Couverture rigide Londres [Paris], sans nom d'éditeur [Cazin], 1780. 2 volumes in-16 (12 x 8 cm), reliure plein maroquin bordeaux, dos lisse orné de fleurons dorés, titre doré, triple filet d'encadrement sur les plats, tranches dorées, roulette dorée aux contreplats, filet doré sur les coupes, petit manque aux coiffes au second volume, coins émoussés au second volume. Tome 1 : faux-titre, frontispice, titre, 320 pages ; tome 2 : 312 pages, incluant titre et faux-titre. Légende du frontispice : "par la corbleu ! que les nonnes sont folles !". Jean-Baptiste Gresset, né en 1709 et décédé en 1777, est surtout connu pour sa poésie badine, dans laquelle il raille la vie des couvents. Son oeuvre la plus connue dans ce genre spécifique est la poésie Vert-Vert, ou les voyages du perroquet de Nevers, paru en 1734 et qui connut un succès considérable. Jean-Baptiste Rousseau qualifia ce poème de "phénomène littéraire", à la fois pour l'époque et le talent. Le second volume de cette édition de 1780 comprend trois pièces de théâtre, Edouard III, Sidnei et Le méchant. Ex-libris armorié de la Tetsehner Bibliotek, au verso de la page de titre. Très bon état intérieur, bon exemplaire dans une reliure maroquin.
Très bon
Paris Didot 1821 Paris - Didot - 1821 - Infolio - demi maroquin, dos à nerfs - caissons - quelques frottements- 202 pages - 1 beau frontispice et surtout 11 planches hors texte sur Domremy - Rousseurs importantes sur le texte et sur la planche 11 . Le conseil du département avait décidé que l'on élèverait une fontaine, sur laquelle on placerait le buste en marbre de Jeanne d'Arc, dont Louis XVIII avait aussi fait don à la commune de Domremy. La première pierre de cette fontaine fut posée le 25 juillet 1820, et le 10 septembre suivant tout fut prêt pour la cérémonie de l'inauguration. Ingénieur des Ponts et Chaussées, ancien élève de l'École polytechnique, historien et archéologue, Jean-Baptiste-Prosper Jollois (1776-1842) avait pris part à l'expédition d'Égypte. ?
Satisfaisant
1720 Couverture rigide À Rotterdam, chez Fritsch & Bohm, 1720. 3 tomes en un volume in-12 (16 x 9cm), reliure pleine basane, dos à 5 nerfs orné de motifs dorés, titre doré, tranches rouges, signet, reliure frottée, coiffes arasées, coins émoussés avec petits manques. Tome I : titre, 144 pages, petite brulure aux pages 41/42 avec petit manque (1cm) de texte; tome II : titre « Epîtres, Poëfies Diverfes, & Epigrammes", 136 pages, 2 feuillets non chiffrés de Table ; tome III : titre « Ses couplets, fon Procès, & Pièces tirées de l'Edition de Soleure », 102 pages, 2 feuillets non chiffrés de Table. Ex-libris gravé au premier contreplat, du Comte Joseph de Lagondie, colonel et commandant de la légion d'honneur. Jean-Baptiste Rousseau est un poète et dramaturge français, né à Paris le 6 avril 1669, et mort à Bruxelles le 17 mars 1741. Bon état intérieur.
Assez bon
1810 Couverture rigide A Paris, chez Amable Costes, 1810. 3 volumes in-12, reliure veau raciné d'époque, dos lisse, caissons ornés de filets et de motifs dorés, titre doré, pièce de titre rouge et de tomaison verte, filets et chaînettes dorés encadrant les plats, reliures frottées. Tome I: petites épidermures sur les plats. Frontispice gravé, vij (titre, avertissement), 139 pages. Tome II: petits trous de vers sur les charnières du premier plat, mors supérieur du premier plat fendu; 3 feuillets non chiffrés(faux- titre, frontispice gravé, titre) 139 pages. Mouillure dans la marge supérieure des 100 premières pages. Tome III: Tâche brune sur le premier plat, manque le frontispice, 2 feuillets non chiffrés(faux-titre, titre) 132 pages. Présence de 2 timbres sur les contreplats des tomes II et III, édités à l'occasion de l'Exposition Internationale de 1914. Edition ornée de plus de 400 figures gravées, bon état des planches. Bel exemplaire.
Bon
1753 Couverture rigide A Paris, chez Jombert, 1753. 4 volumes in-8, reliure veau veau tacheté d'époque, dos à nerfs ornés de feuillages et fleurons dorés, pièce de titre et de tomaison en marron noir, dentelle d'encadrement des plats, coiffes usées, et coins émoussés pour l’ensemble des volumes. Ex-Libris « Sir Robert Peel Bart» dans chaque volume. Tome I: charnières fendues, Ex-libris manuscrit, frontispice gravé par Le Bas d'après Descamps, xvi, 429 (11) pages, 2 vignettes aux armes gravées par Le Mire, Tome II: premier plat détaché et charnière fragile pour le second plat, 472 (8) pages, page 73 et 319 déchirées dans la marge sans perte de texte. Tome III: charnières fendues, 2 vignettes aux armes gravées par Le Mire, xvi, 402 (6) pages. Tome IV: charnières fendues, viii, 302 pages, 12 feuillets. Les 4 volumes sont illustrés de 157 portraits - vignettes par Descamps, Eisen et Campion. Bon état intérieur. On y ajoute un Vème volume du même auteur, même reliure : Voyage pittoresque de la Flandre et du Brabant, avec des réflexions relativement aux arts & quelques gravures. A Paris, chez Desaint, Saillant, Pissot, Durand, 1769. Charnières fendues, Ex-libris identique, xxii (1), 328 (11) pages, 5 planches hors-texte et carte in-fine.
Edition Originale Assez bon
1713 Couverture rigide Paris, Raymond Mazières, 1713. In-12, reliure plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs orné, reliure frottée, avec manques, coins émoussés. 92 (3) pages, illustré de 44 figures mettant en scène des angelots guidant les hommes, tirage pale, quelques figures courtes en tête, cachets divers sur la page de titre. Manquent deux figures et une garde blanche. Exemplaire cependant intéressant de cette quatrième édition.
Satisfaisant
1850 Couverture rigide Paris, Chamouin, sans date (circa 1850). In-4 oblong à l'italienne, reliure d'éditeur demi-maroquin rouge, plats de percaline décorés à la rocaille, charnière supérieure fragile. Feuillet de titre, album de 28 gravures en taille douce sur acier par Chamoin. Les vues supplémentaires de cette édition sont : le nouveau Louvre, le Palais de l'Industrie, le Lac du Bois de Boulogne. Quelques rousseurs sur les 3 premières planches, sinon rousseurs marginales (voir photos). Bon exemplaire, grandes marges.
Bon
Lavernat A Compte D'auteur 1983 14x20,5 203 pages - broché - bon etat
Bon
Bruxelles Mertens 12X25cm 96 pages - broché - sans date - dos frotté avec legers manques - etat correct
Satisfaisant
Metz Le Lorrain 1937 In8 140 pages - nombreuses planches hors texte , dont certaines depliantes , et dans le texte - un pli sur le 1er plat - photographies Prillot - bon etat general
Bon
Metz Le Lorrain 1936 In8 24 pages - bon etat
Bon
HOMANN Jean-Baptiste / WITT Frédéric de / SEUTTER Matthieu (1678-1757) / & Alii
Reference : 1863
XVII - XIX Nuremberg et Amsterdam principalement. Extrême fin XVIIème - début XIXème siècle. Format oblong in-Plano 54x64 cm. Recueil de cartes anciennes rassemblées et reliées au début du XIXème siècle. La majorité des cartes (COLOREES !) sont l'oeuvre de Frédéric de Witt d'Amsterdam et de Jean-Baptiste Homann (et ses héritiers) de Nuremberg (soit fin XVIIème - première moitié XVIIIème siècle). Des cartes non colorées et plus récentes d'origine française pour la plupart (seconde moitié du XVIIIème siècle et dans de rares cas début du XIXème siècle) ont été intercalées à la suite de chaque pays ou région. Cet ensemble exceptionnel représente ainsi 193 feuillets in-plano portant une ou plusieurs cartes, plans ou vues. Différentes numérotations à la plume laissent supposer que plusieurs ouvrages différents de moindre envergure ont servi à la constitution de cet ensemble imposant. Celui-ci se présente actuellement dans une reliure utilitaire en demi-parchemin à coins du XIXème siècle. Traces d'usage sur la reliure et poussière sur la tranche des cartes, quelques feuillets légèrement brunis, sinon contenu en bon état général.
CONTENU : Europe (Frédéric de Witt) / Espagne et Portugal (Frédéric de Witt) / Portugal (Frédéric de Witt) / carte routière dépliante d'Espagne et du Portugal (Hubert Jaillot 1793) / France (Frédéric de Witt) / France (Delafosse 1782) / Pays-Bas (Frédéric de Witt) / Belgique (Frédéric de Witt) / Frise (Frédéric de Witt) / Groningue (Frédéric de Witt) / Overyssel (Frédéric de Witt) / Geldre (Frédéric de Witt) / Zutphanice (Frédéric de Witt) / Région d'Utrecht (Frédéric de Witt) / Hollande (Frédéric de Witt) / Sud de la Hollande (Frédéric de Witt) / Région de Delft (Frédéric de Witt) / Région d'Amsterdam (Frédéric de Witt) / Nord de la Hollande (Frédéric de Witt) / Zélande (Frédéric de Witt) / Nord des Pays-Bas (Mr. Janvier 1780) / Sud des Pays-Bas (Mr. Janvier) / Belgique (Frédéric de Witt) / Flandre (Frédéric de Witt) / Artois (Frédéric de Witt) / Brabant (Frédéric de Witt) / Evêché de Cambrais (Frédéric de Witt) / Région de Namur (Frédéric de Witt) / Duché du Luxembourg (Frédéric de Witt) / Limbourg (Frédéric de Witt) / Evêché de Liège (Frédéric de Witt) / Région de Campen et Bruxelles (Frédéric de Witt) / Westphalie (Frédéric de Witt) / Route des Pays-Bas vers l'Italie / Italie antique (Guillaume de l'Isle 1715) / Italie au temps d'Auguste (Matthieu Seutter) / Italie (De la Marche 1778) / Lombardie occidentale (Robert) / Lombardie orientale (Robert) / Italie, Corse et Sardaigne (Frédéric de Witt) / Cours du Pô (1734) / Piémont et Montferrat en 2 planches (Gabriel Bodenehr) / Région de Nice (vers 1744) / Théâtre de la guerre entre la France et l'Italie / Duché de Milan (Jean-Baptiste Homann) / Parmes et Plaisance (héritiers Homann 1731) / Modène et Reggio (Matthieu Seutter) / République de Gênes avec plan et vue de la ville en 1743 (héritiers Homann) / Région du Mont-Blanc (M.A.P.) / Duché de Mantoue (héritiers Homann 1735) / Territoire de Vérone (Jean Jansson) / Plans des opérations de guerre en Italie en 1742 et 1743 (héritiers Homann) / Plans des forts de Fuentès, du château de Serravalle, des villes de Novarre, Crémone, Tortone, Casale et Pavie (atelier Homann) / Vue du château de Colorno près de Parme et du combat du 4 juin 1734 (atelier Homann) / Plan du passage de la Secchia et de la bataille de Guastalla en 1734 (héritiers Homann) / Plans des villes de Côme, Lodi, Picighitone, Crémone, Valence et Alexandrie (Gabriel Bodenehr) / Etats de l'Eglise, Toscane et Corse (Robert) / Corse (de Saint-Angelo) / Latium (héritiers Homann 1745) / Patrimoine de Saint-Pierre (héritiers Homann 1745) / Nord du royaume de Naples (Jaillot 1781) / Sud du royaume de Naples (Jaillot 1781) / Sicile (Frédéric de Witt) / Sicile et Sardaigne (Homann) / Malte (Frédéric de Witt) / Plans des villes de Florence, Pise, Ancone, Rome, Bologne, Sienne, Lucques, Capoue, Naples, Galliupoli, Tarente, Messine, Palerme ( Cornelis Danckerts) / Saint-Empire (Delamarche 1792) / Allemagne vers 1804 (Jean Walchs) / Cercle de la Bavière en 1796 (Jean Walchs) / Région de Munich (héritiers Homann 1743) / Cercle de Souabe en 1803 (Jean Walchs) / Région d'Ulm (Jean-Baptiste Homann) / Marquisat de Burgow (Matthieu Seutter) / Evêché de Freysingen (Matthieu Seutter) / Archevêché de Salzbourg (Jean-Baptiste Homann) / Tyrol (Gérard Valk) / Suisse (Weiss) / Cours du Rhin (Frédéric de Witt) / Cours du Danube (Gérard Valk) / Hongrie (Frédéric de Witt) / Hongrie et pays voisins jusqu'à Constantinople / Région de Posen en Hongrie (héritiers Homann 1757) / Hongrie et Serbie (2 petites cartes) / Ancienne Pannonie & Illyrie et Transylvanie (2 petites cartes) / Plan et vue de la ville de Temeswar (Matthieu Seutter) / Plan de Belgrade (Gabriel Bodenehr) et fortifications de la ville / Valachie et Bulgarie (2 petites cartes) / Moldavie et Pays slaves (2 petites cartes) / Vallachie et Moldavie (héritiers Homann 1769) / Croatie et Bosnie (2 petites cartes) / Dalmatie et Podolie - Bessarabie (2 petites cartes) / Dalmatie (R. P. Coronelli) / Canal de Cattaro avec les plans des villes et forts de Castelnuovo, Risano et Prevesa (5 petites cartes) / Golfe de Prevesa (4 petites cartes) / Plans d'Urana, Carin, Nadin, Duare, etc. (9 petites vues) / Coron, Calamata, Zarnata, etc. (9 petites vues) / Canal de Corfou, îles de Céphalonie, Zante, etc. (9 petites cartes et vues) / Plan et vue de l'île et ville de Corfou (Matthieu Seutter) / Ville de Corfou et environ (Jean-Baptiste Homann) / Siège de Corfou en 1716 (Jean-Baptiste Homann) / Achaïe antique et moderne (Jean-Baptiste Homann) / Empire Turque (Jean Lhuilier) / Grèce (Hugo Allardt) / Nord de la Grèce (héritiers Homann) / Péloponèse (héritiers Homann) / Mer Noire et région de Constantinople (T. C. Lotter) / Candie (Crète) (Frédéric de Witt) / Carte et vue de Candie (N.Visscher) / Candie et îles de la Mer Egée (Jean-Baptiste Homann) / Opérations militaires de la guerre entre Turcs, Hongrois et Polonais en 1737 (N. de Fer) / Bataille navale entre les Russes et les Turcs le 24 juin 1770 et plan du château de Lemnos / Pologne et Lithuanie (Frédéric de Witt) / Etats de la couronne de Pologne (N. de Fer) / Carte dépliante de la Lithuanie prussienne / Plan et vue de la ville de Danzig et du siège de 1734 (Jean-Baptiste Homann) / Carte, plan et vue de Danzig et environs / Intéressant montage en 4 feuillets superposés présentant les manoeuvres des troupes prussiennes près de Spandau (C. F. Vols) / Carte dépliante du théâtre de la guerre russo-française de 1806-1807 (Charles Dien) / Russie (J. Lhuilier) / Golfe de Finlande (héritiers Homann 1751) / Golfe de Finlande près de Kronstadt (Matthieu Seutter) / Finlande (Conrad Lotter) / Région de Saint-Petersbourg (héritiers Homann 1734) / Région de Saint-Petersbourg (Matthieu Seutter) / Cours de la Neva et canal Ladoga (Matthieu Seutter) / Plan et profil du canal Ladoga (Matthieu Seutter) / Plans du château de Kronslot et des forteresses de Kronstadt, Xexholm, Vibourg, Narva, etc. (héritiers Homann) / Plans de la forteresse de Neustadt et du château de Neuschloss en Finlande (héritiers Homann 1750) / Plans de Narva, Riga et Dunamunde (4 petits plans) / Suède et Norvège (Frédéric de Witt) / Partie de la Suède ( Jean-Baptiste Homann & Fils 1729) / Upland, Westmanie et Sudermanie (Frédéric de Witt) / Partie de la Suède et vue de Stockholm (Jean-Baptiste Homann) / Plan de Stockholm (Jean-Baptiste Homann) / Norvège (Frédéric de Witt) / Norvège danoise (héritiers Homann 1729) / Danemark (Frédéric de Witt) / Slesvie (Jean-Baptiste Homann) / Jutland (Jean-Baptiste Homann) / Islande (héritiers Homann 1761) / Angleterre, Ecosse et Irlande (Frédéric de Witt) / Iles britanniques en 1779 (Mr. Janvier) / Asie (Frédéric de Witt) / Asie en 1805 (héritiers Homann) / Empire Turc (N. de Fer) / Mer d'Azof (Matthieu Seutter) / Turquie asiatique (héritiers Homann 1771) / Asie Mineure et Mer Noire (héritiers Homann 1743) / Perse, Arménie, Anatolie (Frédéric de Witt) / Perse près de la Mer Caspienne (Jean-Baptiste Homann & Fils) / Mer Caspienne + Kamtchatka (2 cartes par Jean-Baptiste Homann) / Tartarie et partie de la Chine (Frédéric de Witt) / Chine / Japon (Matthieu Seutter) / Philippines, Molucques, Iles de la Sonde (Sanson d'Abbeville 1654) / Plan et vue de la ville de Batavia à Java (héritiers Homann) / Sud-Est asiatique (Frédéric de Witt) / Carte dépliante du Sud-Est asiatique en 1748 (héritiers Homann) / Etats du Grand Mogol (Matthieu Seutter) / Plan et vue de la forteresse de Tranquebar (Matthieu Seutter) / Carte et plan du territoire de Tranquebar avec descriptif (Matthieu Seutter) / Ceylan (Matthieu Seutter) / Terre Sainte (Frédéric de Witt) / Afrique (Frédéric de Witt) / Afrique (F. L. Güssefeld) / Egypte (Jean-Baptiste Homann) / Maroc / Plan de la ville de Gigeri en 1664 (Estienne Vouillemont ) / Maroc avec vues (Jean-Christophe Homann 1728) / Plan et vue d'Oran et de la côte (héritiers Homann 1732) / Congo et Angola (Gér.Valk) / Guinée (héritiers Homann) / Sud de l'Afrique / Amériques / Amérique Centrale et Septentrionale / Canada oriental (Ballin 1745) / Canada occidental (Bellin 1745) / Plans des villes et forts de Louisbourg, Québec et Hallifax (héritiers Homann) / Terre Neuve, baie du Saint-Laurent, Acadie, Nouvelle Ecosse, Nouvelle Angleterre, New York, New Jersey, Pennsylvanie, Virginie, etc. (4 petites cartes) / Pennsylvanie, New Jersey et New York (1750) / New York, Pennsylvanie et vue de New York / Nouvelle Angleterre (Jean-Baptiste Homann) / Virginie, Maryland et Caroline (Jean-Baptiste Homann) / Louisiane et Mississipi (Jean-Baptiste Homann 1687) / Golfe du Mexique et Isthme de Panama, vue de Mexico (héritiers Homann 1740) / Martinique (Matthieu Seutter) / Guadeloupe (petite carte par T. Jefferys) / Jamaïque (Matthieu Seutter) / Iles de Saint-Christophe, Antigua, Barbade, Jamaïque et Bermudes / Pérou (héritiers Homann) / Brésil (Matthieu Seutter) / Chili, Paraguay et détroit de Magellan (héritiers Homann 1733) / Missions des Jésuites au Paraguay (Matthieu Seutter) / Neu-Ebenezer.
SLND [circa 1680]. 1680 1 vol in-folio (418 x 268 mm) de : [3] ff bl., 314 pp. [notes inscrites sur 12 portées, texte du livret calligraphié en dessous, indications en bas de page], [1] ff avec portées vierges, [2] ff bl. Trace marquée dans le papier d'une inscription au verso de la dernière page de garde : " M Bouvet, Oui à de cet opéra" avec signature en dessous. 3 fragments de partitions non reliés glissés dans le manuscrit : « Doris de lEurope galante », « Les folies dEspagne », « La Pessac ». (Salissures, taches, quelques déchirures et galeries de vers marginales, papier assez frais). Plein veau moucheté d'époque, dos à 6 nerfs muet, traces de lacets de peau, tranches jaspées de rouge. (épidermures, coins accidentés avec manques mais reliure demeurée solide).
Rare copie manuscrite complète, antérieure à sa publication (1689), de « Atys », tragédie en musique composée par Jean-Baptiste Lully sur un livret de Philippe Quinault, créée en 1676 à Saint-Germain-en-Laye. Jean-Baptiste Lully (Florence, 1632- Paris, 1687) est un compositeur et violoniste italien de la période baroque qui a marqué le règne de Louis XIV. Naturalisé français en 1661, il est nommé surintendant de la musique du roi et l'année suivante maître de musique de la famille royale. Par ses dons de musicien et d'organisateur comme de courtisan, voire d'intrigant, Lully domine la vie musicale en France à l'époque du Roi-Soleil. Il conçoit et organise plusieurs formes de musique : la tragédie en musique, le grand motet, l'ouverture à la française. Il est une figure majeure de la musique baroque française. Son influence s'exerce sur toute la musique européenne de son temps. Des compositeurs éminents tels Henry Purcell, Georg Friedrich Haendel, Jean-Sébastien Bach ou Jean-Philippe Rameau lui sont redevables. Atys est le premier opéra à mettre l'amour au centre de l'intrigue, et la première tragédie en musique où le héros meurt en scène. La partition est publiée en 1689 (Paris, Ballard), édition très rare sur le marché. L'uvre comprend cinq actes précédés par un prologue. Le livret s'inspire des Fastes d'Ovide. uvre très marquée par les conventions, elle introduit en contrepoint la poésie du sentiment et le lyrisme du drame pour narrer le désarroi de la jeunesse confrontée à un monde d'intransigeance et de sacrifice. Dans l'Avant-scène Opéra, le musicologue Jean Duron insiste sur les qualités dramatiques : « Atys en effet nest pas un opéra, mais une tragédie-lyrique dont le maître duvre nest pas le musicien (Lully), mais le poète (Quinault) il ne sagit pas non plus dun livret, mais dune tragédie. ». Atys est la quatrième collaboration Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault. Le roi, en plus d'avoir suggéré le thème au librettiste, s'implique dans la création de la tragédie, cristallisant ainsi la volonté d'extraire le genre de l'influence italienne. Atys est destiné au divertissement « du plus grand des Héros », Louis XIV. Déjà joué depuis le mois d'août 1675 à Paris, l'ouvrage est créé devant le roi dans la Salle des Ballets du château de Saint-Germain-en-Laye le 10 janvier 1676 pour une dizaine de représentations. Il est repris devant le roi en janvier 1678 avec les mêmes interprètes puis en janvier 1682, avec une nouvelle distribution. Cet opéra est aussi appelé « lopéra du roi », tant Louis XIV lappréciait et chantait souvent pour lui-même des airs de cette uvre. Le clou du spectacle se situe à lacte trois avec le merveilleux passage du « sommeil » dAtys, et des airs des songes agréables. Le Roi Soleil se reconnaissait, disait-on, « dans cet Atys insensible à lamour ; que Cybèle ressemble fort à la reine, et Sangaride à Mme de Maintenon : « Le Conseil à ses yeux a beau se présenter, Sitôt qu'il voit sa chienne il quitte tout pour elle. Rien ne peut l'arrêter, Quand le beau temps l'appelle. » (Louis XIV, chantant sur un air dAtys après avoir renvoyé son Conseil pour partir à la chasse, le 20 février 1685). L'opéra est repris en décembre 1986 puis en 1987 à loccasion du tricentenaire de la mort de Lully, dans une coproduction entre l'Opéra de Paris et l'Opéra de Montpellier. La direction musicale est assurée par William Christie et la mise en scène par Jean-Marie Villégier ; Les Arts florissants forment le chur et l'orchestre. Le spectacle connaît un succès retentissant, marquant un tournant dans ce qui sera appelé a posteriori le renouveau de l'opéra baroque et faisant rapidement gravir Les Arts Florissants au rang d'institution en ce qui concerne l'opéra baroque français. Notre copie manuscrite est contemporaine de la création d luvre (filigrane du papier avec fleur de lys couronnée, reliure). Elle se compose de 314 pages numérotées. Les notes y sont inscrites sur 12 portées, avec le texte du livret calligraphié en dessous et des indications en bas de page. Cette transcription se distingue de la version imprimée de 1689 (nombre de portées par page) La trace dune inscription au verso du dernier feuillet autorisant la copie de cet opéra (" M Bouvet, Oui à copie de cet opéra" avec signature en dessous) est peut-être une indication quil sagirait dune copie faite à partir du manuscrit original antérieurement à lédition de Ballard. Nous avons trouvé une seule copie manuscrite complète identique passée sur le marché ces 30 dernières années : le lot 223 de la vente Sothebys du 23 May 2017 (adjugé 13 750 GPB) : 1 vol in-folio de 314 pages (385 x 250 mm), manuscrit à l'encre brun foncé sur douze portées par page. Lexpert précise : « nous n'avons trouvé aucune partition manuscrite complète d'Atys aux enchères. Schneider répertorie huit partitions manuscrites hors de France et vingt-six au total ». La photo dune page de ce manuscrit permet didentifier que le notre est de la main du même copiste et il présente lui aussi des corrections et altérations. Lexemplaire de la BN est très similaire ( 1 vol in-folio, 132 pp.), la fiche de Gallica indique sa provenance : le musicologue et compositeur François Brossard: « Copiste Ancien possesseur ». Fragments glissés dans le manuscrit : « LEurope galante », de la même main que notre manuscrit : [5] ff dont 2 blancs format in-8° (250 x 180 mm) de 6 portées par page. L'Europe galante est un opéra-ballet en un prologue et quatre entrées composé par André Campra, sur un livret d'Antoine Houdar de La Motte et une chorégraphie attribuée à Louis Pécour. L'uvre fut représentée pour la première fois le 24 octobre 1697 au Palais-Royal, par la troupe de l'Académie royale de musique. « Les Folies dEspagne » : [4] pp in folio repliées (460 x 300 mm) de 16 portées par page. La Folia (en portugais) également appelée Follia (en italien) ou communément Folies d'Espagne, est une danse apparue au XVe siècle au Portugal dont le thème a servi pour des variations à plus de 150 compositeurs, de Lully à Sergueï Rachmaninov en passant par Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi. « La Pessac, Andante » : [2] ff in-8° oblong (165 X 205 mm) dont 2 blancs. Précieux document musical conservé dans sa condition dorigine, qui mériterait une étude approfondie ainsi que les fragments de partitions qui laccompagnent. 1 vol. in-folio (418 x 268 mm) with : [3] bl. ff, 314 pp. [notes inscribed on 12 staves, booklet text calligraphed below, footnotes], [1] ff with blank staves, [2] ff bl. Marked trace in the paper of an inscription on verso of last flyleaf: M Bouvet, Oui à de cet opéra with signature below. 3 unbound score fragments slipped into the manuscript: Doris de l'Europe galante, Les folies d'Espagne, La Pessac. (Soiling, stains, a few marginal tears and wormholes, fairly fresh paper). Contemporary full speckled calf, spine with 6 mute nerves, traces of leather laces, edges speckled with red (epidermures, corners damaged and missing, but binding still solid). Rare complete manuscript copy, prior to its publication (1689), of Atys, a musical tragedy composed by Jean-Baptiste Lully to a libretto by Philippe Quinault, premiered in 1676 at Saint-Germain-en-Laye. Jean-Baptiste Lully (Florence, 1632- Paris, 1687) was an Italian composer and violinist of the Baroque period, who left his mark on the reign of Louis XIV. Naturalized as a French citizen in 1661, he was appointed superintendent of the king's music and, the following year, music master to the royal family. A gifted musician and organizer, as well as a courtier and intriguer, Lully dominated musical life in France during the reign of the Roi-Soleil. He conceived and organized several forms of music: the tragédie en musique, the grand motet and the Ouverture à la française. He is a major figure in French Baroque music. His influence was felt throughout the European music of his time. Eminent composers such as Henry Purcell, Georg Friedrich Handel, Johann Sebastian Bach and Jean-Philippe Rameau owe him a debt of gratitude. Atys is the first opera to place love at the heart of the plot, and the first musical tragedy in which the hero dies on stage. The score was published in 1689 (Paris, Ballard), a very rare edition on the market. The work comprises five acts preceded by a prologue. The libretto was inspired by Ovid's Fastes. A work strongly marked by convention, it introduces the poetry of sentiment and the lyricism of drama as a counterpoint to narrate the disarray of youth confronted by a world of intransigence and sacrifice. In l'Avant-scène Opéra, musicologist Jean Duron emphasizes the dramatic qualities: Atys is in fact not an opera, but a tragédie-lyrique whose master builder is not the musician (Lully), but the poet (Quinault) - nor is it a libretto, but a tragedy. Atys is the fourth collaboration between Jean-Baptiste Lully and Philippe Quinault. In addition to having suggested the theme to the librettist, the king was involved in the creation of the tragedy, thus crystallizing the desire to extricate the genre from Italian influence. Atys is intended for the entertainment of the greatest of Heroes, Louis XIV. Already performed in Paris since August 1675, the work was premiered before the king in the Salle des Ballets at the Château de Saint-Germain-en-Laye on January 10, 1676 for a dozen performances. It was revived before the King in January 1678 with the same performers, then in January 1682 with a new cast. This opera is also known as the king's opera, as Louis XIV was so fond of it that he often sang arias from it for himself. The highlight of the show comes in act three, with Atys's marvelous sleep passage, and arias from pleasant dreams. The Sun King was said to recognize himself in this love-insensitive Atys; that Cybèle bears a strong resemblance to the Queen, and Sangaride to Mme de Maintenon: The Council to his eyes may present itself, As soon as he sees his bitch he leaves everything for her. Nothing can stop him, When the fine weather calls him. (Louis XIV, singing an aria from Atys after dismissing his Conseil to go hunting, February 20, 1685). The opera was revived in December 1986 and again in 1987, to mark the tercentenary of Lully's death, in a co-production between the Opéra de Paris and the Opéra de Montpellier. William Christie was the musical director, Jean-Marie Villégier the stage director, and Les Arts florissants the chorus and orchestra. The show was a resounding success, marking a turning point in what would later be called the revival of Baroque opera, and rapidly establishing Les Arts Florissants as an institution in French Baroque opera. Our manuscript copy is contemporary with the work's creation (watermark on paper with crowned fleur-de-lys, binding). It comprises 314 numbered pages. The notes are written on 12 staves, with the libretto text calligraphed below and footnotes. This transcription differs from the printed version of 1689 (number of staves per page, etc.). The trace of an inscription on the verso of the last page authorizing the copying of this opera (M Bouvet, Oui à copie de cet opéra with signature underneath) is perhaps an indication that this was a copy made from the original manuscript prior to Ballard's edition. We have found only one identical complete manuscript copy on the market in the last 30 years: lot 223 of the Sotheby's sale of May 23, 2017 (sold for 13,750 GPB): 1 vol. in-folio of 314 pages (385 x 250 mm), handwritten in dark brown ink on twelve staves per page. The expert states: We found no complete manuscript score of Atys at auction. Schneider lists eight manuscript scores outside France, and twenty-six in all. The photo of a page from this manuscript shows that ours is by the same copyist, and it too shows corrections and alterations. The NL copy is very similar (1 vol. in-folio, 132 pp.), and the Gallica entry indicates its provenance: musicologist and composer François Brossard: Copiste Ancien possesseur. Fragments slipped into the manuscript: L'Europe galante, in the same hand as our manuscript: [5] ff including 2 blank in-8° format (250 x 180 mm) with 6 staves per page. L'Europe galante is an opera-ballet in a prologue and four entries composed by André Campra, to a libretto by Antoine Houdar de La Motte and choreography attributed to Louis Pécour. The work was first performed on October 24, 1697 at the Palais-Royal, by the troupe of the Académie royale de musique. Les Folies d'Espagne": [4] pp in folio folded (460 x 300 mm) of 16 staves per page. The Folia (in Portuguese), also known as Follia (in Italian) or Folies d'Espagne, is a dance that first appeared in 15th-century Portugal, the theme of which has been used for variations by over 150 composers, from Lully to Sergueï Rachmaninov, Arcangelo Corelli and Antonio Vivaldi. La Pessac, Andante": [2] oblong 8vo (165 X 205 mm) including 2 blanks. A precious musical document preserved in its original condition, which merits in-depth study along with the accompanying score fragments.
Phone number : 06 81 35 73 35
Dumas (Jean-Baptiste), Stas (Jean Servais) et Boussingault (Jean-Baptiste Joseph Dieudonné)
Reference : 100537
(1930)
Armand Colin , Les Classiques de la Science Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1930 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur verte, titre en bleu, plastifiée In-8 1 vol. - 104 pages
4 planches hors-texte dépliantes (reproduction des planches originales, complet) 1ere édition, 1930 Contents, Chapitres : Avertissement, Notices biographiques sur Dumas, Stas et Boussingault - 1. Dumas et Boussingault : Recherches sur la véritable constitution de l'air atmosphérique - 2. Dumas et Stas : Recherches sur le véritable poids atomique du carbone - 3. Stas : Recherches nouvelles sur le véritable poids atomique du carbone - 4. Dumas : Recherches sur la composition de l'eau - 1. Jean Baptiste André Dumas, né à Alès (Gard) le 14 juillet 1800 et mort à Cannes le 11 avril 1884, est un chimiste, pharmacien et homme politique français. Il formula les principes fondamentaux de la chimie générale, mesura de nombreuses densités de vapeur, détermina de façon précise la composition de l'air, de l'eau et du dioxyde de carbone (anciennement gaz carbonique). Dumas travailla notamment sur la chimie organique. Il découvrit les amines et l'anthracène. Il établit la théorie des substitutions, en démontrant la possibilité de substituer l'hydrogène par du chlore dans les composés organiques. Il définit la fonction alcool et donna la composition des éthers. Il s'intéressa notamment au poids atomique du carbone. 2. Jean-Baptiste Joseph Dieudonné Boussingault, né à Paris le 1er février 1801 et mort à Paris le 11 mai 1887, est un chimiste, botaniste et agronome français, connu pour ses travaux de chimie agricole et pour la mise au point des premiers aciers au chrome. Il va être le fondateur de la chimie agricole moderne. Il est devenu célèbre par ses découvertes sur la dynamique de l'azote, le métabolisme des graisses, le rendement de la photosynthèse mais aussi la métallurgie des aciers et métaux précieux. Il fait des recherches sur la composition exacte de l'air atmosphérique, en collaboration avec Dumas, sur la composition en végétaux de l'alimentation des herbivores, sur la détection de l'arsenic. Il découvre plusieurs corps chimiques - 3. Jean Servais Stas, né à Louvain le 21 août 1813 et mort à Bruxelles le 13 décembre 1891, est un médecin et chimiste analytique belge. Il est principalement connu pour ses travaux sur la masse atomique des éléments chimiques qui ont participé à la création du tableau périodique des éléments. Jean Servais Stas entreprend des études de médecine à l'Université d'État de Louvain en 1832 et obtient son diplôme de docteur en 1835. C'est durant sa formation qu'il commence à faire de la chimie comme préparateur dans le laboratoire de Jean-Baptiste Van Mons. Il approfondit ses connaissances en chimie en France à l'École polytechnique de Paris sous la direction de Jean-Baptiste Dumas, avec qui il établit la masse atomique du carbone. (source : Wikipedia) couverture plastifiée sinon en bon état, bords des plats un peu jaunis, intérieur sinon frais et propre, papier légèrement jauni, cela reste un bon exemplaire, bien complet des 4 planches hors-texte dépliantes
Paris, au bureaux du journal, 1869. 15 livraisons en 1 vol. in-4, percaline gaufrée brune, dos lisse fileté (Ateliers Laurenchet).
Collection complète de ce journal fondé par Jean Baptiste Clément (1836-1903), l'auteur du Temps des cerises.Envoi autographe signé en tête du n°1 : Souvenir de Londres sur des choses du vieux temps – nous ferons mieux plus tard. À Kleinmann, J. B. Clément. Albert Kleinmann, né en 1844, fut ouvrier graveur sur métal et employé de l'administration des domaines durant la Commune, puis condamné par contumace en 1873, Jean-Baptiste Clément, comme beaucoup d'autres, a tenté de profiter du succès de la Lanterne de Rochefort, en 1868. Sous la même couverture rouge et dans le même format in-32 que La Lanterne, il publia, vers la fin du mois d'août 1868, une Lanterne impériale, qui se présente comme la réponse d'un journaliste officiel à Rochefort. Quelques jours à peine après la Lanterne impériale, parurent Deux Chansons politiques, première plaquette du genre où Jean-Baptiste Clément devait acquérir sa vraie gloire. Mais ignorant encore sa voie, il récidiva dans le pamphlet en produisant dans fa première quinzaine de septembre Ah, le joli temps ! O ma France !, dans fa seconde quinzaine, La Lanterne du Peupie, les Prophéties politiques.La Carmagnole, datée du 7 octobre 1868, sortit le 21, dans un format în-32 plus carré que celui des Lanternes. Elle fut tirée à 1500, d'après une note manuscrite portée sur l'exemplaire de la Bibliothèque nationale. Ce devait être une revue, mais la police s'en mêla. On lit en effet dans un rapport du préfet de police au ministre de l'intérieur du 2 décembre 1868 : « M. Clément a été prévenu que s'il persistait à donner à son journal le titre de La Carmagnole, l'autorisation, soit de l'afficher, soit de le vendre sur la voie publique, lui serait refusée. Malgré cette observation, il o maintenu son titre, et récépissé lui a été délivré ».Jean-Baptiste Clément, n'ayant pu faire imprimer un second numéro de la Carmagnole, mais plus riche de nouveaux brûlots tels que le Prisonnier de Sainte-Pélagie, revint à la préfecture de police le 3 juillet 1869 déclarer son intention de lancer tous les samedis Le Casse-tête, publication non politique dont il serait le propriétaire-gérant et qu'imprimerait Vallée, rue du Croissant.Le lancement du Casse-tête tarda jusqu'au 7 août. Le jour même, le préfet de police écrivait confidentiellement au ministre de l'intérieur : « Monsieur le Ministre, Pour faire suite à ma lettre du 15 juillet dernier, j'ai l'honneur de transmettre à Votre Excellence les renseignements que je possède sur M. Clément, qui a déclaré avoir l'intention de publier un journal non-politique intitulé Le Casse-tête. M. Clément (...) est ouvrier imprimeur. Il est favorablement représenté sous le rapport de la conduite et de la moralité, mais ses opinions sont hostiles au Gouvernement impérial. Il a publié divers écrits, dont plusieurs sont animés d'un mauvais esprit (...) On crois que le journal qu'il se propose de publier sous le titre de Le Casse-tête aura des tendances politiques et sera hostile au Gouvernement ».« Le Casse-tête dura du 7 août au 3 décembre 1869. Il eut un certain succès. Jean-Baptiste Clément y apprit le métier de journaliste qu'il devait exercer ensuite, notamment auprès de Jules Vallès, au Cri du Peuple. Ses chansons, en particulier Le Temps des Cerises, composé dès 1866, ne lui vaudront la célébrité que plus tard » (Jean Dautry, Les Débuts littéraires de Jean-Baptiste Clément).Bel exemplaire, dont les quinze numéros (en quatorze livraisons, les numéros 11-12 n'en formant qu'une) ont paru du 7 août au 3 décembre 1869. Réparations marginales à quelques feuillets.
BLANC (Charles) - Jean et François Clouet, Martin Fréminet , Simon Vouet, Nicolas Poussin, Philippe de Champagne, Louis et Henri Testelin, Sébastien Bourdon, Noël Coypel, Claude Lefèvre, Charles De Lafosse, Francisque Millet, Louis de Boullongne, Claude Gillot, Jean Raoux, Antoine Watteau, François Lemoyne, Nicolas Lancret, Jean Restout, Jean-Baptiste Pater, Etienne Jeaurat, Siméon Chardin, Charles Natoire, Maurice Quentin De Latour, Marie-Joseph Vien, Les Lagrenée, Jean-François Bachelier, Jean-Baptiste Le Prince, Jean-Germain Drouais, PIerre Guérin, Xavier Sigalon, Nicolas-Toussaint Charlet .
Reference : 45354
Paris : Henri Laurens, sans date (ca 1900). Un fort volume pleine percaline ornée de motifs art nouveau en deux tons (reliure de l'éditeur). Ce volume abondamment illustré de gravures, comprend des études de Jean et François Clouet, Martin Fréminet , Simon Vouet, Nicolas Poussin, Philippe de Champagne, Louis et Henri Testelin, Sébastien Bourdon, Noël Coypel, Claude Lefèvre, Charles De Lafosse, Francisque Millet, Louis de Boullongne, Claude Gillot, Jean Raoux, Antoine Watteau, François Lemoyne, Nicolas Lancret, Jean Restout, Jean-Baptiste Pater, Etienne Jeaurat, Siméon Chardin, Charles Natoire, Maurice Quentin De Latour, Marie-Joseph Vien, Les Lagrenée, Jean-François Bachelier, Jean-Baptiste Le Prince, Jean-Germain Drouais, PIerre Guérin, Xavier Sigalon, Nicolas-Toussaint Charlet .
Historien de l’art, théoricien, professeur, directeur de revue, directeur de collections, Charles blanc (1813-1882) fut de 1878 à 1881, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d’esthétique et d’histoire de l’art. Charles Blanc est l'inventeur de la première histoire de l’art illustrée, qu'il débute en 1848.
[BOURGUIGNON d 'ANVILLE Jean-Baptiste] - CREVIER Jean-Baptiste-Louis
Reference : 17187
(1750)
Par M. Crevier, Professeur Émérite de Rhétorique au Collège de Beauvais.Édition originaleillustrée 4 cartes repliées gravées par d'Anville (Géographe et Cartographe français). Lettrines, bandeaux et culs-de-lampes.A Paris, Chez Desaint et Saillant - 1750. Avec Approbation & Privilège du Roy.T1° Préface - Liste des Noms des Consuls, & des années que comprend ce volume - Carte (Germanie) - 616 pages - Table - 1750.T2° Liste des Noms des Consuls, et des années que comprend ce volume - Carte (L'Empire des Parthes) - 507 pages - Table - 1751.T3° Liste des Noms des Consuls, et des années que comprend ce volume - Carte (La Palestine) - Table - 546 pages - 1752.T4° Empereurs contenus dans ce volume - Carte (La Dace, La Moesie, La Thrace) - Table des sommaires - 528 pages - 1753.T5° Empereurs contenus dans ce volume - Table des sommaires - 500 pages - 1754.T6° Empereurs contenus dans ce volume - Table des matières - Fastes consulaires - 540 pages - 1756.Reliure plein veau granité de l'époque. Dos à nerfs joliment orné de fleurons et de grecques dorés. Pièces de titre et de tomaison maroquin rouge. Tranches jaspées. Triple filet doré encadrant les plats et double sur les coupes. Glose. Coiffes frottées. Pas de rousseur. Très bon état, intérieur très frais. Format in-4°(27x20).Jean-Baptiste-Louis Crevier littérateur et historien français. Fils d'un ouvrier imprimeur, il fut un des élèves les plus distingués de Charles Rollin, devint professeur de rhétorique au collège de Beauvais, remplit cette chaire pendant plus de vingt ans, avec autant de zèle que de succès, et mourut à Paris en 1765 après avoir donné au public divers ouvrages plus utiles que brillants. Il termina l'Histoire romaine de Rollin (il est l'auteur des volumes VIII à XVI), et la fit suivre d'une Histoire des empereurs romains jusqu'à Constantin, 1750, 6 volumes in-4.Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville, né le 11 juillet 1697 à Paris (France) où il est mort le 28 janvier 1782, est un géographe et cartographe français.
BOURGUIGNON d 'ANVILLE Jean-Baptiste
[Jean-Baptiste Le Marinier, Chevalier de CANY, Commandeur de l’Ordre de Malte (1645-1689)]
Reference : 3105
(1688)
Circa 1688 Manuscrit composé de 15 cahiers assemblés par des lacets et reliés entre eux par une cordelette de lin (177 feuillets in-folio (230 x 355 mm). Calligraphie très lisible, écrite à l’encre noire et à l’encre rouge, réglé au crayon en marge. Quelques déchirures, manques dans les premiers feuillets. Manuscrit très fortement raturé et surchargé. Composition - Avant-propos, 6ff.- Suivi de : « Formulaire de la profession reguliere des Chevaliers de Malte » (à l’encre rouge) 1ff.- Suivi de : « Oraisons que le prestre dit avant la profession ». En latin aux encres rouges et noires, 2ff.- Suivi de : « La forme de Donner l’ordre de Chevalerie, Les oraisons finies, le prestre commence la messe et sarreste avant levangil alors celui quy se dispose a recevoir l’habit se leve de devant l’autel, et va se mettre a genoux devant le chevalier quy la luy doit donner : pour en recevoir premierement lordre de chevalerie lequel luy dit (…), 4ff.- Suivi de : « Troisieme section contenant les paroles qui se prononcent en faisant les vœux », 1page. - suivi de : « Quatrième section contenant la forme de donner la croix et l’habit régulier de l’ordre et les oraisons quiserecitent pour conclusion de la cérémonie » 2 ff.- Suivi de : « Oraison après profession » (à genoux devant l’autel), 3ff.- Suivi de : « Reflexions dun Chevalier de Malte Religieux de l’ordre militaire des hospitaliers de Saint [Jean] de jerusalem. Sur la grandeur et les devoirs de son Etat ». 326 pages numérotées, dont les 4 derniers blancs. Le dernier marqué au verso d’une autre écriture : « Recu Ch de Malthe dan langue de provence le premier 7 bre 1572. »Défauts : Saut de pagination entre la dernière page de table marquée 293 à la partie commençant par : « réflexion d’un chevalier » paginée 303.
I – Historique de l’ordre de malte L’Ordre de chevalerie le plus ancien au monde : il fut créé en 1048. L’ordre dont le symbole est la croix blanche à huit pointes se donnera pour but la défense militaire des malades et des pèlerins lors des croisades. Sa double vocation militaire et hospitalière se verra confirmée au fil des siècles par la refonte en une seule entité des anciennes confréries de l’ordre des Templiers et des Antonins. Basé dans l’ile de Malte l’Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte eut au cours des XVIe et XVIIe siècles un rôle essentiel dans la lutte contre les Turques.Parallèlement à cette activité guerrière l’institution prit en charge les malades et lépreux qui bénéficièrent de l’expérience acquise par l’ordre des Antonins. En lutte constante contre les galères turques, l’ordre devint une puissance incontournable du bassin méditerranéen. À la fin du XVIIe siècle, le relâchement des moeurs et un certain laissé aller rendirent nécessaire une nouvelle mise au point des droits et devoirs de l’ordre. II – Texte de Jean Baptiste le Marinier de CanyC’est ce qu’entreprend en 1688 le commandeur Jean Baptiste le Marinier de Cany dans un travail intitulé « Réflexions d’un chevalier de Malte, Religieux de l’Ordre militaire des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem sur la grandeur de son état ». Ce texte, encore inédit de nos jours connaît deux versions, une italienne, une française. Le chercheur Luigi Michele de Palma a publié un article en 2019 « Jean-Baptiste Le Marinier de Cany un maestro della spiritualita giovannita » Edizioni La Villa, une analyse de la structure de ce texte fondamental concernant non seulement l’éthique et l’histoire de l’ordre mais aussi sur le rituel de l’adoubement des chevaliers. Son travail s’appuit sur l’analyse d’un manuscrit conservé à la Bibliothèque de La Valette (Libr.1416), celui ci, comprenant cinq parties, au lieu de trois dans notre exemplaire. Notre manuscrit offre en comparaison d’intéressantes variantes. Ainsi, dans la seconde partie, chaque section est précédée des phrases prononcées par le chevalier lors de sa réception ainsi que la description minutieuse de chacun des moments clefs de la cérémonie. Ces instants forts, sont dans notre manuscrit l’occasion d’en expliquer la symbolique rejoignant en cela l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma de la bibliothèque de Malte. Par exemple : folio 190, « le profes donne lespée au recevant avec son fourreau en la main lui disant. (un mot rayé) à cette fin que mainteniez tout ce que vous avez promis prenez cette espée au nom du Pere, du Fils, et du Saint esprit. Ainsisoitil. »___ Des sentiments que doit inspirer un Chevalier de la manière dont on lui présente lépée »L’intégralité du déroulé de la cérémonie est également reportée en début d’ouvrage sous un titre écrit en rouge (la forme de donner l’ordre de chevalerie (…) Cette section est apparemment absente de l’exemplaire décrit par Luigi Michele de Palma. Carmen Depasquale, responsable du département français de la faculté des arts de l’université de Malte, auteur d’une thèse de doctorat en 2000 intitulé « La vie intellectuelle et culturelle des chevaliers de Malte au XVIIIe siècle », donne une description des exemplaires connus de ce texte, tous inédits, deux textes en français NLM.libr 1416 ; NLM.libr 324) Ainsi que deux versions italiennes, l’un : NLM.libr250 est comme notre exemplaire est composé des deux premières parties, l’autre : NLM.libr558 comporte les parties 3 à 5 et la table des matières. III – Remarques sur la nature de ce document Les nombreux remords, biffures, réécritures de texte sont parfois d’une importance considérable. Ils indiquent que notre manuscrit est un exemplaire de premier jet ou du moins dans un stade d’élaboration d’un texte définitif, comprenant d’amples extensions marginales possiblement intégrées au texte dans une version ultérieure. Ceci laisse à penser que ce manuscrit est vraisemblablement autographe. Une date en marge de 1688 indique par ailleurs que la rédaction de celui-ci est antérieure avec la date généralement donnée de 1689 à la version conservée à la Bibliothèque de La Valette. Les remords, salissures, taches, lignes raturées et ajouts inter-textuels ne laissent aucun doutent la nature originale de ce manuscrit. Un manuscrit du plus vif intérêt probablement autographe de Jean Baptiste le Marinier, Chevalier de Cany, qui eut un impact majeur sur l’ordre militaire des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, dans lequel se trouve minutieusement décrit le déroulé de l’adoubement des membres de l’ordre.
Editions Economica Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2003 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu roi, titre en jaune fort et grand In-8 1 vol. - 954 pages
1ere édition dans la série des Oeuvres complètes de J.-B. Say, 2003, tome 5 seul Contents, Chapitres : 1. Introduction générale, Présentation du tableau chronologique et tableau chronologique (142 pages) - 2. Textes divers : De la liberté de la presse - Abrégé de la vie de Franklin - Olbie ou essai sur les moyens de réformer les moeurs d'une nation - Rapports au Tribunat - Eloge funèbre de Sir Samuel Romilly, Baronet - 3. Politique pratique : Introduction, préface, notes rassemblées (pages 289 à 750, soit 461 pages) - Annexes - Jean-Baptiste Say, né à Lyon le 5 janvier 1767 et mort à Paris le 14 novembre 1832, est le principal économiste classique français. Industriel du coton, il fut l'un des entrepreneurs huguenots de cette industrie alors en plein essor. Il fut également journaliste. Il est réputé pour ses positions libérales. Il est l'auteur de la distinction tripartite « production répartition consommation », devenue classique. Celle-ci sert de plan au Traité d'économie politique, son maître-ouvrage paru en 1803. Il est également connu pour avoir élaboré la « loi des débouchés », ou loi de Say. - Say défend une pensée économique libérale : il met en avant la propriété privée, la libre-concurrence et un rôle de l'État aussi limité que possible. Il se situe en fait dans le prolongement direct de l'école d'économie politique libérale française : Gournay, Turgot, François Quesnay ou du Pont de Nemours. On doit à Jean-Baptiste Say la division tripartite qui est restée classique : production, répartition, consommation. C'est ainsi qu'il divise son Traité d'économie politique (paru en 1803). - Dans la tradition de l'école française, il reprend la théorie de la valeur-utilité : « l'utilité [des] choses est le premier fondement de leur valeur ». Il distingue marchandises et richesses et souligne que la production est avant tout création de « richesses », donc d'utilité. En partie pour cela il est considéré comme un précurseur de l'école autrichienne d'économie. - Jean-Baptiste Say est également connu (et probablement surtout connu) pour avoir formulé dans son traité d'économie politique (1803) la loi des débouchés. (source : Wikipedia) "bel exemplaire du tome 5 des Oeuvres de Jean-Baptiste Say, complet en lui-même sur les oeuvres morales et politiques, avec notamment le texte ""Politique pratique"" (461 pages), composant près de la moitié du volume, infimes éraflures discretes sur les plats, la couverture reste en bon état, l'intérieur est frais et propre, tome 5 seul. Ce texte ""Politique pratique"" n'avait jamais été édité, il s'agit donc en quelque sorte de son édition originale de 2003..."
[COROT (Jean-Baptiste) - RUDE (François) - BARYE (Antoine-Louis) - CARPEAUX (Jean-Baptiste) - RODIN (Auguste)] - DELTEIL (Loÿs).
Reference : 12753
(1910)
1910 P., Chez l'Auteur, 1910, 2 tomes reliés en 1 vol. in-4° (330 x 245) 1/2 percaline verte à la Bradel, auteur, titre et tomaison dorés au dos, plats de papier veiné beige, premières de couvertures conservées, non paginés.Sans les oeuvres originales qui devraient figurer en frontispice, coupes légèrement frottées, quelques annotation marginales au crayon par l'ancien possesseur, très bel exemplaire par ailleurs.
Edition originale de ces irremplaçables catalogues raisonnés de l'oeuvre gravé des peintres cités en titre, par Loÿs Delteil, entièrement illustrés. Pour chaque oeuvre présentée, l'auteur donne les dimensions en millimètre, les différents états connus, et des résultats de ventes significatifs. Pour chaque artiste, les gravures sont classées par section (eaux-fortes et pointes sèches - Lithographies - Gravures sur bois - Pièces faussement attribuées...).Jean-Baptiste Corot : 100 oeuvres.François Rude : 1 oeuvre.Antoine-Louis Barye : 12 oeuvres et 1 pièce faussement attribuée.Jean-Baptiste Carpeaux : 11 oeuvres et 2 pièces faussement attribuées.Auguste Rodin : 17 oeuvres.ATTENTION : Ouvrage lourd, il faudra prévoir des frais de port en conséquence (merci de me contacter pour connaître le montant exact avant d'acheter).
Parisiis, Apud Spiritum Billiot, 1729, complet en 3 volumes in-12 de 170x95 mm environ, Tome I : 1 f. blanc, 1 frontispice, xxxij-328 pages, 1 f.blanc, Tome II : 1 f.t blanc, 350-(1) pages, 1 f. blanc, Tome III : 1 f. blanc, 220 pages, 1 f. blanc, plein veau granité brun, dos à 5 nerfs portant titres dorés sur pièces de titre havane, ornés de caissons à fleurons dorés aux entre-nerfs, tranches mouchetées de rouge, coupes dorées, gardes marbrées. Petit trou de ver sur les mors des tomes II et III, une coiffe ébréchée (tome III), plis sur un coin du tome III, bordures des pages garde brunies, sinon bon état général.
Jean de Santeul, appelé aussi Jean-Baptiste Santeul ou Jean-Baptiste Santeuil, dit Santolius (né le 5 décembre 1630 à Paris et mort le 5 août 1697 (à 66 ans) à Dijon) est un poète français néolatin du XVIIe siècle. Santeul fut un éminent représentant du latin vivant, à une époque où cette langue disputait encore sa prééminence sur le français et les autres langues vulgaires. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Broché, comme neuf, 140x220, 1290 gr, 1183 pages, quelques photos quelques photos N&B, ISBN : 9782356624727
L'histoire de la relation qui s'est établie entre Jean-Baptiste Willermoz et Martinès de Pasqually, débute en avril 1767, année où les deux hommes vont se rencontrer. A compter de cette date, Jean Baptiste Willermoz va découvrir auprès de Martinès, un ambitieux programme visant à la "réintégration des êtres dans leurs premières propriétés, vertus et puissances spirituelles divines", de même qu'une doctrine spirituelle absolument originale, gravissant tous les degrés initiatiques jusqu'à celui, ultime, de Réaux -Croix, trouvant dans " l'Ordre des Chevaliers Maçons Élus CoËns de l'Univers" , cE QU'IL AVAIT TOUJOURS attendu en matière de connaissances, et de surcroît la confirmation de ses espérances à propos des "mystères" subsistant au sein de la franc-maçonnerie. Ainsi que le montre la présente étude l'attachement et l'intérêt de Jean-Baptiste Willermoz pour la doctrine et les pratiques enseignées par Martinès de Pasqually vont dès lors se traduire par sept années d'une relation étroite (1767 -1774) certes parfois délicate et traversée par des doutes et des innombrables questions, mais toujours motivée par un souci permanent d'approfondir,sans cesse, les fondements doctrinaux et "opératifs" délivrés par les Élus Coëns.
CREBILLON (Prosper JOLYOT de) - MARMONTEL (Jean-François de) - [anonyme] - [DUPUY DEMPORTES (Jean-Baptiste)] & [anonyme] - [DESFORGES (Pierre-Jean-Baptiste CHOUDARD)].
Reference : 10810
(1749)
A Paris, chez Prault, 1749 ; A Paris, chez Sébastien Jorry, 1749 ; A Londre [sic, Londres], Par les Libraires associés, 1748 (décembre) ; A Amsterdam, s.é., 1749. 4 ouvrages reliés en 1 vol. in-12 (168 x 98 mm) de 4 ff. n.fol., 96 pp. et 2 planches dépliantes ; ix pp., 1 f. n.fol. et 82 pp. ; 58 pp. et 1 f. n.fol. ; 22 pp. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté havane, armes dorées portées au centre des plats, dos à nerfs orné de caissons d'encadrement à froid, fleurons à froid, titre doré, armes dorées en queue, palette à froid en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches mouchetées, dentelle intérieure dorée.
Exemplaire aux armes de Gabriel-Jérôme de Bullion de Bonnelles, chevalier et comte d'Esclimont, originaire de Mâcon en Bourgogne. En 1713, le jeune chevalier de Bullion entra chez les mousquetaires du roi. Il devint colonel en 1718. Prévôt de Paris, il fut officier avec le grade de colonel au régiment de Provence, maître de camp, maréchal de camp. Il commanda son régiment à la prise de Nancy en 1733, puis fut employé à l’armée du Rhin de 1734 à 1735. Promu maréchal de camp le 1er mars 1738, il fut conservateur des Privilèges Royaux de l'Université de Paris. Réunion de quatre textes, chacun ici en édition originale. ''La tragédie de Catilina, à laquelle Crébillon avait travaillé plus de vingt ans, fut jouée pour la première fois le 20 décembre 1748 avec un succès dont le poète septuagénaire fut redevable à la cour et surtout à Mme de Pompadour, qui avait intéressé le Roi en sa faveur : « On parla devant Mme de Pompadour de ce grand homme abandonné, qu’on laissait vieillir sans secours parce qu’il était sans intrigue. C’était la prendre par son endroit sensible. Que dites-vous ? s’écria-t'elle. Crébillon est pauvre et délaissé ! Aussitôt elle obtint pour lui du Roi une pension de cent louis sur sa cassette… On parlait de Catilina comme de la merveille du siècle. Mme de Pompadour voulut l’entendre. Le jour fut pris pour cette lecture ; le Roi, invisible et présent, l’entendit. Elle eut un plein succès et, lorsque Catilina fut mis au théâtre, Mme de Pompadour, accompagnée d’une volée de courtisans, vint assister à ce spectacle avec le plus vif intérêt. Peu de temps après, Crébillon obtint la faveur d’une édition de ses œuvres à l’imprimerie du Louvre, aux dépens du trésor royal. Dès ce temps-là Voltaire fut froidement reçu et cessa d’aller à la cour.'' (Marmontel, in Mémoires). ''Lorsqu'on présenta à Voltaire, Denis le Tyran, première et dernière tragédie de Marmontel (i), le vieux poète dit : II ne fera jamais rien, il n'a pas le secret. — Le génie peut-être ? — Oui, l'abbé, le génie, et puis le bon choix des sujets ; l'homme de Nature opposé à l'homme civilisé ; l'homme sous l'empire du despotisme ; l'homme accablé sous le joug de la tyrannie des pères, des mères, des époux, les liens les plus sacrés, les plus doux, les plus violents, les plus généraux, les maux de la société, la loi inévitable de la fatalité, les suites des grandes passions''. (Diderot, in Salons). ''Dans le conte satirique Natilica (Catilina), tous les noms propres sont anagrammarisés : ainsi, Inebami, c'est Bien-Aimé (Louis XV) ; Lovatire, c’est Voltaire ; Rebnocill, c’est Crébillon.'' (Drujon). Quérard II, La France littéraire, p. 332 (pour Catilina) - Cioranescu II, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 43021 & Quérard IV, La France littéraire, p. 551 (pour Denys le tyran) - Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 1102-b (pour la Lettre [...] puis V, 397-c (pour Natilica, dans une édition à la même date mais au format in-4) puis Quérard II, La France littéraire, p. 512 & Cioranescu I, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 23405 et Drujon II, Les Livres à clefs, 681. Angles élimés. Coiffes arasées. Dos à l'éclat légèrement altéré. Discrète auréole claire en marge supérieure des feuillets. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.