Jean Guitton (1901-1999), philosophe, écrivain, membre de l'Académie Française.
Reference : 013206
Jean Guitton (1901-1999), philosophe, écrivain, membre de l'Académie Française. Dessin original signée et daté « automne 41 », cachet de l'Oflag IV-D, env. 20.5*15.5cm. Très rare dessin de captivité dans lequel on voit vraisemblablement un bâtiment de l'Oflag, on devine une clôture de barbelés au premier plan avec l'abbé (André ?) Fabre sur la gauche. Guitton a ajouté bien plus tard (vers 1980?) une légende à l'encre rouge « l'abbé Fabre au IV D » et, peut-être, ses initiales en dessous. Au dos du dessin, des notes autographes de Guitton sur toute la page, difficiles à déchiffrer, mais qui parlent notamment de charité. On déchiffre notamment : « de mettre vos richesses spirituelles au service de l'[.] française ». Probablement un texte lié à son activité littéraire en captivité. Dessin plié en deux, probablement lors d'un envoi. Le dessin est issu d'un carnet. Jean Guitton eut une activité d'artiste non négligeable. Il a peint notamment un chemin de croix pour l'église Saint Louis des Invalides et il exposa régulièrement à la galerie Katia Granoff. [308-2]
Jean Guitton (1901-1999), philosophe, écrivain, membre de l'Académie Française.
Reference : 013205
Jean Guitton (1901-1999), philosophe, écrivain, membre de l'Académie Française. Dessin original avec dédicace datée du 31 décembre 1982, 1p A4. Grand dessin au fusain représentant son ange gardien avec une dédicace à l'encre rouge « Cher Edmond, je vous envoie ce dessin de mon ange gardien pour vous remercier de votre lettre si dense. Veuillez transmettre cette relique à l'abbé Fabre ! Tous mes voeux. Jean Guitton ». Cet abbé Fabre est un ami de Guitton, un prêtre qui était aussi détenu dans l'Oflag IV D, prénommé peut-être André. Nous n'avons pas su identifier qui était cet Edmond. Le dessin a été plié en deux, probablement au moment de l'envoi. Un autre dessin de son ange gardien avait été envoyé à Armand Petitjean en 1978 (vente Ader, 14 avril 2015, n°110). Jean Guitton eut une activité d'artiste non négligeable. Il a peint notamment un chemin de croix pour l'église Saint Louis des Invalides et il exposa régulièrement à la galerie Katia Granoff. [308-2]
GUITTON (Jean), philosophe et écrivain catholique français, membre de l'Académie française (1901-1999).
Reference : HCLM25
A propos d’une conférence que Gaston Vidal lui propose de faire en l’honneur de Mr Cadier. Dans sa première lettre datée d’Avril, il lui explique les raisons de son long silence tout en lui assurant qu’il n’a pas oublié son invitation mais qu’il ne sait pas encore s’il pourra se rendre à Montpellier. « Je ne vous ai pas oublié, mais depuis notre dernière rencontre, j’ai été éprouvé. Très malade en 72,73. Puis ma femme est morte d’un cancer le 18 Janvier 1874. Votre proposition me tente à cause d’elle surtout, que j’ai connue à Montpellier. Mais ce ne pourrait être qu’en Novembre […] Nous avions une grande sympathie pour Mr Cadier. Et, si je venais, je choisirais un sujet religieux comme, "La fin du temps et la fin des temps" que j’ai traitée l’autre jour dans un temple. A vous de réfléchir. Cette lettre est encore hypothétique. Je réfléchis de mon côté. Le 25 Avril, dans Le Monde, vous lirez un texte de moi qui sans doute, éveillera en vous des échos… ». Dans sa seconde lettre datée d’Octobre, il lui confirme sa venue « Vous devinez les motifs profonds qui m’ont conduit à accepter l’invitation […] J’ai renoncé pour des raisons de santé à quitter Paris pour faire une conférence. Mais… Montpellier a eu une telle place dans ma vie ! C’est là que j’ai connu ma femme, qui est morte l’an passé. Et aussi plusieurs " mystères" douloureux et joyeux…Je me souviens de nos entretiens et de mes anciennes promesses… ».
GUITTON (Jean), philosophe et écrivain catholique français, membre de l'Académie française (1901-1999).
Reference : HCLM24
Il le remercie pour sa lettre et son admission « Je suis convalescent, et votre lettre m’apporte un doux réconfort, rameau de la Colombe : cette agrégation à votre Compagnie, qui va me rattacher éternellement à cette ville de Montpellier, pleine de "Mystères" pour moi : joyeux, douloureux et (par vous) glorieux… ».