L.A.S., Paris, 6 décembre 1833, 2p in-4. A Eugène Aroux (1793-1859), député et bâtonnier de l'ordre à Rouen et aux membres du conseil de discipline de l'ordre des avocats. Parquin est alors bâtonnier de l'ordre à Paris. Intéressante lettre autour des poursuites de la magistrature à son encontre. En effet, son élection au barreau en août 1832 se fit dans un contexte de tensions entre le barreau et la magistrature, dont le premier président, cité dans la lettre, est Antoine-Jean-Matthieu Séguier (1768-1848). Suite à sa réélection en août 1833, il prononce un discours de rentrée en novembre, considéré comme frondeur vis-à-vis de la magistrature. Il sera alors poursuivi. Dans cette lettre, il dit notamment qu'il ignorait l'existence et donc le contenu d'un « arrêt rendu par défaut sur le fonds ». « Il sera probablement décidé que le bâtonnier [Parquin donc] se [pourvoira] en cassation contre l'arrêt de compétence ce que je ne manquerai pas de faire sur l'heure ». Finalement, à l'issue des procédures, Parquin démissionnera le 22 juillet 1834 mais sera à nouveau réélu. Beau document.