivier Richard, "Histoire de Strasbourg, histoire pour Strasbourg, Revue d'Alsace").La chronique a été analysé et augmenté par Johann Schilter , il y a également un supplément concernant la ville de Freiburg. Bon exemplaire malgré les défauts annoncés.
Bon
Zurich, bey Orell, Gessner, Füssli und Compagnie, 1793. 8°. (4), 75 S., Mit gest. Titel, 12 gest. Taf. u. 1 gest. Schlussvignette von Johann Heinrich Meyer nach Meyer und Ludwig Hess. Pappband der Zeit.
Lonchamp 2058. - Erste Ausgabe. - Erste Reisebeschreibung der Südschweiz. Johann Heinrich Meyer und Ludwig Hess bereisen zu Fuss mit ihrem Lehrer Johann Konrad Steiner von Zürich aus das Tessin. "Regionales Kolorit prägte das Werk der Landschaftsmaler Johann Heinrich Meyer (1755-1829) und Ludwig Hess (1760-1800), deren 'Mahlerische Reise ...' 1792 - vorausdatiert auf 1793 - erschien. Meyer ... war wie sein Freund Hess ein Autodidakt; beide bereisten unter der Aegide des Winterthurer Künstlers Johann Konrad Steiner (1757-1828) die bizarren Gebirge der italienischen Schweiz, um sich zu Landschaftsmalern ausbilden zu lassen. Das ... Gemeinschaftswerk der beiden Künstler ... kann ... 'zu den Wegbereitern einer romantischen Landschaftskunst' gezählt werden." (Th.Bürger, Aufklärung in Zürich, Seite 112). - Einband stärker berieben und bestossen.
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LINK (Linck), Johann Heinrich Friedrich - HOFFMANNSEGG, Johann Centurius von.
Reference : 99212
Paris, Levrault, Schoell et Cie, Libraires, AN XII-1803, 3 volumes in-8 de 200x125 mm environ, tome 1 : xvj-431 pages, 1 f. d'errata, tome 2 : iv-395 pages, tome 3 : vij-337 pages, demi basane noire, titres et tomaisons dorés sur dos lisses, ornés de filets et frises dorés, gardes de couleurs. Edition originale de la traduction française, sans la grande carte dépliante du Royame de Portugal (comme souvent). Des rousseurs (tome 2), sinon bon état.
Johann Heinrich Friedrich Link (ou parfois Linck) est un médecin, un botaniste et un naturaliste allemand, né le 2 février 1767 à Hildesheim et mort le 1er janvier 1851 à Berlin.Il visite le Portugal de 1797 à 1799 avec le comte Johann Centurius von Hoffmannsegg, un botaniste, entomologiste et ornithologue de Dresde. Ce voyage va définitivement orienter sa carrière scientifique et il se consacre alors à la botanique. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.