Paris, 1850 petit in-8, 1 pp. sur double feuille.
Correspondance du 15 août 1850 par laquelle le Prince Napoléon, fils de Jérôme demande de faire parvenir "une lettre pour Cernuschi". Elle est sans doute adressée à Madame Cornu qui lui servait d'intermédiaire avec M. Cernuschi.D'une famille d'industriels milanais, Henri Cernuschi (1821-1896) avait défendu l'idée de l'unité italienne au sein d'une fédération. Réfugié en France, il est contraint à l'exil suite à son opposition au plébiscite de Louis-Napoléon. Il est un des fondateurs de la Banque de Paris, futur Paribas.Fils cadet de Jérôme Bonaparte, le "prince Napoléon" (1821-1891) est une figure importante de la famille impériale, proche de la société italienne par son mariage avec Clotilde de Savoie, fille de Victor-Emmauel. Il incarnait l'aile gauche du bonapartisme, de tendance républicaine et franchement anti-cléricale. Après la mort du Prince Impérial, il est désigné comme le chef de file du parti sous le nom de Napoléon V.Surnommé "Plon-Plon", il avait l'habitude de signer Napoléon (Jérôme). Il signe ici "Na. Bonaparte". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dentu, 1861-1866 7 vol. in-8, frontispice à chaque tome, bradel demi-percaline verte, dos orné (reliure de l'époque). Rousseurs éparses, très prononcées sur qqs feuillets.
Tulard, 737. Publication capitale sur la vie militaire et politique du roi Jérôme, de 1784 à 1847, essentiellement composée de la correspondance. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Dentu, 1861-1866 7 vol. in-8, frontispice au tome VII, 2 cartes repliées, demi-vélin blanc à coins, premier plat de couv. cons. (reliure de l'époque). Qqs rousseurs et qqs mouillures claires sans gravité, un peu plus prononcées au tome 1. Ex-libris Gérard Trévisan.
Tulard, 737. Publication capitale sur la vie militaire et politique du roi Jérôme, de 1784 à 1847, essentiellement composée de la correspondance.Les exemplaires comportent normalement un frontispice à chaque tome. Il n'y en a ici qu'au tome VII. Il y a parcontre 2 cartes qui ne figurent pas dans les exemplaires habituellement (tomes 3 et 5) et qui sont ajoutées. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Langlumé et Peltier, 1837 in-12, [2] ff. n. ch., XXXII-576 pp., basane verte, dos lisse cloisonné et orné en long, encadrements de filets dorés sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). Coiffes frottées.
Même si son nom figure expréssément au titre en raison d'une erreur bibliographique persistante, le Père Jérôme de Gonnelieu (1640-1715) n'est pas l'auteur de la version de l'Imitation qui lui est constamment attribuée : cette dernière, parue originellement en 1712 à l'adresse de Nancy a bien pour auteur le libraire Jean-Baptiste Cusson (1663-1732), actif à Nancy dès cette année 1712 justement ; Gonnelieu n'est l'auteur que des prières et actes de dévotion qui l'accompagnent.Cf. Backer & Sommervogel III, 1564 (10).Exemplaire enrichi d'un ex-dono poussé en lettres dorées sur le plat supérieur : "Donné par S.A.R. Mme la Duchesse d'Orléans". Il s'agit d'Hélène de Mecklembourg-Schwerin (1814-1858), duchesse d'Orléans par son mariage avec Ferdinand-Philippe d'Orléans cette même année 1837. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Amiens, Imprimerie de Maisnel fils, s.d. (1806) in-8, [2]-52 pp., dérelié.
Rare. Il s'agit de l'une des contributions les plus précoces de Marcel-Jérôme Rigollot (1786-1854) à l'archéologie de la ville d'Amiens (il n'avait que vingt ans) : à l'époque, il était engagé depuis l'âge de 17 an dans la carrière médicale, à la suite de son père, qui exerçait à Amiens, et il venait de suivre à Paris les cours à l'Ecole de médecine. En 1809, il sera reçu docteur et employé en 1813 comme médecin militaire de première classe. Ultérieurement, en dépit de la poursuite de sa carrière médicale, ce fut comme antiquaire, érudit et archéologue de sa ville et de la Picardie qu'il se fait le plus connaître.L'ouvrage auquel la plaquette fait référence est bien sûr la Description de l'église cathédrale d'Amiens, de Maurice Rivoire, parue en 1806 également. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Avignon, Joseph Mouriès, 1758 in-4, 52 pp., broché sous couverture d'attente de papier gris, petites galeries de vers stoppées en marge inférieure.
Seconde édition (l'originale est de 1679, signalée à la Library of Congress).Jérôme de Folard (1631-1706), père du célèbre stratège Jean-Charles de Folard, est l'avocat auteur du discours précédant les pièces officielles d'érection du tribunal. Représentant la communauté des marchands, il dresse un portrait des manufactures de la ville et de la région, souligne l'importance du négoce en Avignon ainsi que l'obligation et l'avantage de créer un tribunal spécial où les commerçants seront jugés par des commerçants. Bref un tribunal de commerce. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 30 juin 1852 in-folio (31 x 20 cm),
Signature autographe de Jérôme Napoléon Bonaparte (1784-1860). L'ancien Roi de Westphalie avait été nommé le 23 décembre 1848 gouverneur général des Invalides, et ensuite maréchal de France le 1er janvier 1850. Il quittera ces fonctions lors de son rétablissement comme Prince impérial (1852). La lettre est adressée au général Sauboul, commandant l'Hôtel, et portant sur la demande d'autorisations administratives pour l'admission de dix nominés à l'Hôtel des Invalides (avec la liste des noms). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-8, 16 pp., dérelié.
En faveur de l'institution d'une réserve héréditaire et de l'abolition des fidéicommis.François-Jérôme Riffard de Saint-Martin (1744-1814) avait été élu député suppléant de la sénéchaussée d'Annonay aux États-Généraux, puis député de l'Ardèche. Martin & Walter, 29257. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lille, Imprimerie de C. M. Peterinck-Cramé, s.d. (1789) in-4, 8 pp., en feuilles.
Élu député du clergé aux États généraux de 1789, Jérôme Champion de Cicé (1735-1810) avait été chargé de présenter les travaux du Comité sur la Constitution dont le texte de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Martin et Walter, 6735. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Egron, mars 1817 2 vol. in-8, [6]-XIV-[2]-376 pp. et [6]-383-[1] pp., avec deux frontispices gravés par Blanchard fils d'après Chasselat, demi-basane brune marbrée, dos lisse orné de fleurons et filets dorés (reliure de l'époque). Dorures du dos en partie effacées. Rousseurs. Ex-libris Roger Magadoux.
Unique édition de cet excellent tableau des résistances royalistes contre le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe en 1815. Il s'agit à la fois d'un conspectus général, et de Mémoires, dans la mesure où l'auteur combattit aux côtés du Duc d'Angoulême dans le sud de la France. Sous sa plume, la France se hérisse en mars 1815 de quantités d'"armées royales" (armée royale du Midi, armée royale du Centre, de l'Est, etc.), dénominations quand même un peu pompeuses pour des corps improvisés à la hâte, et qui se retrouvèrent vite sans appui des troupes régulières ralliées dans leur majorité au revenant ... Mais on était en 1817, et il fallait construire une légende des lis qui fît oublier le gênant intermède des Cent-Jours. L'avocat lyonnais Jean-Louis-Catherine-Jérôme Delandine de Saint-Esprit (1787-1855) joua un rôle certain dans cette aventure : se trouvant à Paris le 7 mars 1815, il fut l'un des premiers à s'inscrire sur la liste des volontaires contre l'Usurpateur ouverte par le prince de Poix ; c'est lui qui eut l'idée de recruter des volontaires, appelés "Chasseurs d'Henri IV" ; c'est encore lui qui rejoignit le duc d'Angoulême vaincu et détenu à Pont-Saint-Esprit, dans l'idée de le faire évader ; c'est toujours lui qui organisa des compagnies royalistes secrètes en mai et juin 1815, lesquelles réussirent à prendre les bourgs du Forez (Feurs, Montbrison, Panissière), bien avant l'annonce de Waterloo.Davois I, 181. Absent de Tulard comme de Bertier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 1952 petit in-folio, [23] ff. n. ch., avec des vignettes en-tête et culs-de-lampes, ainsi que 3 (sur 4) grandes compositions hors texte en noir, sous serpentes légendées. en feuilles sous chemise rempliée, et dans emboîtage de carton vert.
Un des exemplaires numérotés à la presse sur vélin pur chiffon (330/1000).Unique édition de ce bel album. C'est effectivement en 1851 que fut créée sous le nom de Messageries nationales une compagnie maritime de messageries, à l'initiative de l'armateur marseillais Albert Rostand (1818-1891). Par la suite, elle acquit le nom de Messageries impériales. Enfin, en 1871, avec les changements de régime politiques en France, elle devint la Compagnie des messageries maritimes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de Goetschy, 1825 petit in-8, 111 pp., demi-veau fauve, dos lisse orné de filets dorés, tranches rouges, couverture citron imprimée conservée (Ateliers Laurenchet).
Rarissime extrait du Journal des voyages, cahiers 77, 78 et 80 de mars à juin 1825, comme précisé sur la seconde couverture.Le texte n'est signé à aucun moment, et le narrateur ne donne pas vraiment d'indication pour percer l'anonymat, mais la similitude de titre et la proximité des dates avec le Voyage d'un jeune français en Angleterre et en Écosse pendant l'automne de 1823, de Jérôme-Adolphe Blanqui (1798-1854), paru en 1824, permet au moins d'avancer l'hypothèse que l'on a affaire à un écrit du même auteur. Le frère aîné du futur révolutionnaire Auguste Blanqui était en effet un disciple de Jean-Baptiste Say et avait entrepris ce voyage dans les Îles Britanniques pour observer de plus près les prodromes de la révolution industrielle ; on sait qu'il visita l'Irlande au cours de ce périple, mais aucune relation n'en figure dans le texte de 1824.Au CCF, exemplaires seulement à Rouen et Rochefort. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Garnery, an premier de la République (1792-1793) 3 vol. in-8, viij pp., 399 pp. ; [2] ff. n. ch., vj pp., pp. 7-[415] (mal chiffrées 435) ; [2] ff. n. ch., iv pp., pp. 5-436, demi-basane brique, dos lisses ornés de guirlandes et filets dorés, pièces de titre et de tomaison noires, coins en vélin vert, tranches mouchetées (reliure du début du XIXe).
Unique édition collective des opuscules juridiques (vol. I) et des discours politiques (vol. II-III) du Conventionnel. Un quatrième volume parut ultérieurement sous le titre de Pièces intéressantes servant à constater les principaux événemens qui se sont passés sous la mairie de Jérôme Pétion. Parmi les pièces à signaler, on peut mentionner De l'Infanticide, et Essai sur le mariage (vol. I) ; Discours sur la traite des Noirs, et Discours sur les troubles de Saint-Domingue (vol. III). Quérard VII, 84. Martin & Walter, 27 013. Tourneux IV, 24 707. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Collection Collection de résumés de l'histoire de tous les peuples anciens et modernesParis, Lecointe et Durey [Imprimerie Anthelme Boucher], 1825 fort vol. in-12, x pp., un f. n. ch. de table, 548 pp., demi-veau fauve, dos lisse orné de guirlandes et fleurons dorés, encadrement de double filet à froid sur les plats cartonnés, tranches citron (reliure de l'époque). Coins émoussés, rousseurs.
Unique édition. Il s'agit d'une commande : Léon-Jérôme Vidal (1797-1873) était un polygraphe, qui préférait produire des pièces de vaudevilliste sous son nom et sous le pseudonyme de "Céran". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
HIERONYMI, D Saint-Jérôme, Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis.
Reference : 110071
Apud Sebastianum Nivellium (Sébastien Nivelle), 1582, Cum Privilegio Regis, 1 volume in-18 de 125x75x45 mm environ, 1f. blanc, 16 ff. (titre avec vignette, praefatio), 418 feuillets (1 numéro pour 2 pages), 49 ff. (index), 1f.blanc, reliure plein veau havane, dos à 4 nerfs, avec petits motifs aux entre-nerfs, encadrement des plats d'un filet doré, médaillon oval doré au centre des plats. Coiffe inférieure endommagée avec manque de cuir, début de fente sur un mors, petites mouillures dans les marges, 2 coins émoussés, ex-libris sur la garde blanche et sur la page de titre, quelques erreurs de pagination : p. 79-80, p. 250 (numérotée 198), et 2 cahiers inversés (cahiers O et P). Texte en latin enrichi de lettrines, bandeau et une gravure représentant Saint-Jérôme au dos de la page de titre.
Jérôme de Stridon ou Saint Jérôme Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis, né vers 347 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (en actuelle Slovénie ou Croatie), et mort le 30 septembre 420 à Bethléem, est un moine, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église et l'un des quatre Pères de l'Église latine, avec Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone et Grégoire Ier. L'ordre des hiéronymites (ou « ermites de saint Jérôme ») se réfère à lui. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
SAINT JEROME, Jérôme de Stridon (en latin Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis).
Reference : 101930
Parisiis (Paris), Urbanum COUSTELIER, 1693-1706, 5 volumes in-folio de 428x280 mm environ, Tome I : 1 f. blanc, faux-titre, frontispice, titre en rouge et noir avec vignette, 29 feuillets (epistola, prolegomena, Laus , veterum testimonia, capitulationes), 1710 colonnes (2 colonnes par page), 2 ff. ( variantes lectiones, addenda, privilège), 2 cartes dépliantes, 1 feuillet blanc - Tome II : 1 f. blanc, 18 ff. (faux-titre, titre en rouge et noir avec vignette, prolegomena, supplementum), 886 colonnes (2 colonnes par page), 12 ff. (index), 550 colonnes avec le privilège sur le dernier feuillet, 1 f. blanc - Tome III : colonnes 1834 colonnes, 5 ff. (epistola, index, privilège), 1 f. blanc - Tome IV : 1 f.blanc, faux-titre, titre en rouge et noir avec vignette, 10 ff. (prologomena), 532 colonnes, 3 ff. (index), 830 colonnes, 31 ff. (index ; (8) - Tome V : 1 f. blanc, faux-titre, titre en rouge et noir avec vignette, 4 ff. (praefatio, table), 70-1200 colonnes, 1 f. blanc, reliures plein cuir granité brun de l'époque, dos à 6 nerfs portant titres et tomaisons dorés sur pièces de titre bordeaux, ornés de caissons à riches motifs dorés. Avec 3 cartes dépliantes, des lettrines et bandeaux. Des coins émoussés, 4 coiffes supérieures et une inférieures manquantes, des frottements et épidermures avec petites restaurations, des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures dans les marges, des notes et ex-libris manuscrits dans les marges et sur les pages de titre, quelques erreurs de numérotation (feuillets inversés), sans manque.
Jérôme de Stridon, saint Jérôme ou, en latin, « Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis », né vers 347 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie) et mort le 30 septembre 420 à Bethléem, est un moine, traducteur de la Bible, docteur de l'Église et l'un des quatre Pères de l'Église latine, avec Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone et Grégoire Ier. L'ordre des hiéronymites (ou « ermites de saint Jérôme ») se réfère à lui. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[ Harcourt] - Dubas Marie - Kent Walter,Byron Richard,Jerome Jerome - Pothier Charles L.,Kent Walter,Jerome Jerome,Byron Richard
Reference : 98666
(1937)
Francis Day 1937
Bon état Petit format
- Kent Walter,Byron Richard,Jerome Jerome - Kent Walter,Jerome Jerome,Byron Richard
Reference : 94748
(1937)
Santly Bros 1937
Bon état Format Américain Guitare,Piano
Plon, 1922, in-12, 313 pp, préface à André Demaison, broché, bon état. Edition originale, un des 700 ex. numérotés sur papier pur fil des papeteries Lafuma
"Samba Diouf est un jeune Africain quittant son village pour rejoindre la ville pour une cause anodine. Arrivé sur place, il est enrôlé dans l'armée française, transporté en Europe, entraîné au métier de soldat et engagé dans les combats meutriers. Blessé, il rejoint son village après cette "Randonnée de Samba Diouf" (1922). L'histoire racontée par Jérome et Jean Tharaud, auteurs littéraires avant guerre, faisant suite à un autre roman de guerre "Une Relève" (1919), est celle de beaucoup de tirailleurs sénégalais qui ont dû vivre cette guerre avec cet oeil halluciné, comme un mauvais rêve dont on peut revenir avec un membre estropié, ou dont on ne revient pas du tout..." (Passion & Compassion 1914-1918) — Jérôme (1874-1953) et Jean Tharaud (1877-1952) sont des frères qui forment à eux deux un écrivain. Leurs prénoms de baptême sont Ernest et Charles, c’est bien plus tard Charles Péguy qui leur donnera les prénoms de Jérôme et Jean, le fondateur et l’apôtre de l’évangile. Jean devint en 1901 le secrétaire de Maurice Barrès, poste qu’il occupa jusqu’à la Première Guerre mondiale. Pendant cinquante ans, ils mènent une œuvre à quatre mains, signant toujours de leurs deux prénoms, le cadet rédigeant le matériau, l’aîné, Jérôme, peaufinant le style. Leurs différents voyages dans de nombreux pays, la Palestine, l’Iran, le Maroc, la Roumanie, leur fournissent la matière de reportages et de livres. Leur œuvre fortement datée est marquée par le nationalisme, comme Barrès et Péguy, ils croient aux vertus de la colonisation. Le 1er décembre 1938, Jérôme Tharaud est élu au 31e fauteuil de l’Académie française en remplacement de Joseph Bédier. Les deux frères ont eu un fauteuil à l'Académie française, mais pas simultanément, Jérôme y fut élu en 1938, et Jean en 1946.
Paris Emile-Paul Frères Editeurs 1918 1 Paris, Emile-Paul Frères Editeurs, 1918, in-12, maroquin chocolat à coins, dos titré estampé doré à quatre nerfs, tête dorée reliure postérieure, couverture et dos conservés, 272 pp.
Edition originale. Tirage limité. Exemplaire numéroté, N°744. Jérôme (1874-1953) et Jean Tharaud (1877-1952) sont des frères qui forment à eux deux un écrivain. Leurs prénoms de baptême sont Ernest et Charles, cest bien plus tard Charles Péguy qui leur donnera les prénoms de Jérôme et Jean, le fondateur et lapôtre de lévangile. Jean devint en 1901 le secrétaire de Maurice Barrès, poste quil occupa jusquà la Première Guerre mondiale. Pendant cinquante ans, ils mènent une uvre à quatre mains, signant toujours de leurs deux prénoms, le cadet rédigeant le matériau, laîné, Jérôme, peaufinant le style. Leurs différents voyages dans de nombreux pays, la Palestine, lIran, le Maroc, la Roumanie, leur fournissent la matière de reportages et de livres. Leur uvre fortement datée est marquée par le nationalisme, comme Barrès et Péguy, ils croient aux vertus de la colonisation. Le 1er décembre 1938, Jérôme Tharaud est élu au 31e fauteuil de lAcadémie française en remplacement de Joseph Bédier. Les deux frères ont eu un fauteuil à l'Académie française, mais pas simultanément, Jérôme y fut élu en 1938, et Jean en 1946.
1920 Paris, Librairie Plon, 1920, in-12, broché, couverture rempliée créme, 284 pages, table.
Exemplaire numéroté sur papier Lafuma. Jérôme (1874-1953) et Jean Tharaud (1877-1952) sont des frères qui forment à eux deux un écrivain. Leurs prénoms de baptême sont Ernest et Charles, cest bien plus tard Charles Péguy qui leur donnera les prénoms de Jérôme et Jean, le fondateur et lapôtre de lévangile. Jean devint en 1901 le secrétaire de Maurice Barrès, poste quil occupa jusquà la Première Guerre mondiale. Pendant cinquante ans, ils mènent une uvre à quatre mains, signant toujours de leurs deux prénoms, le cadet rédigeant le matériau, laîné, Jérôme, peaufinant le style. Leurs différents voyages dans de nombreux pays, la Palestine, lIran, le Maroc, la Roumanie, leur fournissent la matière de reportages et de livres. Leur uvre fortement datée est marquée par le nationalisme, comme Barrès et Péguy, ils croient aux vertus de la colonisation. Le 1er décembre 1938, Jérôme Tharaud est élu au 31e fauteuil de lAcadémie française en remplacement de Joseph Bédier. Les deux frères ont eu un fauteuil à l'Académie française, mais pas simultanément, Jérôme y fut élu en 1938, et Jean en 1946. Déchirures en queue et légères salissures à la couverture.
(Paris), Jehan Petit, s.d. (1519). Petit in-4 (136 x 199 mm) de (4)-CVIII ff. (sig. A B–T / ), caractères romains, veau brun estampé à froid composé de quatre colonnes d'abeilles dans un large encadrement floral, dos à cinq nerfs, traces de lacets (reliure de l'époque).
Belle impression sur deux colonnes sortie des presses de Jean de Gourmont pour Jehan Petit auquel le privilège royal fut accordé une première fois le 24 juillet 1515, reconduit à partir du 10 septembre 1519. Titre gravé sur bois avec la marque typographique de Jehan Petit (Renouard, Marques, n° 891) ; lettrines gravées sur bois (celle du recto du feuillet A2 aux armes du dédicataire) et caractères typographiques de Jean de Gourmont d'après Moreau ; figures gravées sur bois au verso du feuillet A1 (saint Jérôme), au recto du feuillet A4 (descente de Croix), et au verso du feuillet T8 (saint Jérôme répété sans encadrement). Épître dédicatoire de l'auteur à Joannes Gosthon de Zelesthe.Figure importante de l’Université de Paris durant la première moitié du XVIe siècle, Jérôme de Hangest (v.1480-1538) étudia les arts au collège de Reims, où il a pour maître Jean Tartaret (†1522), et on peut supposer qu’il obtient sa maîtrise en 1502 ou 1503. Il commence à enseigner les arts au Collège de Reims, et en même temps poursuit ses études de théologie au Collège de Sorbonne (1507). Licencié (26.I.1514) et Docteur (22.III.1514) en théologie. La même année, au mois d’août 1514, il fait partie des théologiens qui censurent l’oeuvre de l’humaniste allemande Johannes Reuchlin (1455-1522), ce qui lui vaudra une réputation de gardien de l’orthodoxie. Il enseigne ensuite la théologie et poursuit ses activités dans le domaine de la censure. Vers 1522, le cardinal Louis de Bourbon (†1535), devenu évêque du Mans (1519), le nomme chanoine de la cathédrale du Mans, puis scholasticus et finalement vicaire général. La charge est prestigieuse, Hangest administre tout le diocèse en l’absence du cardinal (qui vaque souvent à d’autres charges), s’y livre à la prédication, mais reste lié à Paris par l’intermédiaire du nouveau Collège du Mans, fondé et financé par Louis de Bourbon. Auteur prolifique, il a publié une logique, un De causis et de nombreux traités scolastiques anti-protestants. Du point de vue doctrinal, il défend fermement la théologie scolastique pour l’étude des sciences sacrées [Scholasticon, d'après Riccardo Quinto]. « Le traité de morale est pour sa plus longue partie plus philosophique que théologique : c’est une suite d’analyses subtiles de la volonté et des conditions de la vertu qui doivent beaucoup à l’Éthique. Nous devons en signaler cependant le «volontarisme». Dieu régit le macrocosme, l’âme le microcosme, et dans notre âme, si l’intelligence a un rôle de guide, la primauté de puissance appartient à la volonté : on peut tout vouloir, l’impossible comme le possible, le mal comme le bien. (…) Au fond la morale de Jérôme d’Hangest est fondée d’abord sur la raison et la conscience. Son livre, si vieux par sa méthode et son langage, prend vers la fin, quand il aborde la question du libre arbitre et de la grâce, une allure moderne » (Henri Buisson, Études rabelaisiennes 1965, VI, p. 46).Ex-libris manuscrit sur le titre "Petrus Chasselas" ; inscriptions manuscrites à l'encre du temps sur les première et dernière gardes et dans la marge supérieure de la figure de Saint Jérôme (feuillet T8).Exemplaire sans les deux derniers feuillets V1 (Privilège) et V2 (figure au verso : saint Michel terrassant le dragon). L'exemplaire conservé à la Bibliothèque de la Sorbonne porte l'adresse de Jean de Gourmont "Veneunt in edibus Joannis Gormontii ad insigne eminarum cipparum. Cum privilegio Regis" (ref. VCS 8= 18171 ; collation [4]-cviii-[2-2 bl.] f. : ill. ; in-4).4 exemplaires au CcFr (Abbeville, Semur en Auxois, Paris-Sorbonne, BnF). Discrètes restaurations sur la reliure ; large et pâle mouillure dans la partie haute de l'exemplaire, sinon très bon état intérieur. Moreau, Inventaire, II, 2072 ; Pettegree, French Books III, 73442.
Italie, circa 1842, 13,5x20,5cm, 4 feuillets rempliés.
Ensemble de quatre lettres signées de Napoléon-Jérôme Bonaparte au peintre Géniole, deux sont datées du 21 août et du 12 décembre [1842], 6 pages à l'encre brune, adresse du destinataire au dos des feuillets, deux sceaux de l'expéditeur en partie conservés. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Quelques infimes tâches sans atteinte au texte. La singularité de cet ensemble de lettres est constituée par la présence d'un signe franc-maçon rare (deux points de part et d'autre d'une ligne) entrelacé à la signature du Prince Napoléon. Le symbole explicite les liens étroits qui unissent la famille Bonaparte et la franc-maçonnerie qui aboutiront à faire de Paris la capitale de la franc-maçonnerie sous le Second Empire ainsi qu'à la création de la loge «Bonaparte» en 1852 dont fera partie Napoléon-Jérôme Bonaparte. En 1842, le jeune Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de Napoléon III, est en voyage en Italie en compagnie d'Alexandre Dumas qui tirera de cette expérience son célèbre Comte de Monte-Cristo. Habitué des milieux artistiques, le Prince Napoléon confie ici ses préoccupations au peintre Alfred André Géniole: « Toutes les lettres que l'on m'a adressées à Milan ne me sont pas parvenues ayant passé par le Tyrol et c'est par le plus grand des hasards que j'ai appris ici que l'on me retiendrait à la frontière.» Les lettres retracent la période délicate que traverse la famille Bonaparte exilée dont le représentant principal, le futur Napoléon III, est alors détenu au fort de Ham: «Il y a aussi un nouvel arrangement entre mon frère [Jérôme Napoléon Bonaparte]et moi, il ne peut plus être mon témoin, mon père ne voulait pas voir ses deux fils compromis à la fois.» Traitant parfois de sujets artistiques, comme la composition des armes du Prince Napoléon, les missives révèlent l'ennui qui s'empare du jeune Bonaparte, dont la liberté est limitée, notamment lors de son passage à Bologne: «Vous êtes bien heureux d'être tranquille, personne ne le sent plus que moi qui m'embête furieusement ici [...] Bologne est un bouge affreux, il n'y a que les morts qui y [suitent ?] agréablement le cimetière étant magnifique.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[Paris], Imprimerie de la municipalité, 1792, in-8, 12 pp., cartonnage Bradel de papier marbré, pièce de titre noisette en long (reliure moderne).
Il s'agit de la justification de la conduite de Pétion entre le 20 juin et le 10 août 1792.Martin & Walter, 27 014. Tourneux I, 3263. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie nationale, Floréal an X (mai 1802) in-8, 7 pp., dérelié.
Présentation par l'orateur du Tribunat de ce qui deviendra la loi du 11 Floréal de l’an X, votée le 1er mai 1802 instituant les lycées en remplacement des écoles centrales et réformant l'enseignement primaire, secondaire et spécial. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT