Paris, Mercure de France, 1898. In-4 en feuilles de (2)-7-(1) pp.
Partition de la mélodie de Claude Terrasse. Illustration de Alfred Jarry sur la première page, impression par par E. Dupré.
Paris, Mercure de France, 1898. In-4 en feuilles de 11-(1) pp.
Partition de la mélodie de Claude Terrasse. Illustration de Alfred Jarry sur la première page, impression par par E. Dupré.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITIONS ORIGINALES des 3 partitions musicales illustrée en couverture de LITHOGRAPHIES originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. "La Chanson du decervelage" est bien complet de la feuille supplémentaire qui manque très souvent, pour le chant seul, imprimé sur deux colonnes. (35 x 27 cm). Textes est extraits d'UBU ROI d'Alfred JARRY. Impression par E. Dupré. 4pp. - 8 pp. - 12 pp. > Bel ensemble. Sur les 9 partitions que compte cette série, seuls ces trois titres sont illustrée par Jarry. Très bon 0
Lausanne, éditions du Grand-Chêne, 1948. Grand in/8 broché de 425 pages. Couverture à rabats, imprimée en rouge et noir. Préface de René Massat. Avec 14 illustrations de l'auteur dont 9 en pleine page, et 3 pages de fac-similés de manuscrit.
S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Club français du livre, vol. 286 romans, 1963. 262 pages, In/8 reliure éditeur en pleine toile noir, plat illustré avec vignette contrecollée, d’après les maquettes de Jacques Daniel. 31 illustrations inédites de Tim en noir in-texe. Exemplaire numéroté.
Editions Delachaux et Niestlé, 1963, 395 pages, in/8 reliure éditeur, illustré de 336 figures et de 32 photographies, dont 16 en couleurs.
[Dubuffet, Ernst, Miro] - Collectif. Jarry, Allais, Nouveau, Vian, Fargue, Queneau, Artaud, Ionesco, etc.
Reference : 646
(1957)
Paris 1957-1965. 28 numéros en 23 volumes brochés ou agrafés (240 X 160 mm) sous couvertures de couleur décorées : 1-2 : Le tableau, guignolade de Ionesco. Défilé des enfants prodiges, organisé par Bouche, 3 : Le temps dans l'art et autres inédits de Jarry, 4 : Adam de Marvier, 5 : Olalla de Stevenson traduit par Jarry, 6 : Les bâtisseurs d'empire de Vian, 7 : Election de sa magnificence le baron Mollet, 8 : Etre et vivre de Jarry, 9: Traité des queues de Lichtenberg, 10-11 : Cosmorama de Dubuffet, 12 : Hommage à Vian (avec des inedits), 13 : Gyroscopie de la gidouille, dessins de Dumarcay, 14 : La trichonomase de de Luc, 15 : Albert Aurier et Irènée, 16 : Centenaire de la découverte du Pôle Nord par le capitaine Hatteras, 17 : Exercices de littérature potentielle, 18-19 : Les goûters des généraux de Vian, 20 : Sur les oeuvres de Queneau, 21 : Inédits de Torma, 22-24 : Belles lettres de Jarry et Torma, 25 : Institutum Pataphysicum Mediolanense, 26 : Album de l'antlium ou Pompe à merdre, inédits de Jarry, 27 : La dragonne, projet de roman de Jarry, 28 : Géographie et Histoire du Collège de Pataphysique. Chaque fascicule est illustré de documents et reproductions.
Rare collection complète des dossiers acénotètes constituant la deuxième série des cahiers du Collège de Pataphysique, ici en excellent état, aucun manque aux couvertures des fascicules. Textes et illustrations inédits de L. Carroll, R. Clair, J. Dubuffet, M. Duchamp, M. Ernst, J. Ferry, E. Ionesco, A. Jarry, H. Jeanson, M. Leiris, J. Miró, J. Prévert, R. Queneau, J. Torma, B. Vian, etc.
Fasquelle éditeurs, Paris, 1938. In/12 carré, broché, couverture illustrée, frontispice sur papier couché, 185 pages.
Editions Delachaux et Niestlé, 1967. 316 pages, in/8 reliure en percaline éditeur sous jaquette illustrée, illustré de 276 figures et 37 photographies dont 16 en couleurs. Préface de P. P. Grassé.
Paris Le Goupy, éditeur 1927, grand in/8 broché, 156 pages, couverture rempliée, 16 planches h.-t. dont frontispice, illustrations en noir. Exemplaire non coupé.
Mercure de France, Paris 1896, 9,5x15,5cm, relié.
Édition originaleillustrée de deux portraits du Père Ubu dessiné par Alfred Jarry. Reliure en demi maroquin fauve à coins, dos quatre nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos (comportant des restaurations) conservés, tête dorée, reliure signéeG. Gauché. Précieux et rare envoi autographe signé d'Alfred Jarry?: «?Exemplaire de Georges Rodenbach.Alfred Jarry.?» Provenance : de la bibliothèque personnelle du PrésidentGeorges Pompidou avec son ex-libris encollé sur un contreplat. «Il a montré qu'on pouvait à la fois aimer Racine et aimer Soulages... Poussin et Max Ernst... Virgile et René Char, et de ce point de vue, il a été exemplaire» (Alain Peyrefitte). Sur les bancs de l'Ecole Normaleet dans la haute administration, la banque et enfin la politique, Georges Pompidou a constitué au sein de sa bibliothèque personnelle une"anthologie" de la littérature française. Ce précieux exemplaire d'Ubu Roi est révélateur de son identité d'homme de lettres, entreclassicisme et avant-garde. Pompidou, dont la formation littéraire imprégna lapensée et ses discours politiques, manifesta et cultiva aux côtés de son épouse Claude un goût pour l'art moderne, le cinéma, mais aussi le théâtre: on le sait adepte de Jules Romains, lecteur de Beckett et grand admirateur de Louis Jouvet. Les arts de la scène lui sont entre autres redevables pour le soutien sans faille qu'il exprima au Théâtre National Populairede Jean Vilar, qui monta justement une nouvelle mise en scène d'Ubu Roi en 1958 au palais de Chaillot. Ce chef d'uvre de Jarry porte également la marque de son célèbre et premier propriétaire, le symboliste belge Georges Rodenbach, «l'un des plus parfaits écrivains des Flandres», qui reçut l'ouvrage enrichi d'un envoi signé de l'auteur, son confrère collaborateur de la Revue blanche. Ils firent tous deux partie de la cohorte des disciples de Stéphane Mallarmé se réunissant chaque mardi auprès du Maître dans son salon de la rue de Rome. Egalement affilié au cénacle des Hydropathes auquel Jarry a activement participé, Rodenbach publie la même année que la parution d'Ubu un de ses plus importants recueils de poèmes, Les vies encloses, inspiré par l'occultisme de Novalis et les romantiques allemands. Jarry se réclamant de Pantagruel comme Rodenbach de Baudelaire, l'un lutta contre l'incompréhension publique, l'autre s'en réjouit: ils évoluèrent aux deux extrémités du spectre mallarméen. Admirable témoin du microcosme bohème parisien littéraire, cet ouvrage de provenance et d'appartenance prestigieuse unit entre ses pages deux grands noms du théâtre avant-gardiste et de la poésie fin-de-siècle : Jarry, le mystificateur sans égal et Rodenbach, le nostalgique poète des vies encloses. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Editions Delachaux et Niestlé, 1974. 316 pages, in/8 reliure en percaline éditeur sous jaquette illustrée, illustré de 276 figures et 37 photographies dont 16 en couleurs. Préface de P. P. Grassé.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano, illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi. Petites marques en marge de la couverture.12 pp.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi.12 pp. Très bon 0
Paris, éditions Artistique, S.d. (années 60), in-12, cartonnage souple, agrafé, couv. portrait en noir de Jarry, non paginé (40 pp.), nb. publicités en noir, très nb. photos en noir de la pièce, Belle petite brochure reprenant le synopsis, en fra,çais et en anglais, de la pièce de Jarry mise en scène par Jean-Louis Barrault. Le détail de la distribution. Introduction sur le théâtre "Elysée-Montmartre" au c'est joué la pièce. Une présentation d'Alfred Jarry. "Préface pour Jarry" par Jean-Louis Barrault. Très nombreuses photos en noir des comédiens en scène. RARE. Très bon état
Les Marges - Collection de la Petite Ourse 1932 In-12 Broché, couverture rempliée
Nouvelle édition. En frontispice portrait de Jarry, bois gravé par Dubray. Couverture de papier bleu au dos éclairci. Tirage à 372 exemplaires. UN DES 5 PREMIERS lettrés sur JAPON. Non coupé. Très bon 0
Paris, Pierre Seghers, "Poètes d'aujourd'hui", 1951 1 volume 13,4 x 15,6cm Broché sous couverture au 1er plat orné d'un portrait. 219p., 2 + 8 feuillets; quelques illustrations in texte,16 planches hors texte. Couverture défraîchie (caractères d'imprimerie blancs passés), avec petite fente sans manque au 2nd plat; ex-libris manuscrit.
Etude de l'oeuvre d'Alfred Jarry (1873-1907) par l'écrivain et critique Jacques-Henry LEVESQUE (1899-1971) suivie d'un choix de ses textes (poèmes et prose) établi par Henri PARISOT et d'une bibliographie de ses oeuvres aux notices détaillées; illustrations in texte et 16 hors-texte: reproductions de dessins surtout d'Alfred JARRY, mais aussi de F.-A. CAZALS, Albert DÜRER, Lucien LANTIER, PICASSO, et fac-similés d'une lettre autographe d'Alfred JARRY; extrait du catalogue éditeur in fine. 1ère édition (après 35 exemplaires numérotés d'édition originale).
Paris : Librairie de France, 1922 - un volume 14x19,2cm broché de 80 pages - bon état -
Numéro spécial sur Alfred Jarry avec un inédit : Conférence pour Ubu-Roi. Guillaume Apollinaire : Feu Alfred Jarry. Jean Saltas : Souvenirs sur Jarry. Fagus : Le Noyé récalcitrant. Alfred Jarry : lettres inédites au docteur Saltas et à Rachilde. Gandilhon Gens-d'Armes : Jarry au lycée Henri IV.
N° 240 de 1967 - Broché
bon état
Société des Amis d'Alfred Jarry, 1981, in-8, agrafé, (9) pp., frontispice. (S2B60E)
Tirage :180 ex. numérotés. Épuisé.
— Paris : Édition du Mercure de France (Imp. Renaudie), 1896. Petit in-16, 147 x 90, 171 pp., couverture illustrée. — Demi-chagrin caramel, dos lisse orné, tête dorée, premier plat de couverture conservé (reliure de l’époque).
Très rare édition originale sur papier d’édition de cette pièce de théâtre créée au Théâtre de l’Œuvre le 9 décembre 1896, première pièce du cycle Ubu, révélatrice du génie décalé de Jarry.Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe de l’auteur au dramaturge, journaliste et critique de spectacle Pierre Veber (1869-1942) : "Exemplaire destiné à glorifier Pierre Veber. Alfred Jarry."La formule employée par Jarry, si elle interpelle le lecteur par son coté peu usuel, était cependant coutumière de l’auteur qui l’employa à plusieurs reprises. C’est davantage sur le nom du destinataire de la dédicace qu’il faut s’arrêter. En effet, Pierre Veber est attaché à l’histoire de la pièce d’Ubu roi. Il eut un petit différent avec Lugné-Poe (1869-1840) le directeur du Théâtre de l’Œuvre, où fut créée la pièce. Veber fit paraître dans le Gil Blas du 27 juin 1897 une charge contre Lugné-Poe qui se plaignait dans le Figaro du manque de talent des jeunes écrivains français et qui menaçait de ne faire jouer dans son théâtre que des auteurs étrangers. Cette charge prit la forme d’une parodie intitulée Ubu directeur et commençait ainsi : Pour Jarry. Scène oubliée d’Ubu roi. Cette scène se place à la fin de la pièce. Le père Ubu est arrivé en France et il cherche une position sociale. Veber faisait ainsi dire au Père Ubu en manière de description d’un théâtre idéal : « Oh ! tu verras, Mère Ubu, tu verras, le beau théâtre ! Il n’y aura pas de lumière, pas de décors, pas d’acteurs, pas de pièce et pas de spectateurs. »Manque un feuillet blanc en début de volume et le second plat de la couverture. Importants frottements à la reliure. Papier bruni et cassant, comme toujours pour ces exemplaires sur papier d’édition.Bibliographie : Talvart et Place X, 128 3 A.
[Paris], [l'auteur], [1899]. Petit in-quarto (217 x 165 mm), 103-(1) pp. Édition originale sous la forme d'un fac-similé du manuscrit d'Alfred Jarry. Tirage à 50 exemplaires, ici le n°37 justifié et signé par l'auteur. Avec l'ajout manuscrit d'Alfred Jarry à l'encre de l'adresse éditoriale sur la page de titre : "Paris, Mercure de France / 1899". Reliure d'époque demi-chagrin, dos orné de fleurons dorés, initiales P.S. en pied du dos, coiffe sup. et mors légèrement frottés, initiales à l'encre sur la page de titre. Bel exemplaire.
L'histoire de cette édition est bien connue, Jarry désirait que l'ouvrage parût au Mercure de France sous la forme usuelle, mais Valette était réticent et doutait de la rentabilité de l'opération. Jarry réalisa alors un tirage privé sous la forme d'un fac-similé autographe. Valette, pour le soutenir, institua le Mercure dépositaire du volume.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano, illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. Onglets. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi. Trace de plis angulaire, empoussièrage. Très bon 0