be, Gemeentekrediet, Pandora/ Snoeck-Ducaju, 1997 hardcover, couverture , 270pp.,FR. edition, 295 x 245 x 25 mm, as New, ill. in kleur / z/w, ISBN 9789053250723.
Emile Claus (1849-1924) est généralement considéré comme l'un des principaux luministes. Cependant, sa carrière traverse un demi-siècle de peinture mouvementé ; il évolue de la période anversoise d'inspiration académique en passant par le naturalisme jusqu'à un impressionnisme personnel particulier. Emile Claus a grandi dans un environnement simple et il lui a fallu beaucoup d'efforts pour convaincre son entourage de ses qualités artistiques. Finalement, c'est le compositeur Peter Benoit (1834-1901), un compatriote, qui lui ouvre la voie à l'Académie d'Anvers (1869-1874). Malgré de bons résultats, il n'a pas participé au Prix de Rome. Sa première exposition a lieu à Gand en 1874, sous le regard approbateur de Nicaise de Keyser (1813-1887), directeur de l'académie d'Anvers, dans l'atelier de laquelle il travaille alors. Claus a prolongé son séjour à Anvers et a été influencé par les artistes de l'école dite grise d'Anvers. Durant cette période, il reçut également des missions officielles de la ville. L'artiste s'impose comme un portraitiste très recherché au sein de la bourgeoisie anversoise. Peut-être sous l'influence des peintures orientalistes de Charles Verlat (1824-1890), Claus entreprend en 1879 un voyage en Espagne, au Maroc et en Algérie. Sur la mer Méditerranée, Claus a été surpris par les tonalités colorées intenses et les effets de lumière intenses sur l'environnement. La palette anversoise, auparavant plutôt sombre, s'éclaire et s'anime grandement dans les études et les peintures de cette période. Il ne faut cependant pas attacher trop d?importance à ce voyage ; Artistiquement, Claus a poursuivi le chemin qu'il avait suivi à son retour. (1) Emile Claus, cité par Karel van De Deserte, dans Werken. Troisième partie. Critique I. Art et esprit en Flandre, C.A.J. van Dishoeck, 1930, p. 222.