Paris E. Dentu, Durand 1864 in-8 demi-chagrin bouteille, dos à nerfs orné de pointillés, filets et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, tranches dorées [Rel. de l'époque]
126 pp.Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Versailles et Bar-le-Duc. Rédigé avec Louis Méquillet, représentant de la famille Lesurques, qui est l'auteur de l'avant-propos. L'Affaire du Courrier de Lyon remontait à la période du Directoire (avril-octobre 1796), mais la condamnation à mort de Joseph Lesurques fut considérée très tôt comme une erreur judiciaire majeure, et la famille s'efforça pendant plus de 60 ans de faire revenir la justice sur sa décision, en l'absence même d'une loi existante sur la réhabilitation. Et l'arrêt de la cour de cassation de décembre 1868 clôt définitivement l'affaire sur le plan judiciaire, dans un sens négatif. Néanmoins, la confiscation des biens de Lesurques, habituelle en cas de condamnation à mort, a été révoquée, et les biens rendus aux héritiers. Actuellement, certains historiens sont convaincus de l'innocence de Lesurques tandis que l'enquête récente du commandant de gendarmerie Éric Dagnicourt ou de l'historien Éric Alary penche pour sa culpabilité en tant que commanditaire financier.Précieux exemplaire du célèbre avocat et homme politique de la Monarchie de Juillet Odilon Barrot (1791-1873), avec envoi autographe de l'un des auteurs en date du 15 février 1864, et chiffre doré (O. B.) poussé au centre des plats. Barrot faisait partie des soutiens actifs aux demandes de la famille Lesurques, ce qui explique cet envoi