en un volume in-4 ; dos à nerfs très décoré et doré, pièce de titre grenat, roulette sur les coupes et d’intérieur (reliure de l’époque).1- Ordonnance et instruction pastorale de Mgr l’évesque d’Auxerre, portant condamnation de plusieurs Propositions extraites des cahiers dictez au Collège d’Auxerre, par le frère Le Moyne de la Compagnie de Jésus. Paris, Delespine, 1726 ; 40, (2) pp. 2- Instruction pastorale de Mgr l’évêque d’Auxerre, au sujet de la Remontrance que les Jésuites lui ont adressée, pour la défense des Propositions extraites des Cahiers dictez au Collège d’Auxerre, par le frère Le Moyne de leur compagnie, que ce Prélat a condamnées par son Ordonnance du 18 décembre 1795. S.l., s.n., 1727 ; 110, (2) pp. 3- Recueil des principales censures des archevêques et évêques de France, contre le livre intitulé : Apologie pour les Casuistes, contre les calomnies des Jansénistes, publié en 1657. 50 pp. 4- Dénonciation faite à tous les évêques de l’Église de France, par le corps des Pasteurs et des autres ecclésiastiques du Second Ordre, zélés pour la "Conservation du Dépôt de la Foi, et l’honneur de l’épiscopal", des Jésuites, et de leur doctrine. Paris, s.n., 1727 ; XII, 282 pp., (1) f. blanc.
Issu d’une illustre famille, C. de Caylus (1669-1754) devint un des protégés de Mme de Maintenon, qui le fit nommer Aumônier du Roi puis Grand vicaire du cardinal de Noailles ; c’est lui qui le sacra évêque d’Auxerre en 1705. D’abord favorable à la bulle Unigenitus, il rallia le camp des Jansénistes, animé par le cardinal de Noailles, et devint un des adversaires parmi les plus acharnés contre les Jésuites et contre la déposition de J. Soanen évêque de Senez. Ses œuvres ont été condamnées par le Saint Office ou par des Brefs de Clément XII. Très bel exemplaire, dans une reliure d’époque fort décorative (Migne, 366 et s.).
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