Jean-Baptiste Gouriet, Les Charlatans célèbres ou Tableau Historique des Bateleurs, des Baladins, des Jongleurs, des Bouffons, des Opérateurs, des Voltigeurs, des Escamoteurs, des Filous, des Escrocs, des devins, des Tireurs de cartes, des Diseurs de bonne aventure. Et généralement de tous les Personnages qui se sont rendus célèbres dans les rues et sur les places publiques de Paris, depuis une haute antiquité jusqu'à nos jours. Paris, Lerouge, 1819. 2 vol. in-8, [4]-336p & [2]-346p. Edition originale avec titre renouvelé, bien complète de la gravure placée en frontispice du tome I. L'ouvrage avait d'abord paru, toujours chez Lerouge, sous le titre : Personnages célèbres dans les rues de Paris depuis une haute antiquité jusqu'à nos jours en 1811. On remarquera d'ailleurs que le feuillet doublant la couverture muette est le feuillet portant les étiquettes à découper et coller sur le dos des volumes. Ces étiquettes portent bien le millésime 1811. La mention de seconde édition est donc fictive. Il faudrait plutôt parler de seconde émission. L'ouvrage s'intéresse donc autant aux artistes autant qu'à la magie et l'occultisme. Il y a ainsi une partie sur Nicolas Flamel (pierre philosophale), César (chiromancien, nécromancien.), la baguette divinatoire, les puissances invisibles, l'art de tirer les cartes, etc. Les personnages sont divisés en 4 parties : les personnages inventeurs, les personnages imitateurs, les personnages d'imagination et les personnages vivants. Cette dernière partie est aussi très intéressante pour les charlatans du début du XIXe siècle. Provenance : Auguste Huguet, prêtre du diocèse de Clermont-Ferrand, avec ses deux cachets ex-libris sur les deux pages de titre. Brochés, couvertures muettes vertes, non rognés. Rousseurs éparses, couvertures un peu abîmées, surtout au dos, avec quelques petits manques de papier et des fentes en bouts de plis. Ouvrage rare.
Paris, Hubert et Cie, 1806. In-16, frontispice sur papier vélin avant la lettre par Desrais et 215 pages. Parfait état intérieur. Demi-maroquin rouge d'époque, dos lisse orné avec chiffre en pied. Dos très légèrement frotté.
Ce poème est une réponse à la Gastronomie de Berchoux. Le même Bovinet qui a gravé pour Berchoux un joli frontispice gastronomique, a fait pour ce livre une saisissante gravure d'après un dessin de Desrais, où le spectre d'une victime de Berchoux vient avertir les convives d'une table où l'on festoie. D'après Vicaire, ce frontispice devrait porter la légende suivante: " C'en est fait, j'ai perdu la vie, Hélas si vous pleurez ma mort, Accusez de mon triste sort, L'auteur de la Gastronomie". Ce poème a été fort loué par Guinguené dans le Mercure de France. Oberlé 388, Vicaire 27.