Paris, Gauthier-Villars, 1879, in-12, 701-[1bl.]-54 [catalogue de l'éditeur] pp, 1 carte à double page et 2 photographies originales, Broché, couverture rose d'origine, Important numéro de l'Annuaire du Bureau des Longitudes, contenant la "Notice sur les progrès récents de la physique solaire" de Jules Janssen (pp. 623-685) : cet important article contient deux épreuves photoglyptiques originales contrecollées représentant la surface du soleil, d'après des clichés réalisés le 1er juin 1878 à 6h47 et 7h37. Ce sont parmi les premières images photographiques convaincantes de la surface du soleil. Jules Janssen (1824-1907) débuta l'enregistrement photographique du soleil à Meudon en 1877. Grâce à la lunette photographique construite par l'opticien Adam Prazmowski, il parvint, pour la première fois dans l'histoire de la photographie solaire, à figer la "granulation" générale qui recouvre la surface de l'astre. Ses clichés dépassent ainsi les tentatives précédentes - celles du daguerréotype de Fizeau et Foucault (1845) et les photographies de Reade, de Porro ou de De La Rue, effectuées dans les années 1850-1860; ils ouvrent en effet la voie à d'importantes découvertes sur la structure photosphérique et l'activité solaire en permettant, d'une part, de relever l'importance des séries en montrant l'apparition d'une tache sur le Soleil d'un jour à l'autre, et d'autre part de constater que la surface de l'astre est divisée en régions de calme et d'activité relatives. Il s'agit sans doute de la première découverte scientifique due exclusivement à l'intervention de la photographie. C'est ce qui aurait fait dire à Janssen que "la plaque photographique sera bientôt la véritable rétine du savant". Les clichés obtenus par Janssen sont d'une telle qualité qu'ils feront, pour les meilleurs d'entre eux, référence jusque dans les années 1940. Les premières photographies de Janssen ont été données dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Sciences en 1877 ("Sur le réseau photosphérique solaire"); plusieurs publication, dont celle-ci, paraissent, jusqu'à la réunion de douze clichés en 1896 dans les Annales de l'Observatoire d'Astronomie Physique de Paris. À chaque fois, Janssen fait le choix de la photoglyptie pour leur reproduction, car avec ce procédé "la main humaine n'a aucune part à leur production". Importante lacune dans l'angle inférieur droit de la couverture et de la page de titre avec atteinte au texte; manques de papier sur les feuillets suivant, sans toucher le texte. En l'état. Deheran, Oeuvres scientifiques de J. Janssen, 1929. Janssen, "Les méthodes en astronomie physique", Association française pour l'avancement des sciences, Compte rendu de la 11e session, congrès de la Rochelle (1882), 1883, pp. 9-23. Launay Françoise, Un globe-trotter de la physique céleste, l'astronome Jules Janssen. Paris, Vuibert, 2008. Couverture rigide
Bon 701-[1bl.]-54 [catalogue de
Paris, Gauthier-Villars, s.d. [1876], in-12, 612 pp, 3pl, demi-chagrin marine, dos à nerfs (reliure moderne), 3 planches représentant l'observatoire du parc Montsouris, la carte des lignes d'égale déclinaison magnétique et, pour la première fois, le revolver photographique de Janssen. L'ouvrage comporte en effet un chapitre de Jules Janssen sur la mission du Japon pour l'observation du passage de Vénus (p. 572). Janssen (1824-1907) inventa le dispositif du revolver pour photographier l'éclipse du Soleil par la planète Vénus, en 1874. La conjonction de Vénus et du Soleil n'ayant lieu que deux fois tous les cent treize ans, à huit ans d'intervalle, cet événement astronomique fit l'objet d'une intense préparation de la part de la communauté scientifique internationale. Ce point noir, à peine visible à l'oeil nu, permettait surtout d'évaluer la distance précise entre la Terre et le Soleil. Près de 100 stations furent installées dans le monde entier par l'Empire russe, l'Allemagne, l'Angleterre et les États-Unis. La France, sous la houlette de l'Académie des sciences présidée par Jean-Baptiste Dumas, installa trois stations d'observation dans l'hémisphère nord, à Pékin, Yokohama et Saigon, et trois dans l'hémisphère sud, aux îles Saint-Paul et Campbell ainsi qu'à Nouméa. Embarqué sans l'autorisation de l'Académie, le revolver photographique de Janssen permettait d'enregistrer simultanément la prise de vue et le moment où elle se déroulait, grâce à un disque animé d'une rotation périodique. L'appareil permettait de prendre, au moment où le contact allait se produire, une série de photographies, à des intervalles de temps très courts et réguliers, de manière que l'image photographique de ce contact fût nécessairement comprise dans la série et donnât en même temps l'instant précis du phénomène. Cette méthode très originale indexait la prise de vue sur la mesure du temps, transformant ainsi la photographie en une sorte d'horloge enregistreuse. Cette invention est considérée comme le premier exemple de chronophotographie, voire comme l'ancêtre du cinématographe. En dépit de son ingéniosité, l'Académie refusa de publier les résultats du révolver dans son compte-rendu officiel ; l'Annuaire du Bureau des Longitudes est donc le premier organe responsable de la mise à disposition du public des travaux révolutionnaires de Janssen. Ils furent également publiés dans un tiré à part, en 1876, chez Gauthier-Villars (Janssen, Mission du Japon pour l'observation du passage de Vénus. In-16, 19 pp, planche). L'Annuaire pour l'année 1876 comporte aussi un texte de Mouchez sur la mission de l'île Saint-Paul pour l'observation du passage de Vénus (p. 537). Bon état. Sicard, "Le révolver photographique de Jules Janssen", Études photographiques, n° 4, mai 1998. Couverture rigide
Bon 612 pp., 3pl.
Paris, Socété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, 1929-1930, in-8, 2 volumes, VII-545 + 648 pages, 2 portraits-frontispices, 13 planches dont 2 depliantes, Demi-chagrin marine moderne à la bradel, dos plats, pièces de titre bleues, couvertures conservées, Édition originale des tomes des Oeuvres scientifiques de Jules Janssen (1824-1907). Elles ont été publiées à l'initiative de sa fille unique Antoinette Janssen, par Henri Déherain, conservateur à la bibliothèque de l'Institut de France et fils de Pierre-Paul Déherain, ami de Janssen. Elles rassemblent les articles les plus significatifs publiés par le savant entre 1859 et 1907, présentés dans l'ordre chronologiques. L'astronome Jules Janssen a contribué de multiple façon à l'avancement de la science, depuis ses premiers travaux de spectroscopie, dont sa thèse, qui témoigne précocement déjà de son intérêt visionnaire pour la photographie, jusqu'à ses recherches essentielles sur la physique céleste et ses travaux sur les protubérances solaires. Infatigable observateur du soleil, il s'échappa en ballon du Paris assiégé pour aller observer une éclipse de Soleil à Oran en décembre 1870. En 1874, il mit au point le procédé du revolver photographique, pour l'enregistrement photographique du passage de Vénus devant le soleil en 1874 ; il s'agit de son invention-phare et du premier exemple de chronophotographie, décrit par les frères Lumières comme l'ancêtre de leur Cinématographe. Il fonda l'Observatoire de Meudon, où il put poursuivre ses recherches sur la photographie solaire en menant des enregistrements de routine qui permirent de faire d'importante découvertes sur le réseau photosphérique. Enfin, il édifia sur le sommet du Mont Blanc une station astronomique éphémère, au terme de trois ascensions périlleuses en chaise-échelle entre 1890 et 1895, afin de trouver les conditions optimales pour observer le spectre solaire. Étiquettes ex-libris "Legrand Deloron" : bibliothèque de Jean-Pierre Legrand, physicien décédé en 2019, chercheur au CNRS, président puis secrétaire du Comité National Français de Géodésie et Géophysique. Il fut membre des Expéditions polaires françaises et participa à la campagne d'été CITADEL, à Dumont d'Urville en 1973, pour le lancer de ballons stratosphériques. Taches violettes à la fin du tome I : la moisissure n'est plus active. Couverture rigide
Bon 2 volumes, VII-545 + 648
(Paris, Gauthier-Villars), (1873), in-8, pages 103 à 124, 1 planche repliée gravée, Broché sous couverture d'attente, Extrait des Annales de Chimie et Physique, 1873. Édition originale de cet article de Jules Janssen (1824-1907), illustré d'une belle planche gravée représentant l'éclipse. Il s'agit de l'un des nombreux articles démontrant l'intérêt de Janssen, fondateur de l'Observateur de Meudon, pour l'activité solaire et à la constitution physique de la photosphère. Il a été rédigé à l'occasion de la mission Shoolor, Inde anglaise ; c'est la quatrième observation d'une éclipse par Janssen, après les missions de Trani, Guntoor et Oran. L'astronome se fixe pour but de déterminer la nature de la couronne solaire. Le site où il se fixe, dans le sud du pays, est choisi pour ses conditions climatiques favorables : l'observatoire est installé aux Neelgheries, sur les hauteurs de Calicut. Le télescope employé, d'un diamètre de 38 cm et d'une focale de 1,42 m, est celui qu'il avait déjà utilisé à Oran en 1870. L'observation de cette éclipse permet à Janssen de constater que le phénomène de la couronne est dû à l'enveloppe gazeuse appartenant au Soleil, qu'elle possède une densité faible et que l'élément principal qui la constitue est l'hydrogène. Il pense alors, ce qui sera démenti par la suite, que la température de la couronne est plus basse que celle de la chromosphère. En 1874, Janssen mettra en oeuvre le dispositif du revolver photographique pour prendre des clichés de l'éclipse du Soleil par la planète Vénus, premier exemple de chronophotographie, décrit par les frères Lumières comme l'ancêtre de leur Cinématographe; en 1877, il sera le premier à réaliser des photographies de la surface de l'astre. Non rogné. Exemplaire en moyen état, réparation de la planche à l'adhésif. Couverture rigide
Bon pages 103 à 124, 1 planche
Paris, Gauthier-Villars, 1884, in-12, 910-[1bl.]-104-2 [catalogue de l'éditeur] pp, 1 photographie originale, Broché, Paris, Gauthier-Villars, 1884, in-12, 910-[1bl.]-104-2 [catalogue de l'éditeur] pp, 1 carte à double page et 1 photographie originale, Broché, couvertures originales roses. Cet Annuaire comporte le rapport de la "Mission en Océanie pour l'observation de l'éclipse totale de Soleil le 6 mai 1883" (p. 847 et suiv.), envoyé par Jules Janssen, illustré d'une épreuve photoglyptique originale contrecollée, sous serpente légendée, représentant la couronne de l'éclipse. Jules Janssen (1824-1907) partit sur l'île Caroline, au nord Tahiti, pour cette mission d'observation commandée par le Gouvernement, le Bureau des Longitudes et l'Académie des sciences. La question qui animait le monde des astronomes de l'époque était alors de déterminer l'existence de planètes intra-mercurielles situées entre le Soleil et Mercure, ce à quoi Janssen fut en mesure de répondre par la négative. Dos cassé. En l'état. Couverture rigide
Bon 910-[1bl.]-104-2 [catalogue
Paris, Gauthier-Villars, 1884, in-12, 910-[1bl.]-104-2 [catalogue de l'éditeur] pp, 1 carte à double page et 1 photographie originale, Broché, couvertures originales roses, Cet Annuaire comporte le rapport de la "Mission en Océanie pour l'observation de l'éclipse totale de Soleil le 6 mai 1883", envoyé par Jules Janssen, illustré d'une épreuve photoglyptique originale contrecollée, sous serpente légendée, représentant la couronne de l'éclipse (p. 847 et suiv.). Jules Janssen (1824-1907) partit sur l'île Caroline, au nord Tahiti, pour cette mission d'observation commandée par le Gouvernement, le Bureau des Longitudes et l'Académie des sciences. La question qui animait le monde des astronomes de l'époque était alors de déterminer l'existence de planètes intra-mercurielles situées entre le Soleil et Mercure, ce à quoi Janssen fut en mesure de répondre par la négative. Dos cassé. En l'état. Couverture rigide
Bon 910-[1bl.]-104-2 [catalogue
Paris chez Gauthier-Villars et fils, 1894, pt. in-8vo, 24 p. (C.1 à C.24 - impression sur beau papier épais), (Joint 2 cartes postales 1) l’Observatoire Janssen au sommet du Mont-Blanc / 2) Chamonix. Sommet du Mont-Blanc, ex libris „Henri Ferrand Avocat à Grenoble“ / ex libris Peter E. Obergfell, cartonnage récent sur la brochure originale avec la couverture rose imprimée (avec qqs restaurations), envoi ms. „De la part de l’auteur“. Bel exemplaire.
Perret 2355-E (autre édition. 19 p. chez Firmin Didot 1893). Rare brochüre tirée à part. Édition originale). Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Paris, Typographie de Firmin Didot, 1887, in-8, [2]-18 pages, broché, couverture imprimée de l'éditeur, Tiré à part lu dans la séance publique annuelle des cinq Académies du 25 octobre 1887. Envoi non signé sur la page de titre : "de la part de l'auteur". Discours dans lequel Janssen expose ses vues théoriques sur l'évolution des étoiles, perçues en constant refroidissement. « Les étoiles sont des soleils analogues au nôtre, et elles sont soumises aux lois d'une évolution, d'où résulte pour elles un commencement, une période d'activité, un déclin, une fin. [...] L'unité matérielle de l'Univers, quelle conquête de la Science ! Quel voile tombant devant les philosophes, les savants, les penseurs, et leur montrant le monde offert à leurs travaux et à leurs méditations ! » Couverture rigide
Bon [2]-18 pages
Imprimerie Impériale, Paris. 1868. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos abîmé, Déchirures. Plaquette de 23 pages illustrée de schémas en noir et blanc sur une longue planche dépliable en fin d'ouvrage. Pages partiellement jaunies (bords).. . . . Classification Dewey : 520-Astronomie et sciences connexes
Des raies telluriques du spectre solaire. Historique. Instruments d'analyse, Spectroscopes. Méthodes d'observation. Le spectre de la Lune. Sirius. Orion... Classification Dewey : 520-Astronomie et sciences connexes
, 1860-1887, , , tirés à part, la plupart sans couverture, Ensemble exceptionnel proposant exclusivement en tirés à part les travaux les plus importants de Jules Janssen (1824-1907), l'un des principaux acteurs du vaste mouvement d'émancipation de la photographie à la fin du XIXe siècle, et inventeur du premier exemple de chronophotographie, décrit par les frères Lumières comme l'ancêtre de leur Cinématographe. Ensemble contenant notamment l'article proposant la première description de son revolver photographique, et de ses premiers résultats, qui sont sans aucun doute le premier « film cinématographique » (Singer, A History of Technology V, p. 739) : Présentation de quelques spécimens de photographies solaires obtenues avec un appareil construit pour la mission du Japon. [suivi de ] Présentation d'un spécimen de photographies d'un passage artificiel de Vénus, obtenu avec le revolver photographique. Paris, Gauthier-Villars, [1874] ). "These small strips of photographic paper marked the foundation of a new art and a new industry" (Singer, p. 741). Est présent également dans cet ensemble unique, le rarissime tiré à part, extrait de l'Annuaire du Bureau des Longitudes pour l'an 1876 de la Mission du Japon pour l'observation du passage de Vénus, offrant la fameuse planche représentant le revolver photographique (quasiment inconnu jusqu'alors en tiré à part). De ses premiers travaux de spectroscopie, dont sa thèse, témoignant déjà de son intérêt grandissant et visionnaire pour la photographie, en passant par ses essentielles contributions à la physique céleste et notamment à ces travaux sur les protubérances solaires, présentant les premières photographies de la surface solaire, cette exceptionnelle collection présente un témoignage essentiel de l'oeuvre de ce scientifique brillant et foisonnant que fut Jules Janssen, qui publia plus de 350 articles entre 1859 et 1907 (DSB, p.77). Personnage iconoclaste de la science française, Jules Janssen fut également un homme de terrain, au goût marqué pour l'aventure, héritier des grands voyageurs et missionnaires scientifiques du XVIIe siècle, qui n'hésitaient pas à risquer leur vie dans des voyages incertains ; alors qu'il était affecté d'une claudication, il risqua à trois reprises l'ascension du Mont Blanc dans une "échelle à porteurs", afin d'installer au sommet un observatoire éphémère qui sera utilisé entre 1893 à 1909. ----- Liste détaillée des documents (ordre chronologique): - L'absorption de la chaleur rayonnante obscure dans les milieux de l'oeil. Paris, [1860]. Extrait des annales de Chimie et de physique, 3e Série, t. IX. In-8, 23-[1] pages. Tiré à part de la thèse de Jules Janssen. - Janssen et Eugène FOLIN. Considérations physiologiques sur l'éclairage et les applications à l'examen ophtalmoscopique. Paris, P. Asselin, 1861. In-8, 14-[2] pages. Première et unique édition de cet article, dans lequel on peut découvrir l'intérêt naissant de Janssen pour l'évolution des techniques photographiques, qu'il pratique déjà lui-même. Tiré à part, extrait des Archives générales de Médecine, numéro de juillet 1861. (Dans le champ des étoiles, p.24) - Sur le spectre de la vapeur d'eau. Paris, Gauthier-Villars, [1866]. In-8, 6-[2] pages. Tiré à part extrait des Comptes rendus de l'Académie des Sciences, dans lequel Il détermine le spectre de la vapeur d'eau et peut montrer que les raies telluriques sont dues à la vapeur d'eau répandue dans l'atmosphère terrestre. - Sur un voyage fait aux Açores et dans la péninsule Ibérique. Paris, Gauthier-Villars, [1867]. In-8, 2 pages. Tiré à part extrait des Comptes rendus de l'Académie des Sciences. - Janssen et Charles SAINTE-CLAIRE DEVILLE. Récit de l'éruption sous-marine qui a eu lieu, le 1er Juin 1867 entre les îles Terceira et Graciosa, aux Açores. Paris, Gauthier-Villars, 1867. In-8, 8 pages. Tiré à part extrait des Comptes Couverture rigide
Bon
"JANSSEN, PIERRE JULES CÉSAR. - THE PHOTOGRAPHIC REVOLVER AND THE ""FIRST FILM"".
Reference : 49205
(1873)
Paris: Gauthier-Villars, 1873, 1874, 1874 a.1882. 4to. No wrappers. In: ""Comptes Rendus Hebdomadaires des Seances de l'Academie des Sciences"", Vol. 76, No 11, Vol. 78, No 25, Vol. 79, No 1, Vol. 94, No 14. (3 entire issues offered). Pp. (677-) 732, pp. (1721-) 1780, pp. (5-) 72 and pp. (901-) 996. Janssen's papers: pp. 677-679, pp. 1730-31, pp. 6-7 and pp. 909-911. (The main paper having the title-page to the volume (vol. 79), stamp to title-page).
First printings of this series of epoch-making papers in which Janssen introduced the ""PHOTOGRAPHIC REVOLVER"" and its first successfull use leading to the ""First Film"" and hereby ""realized one of the operations necessary for cinematography""(DSB).In the first papers he conceived the idea of a device of historical interest, the photographic revolver, the technique of short exposures, which is announced here. The third paper is the epoch-making paper in which he specifically describes the ""revolver"" and its results, the ""first film"". The fourth paper is his responce to Marey's famous expriments with the ""revolver"" recording the flight of birds.""A long barreled canon-like automatic camera was invented in 1874 by an outstanding pioneer of modern astronomical photography, Jules Janssen. Janssen used the revolving plate technique and called his camera a 'pistol'. Janssen's method used the forerunner of a number of 'gun' cameras with a slowly revolving plate and shutter operated by clockwork. The photos were taken every 70 seconds along the margin of the negative and he used his pistol to record a 48 image sequence of the transit of Venus across the sun at an exposure rate of 1.5 seconds.""""In planning for the observation of the transit of Venus, which he was to observe in Japan on 9 Deembe 1874, Janssen decided to substitute for visual observation at the time of transit a series of photographs taken in rapid succession, which would permit him to measure the successive positions of the planet in relation to the solar limb. He ordered the construcion of an apparatus consisting of three circular disks with the same axis: the first, pierced by twelve slits, served as the shutter"the second contained a window" the photographic plate, which was circular, was fixed to the third. The first two disks turned with a synchronized movement, the shutter disk continuously and the other irregularly in the intervals of time in which the window was not swept by a slit. A series of separate images laid out on a circle was thus obtained on the plate. In a general manner the apparatus provided an analysis of a motion on the basis of the sequence of its elemental aspects. Here Janssen realized one of the operations necessary for cinematography, which was invented twenty years later, and which required, besides analysis, the synthesis of images."" (DSB).
"JANSSEN, PIERRE JULES. - DISCOVERY OF THE FIRST ALIAN ELEMENT, HELIUM.
Reference : 59086
(1869)
(Paris, Gauthier-Villars), 1869. 4to. In: ""Comptes Rendus Hebdomadaires des Séances de L'Academie des Sciences"", Tome 68, No 7. Pp. (349-) 408. (Entire issue offered). Janssen's paper pp. 367-376.
First printing of the paper in which Janssen announced the discovery of a new element. On August 18, 1868, Janssen managed to do just that. He became the first person to observe helium, an element never before seen on Earth, in the solar spectrum. At the time, though, Janssen didn’t know what he’d seen""just that it was something new""""Helium, the second most abundant element in the universe, was discovered on the sun before it was found on the earth. Pierre-Jules-César Janssen, a French astronomer, noticed a yellow line in the sun's spectrum while studying a total solar eclipse in 1868. Sir Norman Lockyer, an English astronomer, realized that this line, with a wavelength of 587.49 nanometers, could not be produced by any element known at the time. It was hypothesized that a new element on the sun was responsible for this mysterious yellow emission. This unknown element was named helium by Lockyer.""
"JANSSEN, PIERRE JULES CÉSAR - THE DISCOVERY OF HELIUM IN THE SUN.
Reference : 44231
(1878)
Paris, G. Masson, 1878. 8vo. Contemp. hcalf, raised bands, gilt spine. Light wear along edges. Small stamps on verso of titlepage. In: ""Annales de Chimie et de Physique"", 4e Series - Tome 15. 512 pp. a. 3 folded engraved plates. (The entire volume offered). Janssen's memoir: pp. 414-426.
First appearance of this milestone paper in chemistry, physics and astronomy, announcing the discovery of the helium lines in the spectrum of the sun. It was Lockyer in the same year that named it 'helium' for Helios, the Greek God of the Sun. Helium was not discovered on the earth before 1895 by William Ramsay, and it was Crookes who established its identity with the helium Janssen and Lockyer observed in the spectrum of the sun.""He Janssen) met immortality by travelling to India in 1868 to study the total eclipse. It was then that he observed the helium line and forwarded the spectral data to ockyer. He also noted the size of the solar prominences. The day after the eclipse he attempted to take their spectra again and succeeded despite the absence of the obscuring moon. he then announced jubilantly that it was the day after the eclipse that was the real eclipse day for him. Lockyer also reported this method of studying prominences without an eclipse....Like Lockyer he lived to see his observation of the helium line vindicated by Ramsay's discovery of that element on earth.""(Asimov).""This (the discovery of helium lines in the sun by Lockyer) was announced on the same day by the French astronomer Janssen, who was in India observing a total eclipse. As a result, the French government some ten years later struck a medallion showing the heads of both scientists.By that time, the two men had made a much more dramatic discovery at the same time, this time in cooperation. Janssen, studying the spectrum ofthe sun during the eclipse, had noted a fine line he did not recognize. he send a report on this to Lockyer, an acknowledges expert on solar spectra. Lockyer compared the reported position of the line with lines of known elements, concluding that it must belong to a yeat unknown element, possibly not even existing on the earth. He named the element, from the Greek word for the sun.""(Asimov).Parkinson ""Breakthroughs"" 1868 A. - The volume contains other notable papers by Dumas, Berthelot et al.
, Abbaye de Saint-André-lez-Bruges (B.) 1951-'52 pp.157-176 richm.ill., 2 articles dans "L'Art d'église - Revue des arts religieux et liturgiques, publiée par les Bénédictins de l'Abbaye de Saint-André" Année 20 Nr.4 (1951-52), 28.5x37.5cm., bel état