Paris, E. Fasquelle, 1922 ; in-12, 191 pp., broché. Papier jauni d'époque. Douzième mille. Ubu est une bouffonnerie à tout les sens du terme, puisqu'il a d'abord été monté avec des marionnettes, en 1888. L'aspect satirique y est poussé à son paroxysme. Illustré des croquis de l'auteur. État moyen.
Paris, le Club Francais du Livre, 1963 ; in-8 carré, 272 pp., reliure pleine toile d'éditeur, coloris noir, dos lisse, plat orné d'une illustration, sous acétate. Exemplaire numéroté 3289/8000. Illustrations de 31 dessins inédits de Tim. Bon état.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITIONS ORIGINALES des 3 partitions musicales illustrée en couverture de LITHOGRAPHIES originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. "La Chanson du decervelage" est bien complet de la feuille supplémentaire qui manque très souvent, pour le chant seul, imprimé sur deux colonnes. (35 x 27 cm). Textes est extraits d'UBU ROI d'Alfred JARRY. Impression par E. Dupré. 4pp. - 8 pp. - 12 pp. > Bel ensemble. Sur les 9 partitions que compte cette série, seuls ces trois titres sont illustrée par Jarry. Très bon 0
S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
[Dubuffet, Ernst, Miro] - Collectif. Jarry, Allais, Nouveau, Vian, Fargue, Queneau, Artaud, Ionesco, etc.
Reference : 646
(1957)
Paris 1957-1965. 28 numéros en 23 volumes brochés ou agrafés (240 X 160 mm) sous couvertures de couleur décorées : 1-2 : Le tableau, guignolade de Ionesco. Défilé des enfants prodiges, organisé par Bouche, 3 : Le temps dans l'art et autres inédits de Jarry, 4 : Adam de Marvier, 5 : Olalla de Stevenson traduit par Jarry, 6 : Les bâtisseurs d'empire de Vian, 7 : Election de sa magnificence le baron Mollet, 8 : Etre et vivre de Jarry, 9: Traité des queues de Lichtenberg, 10-11 : Cosmorama de Dubuffet, 12 : Hommage à Vian (avec des inedits), 13 : Gyroscopie de la gidouille, dessins de Dumarcay, 14 : La trichonomase de de Luc, 15 : Albert Aurier et Irènée, 16 : Centenaire de la découverte du Pôle Nord par le capitaine Hatteras, 17 : Exercices de littérature potentielle, 18-19 : Les goûters des généraux de Vian, 20 : Sur les oeuvres de Queneau, 21 : Inédits de Torma, 22-24 : Belles lettres de Jarry et Torma, 25 : Institutum Pataphysicum Mediolanense, 26 : Album de l'antlium ou Pompe à merdre, inédits de Jarry, 27 : La dragonne, projet de roman de Jarry, 28 : Géographie et Histoire du Collège de Pataphysique. Chaque fascicule est illustré de documents et reproductions.
Rare collection complète des dossiers acénotètes constituant la deuxième série des cahiers du Collège de Pataphysique, ici en excellent état, aucun manque aux couvertures des fascicules. Textes et illustrations inédits de L. Carroll, R. Clair, J. Dubuffet, M. Duchamp, M. Ernst, J. Ferry, E. Ionesco, A. Jarry, H. Jeanson, M. Leiris, J. Miró, J. Prévert, R. Queneau, J. Torma, B. Vian, etc.
Mercure de France, Paris 1896, 9,5x15,5cm, relié.
Édition originaleillustrée de deux portraits du Père Ubu dessiné par Alfred Jarry. Reliure en demi maroquin fauve à coins, dos quatre nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos (comportant des restaurations) conservés, tête dorée, reliure signéeG. Gauché. Précieux et rare envoi autographe signé d'Alfred Jarry?: «?Exemplaire de Georges Rodenbach.Alfred Jarry.?» Provenance : de la bibliothèque personnelle du PrésidentGeorges Pompidou avec son ex-libris encollé sur un contreplat. «Il a montré qu'on pouvait à la fois aimer Racine et aimer Soulages... Poussin et Max Ernst... Virgile et René Char, et de ce point de vue, il a été exemplaire» (Alain Peyrefitte). Sur les bancs de l'Ecole Normaleet dans la haute administration, la banque et enfin la politique, Georges Pompidou a constitué au sein de sa bibliothèque personnelle une"anthologie" de la littérature française. Ce précieux exemplaire d'Ubu Roi est révélateur de son identité d'homme de lettres, entreclassicisme et avant-garde. Pompidou, dont la formation littéraire imprégna lapensée et ses discours politiques, manifesta et cultiva aux côtés de son épouse Claude un goût pour l'art moderne, le cinéma, mais aussi le théâtre: on le sait adepte de Jules Romains, lecteur de Beckett et grand admirateur de Louis Jouvet. Les arts de la scène lui sont entre autres redevables pour le soutien sans faille qu'il exprima au Théâtre National Populairede Jean Vilar, qui monta justement une nouvelle mise en scène d'Ubu Roi en 1958 au palais de Chaillot. Ce chef d'uvre de Jarry porte également la marque de son célèbre et premier propriétaire, le symboliste belge Georges Rodenbach, «l'un des plus parfaits écrivains des Flandres», qui reçut l'ouvrage enrichi d'un envoi signé de l'auteur, son confrère collaborateur de la Revue blanche. Ils firent tous deux partie de la cohorte des disciples de Stéphane Mallarmé se réunissant chaque mardi auprès du Maître dans son salon de la rue de Rome. Egalement affilié au cénacle des Hydropathes auquel Jarry a activement participé, Rodenbach publie la même année que la parution d'Ubu un de ses plus importants recueils de poèmes, Les vies encloses, inspiré par l'occultisme de Novalis et les romantiques allemands. Jarry se réclamant de Pantagruel comme Rodenbach de Baudelaire, l'un lutta contre l'incompréhension publique, l'autre s'en réjouit: ils évoluèrent aux deux extrémités du spectre mallarméen. Admirable témoin du microcosme bohème parisien littéraire, cet ouvrage de provenance et d'appartenance prestigieuse unit entre ses pages deux grands noms du théâtre avant-gardiste et de la poésie fin-de-siècle : Jarry, le mystificateur sans égal et Rodenbach, le nostalgique poète des vies encloses. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 13 avril 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit signé complet. Chronique parue à l'occasion de la publication du roman posthume de Jarry, La Dragonne. Dans cette chronique consacrée à Alfred Jarry et au Père Ubu, Maurice Blanchot s'intéresse à la confusion de l'un avec l'autre et à ses conséquences: «[...] on peut penser que Jarry, en s'entêtant à être le Père Ubu, a pendant sa vie gaspillé une partie de ses ressources d'écrivain et après sa mort égaré le jugement littéraire sur sa véritable valeur.» Pourtant, cette confusion témoigne de la cohérence de l'auteur: «Chez Jarry, le choix d'un masque aussi peu flatteur a un sens fort clair. Il y a d'abord une volonté de mettre à mal tout sérieux et particulièrement cette volonté même; il n'est pas question de tracer des frontières au ridicule; on rit d'abord de soi, on en rit parce que ce rire n'est qu'un écho du vide. Et puis ce double grotesque que l'auteur revendique comme une représentation dont il est fier, affirme sa complicité, pleine de défi, avec les travers qu'il caricature.» La Dragonne, dernière uvre du père d'Ubu que Gallimard publie alors, étonnera donc Blanchot pour «le sérieux avec lequel Jarry a accepté son métier de romancier», qui louera également «les soudains mouvements d'imagination poétique qui dérangent le plan». Unique texte monographique consacré par Blanchot à Jarry. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano, illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi. Petites marques en marge de la couverture.12 pp.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi.12 pp. Très bon 0
Paris, éditions Artistique, S.d. (années 60), in-12, cartonnage souple, agrafé, couv. portrait en noir de Jarry, non paginé (40 pp.), nb. publicités en noir, très nb. photos en noir de la pièce, Belle petite brochure reprenant le synopsis, en fra,çais et en anglais, de la pièce de Jarry mise en scène par Jean-Louis Barrault. Le détail de la distribution. Introduction sur le théâtre "Elysée-Montmartre" au c'est joué la pièce. Une présentation d'Alfred Jarry. "Préface pour Jarry" par Jean-Louis Barrault. Très nombreuses photos en noir des comédiens en scène. RARE. Très bon état
Les Marges - Collection de la Petite Ourse 1932 In-12 Broché, couverture rempliée
Nouvelle édition. En frontispice portrait de Jarry, bois gravé par Dubray. Couverture de papier bleu au dos éclairci. Tirage à 372 exemplaires. UN DES 5 PREMIERS lettrés sur JAPON. Non coupé. Très bon 0
Paris, Pierre Seghers, "Poètes d'aujourd'hui", 1951 1 volume 13,4 x 15,6cm Broché sous couverture au 1er plat orné d'un portrait. 219p., 2 + 8 feuillets; quelques illustrations in texte,16 planches hors texte. Couverture défraîchie (caractères d'imprimerie blancs passés), avec petite fente sans manque au 2nd plat; ex-libris manuscrit.
Etude de l'oeuvre d'Alfred Jarry (1873-1907) par l'écrivain et critique Jacques-Henry LEVESQUE (1899-1971) suivie d'un choix de ses textes (poèmes et prose) établi par Henri PARISOT et d'une bibliographie de ses oeuvres aux notices détaillées; illustrations in texte et 16 hors-texte: reproductions de dessins surtout d'Alfred JARRY, mais aussi de F.-A. CAZALS, Albert DÜRER, Lucien LANTIER, PICASSO, et fac-similés d'une lettre autographe d'Alfred JARRY; extrait du catalogue éditeur in fine. 1ère édition (après 35 exemplaires numérotés d'édition originale).
Paris : Librairie de France, 1922 - un volume 14x19,2cm broché de 80 pages - bon état -
Numéro spécial sur Alfred Jarry avec un inédit : Conférence pour Ubu-Roi. Guillaume Apollinaire : Feu Alfred Jarry. Jean Saltas : Souvenirs sur Jarry. Fagus : Le Noyé récalcitrant. Alfred Jarry : lettres inédites au docteur Saltas et à Rachilde. Gandilhon Gens-d'Armes : Jarry au lycée Henri IV.
N° 240 de 1967 - Broché
bon état
Société des Amis d'Alfred Jarry, 1981, in-8, agrafé, (9) pp., frontispice. (S2B60E)
Tirage :180 ex. numérotés. Épuisé.
Paris Mercure de France 1896 1 vol. relié petit in-12, plein maroquin vert à gros grain, dos à fins nerfs, très fin encadrement intérieur de même maroquin, doublures de maroquin mandarine orné d'un décor d'encadrement alternant quatre filets dorées et à froid, gardes de soie verte, doubles gardes, double filet doré sur les coupes, coiffes guillochées, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui bordé (Tchékéroul), 171 pp. Édition originale, dediee a Marcel Schwob et illustrée de deux portraits de Ubu dessines par l'auteur. Exemplaire de première emission, sans mention d'edition, enrichi d'un double envoi autographe signé de l'auteur : "Exemplaire de M. Eugène Demolder / A. Jarry" (à l'encre bleue) et "A Eugène Demolder / son admirateur et son / ami / Alfred Jarry / Saison des douches 1900" (à l'encre noire). Les deux écrivains ont notamment collaboré à l'écriture de l'opéra bouffe Pantagruel qui ne paraîtra qu'en 1911, nous proposions en 2013 un autre exemplaire d'Ubu roi dans la réédition de la Revue Blanche en 1900 avec un bel envoi de Jarry à Eugène Demolder, "somptueux auteur de plusieurs beaux livres, et en souvenir de cycleries sur "la route d'Emeraude"". Complet du catalogue éditeur sur papier rose (12 pp.). Parfaite reliure de Tchékéroul.
— Paris : Édition du Mercure de France (Imp. Renaudie), 1896. Petit in-16, 147 x 90, 171 pp., couverture illustrée. — Demi-chagrin caramel, dos lisse orné, tête dorée, premier plat de couverture conservé (reliure de l’époque).
Très rare édition originale sur papier d’édition de cette pièce de théâtre créée au Théâtre de l’Œuvre le 9 décembre 1896, première pièce du cycle Ubu, révélatrice du génie décalé de Jarry.Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe de l’auteur au dramaturge, journaliste et critique de spectacle Pierre Veber (1869-1942) : "Exemplaire destiné à glorifier Pierre Veber. Alfred Jarry."La formule employée par Jarry, si elle interpelle le lecteur par son coté peu usuel, était cependant coutumière de l’auteur qui l’employa à plusieurs reprises. C’est davantage sur le nom du destinataire de la dédicace qu’il faut s’arrêter. En effet, Pierre Veber est attaché à l’histoire de la pièce d’Ubu roi. Il eut un petit différent avec Lugné-Poe (1869-1840) le directeur du Théâtre de l’Œuvre, où fut créée la pièce. Veber fit paraître dans le Gil Blas du 27 juin 1897 une charge contre Lugné-Poe qui se plaignait dans le Figaro du manque de talent des jeunes écrivains français et qui menaçait de ne faire jouer dans son théâtre que des auteurs étrangers. Cette charge prit la forme d’une parodie intitulée Ubu directeur et commençait ainsi : Pour Jarry. Scène oubliée d’Ubu roi. Cette scène se place à la fin de la pièce. Le père Ubu est arrivé en France et il cherche une position sociale. Veber faisait ainsi dire au Père Ubu en manière de description d’un théâtre idéal : « Oh ! tu verras, Mère Ubu, tu verras, le beau théâtre ! Il n’y aura pas de lumière, pas de décors, pas d’acteurs, pas de pièce et pas de spectateurs. »Manque un feuillet blanc en début de volume et le second plat de la couverture. Importants frottements à la reliure. Papier bruni et cassant, comme toujours pour ces exemplaires sur papier d’édition.Bibliographie : Talvart et Place X, 128 3 A.
[Paris], [l'auteur], [1899]. Petit in-quarto (217 x 165 mm), 103-(1) pp. Édition originale sous la forme d'un fac-similé du manuscrit d'Alfred Jarry. Tirage à 50 exemplaires, ici le n°37 justifié et signé par l'auteur. Avec l'ajout manuscrit d'Alfred Jarry à l'encre de l'adresse éditoriale sur la page de titre : "Paris, Mercure de France / 1899". Reliure d'époque demi-chagrin, dos orné de fleurons dorés, initiales P.S. en pied du dos, coiffe sup. et mors légèrement frottés, initiales à l'encre sur la page de titre. Bel exemplaire.
L'histoire de cette édition est bien connue, Jarry désirait que l'ouvrage parût au Mercure de France sous la forme usuelle, mais Valette était réticent et doutait de la rentabilité de l'opération. Jarry réalisa alors un tirage privé sous la forme d'un fac-similé autographe. Valette, pour le soutenir, institua le Mercure dépositaire du volume.
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano, illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. Onglets. (35 x 27 cm). Le texte est extrait d'Ubu roi. Trace de plis angulaire, empoussièrage. Très bon 0
Paris Mercure de France 1898 En feuilles
EDITION ORIGINALE de cette partition musicale pour piano illustrée en couverture d'une LITHOGRAPHIE originale d'Alfred JARRY. Musique de Claude Terrasse. (35 x 27 cm). 8 pp. Le texte est extrait d'Ubu roi. Très bon 0
Revue Artistique et Littéraire illustrée de Planches originales. Paris : " L'Épreuve " Journal-Album d'Art, n°1 à 4, mars - juillet 1896, 4 fascicules en 1 volume in-4 (28 x 22,2 cm), demi-percaline rouge à la bradel, pièce de titre, lettres dorées, couv. cons, non rogné (reliure de l'époque).COLLECTION COMPLÈTE DE CETTE RARE REVUE. Spécialisée dans la publication d'estampes originales, son éditeur était l'Épreuve, Journal-Album d'Art. Le rédacteur en chef était Paul Fort et le directeur artistique l'imprimeur et maître-graveur Maurice Dumont. Textes et poèmes de Fr. Jammes, Jean de Tinan, A. Lebey, L.-P. Fargue, Ch. Guérin, H. Bataille, P. Fort, A. Jarry, H. van de Putte, Saint Georges de Bouhélier, etc. Illustrés entièrement de bois originaux in et hors-texte de G. d'Espagnat, M. Dumont, Ch. Huard, H. Guérard, J. Danguy, G. Jeanniot, M. Denis, etc. On peut lire dans les annonces des publicités en caractères minuscules pour l'Ymagier (revue dirigée par Jarry et Remy de Gourmont) et le Perhinderion (Jarry seul). Édition pré-originale d'Ubu Roi. Le tirage du bois original (7,4×11,3 cm) intitulé : Véritable portrait de Monsieur Ubu, est donné ici pour la toute première fois (n° 2 de la revue, 25 avril 1896). Publiée dans les numéros 2 et 3 de la revue, la pièce sera représentée pour la première fois le 10 décembre 1896, sur les planches du Théâtre de l'œuvre, que Paul Fort participa à créer aux côtés de Lugné-Poe. L'achevé d'imprimer de l'édition en volume, au Mercure de France, est du 11 juin 1896. Le bois sera ensuite repris en couverture de la Revue Blanche, puis en couverture du Moutardier du Pape en 1907. Mais, mais, mais… du Véritable portrait seul celui qui figure dans le Livre d'Art est un véritable tirage du bois gravé par Jarry, par la suite il ne s'agit le plus vraisemblablement que de reproduction-clichés. La matrice du bois original montée dans l'exemplaire d'Ubu Roi de Laurent Tailhade relié par Paul Bonet figurait dans l'Expojarrysition en 1953. Jean Loize en fit tirer pour l'occasion une vingtaine d'exemplaires. On peut voir le monogramme "R.G. " en bas du dos de la reliure ; peut-être s'agit-il de l'exemplaire de Remy de Gourmont.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Sans lieu ni date [Collège de 'Pataphysique, 1964] Plaquette in-4 de 38pp., (2)ff., 2f.bl., broché sous couvertures roses imprimées.
"Rare édition originale posthume: il s'agit, on le voit, d'un recueil de textes et de dessins dus au très précoce génie d'Alfred Jarry. Tirage limité à 88 exemplaires. Un des 77 exemplaires numérotés sur Papier couché ""Crème-de-Vidange-Séraphique"" (sic) c.a.d. papier couché crème (par opposition aux 11premiers sur couché ""Bleu-Enfant-de-Marie-Couche-toi-là""); celui-ci n°XIV. Nombreuses reproductions des dessins du jeune Jarry dont 3 à pleine page et unhors-texte (en cul-de-lampe). La genèse de l'ouvrage est exposée dans son avertissement par Henri Robillot: ""En publiant bon nombre des vers de la treizième année dans le Mercure de France de novembre 1951, le T. S. Maurice Saillet révéla l'existence d'un dossier intitulé Ontogénie dans lequel Jarry avait minutieusement rangé par ordre chronologique, les datant quand ce n'était pas fait, de son écriture adulte, les recopiant même parfois, un ensemble assez considérable d'œuvres puériles, poèmes et pièces de théâtre."" Exemplaire à l'état de neuf."
Viridis Candela / Cahiers du Collège de 'Pataphysique n° 10 du 15 Clinamen 80 E.P ( 6 avril 1953 ). In-8 broché de 168 pages au format 26 x 16 cm. Couverture illustrée. Dos carré muet. Plats et intérieur frais, malgré des bords légérement insolé. Numéro consacré à l'exposition Alfred Jarry organisée par le collège et qui eut lieu à la Galerie Jean Loize du 18 palotin au 8 gidouille 80. Présentation par J.-H. Sainmont. Contient de nombreuses illustrations, photos, fac-similés et documents in et hors texte. Textes inédits de Alfred Jarry. Rare édition originale en superbe état général.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Article destiné à La Revue Blanche [célèbre revue fin-de-siècle des frères Natanson] (numéro 186, du 1er mars 1901) dans lequel Alfred Jarry annonce la publication de la pièce du dramaturge Alfred Capus (1857-1922) intitulée "La Bourse ou la Vie" : …Voici, publiée, cette pièce dont on a constaté partout et ici même à plusieurs reprises le grand et mérité succès. Tous ceux qui lont applaudie au théâtre du Gymnase voudront savourer à loisir la cause de leur joie, et ceux qui par quelque hasard ny assistèrent point répareront leur absence. Cette œuvre dexcellent théâtre trouvera de fervents lecteurs jusque chez ceux qui haïssent le théâtre : ils sapercevront que le théâtre publié, au moins celui dAlfred Capus, est encore le plus merveilleux roman de mœurs. Cest un roman doù lauteur a élagué tout ce qui empêtrerait la vie légère et humaine de ses personnages, et doù il sest efforcé lui-même, si cest seffacer que ne laisser que son esprit. Nous avions déjà rencontré danalogues héros dans un roman récent de M. Capus : avec un [art] sans pareil il les a entièrement transposés ; car ces chères fripouilles qui nous confient, dans le tête-à-tête de la lecture, leurs amusantes canailleries des canailleries de tout premier ordre, dirait le financier Brassac se manifesteraient au théâtre un peu trop cyniquement vilaines. Il y a là du monde qui les regarde, - il y a même beaucoup de monde au Gymnase […] Ne soyons pas moins spirituels, que les très spirituelles créatures de M. Capus, en leur demandant ce quelles feraient sil ny avait personne…La collaboration de Jarry ne devint régulière à La Revue blanche quà partir du 1er juillet 1900, lorsque débuta la parution, en feuilleton, de Messaline. À partir de ce numéro (n°170), et à une exception près jusquau dernier, Jarry fournit à cette revue des textes abondants et variés : notes de lecture, critiques théâtrales, poèmes, extrait de roman (« La Bataille de Morsang ») et, surtout, ses « Gestes » et « Spéculations ». Henri Avenel écrivait en 1901 que La Revue blanche était « un des périodiques les plus lus de lEurope littéraire » [La Presse Française au vingtième siècle, préf. de Jules Claretie, Flammarion, p. 384].
P., Jules Tallandier, 1929, in-8°, xv-284 pp, 16 pl. de gravures hors texte sous serpentes, 11 vignettes dans le texte, reliure demi-chagrin chocolat à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés, couv. illustrée et dos conservés, filets à froid sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), traces d'humidité anciennes sur une garde, coupes frottées, bon état (Coll. La France et la vie d'autrefois)
"Il est toujours agréable à l'imagination de suivre les personnages du passé, ceux que nous aimons ou ceux qui piquent notre curiosité, dans leurs demeures familières, à travers les détails savoureux de leur intimité. Théophile Gautier à Neuilly, ses amis, ses visiteurs, ses dîners, ses tristesses du siège en 1870 ; l'hôtel Lauzun et ses locataires littéraires, de Roger de Beauvoir à Baudelaire ; Hugo dans son logis de la rue Jean-Goujon, au coeur des Champs-Elysées ; Balzac à Chaillot et à Passy, Balzac dépistant les fâcheux, Balzac collectionneur ; Thiers place Saint-Georges, son mariage, ses relations de cénacle, son cabinet de travail, les goûts de ce cousin Pons, ses collections : tout cela revit sous la baguette magique de M. Paul Jarry. L'ouvrage est sérieux, scrupuleux, sûr. La belle Maryx, Mme Sabatier, Pauline Borghèse, la Guimard, évoquées par un historien souriant, en font un livre voluptueux, – et qui plaît même aux yeux : car de bonnes reproductions de tableaux, de gravures, de lithographies et tout un essaim de vignettes lui font une bien séduisante parure." (Henri Clouard, La Quinzaine critique des livres et des revues, 10 mars 1930) — "Je conseille la lecture attrayante de cet ouvrage où M. Paul Jarry nous invite à entrer avec lui dans quelques-uns de ces logis du Marais et du Faubourg-Saint-Germain. Rien n'est émouvant comme de visiter des demeures d'autrefois ; les pierres ont une âme, et c'est pitié de voir trop souvent tomber sous la pioche du démolisseur des murs entre lesquels se sont déroulés des événements qui passionnent l'érudit et l'historien. Vous souvenez-vous du délicieux hôtel Louis XVI situé au numéro 17 de la rue Matignon ? Il n'existe plus depuis 1923 ; l'élargissement de cette voie s'imposait, paraît-il, et on a jeté bas cette maison qui, d'après la légende, abrita le chevalier de Fersen. M. Paul Jarry nous assure, documents en mains, que Fersen résida dans l'immeuble qui formait le coin de la rue Matignon et du Faubourg. L'endroit était aimablement mystérieux, et que de personnes s'arrêtaient, le soir, devant la petite porte que Fersen aurait entr'ouverte pour recevoir M. de Bouillé, au moment de la fuite de la famille royale. Dans ce même faubourg Saint-Honoré, pénétrons dans l'ambassade d'Angleterre, « le nid de Pauline », comme l'appelait le regretté lord Bertie, ce parfait galant homme qui aimait à s'entretenir de la sœur préférée de Napoléon. Cet hôtel de Charost fut, en effet, acheté par Pauline en 1803, et bien que la princesse l'ait vendu au gouvernement britannique en 1814, la chambre de celle qui fut adorée de Canouville et de tant d'autres est restée intacte avec son mobilier d'acajou et de bronze dorée. Quant à l'Elysée, rappelons que, construit en 1718 par le comte d'Evreux, ce palais a appartenu à une foule de personnages parmi lesquels nous citerons Mme de Pompadour et le finaricier Beaujon ; Napoléon, vaincu à Waterloo, a monté, soutenu par Caulaincourt, les marches du perron d'honneur, et le prince-président, entouré de ses fidèles, dans une pièce dénommée le salon d'Argent, a pris les dernières dispositions pour le coup d'Etat du 2 décembre. Ces trois épisodes donneront, j'espère, envie de lire l'étude si curieuse et si exacte de M. Paul Jarry qui nous entraîne, à sa suite, chez Victor Hugo, rue Jean-Goujon, chez Balzac à Chaillot et surtout à Passy, « où son ombre rôde partout », et qui nous permet d'assister au mariage de Thiers, célébré à l'hôtel de la place Saint-Georges on sait que l'annonce des fiançailles du ministre de Louis-Philippe avec Mlle Dosne fit couler beaucoup d'encre, et en 1840 Balzac, à propos de la belle-mèro de Thiers, écrivait « Mme Dosne est à peu près reine de France. »." (Marc Varenne, le Figaro, 9 août 1930)