Paris, Le Normant, [1845], in-8, 16 pp, Broché, couverture muette moderne, Lettre adressée à tous les médecins dans laquelle le pionnier de la thanatopraxie Jean Nicolas Gannal (1791-1852) se défend contre les industriels qui attaquent son brevet, contre les embaumeurs qui craignent d'être dépossédés de leur métier, et contre les attaques personnelles des médecins, qui le critiquent sur sa méconnaissance de la médecine, autrement dit, contre l'accusation de "charlatanisme", dont il est la cible depuis la perte de son brevet en 1840. Dans les mêmes années, Gannal est également accusé d'employer de l'arsenic, substance qui sera interdite par ordonnance en 1846. Son procédé sera finalement examiné par l'Académie de Médecine qui, en 1847, organisa une confrontation avec les méthodes et produits des docteurs Boissié, dit Suquet, et Dupré : la commission, qui se composait notamment d'Orfila, conclut à la supériorité du procédé Suquet (Rapport sur divers modes d'embaumement présentés par MM. Dupré, Gannal et Sucquet). Jean Nicolas Gannal, ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Son affaire ne se relava jamais vraiment du rapport défavorable de l'Académie de médecine. Bon exemplaire. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Couverture rigide
Bon 16 pp.
[Paris, imp. Terzuolo], (c. 1842), in-8, 32 pp, Broché, couverture crème illustrée en noir, Réimpression de la Notice sur les embaumements, publiée par Jean-Nicolas Gannal pour faire la publicité de son nouveau procédé de thanatopraxie, breveté en 1837. Après une succincte histoire des techniques d'embaumement, l'auteur décrit son procédé. La plaquette se conclut sur six lettres élogieuses adressées à l'auteur. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet est faite au le docteur Lecoupeur pour les départements de l'Eure et de la Seine-Inférieure, du Calvados et de la Somme; suivront de nombreux autres départements, puis Nice, Londres, la Russie, l'île Maurice, la Nouvelle-Orléans, Constantinople et l'île de Cuba. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Bon exemplaire, tel que paru avec sa couverture d'origine illustrée, sur le plat supérieur, de deux momies (égyptienne et chrétienne), d'un mausolée et de pyramides, et sur le plat inférieur d'un monument funéraire élevé "à l'immortel Cuvier". Rousseurs claires. Couverture rigide
Bon 32 pp.
Paris, chez l'auteur, 1841, in-8, VII-448 pp, Demi-chagrin noir, dos à faux nerfs, Seconde édition de cet ouvrage qui a joué un rôle essentiel dans la voque des embaumements, en particulier aux États-Unis, où il a été traduit dès 1840 par l'anatomiste américain Richard Harlan. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes également, le procédé fut un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux Traité d'anatomie, et Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Le présent ouvrage comporte, outre l'Histoire des embaumements, quatre opuscules de Gannal : - Lettre adressée à l'Institut sur la question des embaumements. Paris, Imprimerie Le Normant, août 1843. 16 pages. - Lettres adressée à messieurs les membres du conseil de salubrité au sujet de la translation des cendres de l'empereur Napoléon et de l'exhumation des victimes de juillet. Paris, Terzuolo, 1840. 15 pages. - Notice sur les embaumements. Procédés de M. Gannal. [Paris, imprimerie de Terzuolo, 30 novembre 1839]. 32 pages, 2 planches : la première représente deux momies, l'une égyptienne, l'autre chrétienne, à l'avant d'un paysage où prennent place un mausolée gothique et des pyramides ; la seconde figure un monument funéraire élevé "à l'immortel Cuvier". - Observations sur le service des inhumations et pompes funèbres dans la ville de Paris. Paris, Maistrasse et Wiart, 1847. 31 pages, 1 titre-frontispice en lithographie. Frottements au dos. Quelques rousseurs. Cachet annulé de la faculté catholique de Paris et étiquette ex-dono de la bibliothèque d'Henri Liouville. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Wellcome III-86. Couverture rigide
Bon VII-448 pp.
Montpellier, Gras, 1861, in-8, [6]-616 pp, 1 pl. depl, Demi-percaline crème à la bradel, pièce de titre rouge, Médecin originaire de Perpignan, Joseph-Jean-Nicolas Fuster (1801-1876) était saint-simonien et ses ouvrages comportent toujours une connotation sociale : celui-ci n'échappe pas à la règle, puisque l'auteur note, dans sa conclusion, que la doctrine de l'affection catarrhale appartient à cette "vaste tribu des maladies appelées, diversement, fluxionnaires, séreuses, aqueuses, lymphatiques, catarrhales, rhumatiques, muqueuses, grippes, influenza, etc.", plongées dans une "déchéance si profonde, au mépris de leur extrême fréquence, à l'état sporadique et comme maladie populaire, qu'elles ne sont pas même mentionnées aujourd'hui dans des traités de pathologie réputés classiques" (p. 612). Fuster fut d'abord médecin des dispensaires de Paris, puis professeur de clinique médicale à Montpellier. Il développa des idées novatrices sur la "médecine météorologique" (Des maladies de la France dans leurs rapports avec les saisons, 1840) et il rédigea l'un des premiers mémoires de paléoclimatologie (Des changements dans le climat de la France, 1845). Dos frotté. Cachets de l'Institut catholique de Paris et étiquette en pied du dos. Couverture rigide
Bon [6]-616 pp., 1 pl. depl.
1844 PARIS, Tabary, 1844 - E.O. - In-8 - Broché - 87 pages + (5) pages - bien complet -in-fine- du fac-similé de la charte 49 x 61 cm - Bon exemplaire - rare
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Louis Jean Nicolas Monmerqué, (1780-1860), Biographe, historien de la littérature et éditeur critique français, membre de l'Institut.
Reference : 48620
(1844)
1844 PARIS, Tabary, 1844 - E.O. - In-8 - Broché - 93 pages - bien complet -in-fine- du fac-similé de la charte 49 x 61 cm - Bon exemplaire - rare - Réf. 48620
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Paris, Capelle, 1845, in-8, [4]-IV-503-[1] pp, Demi-basane havane de l'époque, dos lisse, titre doré et fileté, "Je n'écris pas un livre de météorologie ; mon seul but est d'éclairer un point fort obscur de l'histoire du climat." (première phrase) Première et unique édition de ce mémoire, qui fut l'un des premiers de paléoclimatologie. Médecin originaire de Perpignan, Joseph-Jean-Nicolas Fuster (1801-1876) était saint-simonien et ses ouvrages comportent toujours une connotation sociale. Dans cet ouvrage l'auteur démontre, grâce à un riche réseau d'arguments (périodisation et évolution des grandes intempéries que connut la France, analyse de la qualité des vignes et du vin au Moyen-âge, mouvements des glaciers français, etc.), que le climat de la France a inévitablement changé en 2000 ans et attribue, avec une intuition toute moderne, ces changements à l'industrie de l'homme, à l'influence de son action, combinée à celle de la nature, sur le climat et ses variations. Passionnante étude d'une saisissante modernité. Provenance : Cachets anciens annulés de l'Institut catholique de Paris et cachet "ancien don (1937) de la bibliothèque J.B Dumas (1800-1884)". Dos frotté. Hirsch II, p. 648 ; Wellcome III, p. 77. Couverture rigide
Bon [4]-IV-503-[1] pp.
1981 éditions de la Prévoté 138 pages Sans date. 138 pages.
Paris, Desloges, 1840, in-8, d'un portrait et 70 et (2) pages, exemplaire broché (dos consolidé avec papier fort, et déchirure sur la quatrième de couverture, sous papier cristal), Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice (sel d'alumine) ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Un portrait de Gannal en frontispice. Mouillures. Couverture rigide
Bon d'un portrait et 70 et (2)
Paris, Desloges, 1840, in-8, 70-[2] pages, portrait, Broché, couverture originale imprimée, Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Un portrait de Gannal en lithographie. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Ce fut lui qui embauma Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Parmi les adeptes de ce procédé, on compte Bourgery, qui l'utilisa pour sa fameuse "Traité d'anatomie"; et Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Exemplaire tel que paru. Couverture usée, petit manque angulaire. Quelques rousseurs Couverture rigide
Bon 70-[2] pages, portrait
Jean Nicolas Pierre HACHETTE. Programmes d'un Cours de Physique, ou précis de leçons sur les principaux phénomènes de la nature, et sur quelques applications des mathématiques à la physique. 1809, chez Mme Veuve Bernard, Paris. 1 vol. in-8 relié de 248 pages. Reliure de l'époque demi chagrin maroquiné marron, dos lisse orné de fers romantiques, de filets, fleurons, et du titre, frappés à l'or fin. Tranches jaspées. 6 planches gravées dont 3 dépliantes. Bon état, intérieur frais quelques rousseurs claires en début d'exemplaire. Ex-libris de Werner Günther. Très rare. Édition originale. Jean Nicolas Pierre Hachette, né à Mézières (Ardennes) le 6 mai 1769 et mort à Paris le 16 janvier 1834, est un mathématicien français. Considéré comme le principal continuateur de Gaspard Monge en géométrie, l'enseignement de géométrie descriptive qu'il assura dans les grandes écoles et à l'Université imprégna toute une génération de savants et de techniciens, et prépara l'essor de la géométrie projective au xixe siècle. Assez bon
LOrient [Lorient] ; Imprimerie de L. C. R. Baudoin, 1780. 1780 1 vol. in-8° (215 x 145 mm) de : X (titre, dédicace, avis à mon fils) ; 229 pp. ; [3] ff. (table, errata). (rares tâches, ensemble frais). Étiquette de libraire collée au dos du premier plat : Ouvrage excessivement rare. Plein veau marbré dépoque, dos lisse orné, double-filet doré encadrant les plats, tranches rouges, gardes de papier marbré. (reliure usée, trace de piece de titre).
Très rare édition originale et unique de cette autobiographie due à Jean-Nicolas Guérin de Frémicourt (1721-1790), militaire français, lieutenant-colonel et commandant de milices de l'Isle de France. Louvrage est illustré dun portrait de l'auteur en frontispice, gravé sur cuivre par Cathelin d'après Philippe. Comme indiqué en début douvrage, cette autobiographie militaire est principalement adressée à son fils et n'était pas vouée à être mise en vente. En effet, il sagit dun ouvrage privé exclusivement destiné à sa famille et à ses amis militaires. « Ce livre aura l'avantage, je crois unique, de ne point faire regretter l'argent que l'on y mettra, car il n'en sera vendu aucun exemplaire. Ceux des militaires qui en désireront, s'adresseront directement à moi, en m'indiquant le moyen de le leur faire parvenir, je distribuerai de même toute l'Edition et m'estimerai trop heureux si je puis laisser après moi des preuves de mon dévouement à ma patrie et à mon état. » Une très importante partie du présent ouvrage concerne l'Isle de France (Ile Maurice) et Lile Bourbon (La Réunion). Il sagit notamment pour lauteur de présenter les dispositions à prendre pour la défense de l'Isle de France. Jean-Nicolas Guérin de Frémicourt, né en 1721, gravit progressivement les échelons de l'armée, passant de lieutenant en second en 1735 à lieutenant en 1743, puis à aide-major en 1744. Il devient par la suite capitaine en 1746, et en 1756, obtient une commission de lieutenant-colonel. En 1756, il est choisi pour commander et discipliner les troupes des Isle de France et de Bourbon. À cet effet, il reçoit un brevet de lieutenant-colonel d'infanterie du roi ainsi qu'un traitement en tant qu'administrateur en second de l'île de France de la part de la Compagnie des Indes. Il séjourne alors sur l'île de France du 13 mars 1757 au 5 octobre 1762 où il est chargé des services de soutien à l'expédition de Lally-Tollendal. Malgré les défis et les difficultés liés à l'état de dénuement de l'île, il a rempli brillamment cette tâche ingrate et complexe. En 1759, il élabore notamment un plan de défense de l'île qui inspirera ceux qui travailleront à la fortification de la colonie après lui. Il conclut sa carrière en tant que commandant au service du roi à Lorient. Bel exemplaire de cette très rare autobiographie privée. 1 vol. 8vo (215 x 145 mm) of : X (title, dedication, " notice to my son ") ; 229 pp. ; [3] ff. (table, errata). (few stains, fresh overall). Bookseller's label affixed to spine of front cover: "Excessively rare work...". Contemporary full marbled calf, ornate smooth spine, double gilt fillet framing the boards, red edges, marbled paper endpapers (binding worn). Very rare first and only edition of this autobiography by Jean-Nicolas Guérin de Frémicourt (1721-1790), a French military officer, lieutenant-colonel and commander of the militia at Isle de France. The work is illustrated with a frontispiece portrait of the author, copper-engraved by Cathelin after Philippe. As indicated at the beginning of the book, this military autobiography is primarily addressed to his son, and was not intended for sale. Indeed, it is a private work intended exclusively for his family and military friends. "This book will have the advantage, I believe unique, of not making anyone regret the money they put into it, as no copy will be sold. I will distribute the entire edition in the same way, and I will be only too happy if I can leave behind me proof of my devotion to my country and my state. A large part of the present work concerns Isle de France (Mauritius) and Ile Bourbon (Reunion Island). In particular, the author presents the measures to be taken for the defense of Isle de France. Jean-Nicolas Guérin de Frémicourt, born in 1721, rose steadily through the ranks of the army, from second lieutenant in 1735 to lieutenant in 1743, then to aide-major in 1744. He became captain in 1746, and in 1756 was commissioned lieutenant-colonel. In 1756, he was chosen to command and discipline the troops on the Isle de France and Bourbon. To this end, he received a brevet as lieutenant-colonel of the king's infantry, as well as a salary as second administrator of the Isle of France from the Compagnie des Indes. He stayed on the Isle of France from March 13, 1757 to October 5, 1762, where he was in charge of support services for the Lally-Tollendal expedition. Despite the challenges and difficulties of the island's destitute state, he performed this complex and thankless task brilliantly. In 1759, he drew up a plan for the island's defense that would inspire those who would work on fortifying the colony after him. He ended his career as a commander in the king's service at Lorient. A fine, well-preserved copy of this very rare private autobiography.
Phone number : 06 81 35 73 35
Paris, Jean Mariette, 1709, in-12, [24]-591-[9] pp, Veau marbré havane, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges, Édition originale de cette biographie historique de Georges Kastrioti ou Skanderbeg, héros national albanais, célèbre pour avoir tenu tête à l'Empire ottoman et avoir rendu à l'Albanie son indépendance. Pris en otage par l'empereur turc Mehmed Ier alors qu'il est encore enfant, il reçoit une éducation militaire et entre dans l'armée turque pour laquelle il remporte plusieurs batailles. Selon l'usage, au décès de son père, le sultan devait le nommer comme son successeur mais il place un autre homme à cette place. Skandeberg décide donc de s'évader et de reprendre son fief perdu. Alors que ses effectifs sont fort réduits, il parvient à maintenir l'Albanie indépendante jusqu'à son décès. Pour composer son ouvrage, le père jésuite Duponcet a traduit et abrégé l'ouvrage de Marino Barlezio (ou Martin Barlet) De vita e moribus ac rebus adversus Turcas gestis Georgii Castrioti, paru à Rome sans date pour l'édition originale puis à Strasbourg en 1537. Il précise dans sa préface qu'il s'agit du seul ouvrage de première main dont il dispose à ce sujet mais que trouvant l'ouvrage trop long, il en a retranché les digressions inutiles. Il attribue aux ottomans ce manque de sources, émettant l'hypothèse de la destruction systématique de ce genre de documents pour effacer Skanderberg de l'Histoire. Malgré ce vide, il reste un symbole pour l'Albanie et il a inspiré d'autres auteurs, Voltaire et Ronsard notamment, ainsi que Vivaldi qui lui consacre un opéra éponyme. Rare, le Worldcat n'en recense que 4 exemplaires de cet ouvrage en France, le CCfr, 9 exemplaires. À l'étranger, seule l'université de Princeton semble en posséder un selon HathiTrust. Ex-libris Pontchartrain. Baker, III, 295; G. Brunet, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 123d. Couverture rigide
Bon [24]-591-[9] pp.
A Paris, Robert Pepie et Jean-Baptiste Nolin, 1693. In-12 de 1 titre-frontispice gravé et (16)-393 pp. mal chiffrées 379-(4) pp., veau brun granité, dos à nerfs fleurdelisé, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare établie par Jean-Baptiste Nolin (1657-1708), géographe ordinaire du Roi, graveur, éditeur d'estampes.En 1686, le père Vincenzo Coronelli passa avec lui marché pour son globe céleste et 28 cartes de géographie - en collaboration pour la table avec le géographe et cartographe avec Jean-Nicolas de Tralage (1640-1720) sous le pseudonyme de TillemonMors très légèrement fendus en tête. Titre-frontispice Divisions de la France.Provenance : Exemplaire de l'auteur Jean-Nicolas de Tralage (ex-libris), neveu du lieutenant général de police La Reynie, qui légua sa collection en 1699 à l'abbaye de Saint-Victor.
Monmerqué, Louis-Jean-Nicolas, Michel Francisque (François-Xavier MICHEL dit..
Reference : LCI-963
(1842)
1842 1842 Paris Firmin-Didot 1842 1 in 8 Reliure Demi-Maroquin noir dos à nerfs et caissons 670[pp] Théâtre français au Moyen-Âge, publié d'après les manuscrits de la Bibliothèque Nationale (XIe - XIVe siècles). Les Vierges sages et les Vierges folles. La résurrection du Sauveur. Jeux, par Adam de La Halle. Le miracle de Théophile. Jeu de Saint Nicolas, par Jean Bodel. De Pierre de La Broche qui dispute à Fortune par devant Reson.Un miracle à Nostre-Dame d'Amis et d'Amille. Un miracle de Saint Ignace. Un miracle de Saint Valentin. Un miracle à Nostre-Dame, comment elle garda une femme d'estre arse. Un miracle à Nostre-Dame, de l'empereris de Romme.
Etat de conservation excellent , Intérieur frais quelques rousseurs Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
, , 1815. Manuscrit in-12 de (1)-140 pp., titre orné, vélin souple bruni, dos lisse muet (reliure de l'époque).
Un témoignage sur l’impact de L’Abbé de l’Épée de Jean-Nicolas Bouilly. En 1815, un certain Jean H. Wouters réalisa une copie manuscrite soignée de la pièce L’Abbé de l’Épée, comédie historique en cinq actes, écrite par Jean-Nicolas Bouilly et créée en 1799. Ce document témoigne de l’immense succès de cette œuvre qui contribua significativement à la reconnaissance et à la défense des droits des sourds-muets au XIXe siècle.Un succès théâtral et militant. Jouée à Paris 156 fois jusqu’en 1840, la pièce entra ensuite au répertoire de l’Odéon, où elle demeura jusqu’en 1890, tout en continuant à être représentée sur d’autres scènes françaises. Bouilly, déjà renommé comme librettiste auprès de compositeurs tels que Grétry, Dalayrac, et Méhul, et futur collaborateur d’Auber, choisit avec cette œuvre de magnifier la figure de Charles-Michel de l’Épée (1712-1789), l’inventeur de la langue des signes et fondateur de l’Institut des jeunes sourds.Un « fait historique » inspiré d’une affaire judiciaire. Le drame de Bouilly repose sur un épisode marquant de la vie de l’abbé de l’Épée : l’affaire Solar. En 1776, l’abbé recueille un enfant sourd-muet qu’il identifie comme le comte de Solar, disparu et présumé mort. Après un procès retentissant, l’enfant est reconnu comte de Solar en 1781. Cependant, un second procès en 1792 révèlera que cet enfant était un imposteur. Bien que ce dénouement n’ait pas terni la mémoire de l’abbé, Bouilly choisit de l’omettre dans sa pièce.Dans L’Abbé de l’Épée, le jeune sourd-muet Théodore est identifié comme Jules, comte d’Harancour, spolié par son oncle, le cruel Darlemont. L’abbé parvient à rétablir les droits de son protégé, offrant un dénouement où la vertu triomphe sans équivoque. Ce récit poignant, combinant justice sociale et exaltation des vertus humaines, touchait directement le cœur des spectateurs.Un plaidoyer en faveur des sourds-muets. Bouilly exploite avec talent l’émotion suscitée par un fait divers pour promouvoir la cause des sourds-muets. Théodore est présenté comme un jeune homme sensible et noble, tandis que l’abbé incarne la sagesse et la vertu. Leur relation, pleine d’humanité, constitue le cœur dramatique de l’œuvre. Le célèbre monologue de l’acte II, où l’abbé retrace la découverte des origines de Théodore, témoigne de la finesse narrative de Bouilly.Un héritage culturel et social durable. L’impact de L’Abbé de l’Épée dépasse largement le cadre théâtral. En 1866, Achille Jubinal, homme de lettres, souligne que « peu de personnes » ignoraient l’existence de ce drame qui avait marqué les esprits. L’œuvre permit non seulement de célébrer la figure de Charles-Michel de l’Épée, mais aussi de sensibiliser un large public à la condition des sourds-muets et à leur potentiel éducatif, renforçant ainsi la reconnaissance et les efforts en faveur de leur intégration sociale.Une œuvre au croisement de l’art et de la société. Avec L’Abbé de l’Épée, Bouilly réussit une double prouesse : créer un succès théâtral durable et faire de cette pièce un vecteur de progrès social. En s’appuyant sur des faits historiques, il transforma une simple anecdote judiciaire en un plaidoyer universel pour la justice et l’humanité, une leçon qui résonna tout au long du XIXe siècle.
Paris, Tabary, 1844 in-8, 87-[9] pp., avec un grand fac-similé dépliant "in fine", demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs orné, tête dorée (reliure de l'époque). Dos passé. Bon exemplaire.
A la suite, on trouve le complément très rare de cette étude : Lettre du frère Antoine, de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin, à Nicolas de Rienzi, tribun du peuple romain ; suivie de deux lettres de Rienzi, adressées à Giannino, de Sienne. Appendice de la Dissertation sur Jean Ier (...). Paris, Tabary, 1845, 32 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez l'auteur, 1832, in-8, 58-[2] pages et 1 planche, exemplaire broché, Première édition de cette plaquette publicitaire rare, faisant la promotion de l'appareil bon marché (75 centimes) conçu par Gannal : l'instrument est montré sur la planche dépliante qui ouvre l'ouvrage. Cette plaquette constitue un recueil de témoignages sur les résultats de l'emploi du chlore dans la phtisie pulmonaire. L'ouvrage est précédé de la description de l'appareil de l'auteur pour les inhalations de chlore et débute par une histoire du traitement de la cette maladie. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon 58-[2] pages et 1 planche
Paris, VveLouis Janet et Magnin 1844 In-12 18 x 11 cm. Reliure de l’époque demi-chagrin vert, dos à nerfsencadrés de fers dorés, tranches dorées, 336 pp., 4 gravures sous serpentes, table des matières. Coins émousés et frottés, intérieur frais, gouttière régulière.
Homme aux multiples talents, Jean-Nicolas Bouilly (1763-1842) fit paraître un nombre considérable de recueils de contes pour la jeunesse, traduits dans de nombreuses langues et réédités jusqu'à la fin du XIXe siècle. Bon état d’occasion
Paris, Chez Rosa, 1817. 2 volumes pt. in-8°, XII-354-354p. Reliures plein veau raciné d'époque, dos lisses ornés de petits fers dorés, pièces de titre en mariquin rouge.
Quatrième édition. Illustré de 17 gravures hors texte. Mors du premier volume fendu sur 4 centimètres, sinon bel exemplaire.
S.n., s.l. (juin 1847), 22 x 28 cm, relié.
Thèse pour le doctorat de médecine, soutenue par l'auteur en 1847. Edition originale. Reliure en demi-percaline vert sapin, titre et nom de l'auteur dorés au dos, "S de B [Société de Biologie] en pied, plats de papier marbré, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Jean Nicolas Demarquay. Quelques rares piqûres marginales sans conséquence. Agréable exemplaire, rare. Jean Nicolas Demarquay (1815-1875), chirurgien, présente sa thèse pour le doctorat en médecine, Recherches expérimentales sur la température animale, en juin 1847. Il est chirurgien en chef de la maison de santé Dubois. Il s'intéresse à l'hypnotisme et publie de nombreux ouvrages sur les procédés opératoires. Grand ami d'Auguste Duméril, médecin, membre de l'Institut et de l'Académie royale de médecine, il publie avec lui et avec Lecointe une plaquette intitulée Recherches expérimentales sur les modifications imprimées à la température animale par l'introduction dans l'économie de différents agents thérapeutiques, en 1852. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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À Paris, chez Grégoire et Thouvenin, an X - 1802, in-4, XVII-196-[2] pp, broché, couverture d'attente bleue de l'époque, Rare première et unique édition de cette Concordance destinée à compléter les célèbres Mémoires pour servir à l'histoire des insectes de Réaumur, dont le sixième et dernier tome était paru en 1742. Vallot (1771-1860), médecin et naturaliste de Dijon, fait précéder son travail d'un Abrégé de la vie de Réaumur. Les tables se présentent en six parties - une pour chaque tome des Mémoires : elles donnent la description, planche par planche, de chacune des figures, avec le nom des espèces selon les systèmes modernes de Goeffroy et de Linné. L'index des noms d'insectes in fine rapporte, de manière très utile, les dénominations selon chaque système et selon les descriptions de Réaumur. Plus qu'un simple recensement méthodique, il s'agit d'un véritable travail de recherche dont l'auteur confesse, en Avertissement, qu'elles lui ont "coûté beaucoup de peine". Exemplaire tel que paru, non rogné, ayant conservé sa couverture d'attente d'origine. Pliures en coin de quelques feuillets. Accrocs angulaires avec manques à la première de couverture. Bel état intérieur, sans mouillure ni rousseur. Couverture rigide
Bon XVII-196-[2] pp.
Fribourg, Chez Joseph-Louis Piller, 1841. Complet en 3 volumes in-8 de XVI-[2]-408; XII-[2]-409 et [6]-467 pages, demi-basane marron, dos lisses avec titres et filets.
Reliures un frottées, ors des dos passés, rousseurs.