Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), gravure d'après les dessins originaux d'émaux et surtout de table XIXe siècle, collection de MM. P. Christofle et H. Bouilhet, orfèvres. Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Type de cadre : non encadré État : rousseurs Imprimerie A. Quantin, vers 1881. Belle gravure. Envoi soigné et sécurisé. On sait quelle place occupe le nom de Jean Feuchère dans l'histoire de l'art romantique. Pendant vingt ans, ses oeuvres n'ont cessé de figurer avec honneur au Salon. Mais, en même temps qu'il exécutait un grand nombre de bas-reliefs et de statues qui ornent les monuments publics et quelques places de Paris, il composait une quantité bien plus grande encore de modèles pour la fabrication du bronze et pour l'orfèvrerie, et notamment des surtouts de table qui exigent à la fois une science complète du modelé et le sens fécond de l'invention, une imagination prompte à se renouveler. Dans la composition de ce projet de surtout représentant le Parnasse, l'artiste, ne pouvant montrer qu'une moitié de l'ensemble, a volontairement exagéré le rapprochement des figures de Muses, de manière à en montrer le plus grand nombre possible, et, en effet, il en montre huit. Il est évident que les groupes devaient s'espacer à l'exécution pour remplir la circonférence du surtout et tourner autour du rocher que domine une figure d'un très beau mouvement, un Apollon jouant de la lyre et emporté par l'irrésistible élan de Pégase. Feuchère aura pensé au historique de Napoléon à son peintre L. David. Il a voulu que le jeune dieu fût "calme sur un cheval fougueux". La partie inférieure du surtout est occupée par les divinités des eaux : un Fleuve, le fleuve classique, à barbe limoneuse, accoudée sur une urne, tenant en main une rame et entouré par des nymphes jouant dans les roseaux. Aux deux extrémités du socle se dressent des bustes de néréides ailées. Le dessin, quoique poussé à l'effet, est exécuté avec la liberté du croquis, tellement que l'artiste a négligé d'indiquer le bras d'une des néréides. Cela ne tire pas à conséquence et l'ensemble conserve un très grand aspect décoratif. Les quatre médaillons qui accompagnent ce surtout sont des motifs de bacchanales d'un goût charmant.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), gravure d'après un dessin original à la plume d'un surtout de table XIXe siècle, collection de MM. P. Christofle et H. Bouilhet, orfèvres. Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Type de cadre : non encadré État : rousseurs Imprimerie A. Quantin, vers 1881. Belle gravure. Envoi soigné et sécurisé. On sait quelle place occupe le nom de Jean Feuchère dans l'histoire de l'art romantique. Pendant vingt ans, ses oeuvres n'ont cessé de figurer avec honneur au Salon. Mais, en même temps qu'il exécutait un grand nombre de bas-reliefs et de statues qui ornent les monuments publics et quelques places de Paris, il composait une quantité bien plus grande encore de modèles pour la fabrication du bronze et pour l'orfèvrerie, et notamment des surtouts de table qui exigent à la fois une science complète du modelé et le sens fécond de l'invention, une imagination prompte à se renouveler. C'est un dessin de ce genre qui est reproduit ici. Le groupe principal représente les Saisons. En ce dessin, qui n'est qu'un projet, l'artiste n'a indiqué que le printemps, l'automne et l'été, facilement reconnaissables à leurs attributs. Il est probable que, dans la maquette en ronde-bosse qui dut suivre l'adoption du projet, Feuchère aura symbolisé l'hiver, comme l'automne l'est ici par un personnage masculin, de manière à équilibrer son groupe. Les trois figures sont debout et portent sur un plateau convexe décoré dans son épaisseur par ne frise de feuilles de lierre et de feuilles de vigne se rattachant à des thyrses terminés en pomme de pin et faisant saillie de manière à servir d'anses. Tout cette partie supérieure est soutenue par quatre cariatides espacées représentant la Chasse et la Pêche. Dans la marge, le dessinateur a rapidement tracé le croquis des figures complémentaires : une Pomone et un homme appuyant la main sur un soc de charrue. Au centre des quatre cariatides, un Bacchus enfant chevauche une panthère. Sur le socle, un écusson est accoté par des dauphins montés par des Amours.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), gravure d'après le dessin original d'une aiguière XIXe siècle représentant la mythologie des eaux, collection de MM. P. Christofle et H. Bouilhet, orfèvres. Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Type de cadre : non encadré État : rousseurs Imprimerie A. Quantin, vers 1881. Belle gravure. Envoi soigné et sécurisé. On sait quelle place occupe le nom de Jean Feuchère dans l'histoire de l'art romantique. Pendant vingt ans, ses oeuvres n'ont cessé de figurer avec honneur au Salon. Mais, en même temps qu'il exécutait un grand nombre de bas-reliefs et de statues qui ornent les monuments publics et quelques places de Paris, il composait une quantité bien plus grande encore de modèles pour la fabrication du bronze et pour l'orfèvrerie, et notamment des surtouts de table qui exigent à la fois une science complète du modelé et le sens fécond de l'invention, une imagination prompte à se renouveler. L'anse est formée par une élégante figure de sirène dont la queue squameuse accomplit une double révolution autour d'une tige fixe. Sur la hanche du vase il dispose une frise de dieux marins et de centaures aux pieds palmés, soufflants dans des trompes en forme de coquille, jouant et se poursuivant à la surface des eaux. Le pied est formé par un groupe de dauphins adossés que chevauchent des enfants armés de tridents. Sur la panse, enfin, il réserve un large médaillon circulaire où il inscrit une Vénus naviguant dans une large conque entourée d'un cortège d'Amours.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), gravure d'après un dessin original de drageoir XIXe siècle, collection de MM. P. Christofle et H. Bouilhet, orfèvres. Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Type de cadre : non encadré État : rousseurs Imprimerie A. Quantin, vers 1881. Belle gravure. Envoi soigné et sécurisé. On sait quelle place occupe le nom de Jean Feuchère dans l'histoire de l'art romantique. Pendant vingt ans, ses oeuvres n'ont cessé de figurer avec honneur au Salon. Mais, en même temps qu'il exécutait un grand nombre de bas-reliefs et de statues qui ornent les monuments publics et quelques places de Paris, il composait une quantité bien plus grande encore de modèles pour la fabrication du bronze et pour l'orfèvrerie, et notamment des surtouts de table qui exigent à la fois une science complète du modelé et le sens fécond de l'invention, une imagination prompte à se renouveler. Toutes les figures de cette composition sont occupées à des travaux d'orfèvrerie. L'une modèle à la cire, avec l'ébauchoir, une anse de vase ; une autre, comme celle qui domine toute la composition, travaille au marteau une pièce de métal ; ici un bouclier, là un vase de forme sphérique. Les deux figures de femme couchées sur le rampant du couvercle, et supportant la plate-forme où repose le Vulcain assis, sont élégantes et dessinées d'un beau trait.
Jean-Jacques Feuchère (1807-1852), gravure d'après un dessin original à la plume, avec lavis de sépia et rehauts de gouache en blanc, et signé en bas à droite : J. Feuchère, 1847, d'un surtout de table XIXe siècle, collection de MM. P. Christofle et H. Bouilhet, orfèvres. Dimension de la feuille : 31,5x45 cm Type de cadre : non encadré État : rousseurs Imprimerie A. Quantin, vers 1881. Belle gravure. Envoi soigné et sécurisé. La forme pyramidale de ce surtout est divisée en trois parties superposées. Sur la base, à droite et à gauche, l'artiste a symbolisé le pain et le vin, aliments essentiels de l'homme, par de beaux groupes de quatre figures représentant, d'une part la moisson, de l'autre la vendange. Au centre, sous l'arceau irrégulier d'une grotte, un groupe d'artisans forge les instruments du travail, un soc de charrue. Au-dessus, les divinités des eaux épanchent le contenu des urnes fécondes. Au sommet se dresse un dernier groupe de deux figures ; l'une représente le dieu de la vigne ; l'autre, d'un symbolisme plus obscur en ce dessin resté à l'état de projet, est une figure de femme. Appuyée d'une main sur l'épaule du dieu, elle élève de l'autre un coeur qu'elle semble dérober aux atteintes de l'Amour. L'ensemble du surtout est somptueux.