Paris: Les écrivains réunis, 1927. 24 x 16,5 cm, 93 pp. Broché, couverture légèrement usée sinon bon exemplaire. contrecollé sur une page de garde bel ex-libris en hébreu. Édition originale de la traduction française établie parLes origines du socialisme allemand Adrien Veber de la thèse latine de Jean Jaurès.
P., Jules Rouff, s.d. (1911), fort in-12, (2) ff.-685 pp, reliure percaline souple bleue, pièce de titre basane carmin, bon état. Edition originale. Rare
Ce texte est issu d'un projet de loi sur l'organisation de l'armée, présenté par Jaurès, et publié dans le procès verbal de la séance du 14 novembre 1910 de la Chambre des députés. Il parait en volume en 1911, chez Rouff. "La première phrase indique bien le projet de Jean Jaurès : « Cest par les questions relatives à la défense nationale et à la paix internationale que j'aborde l'exposé du plan d'organisation socialiste de la France que je veux soumettre au Parlement en formules législatives. » Pourquoi cette priorité donnée aux questions de défense ? La loi du 21 mars 1905 avait généralisé l'obligation d'un service militaire dont la durée avait été ramenée à deux ans. Mais après ces deux ans de service actif, les obligations militaires incluaient onze ans d'appartenance à l'armée de réserve, mobilisable en cas de guerre. Jaurès critique cette organisation, dans un contexte où la rivalité entre la France et l'Allemagne pour la colonisation du Maroc fait craindre la guerre. C'est l'un des ouvrages les plus importants de Jean Jaurès. Sa réflexion sur l'organisation de l'armée s'appuie sur une analyse historique en profondeur, qui va des guerres de Louis XIV aux conflits les plus récents comme la guerre russo-japonaise de 1904. Il veut montrer que l'idée républicaine de la nation armée c'est-à-dire le lien entre la conscription et la citoyenneté a un caractère essentiellement défensif. La mobilisation de masse ne peut se justifier que comme une extrémité imposée par l'invasion du territoire. Elle a avant tout un caractère dissuasif. L'objectif premier doit rester la préservation de la paix, le respect du droit, le règlement des conflits par l'arbitrage. Mais la réflexion de Jaurès va bien au delà des questions militaires : le livre apparaît comme une synthèse de sa pensée sur l'évolution économique et sociale et les conditions du passage du système capitaliste au socialisme. Ce texte vise d'abord à faire réfléchir les Français sur leur défense. Jaurès souhaite que, loin de s'en désintéresser, comme s'il s'agissait dune question technique que pouvaient seuls résoudre les militaires de métier, les citoyens s'en emparent et la considèrent comme une question politique de première importance. Le texte a donc été beaucoup discuté, en particulier dans la presse. Mais la proposition de loi n'a pas été votée et en 1913, la durée du service actif a été portée à trois ans, mesure que Jaurès et les socialistes ont combattue. Il y a plusieurs raisons de s'intéresser à ce texte aujourdhui : l'idée que, dans une démocratie, les citoyens ne peuvent laisser de supposés experts décider pour eux de l'organisation de leur défense (comme d'autres questions d'ailleurs) ; l'idée de la nation et les raisons qu'ont les masses populaires d'y être attachées ; l'idée, enfin, qu'on ne sortira pas du système capitaliste par une révolution violente, mais par une transition progressive, grâce à des réformes partielles qui seront autant d'étapes vers le socialisme." (Jean François Chanet, L'Histoire, 2011)
Editions Les Ecrivains Réunis Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1927 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 93 pages
nouvelle édition de 1927, la première édition de cette traduction du latin est parue dans la Revue Socialiste en 1892 Contents, Chapitres : Préface d'Adrien Veber - Les premiers linéaments du socialisme allemand chez Luther, Kant, Fichte et Hegel : Luther - De l'Etat chez Kant et Fichte - Le collectivisme chez Fichte - Hegel, Marx et Lassalle - Jean Jaurès est un homme politique français, né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859 et mort assassiné à Paris le 31 juillet 1914. Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale. Issu de la bourgeoisie et agrégé de philosophie, il débute sa carrière politique comme député républicain mais adhère définitivement au socialisme après la grande grève des mineurs de Carmaux et s'oppose aux lois scélérates. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'acteur principal, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire. Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du début du conflit. Cet événement entraîne paradoxalement le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ». - Jean Jaurès entre en politique à 25 ans comme candidat républicain à Toulouse aux élections législatives de 1885. Il est élu2 et siège à l'assemblée nationale parmi les républicains « opportunistes » et soutient le plus souvent Jules Ferry. En 1889, il n'est pas réélu. Privé de son mandat de député, Jaurès reprend son enseignement à la faculté de Toulouse. Il est reçu docteur ès lettres en 1892. Sa thèse principale a pour titre De la réalité du monde sensible, sa thèse secondaire (en latin, selon l'usage de l'époque) De primis socialismi germanici lineamentis apud Lutherum, Kant, Fichte et Hegel. Les deux ont paru en 1891. (source : Wikipedia) "tres legeres traces de pliures sur la couverture sans gravité, étiquette bleue sur le haut du dos, la couverture reste en bon état, intérieur frais et propre, papier à peine jauni, infime déchirure sans manque de 0,3 cms au bas de la marge des dernières pages, c'est discret et n'affecte pas le texte, cela reste un bon exemplaire de cette édition française de la thèse latine de Jaurès (thèse secondaire, il était d'usage de la publier en latin). La thèse principale, absente ici, a connu une plus forte notoriété, ""De la réalité du monde sensible"". (publiée chez Alcan en 1902)"
Rare et important manuscrit du député socialiste Jean Jaurès lors de lélaboration de la loi de séparation de léglise et de létat en avril 1905. Manuscrit de premier jet (ratures et corrections, bavures et taches dencre), préliminaire à un article paru dans LHumanité le vendredi 14 avril 1905, en une du journal que Jaurès avait fondé, sous le titre « EFFORT NÉCESSAIRE » (annotation en tête au crayon bleu de prote).Au cœur de la 13e journée de débat à la Chambre des députés : Jaurès, favorable à la loi de Séparation, en défend larticle 2 « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte... » ; il minimise limportance de lamendement à cet article déposé par les députés de laile droite, Maurice Sibille, Jules Legrand et Georges Leygues, qui visait à linstauration daumôniers dans les établissements publics : Cet amendement, dit-il, ...na pas, en soi, une grande importance (...). Pas une minute la Commission na songé à retirer ou aux détenus, ou aux malades, ou aux écoliers la possibilité de pratiquer leur religion, et dappeler le ministre de leur culte, dans la prison, dans lhôpital ou dans lécole. Et il va de soi que ces ministres des Cultes, même dans le régime de la Séparation, pourront être payés par lÉtat ou par lintermédiaire de lÉtat (...). Il ny a pas là, comme la expliqué M. Bienvenu-Martin [le ministre des Cultes], la moindre dérogation au principe même de la loi nouvelle qui interdit à lÉtat, aux départements et aux communes, de subventionner un Culte quelconque. (...) Tous ces faits où lÉtat intervient, mais comme délégué et substitut des particuliers et non pas pour reconnaitre et subventionner un culte, ne sont donc pas contraires à la neutralité religieuse instituée par la loi de Séparation. Ce qui est vrai, cest que lÉtat, quand la Séparation sera votée, devra sefforcer de choisir un mode de comptabilité qui, même pour ces cas un peu ambigus, le dégage de toute apparence dintervention confessionnelle. (...) Mais encore une fois la Commission et le ministre avaient raison de dire, contre M. Sibille que ces sortes de paiements faits par lÉtat, en qualité de mandataire et pour le compte de mineurs, nentamaient pas la grande loi de neutralité confessionnelle votée par la Chambre. Il était donc inutile de formuler, comme M. Sibille le proposait, une disposition légale les permettant. M. Sibille la emporté de quelques voix, et cela ne change rien au fond des choses.À la droite et au centre, opposés à la loi, se sont joints les républicains, qui, pense-t-il, ont eu tort de les rallier car, lœuvre de la Séparation va se poursuivre avec fermeté. Les cléricaux et les progressistes ont affecté un moment de triompher dun succès assez illusoire et qui ne compromet aucune des parties essentielles de la loi. Celle-ci est assez largement libérale, assez soucieuse de ménager tous les droits et même toutes les habitudes pour que les plus inquiets de liberté puissent la voter sans modification notable. Dès maintenant, et quelle que soit la multiplicité des amendements, la Chambre est visiblement résolue à aboutir (...). Il faut que le gouvernement et la majorité, dont le vote dhier soir na ni rompu laccord ni entamé la force, considèrent comme un devoir supérieur de délibérer dun effort continu jusquà lachèvement de leur œuvre. Dès maintenant le terrain est déblayé. Il ne reste plus que deux grandes batailles à livrer, sur la question des associations cultuelles et sur celle des édifices religieux... La loi de Séparation de l'Église et de lÉtat, mesure emblématique de la IIIe République, doit énormément à laction des socialistes. Trois dentre eux ont particulièrement contribué à la conception, à linflexion démocratique, et à ladoption de la loi en décembre 1905 : le jaurésien Aristide Briand, qui en fut le rapporteur émérite, le manœuvrier qui a mené la Commission des trente-trois où il voulait la conduire, Francis de Pressensé, linspirateur, linitiateur du processus législatif, et le député du Tarn, Jean Jaurès, le chef reconnu, qui montra la voie et intervint dans les moments décisifs.
s.d. (1909), 13,5x21cm, 2 feuillets sur une page rempliée.
Lettre autographe signée de Jean Jaurès, à en-tête de la chambre des députés, à l'homme politique et journaliste Arthur Huc (1854-1932), co-directeur du journal La Dépêche dans lequel Jean Jaurès publie hedbomadairement des articles. Jean Jaurès s'excuse de l'irrégularité avec laquelle il transmet ses articles depuis quelques mois. Il assure Arthur Huc que, dorénavant, il s'appliquera à rendre son article dans les temps et qu'il lui adressera chaque mardi. Ensuite, Jean Jaurès a raturé un paragraphe concernant des articles prévus pour le mois suivant et les sommes afférantes à leurs règlements. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [janvier 1900], 49,8x65,2cm, une affiche.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jean Jaurès sous les traits d'un éléphant assis sur un fauteuil et tenant une bouteille d'«?eau du Jourdain?». Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Jusqu'alors portraituré en chien - les caricaturistes raillant son agressivité - Jean Jaurès est ici pour la première fois représenté en éléphant. Il s'agit ici de souligner sa ventripotence et sa silhouette pachydermique, mais on pourra cependant souligner la grande dignité de ce personnage massif au regard haut. L'eau du Jourdain se trouvant dans l'une de ses pattes fait allusion à la rumeur selon laquelle il aurait fait baptiser son fils dans le fleuve sacré, agissant ainsi contrairement à sa politique anticléricale. Malgré la volonté du caricaturiste de ridiculiser Jean Jaurès, le choix de l'éléphant, symbole de force, de prospérité et de sagesse, s'avère finalement positif. Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
LA VIE OUVRIERE / NON PRECISE. NON DATE. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 20 + 32 pages - 2 OUVRAGES dont le dernier plat et collé contre le 1er palt du 2e ouvrage - (A decoller).. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
NOTA : BAKOUNINE MICHEL : D'origine noble, Mikhaïl Bakounine est d'abord officier d'artillerie, puis quitte l'armée pour apprendre la philosophie à l'Université de Moscou. Il s'intéresse à Kant, à Fichte, et surtout à Schelling, à la recherche d'une synthèse philosophique des sciences analytiques. Puis il se rend en Allemagne pour étudier la philosophie ... / JEAN JAURES : D'abord républicain modéré, Jean Jaurès devient socialiste après la grande grève des mines de Carmaux de 1892 quand il voit le vrai visage de la République française aux mains des capitalistes. Le marquis de Solages, président des mines, ayant démissionné de son mandat, Jean Jaurès est élu député et va le rester ... Classification Dewey : 320-Science politique
s.d. (1909), 13,5x21cm, 2 feuillets sur une page rempliée.
Lettre autographe signée de Jean Jaurès, à en-tête de la chambre des députés, à l'homme politique et journaliste Arthur Huc (1854-1932), co-directeur du journal La Dépêche dans lequel Jean Jaurès publie hedbomadairement des articles. De retour du Tarn, Jean Jaurès lui adresse ses félicitations et tous ses remerciements pour un précieux renseignement qui l'aidera à appuyer et renforcer un de ses prochains discours à la chambre des députés. Il répond favorablement à l'invitation qu'il a reçue de madame Huc et lui transmet, par la présente ses respectueux hommages. Quelques petites rousseurs sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[JAURES] JAURES Jean [Paul Desanges, Anatole France, Roger Garaudy, Paul Lafargue, Luc Meriga, Aimé Patri, Albert Thomas, Edouard Vaillant].
Reference : 5187
5 plaquettes in-12 et une plaquette in-8, brochées.
"Idéalisme et matérialisme dans la conception de l'histoire", conférence avec la réponse de Paul Lafargue (2 plaquettes : Lille, Impr. P. Lagrange, 1901 / Idées et combats, 1946, préface de Aimé Patri), "Discours à la jeunesse" (Paris, Edouard Cornély et Cie, 1903), "Un discours" (Paris, Stock, Les contemporains, 1922, préface de Paul Desanges et Luc Meriga), "Jaurès et la paix" (Editions sociales, 1949, préface de Roger Garaudy), "Jean Jaurès défenseur de la classe ouvrière, extrait de ses oeuvres et notes biographiques, discours prononcés à sa mort par Anatole France, Edouard Vaillant, Albert Thomas" (Hayard, 1960). Exemplaires défraîchis. [5187]
P., Librairie de l'Humanité, 1922, gr. in-8°, 426 pp, un portrait de Jaurès en frontispice, préface d'A. Mathiez, 69 gravures dans le texte et à pleine page, broché, dos fendu, sinon bon état
"... C'est Jaurès cependant qui le premier a voulu voir dans la Révolution française un phénomène social et donc d'origine économique. (...) Jaurès a publié de 1901 à 1903 les quatre volumes sous couverture rouge de son “Histoire socialiste de la Révolution française” : pour la première fois dans l'historiographie révolutionnaire, il exposait l'histoire de la Révolution en lui donnant franchement comme fondement les faits économiques et sociaux. Non que Jaurès ait méconnu l'importance du mouvement philosophique. Il n'en reste pas moins, et Jaurès le marque avec vigueur, que la Révolution fut l'aboutissement d'une longue évolution économique et sociale qui fit de la bourgeoisie la maîtresse du pouvoir et de l'économie. (...) Sûreté de la méthode, richesse de la documentation, impartialité merveilleuse, comme l'avait déjà souligné Aulard, belle ordonnance du récit : tels sont les traits que souligne également Mathiez. « C'était la première fois qu'une tentative aussi vaste, aussi hardie et aussi heureusement conduite dans l'ensemble était faite pour joindre au tableau des événements politiques le tableau des événements économiques qui les conditionnent et les expliquent »." (Albert Soboul, Annales historiques de la Révolution française, 1979)
Manuscrit autographe signé. [1896]. 30 pp. in-folio préparées pour l'impression, quelques ratures et corrections, estampille de collection "VS", une coupure restaurée, quelques taches, le tout monté sur ff. de papier fort et relié en un volume in-folio, demi-maroquin grenat à coins, tête dorée, étui, traces d'humidité sur les gardes et l'intérieur de l'étui (reliure moderne). (CN59)
Dans cette lettre ouverte au journaliste Jules Huret, Jaurès défend avec ardeur l'idée socialiste et souligne la détermination et les progrès de son parti. En 1896, Jules Huret auteur de grandes enquêtes pour Le Figaro, avait sollicité Jaurès alors député de la ville minière de Carmeaux et principal porte-parole du groupe socialiste à la Chambre : Huret fit paraître la vibrante réponse de l'homme politique en préface à sa propre Enquête sur la question sociale en Europe (Paris, Perrin, 1897, pp.i-xi).Joint, Un beau portrait de Jean Jaurès, dessin original signé du peintre satirique Jean Veber (1868-1928) représentant l'orateur en pleine action, bouche ouverte, visage rouge et gonflé, ventre appuyé contre une barre de tribune et les deux bras levés au dessus de sa tête.Pièce unique.
P., Société d'Etudes Jauresiennes, 1991, in 8° broché, 145 pages ; illustrations.
Forme le "Cahier Jaurès" n°1, constituant le n°122 de Jean Jaurès, Bulletin de la Société d'Etudes Jauresiennes. Bel exemplaire. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Fayard, 2000, gr. in-8°, 446 pp, broché, bon état
Jaurès philosophe n'est certes pas l'image la mieux connue du personnage. Les mineurs de Carmaux ne s'y intéressaient guère et la plupart des histoires de la philosophie parues au XXe siècle ignorent jusqu'à son nom : le militantisme socialiste fut longtemps de mauvais aloi aux yeux des milieux intellectuels. Ce volume est conçu pour mettre fin à cette injustice et pour souligner l'enracinement philosophique de l'action de Jaurès, sans préjuger ce que lui ont apporté plus tard la défense des travailleurs et la découverte des problèmes du XXe siècle. Les textes reproduits, introduits et annotés ici s'arrêtent en 1891-1892, année où il déposa et soutint ses thèses de doctorat, avant de se définir explicitement comme socialiste engagé dans les luttes politiques et sociales. La thèse principale, « De la réalité du monde sensible », est, au sens propre du terme, une ontologie : l'être y est explicité comme la réalité concrète dans toute sa complexité et sa diversité. Jaurès y expose sa vision du monde en relation avec la tradition philosophique européenne, de Démocrite à Kant. Il dialogue avec son camarade de promotion, Bergson. Ecrite en latin, la thèse complémentaire (dont la version française a été soigneusement revue) n'est pas une étude historique sur « Les origines du socialisme allemand », comme l'a longtemps laissé croire une traduction maladroite du titre, mais un travail de philosophie qui prolonge la grande thèse en renvoyant aux traditions conceptuelles et politiques de la pensée allemande. A travers elle, l'« être en puissance » passe à l'être en acte du socialisme. La philosophie de Jaurès doit désormais intéresser non seulement les philosophes, mais les historiens et les hommes politiques, les acteurs de l'histoire à qui elle propose des fondements théoriques.
1922 Librairie Stock, Paris, 1922. 64 p. 12°, Br. (Les Contemporains. Oeuvres et Portraits du XXme Siècle) Portrait de Jaurès par Lebedeff, discours de Jaurès 3 Mars 1904 à la Chambre des Députés.
Paris Sociales 1959 Un fascicule in-12°, 47 pp., agrafé, couverture rouge et blanche, titrée noire. (couverture légèrement salie). Portrait de Jaurès en frontispice. Annotations au crayon en bordure supérieure à 4 pages. Peu courant.
Paris Editions Rieder Broché D'occasion bon état 01/01/1939 150 pages
Rieder Paris Broché D'occasion bon état 01/01/1937 150 pages
Jaures Jean: Socialist History of the French Revolution. In 6 volumes (7 books): Volume 2-Legislative Assembly (1791-1792). In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Sotsialisticheskaya istoriya frantsuzskoy revolyutsii. V 6 tomakh (7 knigakh): Tom 2-Zakonodatel'noe sobranie (1791-1792).. description: In Russian (ask us if in doubt).Edited by A.V.Ado.M. Progress. 1978-1983. 728 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb288f91b790a57694
Jaures Jean: A Socialist History of the French Revolution. In 6 Volumes. 7 Books In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Sotsialisticheskaya istoriya Frantsuzskoy revolyutsii. V 6 tomakh. 7 knigakh. description: In Russian (ask us if in doubt).Moscow Progress 1976. 3 846 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb29d1c8c315941442
Jaures Jean: A History of the Great French Revolution. In three volumes in four books. In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Istoriya Velikoy frantsuzskoy revolyutsii. V trekh tomakh v chetyrekh knigakh.. description: In Russian (ask us if in doubt).M.-L. Gosizdat. 1920-1923. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb5b067068eacf0bf6
Jaures Jean: The History of the Great French Revolution. In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Istoriya velikoy frantsuzskoy revolyutsii.. description: In Russian (ask us if in doubt).Volume 1. Constituent Assembly. (1789-1791) Translated from French by A.M. Woden. St. Petersburg. Edition by N.Glagolev. 1907. 574s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb765318c4b0cc2911
"Jaures Jean: Essays on Socialism. In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Ocherki sotsializma.. description: In Russian (ask us if in doubt).Translated from the 6th French edition of Vl.Kaufman; edited by V.F. Totomianets of St. Petersburg. Labour 1906. 228 c. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb00110205f2980bdd"
Tom Albert / Jaures Jean. Socialist History (1789-1900). Volume X. Second Empire (1852-1870). / Volume XI. Franco-Prussian War. In Russian (ask us if in doubt)/Tom Alber / Zhores Zhan. Sotsialisticheskaya istoriya (1789-1900). Tom Kh. Vtoraya Imperiya (1852-1870). / Tom XI. Franko-Prusskaya voyna.. St. Dal 1908 H 387 p. SKUalb16e7c268ad513ec3.
Jaures Jean: A Socialist History of the French Revolution In 6 Volumes 7 Books. In Russian (ask us if in doubt)/Zhores Zhan. Sotsialisticheskaya istoriya frantsuzskoy revolyutsii V 6 tomakh 7 knigakh.M Progress 1976 519 and 407 and 647 and 552 and 511 and 766 and 534 s. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb780967ea6a9cf033
Jules Rouff & Cie, Paris 1900, 11,5x18cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi basane rouge, dos lisse orné de triples filets dorés, quelques taches sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, quelques frottements marginaux sur les plats, reliure de l'époque. Manque marginal ayant emporté 3 lettres aux pp. 467-469, quelques repère de lecture par le dédicataire au crayon de papier en marges de certains paragraphes. Rare envoi autographe signé de Jean Jaurès : "Au citoyen Mauranges. Jean Jaurès." Georges Mauranges (1884-1975), avocat au Parlement de Paris et inscrit au Parti socialiste dès 1905 (identifié à "l'aile droite" du mouvement). Il fut membre de la 11e section SFIO de Paris et se présenteraaux législatives de 1919. - Photos sur www.Edition-originale.com -